Seine-et-Marne

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Modèle:Coord Modèle:Infobox Subdivision administrative

La Seine-et-Marne (Modèle:MSAPI<ref group=Note>Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est un département français de la région Île-de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la rivière Marne. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 77. Le département comptait Modèle:Unité selon le dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont les Seine-et-Marnais.

Histoire

Modèle:Article détaillé Le département a été créé à la Révolution française, le Modèle:Date- en application de la loi du Modèle:Date-, à partir d'une partie des provinces d'Île-de-France et de Champagne et d'une micro-partie de l'Orléanais.

Fichier:Carte du département de Seine-et-Marne 1790-1793.tiff
Carte du département de Seine-et-Marne 1790
Fichier:Seine-et-Marne et provinces.svg
La Seine-et-Marne et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : la Champagne, l'Île-de-France et l'Orléanais.

Géographie

Fichier:Foret Fontainebleau automne 01.jpg
Forêt de Fontainebleau.

Modèle:Article détaillé

Le département de Seine-et-Marne fait partie de la région Île-de-France, dont il constitue la moitié orientale. Sa superficie représente à elle seule 50 % de celle de la région.

Il s'agit du département français comptant le plus de « voisins » (départements limitrophes), depuis la partition de la Seine-et-Oise : 10 (devant le Maine-et-Loire qui en compte 8). Les dix départements ayant des limites communes avec la Seine-et-Marne sont : le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret et l'Yonne au sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise au nord.

Le département s'étend sur plusieurs régions naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.

Le point culminant du département est la butte Saint-Georges à Modèle:Unité d'altitude.

Le point le plus bas du département est à Seine-Port à Modèle:Unité d'altitude.

Départements limitrophes

Transports

Modèle:Article détaillé

Transports en commun

Desserte du département par

Modèle:Style non encyclopédique section

  • Par 4 lignes du RER :

Modèle:RER/correspondances avec intitulé (BRANCHE A4) Champs-sur-Marne (Gare de Noisy - Champs) Noisiel (Gare de Noisiel) Lognes (Gare de Lognes) Torcy (Gare de Torcy) Bussy-Saint-Georges (Gare de Bussy-Saint-Georges) Serris et Montévrain (Gare du Val d'Europe) Chessy (Gare de Marne-la-Vallée - Chessy - Gare TGV)

Modèle:RER/correspondances avec intitulé (BRANCHE B3 et B5) Le Mesnil-Amelot (Gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV - Gare TGV) Mitry-Mory (Correspondance avec Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé - Gare de Mitry - Claye et Gare de Villeparisis - Mitry-le-Neuf)

Claye-Souilly (Gare de Mitry - Claye) Villeparisis (Gare de Villeparisis - Mitry-le-Neuf)

Modèle:RER/correspondances avec intitulé (BRANCHE D2) Melun (Correspondance avec Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé - Melun Gare de Melun) Dammarie-les-Lys (Gare de Vosves) Boissise-le-Roi (Gare de Boissise-le-Roi) Saint-Fargeau-Ponthierry (Gare de Ponthierry - Pringy et Gare de Saint-Fargeau) Le Mée-sur-Seine (Gare du Mée) Cesson (Gare de Cesson) Savigny-le-Temple et Nandy (Gare de Savigny-le-Temple - Nandy) Lieusaint et Moissy-Cramayel (Gare de Lieusaint - Moissy) et Combs-la-Ville (Gare de Combs-la-Ville - Quincy)

Modèle:RER/correspondances avec intitulé (BRANCHE E2 et E4) Chelles (Correspondance avec Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé - Gare de Chelles - Gournay) Émerainville et Pontault-Combault (Gare d'Émerainville - Pontault-Combault) Roissy-en-Brie (Gare de Roissy-en-Brie) Ozoir-la-Ferrière (Gare d'Ozoir-la-Ferrière) Gretz-Armainvilliers (Gare de Gretz-Armainvilliers) Tournan-en-Brie (Correspondance avec Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé - Gare de Tournan)

Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé (-) Mitry-Mory (Correspondance avec Modèle:RER/correspondances avec intitulé - Gare de Mitry - Claye) Compans (Gare de Compans) Thieux et Nantouillet (Gare de Thieux - Nantouillet) Dammartin-en-Goële, Juilly et Saint-Mard (Gare de Dammartin - Juilly - Saint-Mard)

Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé (TOUTES BRANCHES) Chelles (Correspondance avec Modèle:RER/correspondances avec intitulé - Gare de Chelles - Gournay) Torcy (Modèle:2e Gare) et Vaires-sur-Marne (Gare de Vaires - Torcy) Thorigny-sur-Marne, Pomponne et Lagny-sur-Marne (Gare de Lagny - Thorigny) Esbly (Gare d'Esbly) Montry et Condé-Sainte-Libiaire (Gare de Montry - Condé) Couilly-Pont-aux-Dames, Saint-Germain-sur-Morin et Quincy-Voisins (Gare de Couilly - Saint-Germain - Quincy) Villiers-sur-Morin (Gare de Villiers - Montbarbin) Crécy-la-Chapelle (Gare de Villiers - Montbarbin et Gare de Crécy-la-Chapelle) Meaux (Gare de Meaux) Trilport (Gare de Trilport) Changis-sur-Marne et Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux (Gare de Changis - Saint-Jean) La Ferté-sous-Jouarre (Gare de La Ferté-sous-Jouarre) Saâcy-sur-Marne et Nanteuil-sur-Marne (Gare de Nanteuil - Saâcy) Isles-les-Meldeuses, Armentières-en-Brie et Congis-sur-Thérouanne (Gare d'Isles - Armentières - Congis) Lizy-sur-Ourcq (Gare de Lizy-sur-Ourcq) Crouy-sur-Ourcq (Gare de Crouy-sur-Ourcq) Tournan-en-Brie (Correspondance avec Modèle:RER/correspondances avec intitulé - Gare de Tournan) La Houssaye-en-Brie et Marles-en-Brie (Gare de Marles-en-Brie) Mortcerf (Gare de Mortcerf) Guérard et La Celle-sur-Morin (Gare de Guérard - La Celle-sur-Morin) Faremoutiers et Pommeuse (Gare de Faremoutiers - Pommeuse) Mouroux (Gare de Mouroux) Coulommiers (Gare de Coulommiers) Verneuil-l'Étang (Gare de Verneuil-l'Étang) Mormant (Gare de Mormant) Nangis (Gare de Nangis) Longueville (Gare de Longueville) Sainte-Colombe (Gare de Sainte-Colombe-Septveilles) Poigny (Gare de Champbenoist - Poigny) Provins (Gare de Provins)

Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé (TOUTES BRANCHES) Melun (Correspondance avec Modèle:RER/correspondances avec intitulé - Gare de Melun) Livry-sur-Seine (Gare de Livry-sur-Seine) Chartrettes (Gare de Chartrettes) Fontaine-le-Port (Gare de Fontaine-le-Port) Héricy (Gare d'Héricy) Vulaines-sur-Seine et Samoreau (Gare de Vulaines-sur-Seine - Samoreau) Champagne-sur-Seine (Gare de Champagne-sur-Seine) Vernou-la-Celle-sur-Seine (Gare de Vernou-sur-Seine) La Grande-Paroisse (Gare de La Grande-Paroisse) Bois-le-Roi (Gare de Bois-le-Roi) Fontainebleau (Gare de Fontainebleau-Forêt et Gare de Fontainebleau - Avon) Avon (Gare de Fontainebleau - Avon) Montereau-Fault-Yonne (Gare de Montereau) Thomery (Gare de Thomery) Moret-Loing-et-Orvanne (Gare de Moret-Veneux-les-Sablons) Saint-Mammès (Gare de Saint-Mammès) Montigny-sur-Loing (Gare de Montigny-sur-Loing) Bourron-Marlotte et Grez-sur-Loing (Gare de Bourron-Marlotte - Grez) Saint-Pierre-lès-Nemours et Nemours (Gare de Nemours - Saint-Pierre) Bagneaux-sur-Loing (Gare de Bagneaux-sur-Loing) Souppes-sur-Loing et Château-Landon (Gare de Souppes - Château-Landon)

Et de nombreuses lignes de Bus et de TER des régions voisines et des intercités.

