Nouzonville
Modèle:Infobox Commune de France
Nouzonville est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Description
Nouzonville est une ville ardennaise de la vallée de la Meuse, marquée par son passé industriel, située à Modèle:Unité au nord de Charleville-Mézières, Modèle:Unité au nord-est de Reims, Modèle:Unité au sud-est de Charleroi et à cent à l'ouest de Luxembourg, à une dizaine de kilomètres de la frontière franco-belge. Elle est desservie par la route départementale RD 1, qui longe la Meuse.
Située à la confluence des vallées de la Meuse et de la Goutelle, la ville se trouve dans le parc naturel régional des Ardennes.
Transports
La gare de Nouzonville, située sur la ligne de Soissons à Givet, est desservie par des trains Modèle:TER/correspondances circulant entre les gares de Charleville-Mézières et Givet, via Revin<ref name="GareTerNouzonville">Modèle:Lien web</ref>.
Nouzonville est desservie par le réseau de bus appelé TAC (Transport en commun de l'Agglomération de Charleville Mezieres -Sedan) les lignes 6 et 9 desservant la ville. Ce réseau est exploité par la RATP Dev.
Principaux hameaux
Le hameau de Meiller-Fontaine Modèle:Incise est une exclave, séparé de Nouzonville par le territoire de la commune de Bogny-sur-Meuse.
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La Meuse et le massif ardennais
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La gare
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La voie ferrée et la Meuse
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune se trouve au confluent de la Goutelle et du fleuve la Meuse
La Goutelle est elle-même alimentée par le ruisseau de Naidimont, qui constitue la limite est du territoire communal.
Le hameau de Meiller-Fontaine est limité au sud par le ruisseau de Meiller-Fontaine et par un autre ruisseau à l'est.
Urbanisme
Typologie
Nouzonville est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Nouzonville, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), zones urbanisées (18,4 %), prairies (6,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,6 %), terres arables (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Initialement, de 1234 à 1400, selon Théophile Malicet, la localité porte le nom de Nozon-de-les-Braux, faisant référence à une abbaye, l'abbaye de Braux, qui imposait sa loi à une trentaine de villages<ref name=MalicetChapPremier>Modèle:Ouvrage</ref>. Puis le nom devient Nouzon et enfin Nouzonville le Modèle:Date-, à la demande de la direction des PTT qui veut en finir avec les confusions entre Nouzon et Mouzon<ref name=MalicetChapPremier />,<ref name=Maudhuy1999>Modèle:Ouvrage</ref>.
D'après Ernest Nègre, Nouzon a pour origine un nom germanique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Histoire
En 1468, les Liégeois arrivent, chassés par les exactions de Charles le Téméraire (les Thomé, Roynette, Barbette, Dehan, Malicet,… ) et s’installent aux portes de Nouzon, le long d’un petit ruisseau nommé la Goutelle. Alors que jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce n’était qu’un petit village vivant de pêche, des bois et d’un peu de culture, Nouzon devient, à la suite des nouveaux arrivants, un centre d'activité métallurgique, ce qui va transformer la cité<ref name=MalicetChapPremierLiégeois>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Maudhuy1999 />.
L’ancienne propriété d’un maître de forges nommé Robillard est achetée en 1688 par Maximilien Titon et Victor Fournier, alors respectivement directeur de la police et receveur des deniers de Charleville. Ils lancent la construction d’un ensemble d’usines, entouré rapidement d’une enceinte de protection, au lieu-dit la Forge de Nouzon (en 1690-1691). La manufacture, installée au fond de la vallée de la Goutelle, utilise la force hydraulique. En plus de l'enceinte, une garnison de Modèle:Nombre à plein temps est ensuite établie. L’usine est spécialisée dans la fabrication des canons de fusil. Des ouvriers viennent y travailler de toute la région et de Belgique. Les métallurgistes utilisent le fer de l’abbaye d’Orval, l’acier d’Allemagne et le fer refondu issu de la récupération de petites ferrailles ; le montage et l’épreuve des fusils ayant lieu à la Manufacture d'armes de Charleville, une manufacture royale créée là encore par Maximilien Titon, où opèrent des spécialistes et les équipes monteurs. Les établissements de Charleville et de Nouzon sont complémentaires. Ils génèrent aussi d'autres activités à proximité. Ainsi, la platinerie et la garniture du canon sont assurées en sous-traitance par des artisans dispersés dans les bourgs environnants Nouzon. L'établissement s’agrandit en 1772 d’une fabrique d’armes blanches où sont aiguisées des baïonnettes et des baguettes. En 1784, une annexe est fondée à la Cachette, en amont de la Forge. Pendant la période 1789-1815, la production double : les conflits engendrés pendant la période de la Révolution et de l’Empire se traduisent par des commandes militaires importantes<ref name=PatrimoineIndustriel>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Maudhuy1999 />.