Environnement

En 2014, Modèle:Unité de déchets ménagers et assimilés ont été collectées en Seine-et-Marne, soit Modèle:Unité/hab<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé

La Seine-et-Marne connaît un régime climatique tempéré de type atlantique. La pluviosité est légèrement plus marquée aux environs de Fontainebleau et dans l'est de la Brie française, la Brie humide (Modèle:Unité de pluie/an) contre une moyenne départementale à Modèle:Unité, légèrement supérieure au reste de la région Île-de-France (Modèle:Unité). Température moyenne de 3,2° en janvier et 18,6° en juillet à Melun sur la période 1953-2002.

La tempête Lothar du Modèle:Date- a fait cinq morts en Seine-et-Marne et a couché de très nombreux arbres. La canicule de l'été 2015 a battu des records de chaleur à Melun avec Modèle:Unité et Samois-sur-Seine bat le record d'Île-de-France avec Modèle:UnitéModèle:Refsou. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le Sud du département a été touché par de fortes pluies. Ces intempéries ont amené la crue de plusieurs cours d'eau dont le Loing et la Marne. Les crues de ces affluents de la Seine ont eu de lourdes conséquences : pendant plusieurs jours, les rues de nombreux villes et villages comme Nemours ont été totalement inondées (on a mesuré Modèle:Unité d'eau par endroits), les habitants ont été privés d'électricité, d'eau courante et de gaz pendant près d'une semaine. Les dégâts matériels ont été nombreux et coûteux, le bilan humain a été en revanche peu important.

Politique

Fichier:Blank Map of Seine-et-Marne Department, France, with Communes.svg
Communes de Seine-et-Marne.

Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements de Provins et de Fontainebleau, comme dans le secteur de Coulommiers - La Ferté-Gaucher qui, de longue date, élisent régulièrement des candidats issus des partis de droite. Dans les années de l'entre-deux-guerres, le département, par le développement des activités industrielles et de transport, a vu progressivement émerger l'influence des forces de gauche, notamment autour des cités cheminotes de Mitry-Mory et de Vaires-sur-Marne.

Après la Libération, le département a souvent élu des députés de gauche, en accordant d'ailleurs une certaine primauté au PCF, celui-ci dépassant encore les 30 % des suffrages exprimés aux élections de Modèle:Date- et obtenant 2 des cinq élus du département, un troisième siège étant attribué à la SFIO.

À contrario, le mode d'élection spécifique du Sénat, alors appelé Conseil de la République a favorisé, dès 1948, une hégémonie de la droite sur la représentation du département. L'instauration de la [[Cinquième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} République]] a modifié la donne en donnant à la droite, et notamment au courant gaulliste, la primauté dans la représentation parlementaire du département à l'Assemblée Nationale. Ainsi, en 1958, première législature du nouveau régime, le parti gaulliste obtient les cinq sièges de député du département. Cette situation perdure jusqu'en 1973 où la circonscription de Chelles et celle de Melun élisent respectivement un député PCF et un député PS.

Le rapport de forces n'évolue pas ensuite jusqu'en 1981 où, pour la première fois dans l'histoire du département, la gauche obtient 3 des 5 élus (un quatrième élu, invalidé, étant finalement battu dans une élection partielle ensuite). Puis l'adoption du scrutin proportionnel modifie la répartition des élus, et entraîne notamment l'élection d'un député FN en 1986. Les 8 autres sièges du département sont alors ainsi répartis : 1 PCF, 3 PS, 3 RPR, 1 UDF. Depuis, la droite a retrouvé son leadership aux législatives, position qui ne fut temporairement remise en question qu'en 1988 et 1997, le PS obtenant à chacune de ces consultations 4 élus sur les 9 du département.

En 1993, 2002 et 2007, la droite a réalisé le grand chelem sur les 9 sièges du département, obtenant même lors du dernier renouvellement dès le premier tour la réélection de Jean-François Copé à Meaux et celle de Christian Jacob à Provins. Pour autant, cela ne peut faire oublier que, comme en bien d'autres endroits en France, les partis de gauche ne sont pas dénués de positions électives. En 2004, pour la seconde fois dans l'histoire du département, le conseil départemental a été gagné par la gauche, plus de vingt ans après le premier succès en la matière. Cette victoire de la gauche doit beaucoup à l'évolution démographique du département puisque ce sont les arrondissements de Melun et de Torcy qui fournissent l'essentiel des élus de la nouvelle majorité départementale, avec 8 des 10 cantons de chaque arrondissement pour ses diverses composantes. De même, la mise en œuvre du scrutin proportionnel au Sénat la même année a permis, dans le cadre d'une liste d'union des forces de gauche, de faire élire deux sénateurs PS et un sénateur PCF, situation que n'avait plus connu le département depuis la Libération.

Enfin, si le département a choisi la candidature de Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle de 2012 (en une légère avance avec 51 % des votes), il a, en 1981 comme en 1988, manifesté sa préférence pour le candidat de la gauche, en l'espèce François Mitterrand.

En 2015, lors des élections départementales des 22 et Modèle:Date-, et dans des cantons redéfinis selon la réforme territoriale (de 43 à 23 cantons), c'est à nouveau le parti de la droite (Les Républicains) qui s'est imposé. Jean-Jacques Barbaux a été élu président du conseil départemental le Modèle:Date- lors de la séance d'installation de la nouvelle assemblée départementale, qui compte Modèle:Nobr départementaux. À l'occasion des élections régionales de 2015 en Île-de-France, c'est le candidat d'extrême-droite Wallerand de Saint-Just qui arrive largement en tête, avec Modèle:Unité des voix, devançant Valérie Pécresse (Modèle:Unité), un signe de la droitisation de la Seine-et-Marne.

Alors qu'Emmanuel Macron avait remporté le premier et le deuxième tour de 2017, les élections intermédiaires sont plutôt favorables à la droite et à l'extrême-droite. Dans un contexte de forte abstention, le Rassemblement national arrive en tête aux élections européennes de 2019<ref>Modèle:Lien web</ref> malgré un score en baisse par rapport au scrutin européen de 2014 (24,40% contre 27,88%)<ref name=euro2014>Modèle:Lien web.</ref>. Les Républicains confirment leur implantation dans le département lors des élections régionales et départementales de 2021 lors de scrutins marqués par des niveaux inédités d'abstention. Valérie Pecresse arrive nettement en tête aux deux tours des régionales dans le département alors que la majorité départementale de droite est confirmée malgré un progrès de l'opposition de gauche.

Jean-Luc Mélenchon arrive en tête au premier tour des élections présidentielles de 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> avec 25.9% des voix, devançant légèrement Emmanuel Macron et Marine le Pen. Il l'emporte dans douze des quinze plus grandes villes du département, notamment Meaux, Chelles, Melun et Pontault-Combault. Arrivé deuxième, Emmanuel Macron remporte trois de ces villes (Bussy-Saint-Georges, Lagny-sur-Marne et Ozoir-la-Ferrière). Marine Le Pen, en troisième position et qui ne remporte aucune des quinze plus grandes grandes villes arrive cependant en tête dans la plupart des petites communes rurales de l'est du département<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au deuxième tour, Emmanuel Macron l'emporte nettement avec un score légèrement inférieur à la moyenne nationale (56,97% contre 58,55%). Il remporte les quinze plus grandes communes du département, y compris celles qui avaient privilégié Jean-Luc Mélenchon au premier tour mais reste distancié par la candidate du Rassemblement national dans de nombreuses communes rurales de l'est<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de la XVIe législature de la Cinquième République française, le département de la Seine-et-Marne est représenté par cinq députés de la majorité présidentielle, trois représentants de la coalition de gauche NUPES, deux députés des Républicains et une députée du Rassemblement national. Les Élections législatives de 2022 en Seine-et-Marne ont vu, dans un contexte d'abstention forte et supérieure à la moyenne nationale, une fragmentation de la représentation politique du département. La domination de la droite LR et de la majorité présidentielle est contestée avec la perte nette d'un siège pour chacune de ces alliances. La gauche progresse avec le gain par LFI des septièmes et dixièmes circonscriptions alors que le Rassemblement national remporte l'un de ses deux seuls sièges d'île-de-France avec le gain de la sixième circonscription


Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e %
Présidentielle 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2014<ref name=euro2014/> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 27,88 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 20,37 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 11,40 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI-MODEM 9,60 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 30,92 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 25,34 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 20,35 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DLF 7,46 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 39,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 34,36 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,80 Pas de Modèle:4e
Présidentielles 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 23,11 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 22,85 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 20,84 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 17,77 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 63,86 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 36,14 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 24,40 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 20,50 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 12,47 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 7,87 Tour unique
Régionales 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM Modèle:Unité
Présidentielle 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 25,87 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 25,00 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 23,56 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | REC 7,25 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 56,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 43,03 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e

Sur le plan des personnalités politiques ayant marqué l'histoire du département, et pour s'en tenir à la période la plus récente, notons les anciens ministres des différents gouvernements de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} République comme Alain Peyrefitte, longtemps député de Provins ; plus près de nous, Jean-François Copé et Christian Jacob ou encore Guy Drut, ancien champion olympique et député-maire de Coulommiers, et enfin dernièrement Yves Jégo, secrétaire d'État à l'Outre-Mer de 2007 à 2009. À gauche, le rôle est joué de longue date dans le département par Gérard Bordu pour le PCF, Vincent Éblé, sénateur de Seine-et-Marne et président de la commission de Finances<ref>Modèle:Lien web</ref>, ou encore Alain Vivien, longtemps député PS de Brie-Comte-Robert, ancien responsable de la MILS, mission interministérielle de lutte contre les sectes.

Administration

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Économie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Champ de blé Seine-et-Marne.jpg
Champ de blé en Seine-et-Marne, près de Saint-Fargeau-Ponthierry.

En 2019, l'Insee décrit la Seine-et-Marne comme un département résidentiel, évoquant un ratio d'emploi sur le nombre d'actif le plus faible de France métropolitaine. Il est cependant à noter qu'entre 1990 et 2010, le ralentissement de la croissance démographique du département en parallèle du développement de nouvelles activités économiques (plateforme aéronautique de Roissy CDG, Parc Disneyland conduit ce déséquilibre à se réduire<ref name=":0" />.

Avec Modèle:Unité (soit 56 %) de son territoire affecté à l'agriculture<ref name="CASeM">La Seine-et-Marne : 77 sur le site de la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne.</ref>, la Seine-et-Marne se singularise en Île-de-France par le poids de ce secteur logiquement quasi inexistant dans les départements nettement plus urbanisés. Il emploie environ Modèle:Nombre<ref>Insee - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique en Seine-et-Marne, consulté le 26 juillet 2015.</ref> au sein de près de Modèle:Nombre (à 63 % familiales) ayant une surface moyenne de 120 ha<ref name="CASeM" />. Les céréales (à 65 %), mais aussi les oléagineux (12 %) et la betterave sucrière (7 %) sont les principales productions<ref name="CASeM" />.

L'industrie emploie plus de Modèle:Nombre dans le département, notamment dans l'industrie du verre (au sud), mais aussi dans l'agro-alimentaire, les industries chimiques (fabrication d'engrais entre autres), l'imprimerie et l'édition de journaux, tandis qu'existe sur Melun le centre de recherche de Safran Aircraft Engines qui occupe près de Modèle:Nombre et constitue la plus importante unité industrielle du département. Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de transport. Ce secteur emploie plus de Modèle:Nombre et plus de 7 % des effectifs salariés du secteur privé.

Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites remarquables et un bon parc hôtelier, notamment sur le site Disneyland Paris. Avec près de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le principal vecteur d'emplois du département.

Tourisme

Modèle:Article détaillé

Second département le plus touristique d'Île-de-France après Paris, la Seine-et-Marne attire annuellement environ de 30 à Modèle:Nobr de personnes. Le département possède de nombreux sites touristiques, culturels et de loisirs.

Démographie

Modèle:Article détaillé Département rural à l'origine, la population de Seine-et-Marne a triplé en un demi-siècle en raison du développement de l'agglomération parisienne et de l'implantation des villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart. Le sud et l'est du département restent encore relativement ruraux, mais toute la frange ouest très urbanisée, avec la ville de Chelles et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, fait désormais partie de l'agglomération parisienne.Modèle:Population de France/section

La Seine-et-Marne figure toujours parmi les départements français les plus dynamiques en matière de démographie, bien que la croissance ait ralenti en raison de la diminution du solde migratoire. En 1999, 80 % de la population du département résidait en zone urbaine contre 20 % en zone rurale.