Un déclin progressif a ensuite lieu jusqu’à la fermeture définitive en 1836. Le choix au niveau de l'État est fait de privilégier la manufacture d’armes de la ville de Saint-Étienne, peut-être en raison d'une proximité moindre des frontières. Le maître de forges Jean-Nicolas Gendarme achète les bâtiments en 1837. Puis le site est occupé durant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par plusieurs entreprises naissantes. Dans cette période, d'anciens artisans, forgerons ou cloutiers tenant quelquefois de modestes boutiques, créent de nouvelles entreprises métallurgiques, le marché étant demandeur : Nicolas Maudière installe une ferronnerie en 1859, François Fuzelier implante une fonderie en 1860, Louis-Gustave Thomé un atelier de forge en 1869<ref name=PatrimoineIndustriel />. Ces nouveaux industriels multiplient les installations sur le territoire de la commune<ref name=Maudhuy1999 />. La mise en place d'une ligne de chemin de fer durant le Second Empire, la ligne de Soissons à Givet passant par Charleville-Mézières, facilite également le développement de l'activité industrielle dans cette partie de la vallée de la Meuse. La population de Nouzon continue à connaître une croissance significative<ref name=Maudhuy1999 />.
- Nouzonville au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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La fonderie Sainte-Marguerite
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Ouvriers de la Fonderie Sainte-Marguerite
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Les ateliers Thomé-Génot
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Les nouvelles usines
Pendant la guerre de 1914-1918, le territoire de la commune est occupé par les forces allemandes. Celles-ci pillent les usines et s'emparent des machines et matériels. Mais l'activité repart après cette Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Article</ref>.
En raison des confusions fréquentes entre Mouzon et Nouzon, à la lecture d'une adresse manuscrite, la commune de Nouzon, sollicitée par l'administration postale, change de nom en Nouzonville le Modèle:Date- par décision du conseil municipal (écartant ainsi d'autres propositions : Nouzon-la-Forge, Nouzon-les-Forges, Nouzon-sur-Meuse, et enfin Nouzon-la-Cachette… )<ref name=MalicetChapPremier />,<ref name=Maudhuy1999 />. En 1924, l´entreprise des Ateliers Thomé-Génot construit une cité ouvrière rue Ambroise Croizat<ref name=PatrimoineIndustrielCiteOuvrière>Modèle:Ouvrage</ref>.
La crise des années 1930 fragilise la métallurgie ardennaise, avec des mesures de chômage partiel<ref name="cart1936">Modèle:Article</ref>. En 1936, un mouvement de grève générale touche les établissements industriels de Nouzonville à partir du 4 juin<ref name="malicetRemontéeRechute">Modèle:Ouvrage</ref>. La reprise s'effectue les 29 et 30 juin, après des négociations au niveau national et départemental<ref name="cart1936" />. L'activité économique reprend de la vigueur fin 1936.