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Niveau de vie et sociologie

Selon l'Insee, en 2020, le niveau de vie médian des habitants de la Seine-et-Marne (24 000€) était supérieur à la moyenne nationale (22 320€)<ref>Modèle:Lien web</ref> mais légèrement inférieur à la moyenne de la région Île-de-France (24 490€)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le taux de pauvreté (11,7%) était nettement plus faible en Seine-et-Marne qu'en moyenne française (14,8%) et régionale (15,5%).

Selon le rapport de l'Institut Paris Région consacré aux évolutions sociologiques de la région Île-de-France entre 2001 et 2015, la Seine-et-Marne est - aux côtés de l'Essonne - "le département le plus typiques d’un profil périurbain avec une sous-représentation marquée des plus pauvres et des plus aisés."<ref>Modèle:Lien web</ref>. En revanche, la Seine-et-Marne est marqué par une surreprésentation des ménages au profil de revenu décrits comme "moyens" (du troisième au septième décile). Le constat est confirmé par l'INSEE qui évoque en 2019 une population concentrée autour des "classes moyennes"<ref name=":0" />.

LINSEE distinguait en 2019 quatre types de territoires dans le département de la Seine-et-Marne Des "territoires dans la dynamique de la Métropole du Grand Paris (MGP)" (situés dans une bande ouest comprenant les territoire allant de l'aéroport de Roissy CDG, à l'Orée de la Brie en passant par Marne-la-Vallée) sont marqués par des niveaux de vie élevés, surtout liés à des revenus d'activité. Plus en périphérie, un "anneau résidentiel au-delà de la MGP" (Pays Créçois, Val Briard, Brie des Rivières et Châteaux, Pays de Fontainebleau, Moret Seine et Loing) est également caractérisé par des revenus élevés mais au sein desquels la proportion de revenus du patrimoine est plus forte. Au-delà, les territoires les plus en périphérie du département (Deux Morin, Provinois, Bassée - Montois, Gâtinais-Val de Loing, Pays de Nemours) sont caractérisés par des revenus plus faibles et par des villes souffrant d'une pauvreté importante (Provins, Nemours, La Ferté-sous-Jouarre). Enfin, la Seine-et-Marne compte d'importantes poches de pauvreté urbaine (Pays de l'Ourcq, Paris - Vallée de la Marne, Grand Paris Sud, Melun Val de Seine, Brie Nangissienne, Pays de Montereau), y compris dans les plus grandes communes du département (Chelles, Meaux, Melun)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Les résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du Modèle:Date-, 2,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les communes de Seine-et-Marne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 20 % des logements totaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Commune Population SDC Nombre de logements Rés. secondaires % Rés. secondaires
Hermé 624 487 240 49,3 %
Grisy-sur-Seine 100 86 38 43,9 %
La Tombe 208 165 71 42,8 %
Passy-sur-Seine 47 34 14 40,7 %
Gravon 145 117 44 37,5 %
Saint-Sauveur-lès-Bray 339 252 84 33,3 %
Pamfou 936 512 161 31,5 %
Vaux-sur-Lunain 203 88 26 29,1 %
Misy-sur-Yonne 983 531 153 28,8 %
Rumont 124 78 22 28,4 %
Verdelot 709 430 117 27,2 %
Le Vaudoué 754 433 112 25,9 %
Blennes 566 305 78 25,7 %
Boulancourt 370 214 52 24,4 %
Boissy-aux-Cailles 311 165 40 24,2 %
Noyen-sur-Seine 370 224 53 23,5 %
Jaulnes 357 196 45 23,0 %
Larchant 751 426 96 22,5 %
Villebéon 457 239 54 22,4 %
Recloses 699 388 85 21,9 %
Ocquerre 426 191 39 20,6 %

Sources :