Le Modèle:Date-, la population est incitée à quitter la ville pour gagner les Deux-Sèvres. Le Modèle:Date-, lors de la bataille de France, la rive droite de Nouzonville est occupée dans l'après-midi par les Allemands de la 3. Infanterie-Division du Generalleutnant Walter Lichel, la rive gauche étant défendue par le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} bataillon (commandant Couturier) de la [[52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux|Modèle:52e de mitrailleurs indigènes coloniaux]]<ref name="JYM 341 342">Modèle:Mary-Corridor</ref> (Modèle:52e DBMIC). Les Français ayant fait sauter le pont le Modèle:Date- au soir<ref>Modèle:Mary-Corridor</ref>, les Allemands doivent franchir la Meuse en canots ; ils précèdent leur attaque par un intense bombardements aérien qui touche la ville<ref name="JYM 341 342"/>. Malgré les dégâts, les défenseurs repoussent la tentative allemande de traversée du fleuve<ref name="JYM 341 342"/>. Les Allemands repassent à l'attaque le lendemain à 7 h 30 au niveau du cimetière de la ville, mais sont cloués au sol par le feu français, dont l'artillerie de la casemate de Nouzonville tire à vue<ref name="JYM 358 362">Modèle:Mary-Corridor</ref>. Néanmoins en fin de matinée, ce feu diminue, la [[102e division d'infanterie territoriale|Modèle:102e d'infanterie de forteresse]] dont dépend la [[52e demi-brigade de mitrailleurs coloniaux|Modèle:52e DBMIC]] se replie vers l'arrière à cause de la menace que fait peser la percée de la 6e Panzerdivision à Monthermé depuis quelques heures<ref name="JYM 358 362"/>. À 11 h ce Modèle:Date, Nouzonville est aux mains des Allemands de la 3. Infanterie-Division<ref name="JYM 358 362"/>. La casemate de Nouzonville continue à tirer jusqu'à la nuit lorsque sa pièce est hors d'usage<ref name="JYM 358 362"/>. La population revient progressivement les mois suivants. La ville est occupée jusqu'au Modèle:Date- où elle est libérée par les forces américaines, guidées par quelques résistants<ref name="malicet145">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le pont est finalement reconstruit après la guerre. En 1974, la commune fusionne avec celle de Meillier-Fontaine<ref name="Cassini"/>. Le site de l'ancienne Manufacture Royale de Nouzon est presque entièrement démoli en 1986. Une salle de sport est implanté dans l’ancien magasin, et un des ateliers accueille le musée du Vieux Nouzon<ref name=PatrimoineIndustriel />. Cette ville ouvrière (64 % d'ouvriers en 1982 pour 42,5 % en moyenne en France), avec ses habitations côtoyant les usines, sent véritablement le fer, relève le sociologue Michel Pinçon, né à proximité. Le bruit des marteaux-pilons en constitue le fond sonore<ref name="desarroi">Modèle:Ouvrage</ref>, et, aux heures de changement d'équipes, les rues et la place Gambetta sont parcourues par les hommes en bleu de travail : Modèle:Citation, note Guy Istace, maire de Nouzonville à l'époque, dans un article du Figaro de 2007<ref>Modèle:Article</ref>.
Mais dès les années 1960<ref name="malicet163">Modèle:Ouvrage</ref> et années 1970 avec par exemple la fermeture de l'entreprise Usinage Mécanique Générale Ardennaise<ref name=PatrimoineIndustrielBrisvilleUMGA>Modèle:Ouvrage</ref>, l'activité industrielle décroît et des établissements industriels commencent à fermer. La concurrence internationale, la guerre des prix et le manque de soutien des banques et de l'État se traduisent par la disparition progressive d'une grande partie des entreprises métallurgiques, à Nouzonville comme dans l'ensemble du territoire français. Une des fermetures les plus emblématiques, qui s'accompagne d'un mouvement social désespéré, est la fermetures des Ateliers Thomé-Génot en 2007, accélérée par des repreneurs qui s'avèrent être des voyous<ref name=Sere>Modèle:Ouvrage</ref>.
Politique et administration
Intercommunalité
La ville était membre de la communauté d'agglomération dénommée cœur d'Ardenne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Celle-ci fusionne avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération dénommée Ardenne Métropole, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cette commune ouvrière a été dirigée par des socialistes, puis, à partir de 1935, par des membres du parti communiste français. Le conseil municipal a rebasculé vers les partis socialistes et divers gauches lors des élections municipales de 1953<ref name="malicet163" />.
Au second tour des élections municipales de 2014 dans les Ardennes, la liste PS menée par Florian Lecoultre remporte la majorité des suffrages avec Modèle:Unité (45,44 %, 22 conseillers municipaux élus, dont 3 communautaires), devançant les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Nouzonville</ref> :
- Béatrice Ribet (DVG, Modèle:Unité, 42,18 %, 6 conseillers municipaux élus, dont 1 communautaire) ;
- Jean-Marc Gaignierre (DVG, Modèle:Nombre, 1 conseiller municipal élu) ;
mors d'un scrutin où 41,11 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste DVG menée par le maire sortant Florian Lecoultre remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (63,64 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Carole Alexandre (SE-DVG, Modèle:Nombre, 29,93 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Grérory Catel (SE, Modèle:Nombre, 6,42 %, 1 conseiller municipal élu) ;
lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 60,68 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Ville de NouzonvilleModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Reims. Elle dépend de la zone B. Elle comporte plusieurs écoles maternelles et primaires, ainsi qu'un collège, le collège Jean Rogissard<ref name="JournalDesFemmes">Modèle:Lien web</ref>
Détail des écoles : école maternelle et primaire du Centre<ref>Modèle:Lien web</ref>, école maternelle et primaire la Cachette<ref>Modèle:Lien web</ref>, école maternelle et primaire Devant Nouzon<ref>Modèle:Lien web</ref>, école maternelle La Fayette, école maternelle La Forge, école primaire Jean-Jaurès (fermée depuis 2015) école primaire privée Sainte-Thérèse<ref name="JournalDesFemmes" />
Lycée présent à environ Modèle:Unité à Charleville-Mézières<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Santé
La ville connaît depuis 2019 une réduction du nombre de médecins généralistes, à la suite du départ à la retraite cette année-là de deux médecins, sur les quatre installés dans la cité. Pour pallier cette situation, la mise en place d'un centre de santé polyvalent a été lancée, et devrait aboutir en 2021<ref name=SanteLArdennaisSept2020>Modèle:Article</ref>.
La ville comporte également un centre hospitalier public, l'hôpital de Nouzonville<ref name=SanteLArdennaisSept2020 />, comptant 158 lits<ref>Modèle:Lien web</ref>, un centre gériatrique et un relais Pass'Âgé (service accueillant dans la journée des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées vivant à domicile). Elle comporte également selon le site de la mairie, des pharmacies, des dentistes, des kinésithérapeutes, un orthophoniste, un opticien, un podologue et un vétérinaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Complexes sportifs
- Club de tennis<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Complexe d’athlétisme<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Club de football<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Piscine<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Salle de gymnastique
- C.O.S.E.C<ref>Modèle:Lien web</ref>
Économie
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité se développe autour d'activités de métallurgie. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apporte la révolution industrielle, des investissements matériels et une industrialisation progressive des process. Le chemin de fer est installé dans la vallée et permet le développement rapide des échanges et l'essor des entreprises, s'ajoutant au transport fluvial. Les « boutiques » d'artisans deviennent des usines : fonderie, emboutissage, estampage, tôlerie, etc... Les conditions de travail sont dures et les salaires bas. Mais cette activité industrielle disparaît progressivement après les années 1960<ref name="malicet163" />,<ref name=Sere />. Une entreprise emblématique implantée depuis 1863, les Ateliers Thomé-Génot a été fermée en 2007<ref name=Sere />.