Modèle:Boîte déroulante/fin

Culture

Spécialités gastronomiques

Fichier:Coulommiers Seine-et-Marne boite.jpg
Coulommiers au lait cru, produit en Seine-et-Marne.
  • Les différents types de laitages et de fromages de Brie (brie de Melun, brie de Meaux, brie de Nangis, brie de Montereau, brie de Provins, brie de Favières), le coulommiers traditionnel, le fontainebleau, le jean-de-brie, le bayard-gourmand, le grand-morin, le soumaintrain, le saint-siméon, le gratte-paille, le pierre-robert, le mauperthuis, le marbré, le chevru, la butte de Doue, l'explorateur, le fougerus, le vignelait, le saint-didier, le brie-yère, le camenbrie, le petit cœur coulis ou à la crème, la tomme fermière de la Brie, le Brillat-savarin, les divers fromages de chèvre de la Brie et du sud Seine-et-Marne (bûches, pyramides, tomettes, crottins, bichettes, camenchèvre, roblochèvre, petit chèvre d'Île-de-France, paley, nanteau), la confiture de lait briard, les fromages blancs, faisselles et yaourts fermiers,
  • La moutarde de Meaux.
  • Les vinaigres de Meaux et de Lagny.
  • Le safran du Gâtinais.
  • Les miels de Brie et du Gâtinais.
  • Les chocolats de Chelles, de Lagny, de Dammarie-les-Lys, etc.
  • Les spécialités à la rose de Provins, au coquelicot de Nemours, le sucre d'orge de Moret-sur-Loing.
  • Les pavés de Lagny et de Meaux.
  • Les cailloux monterelais de Montereau.
  • Les melunettes de Melun.
  • Les mauresses et la bûchette du Loing de Moret.
  • Le sablé briard de Mormant.
  • Les niflettes de Provins.
  • Les macarons fondants de Réau.
  • Le chasselas de Thomery.
  • La carotte de Meaux.
  • La carotte de Crécy-la-Chapelle, une des bases du potage de Crécy.
  • Les lentilles vertes, blondes, les pois cassés de la Brie
  • Les pommes de terre du Gâtinais
  • Les poulet, poule, chapon, pintade, dinde, canard, oie, caille, lapin fermiers, et leurs dérivés(pâtés, rillettes, terrines, foie gras, aiguillettes, etc.) de la Brie.
  • La poule gâtinaise.
  • L'autruche fermière et ses dérivés.
  • Les escargots.
  • Les fritures de la Marne (goujons).
  • Le saucisson de chèvre.
  • Le cidre fermier briard.
  • Les jus de pomme et de poire fermiers briards.
  • Le vinaigre de cidre briard
  • Les bières artisanales de la Brie et du Gâtinais.
  • Les huiles artisanales de colza, de tournesol et de noix.
  • Le feuilleté et la fondue au brie de Meaux.
  • Les galettes briardes.
  • La poularde à la briarde.
  • La poule à la bière ou au cidre briards.
  • Les talmouses au brie de Meaux.

Artistes, écrivains et personnalités

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Littérature

Le roman de Marin Fouqué 77 a pour titre le code du département. L'histoire se déroule dans la commune de Vernou-la-Celle-sur-Seine où a grandi l'auteur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cinéma et télévision

Modèle:Article détaillé

De très nombreux films de cape et d'épée français ont été tournés en forêt de Fontainebleau.

D'autres films et téléfilms dans les châteaux de Ferrières-en-Brie, de Guermantes, de Champs-sur-Marne, de Vaux-le-Vicomte, de Blandy-les-Tours, de Fontainebleau, de Brou-sur-Chantereine, dans les cités médiévales de Provins, de Brie-Comte-Robert, dans la cité épiscopale de Meaux, à Coulommiers et à Nemours.

Partenariat avec l'Unicef

Le département est « ami des enfants » : son conseil départemental a signé une convention avec l'Unicef, pour agir pour la protection de l'enfance<ref>Modèle:Lien web.</ref> et faire connaître la Convention relative aux droits de l'enfant.

Logotypes et blason de Seine-et-Marne

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

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Bibliographie

  • Charles Oudiette, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, J.-L. Chanson, 1821 Modèle:BNF

Articles connexes

Liens externes

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