Il ne reste aujourd'hui que quelques rares entreprises dans la métallurgie, comme par exemple en fonderie, forge et estampage, la Société Nouvelle des Fonderies Nicolas, anciennement Entreprise Crépel puis Fonderies Hardy Capitaine, devenue les Fonderies Nicolas<ref name=PatrimoineIndustrielHardyPuisNicolas>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il y a aussi la société Canon plus récente (créée en 1998), spécialisée dans le découpage laser, la mécano-soudure, le pliage et l’usinage, ainsi que, dans un domaine proche mais plus informatique, Ardennes CN (CN pour commande numérique), une entreprise qui conçoit, maintient et propose une assistance sur des programmes d’usinage pour machines outils à commande numérique. Cette société travaillait pour l'industrie aérospaciale, mais compte-tenu de la réduction d'activité dans ce secteur avec la crise sanitaire de 2020-2021, elle propose aussi ses services à l'industrie nucléaire et à l'industrie de l'armement<ref>Modèle:Article</ref>.
Le journal Le Figaro, dans sa fiche sur les entreprises à Nouzonville, cite, en 2021, dans les entreprises qui génèrent le plus de chiffre d'affaires<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- des entreprises de distribution alimentaire ;
- la société Établissements Warsmann, spécialisée dans les travaux de menuiserie métallique et travaux de serrurerie ;
- la société Canon déjà citée ;
- la société Techniq Batir proposant des travaux de couverture dans le secteur du bâtiment.
Ces entreprises sont des PME de moins de cinquante salariés.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Marguerite ;
- La chapelle de la Nativité dite aussi Notre-Dame (chapelle-mairie annexe) à Meillier-Fontaine ;
- Gare de Nouzonville et le monument aux martyrs de la Résistance sur la place ;
- Le musée de la forge, ancienne usine d'armes ;
- Le château Crepel actuelle école ;
- La voie verte Trans-Ardennes longeant la Meuse ;
- Buste de Jean-Baptiste Clément.
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L'église Sainte-Marguerite
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L'ancienne usine d'armes le long de la Goutelle, devenue un musée
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Le monument aux morts
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Stèle aux martyrs de la Résistance
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Le château Crepel
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maison, façade vers la mairie
Personnalités liées à la commune
- Jean Baptiste Clément (1836-1903), chansonnier, syndicaliste et homme politique, a eu un rôle majeur dans la syndicalisation des ouvriers de la commune et son évolution politique, de 1885 à 1894, tout en résidant à Charleville-Mézières. Un buste a été érigé en son honneur en juin 1937.
- Paul Thomé (1885-1975), industriel de Nouzonville, y est né et y a vécu.
- Jean Rogissart (1894-1961), écrivain, y est mort.
- Pierre Lareppe (1897-1972), homme politique, y est mort.
- Théophile Malicet (1897-1976), forgeron, syndicaliste et un écrivain, y est né.
- Franz Bartelt (1949-°), romancier, nouvelliste, poète, dramaturge et feuilletoniste, y vit.
- Marcel Trillat, réalisateur du documentaire Silence dans la vallée sur la dernière grande forge de Nouzonville (2006).
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire-chronique de Nouzonville, Théophile Malicet, Société d'études ardennaises, 1969
- La colonie libertaire d'Aiglemont, Théophile Malicet, Revue de l'Économie sociale n°III, 1985, Paris ISSN 0755-8902.
- Un double hommage. À l'Ardennes. À Théophile Malicet, François-Xavier Tassel, Revue de l'Économie sociale n°III, 1985, Paris ISSN 0755-8902.
- Un site industriel, Nouzonville. Une dynastie de la métallurgie ardennaise: les Thomé, René Colinet, Université de Nancy II, maîtrise d'histoire, 1
- Désarrois ouvriers, familles de métallurgistes dans les mutations industrielles et sociales (1987) édition l'harmattan, enquête sur le territoire de Nouzonville réalisée par le sociologue Michel Pinçon.
- "La violence des riches Chronique d'une immense casse sociale, éditions Zone La Découverte 2013 Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
- René Colinet. Un site industriel, Nouzonville. Une dynastie de la métallurgie ardennaise: les Thomé. Université de Nancy II, maîtrise d'histoire, 1979 .
- Autoproduction, sociabilité et identité dans une petite ville ouvrière Michel Pinçon, 1986