Semide (Ardennes)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Semide est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Géographie
Semide est un petit village fleuri (4 fleurs) du sud des Ardennes situé à une quarantaine de kilomètres à l’est de Reims, au nord de Châlons-en-Champagne et au sud de Charleville-Mézières. C’est un village à vocation agricole (principalement céréalière et betteravière) qui s’étend sur une surface très étendue de 3704 hectares. Ses habitants sont appelés les Semidiens. Sa population est d’environ 210 habitants.
Semide est la source du ruisseau Aidain, un affluent de l'Indre, lui-même un affluent de l'Aisne.
- Hameaux et écarts
- Orfeuil
- Baimont
- la ferme de Scay
Urbanisme
Typologie
Semide est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vouziers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), forêts (2,7 %), zones urbanisées (1 %), prairies (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le village n’a pas toujours été ce qu’il est aujourd’hui. La terre crayeuse offrait autrefois de bien maigres récoltes. Ce sol pauvre, où furent plantés de nombreux résineux sous le Second Empire, donnait en pâture aux troupeaux et moutons herbe rare et « pouille ». C’est de là que vient le qualificatif « pouilleux », bien mal compris puisque la pouille est l’autre nom du serpolet (espèce de thym sauvage).
Dans les années 1960, le village connut une évolution qui modifia son économie, le mode de vie, les paysages. La mécanisation et la motorisation, le défrichage, l’utilisation des engrais, le remembrement, marquèrent les débuts de l’agriculture intensive à dominante céréalière et betteravière.
Seules, les rives de l’Aidain préservèrent jalousement leurs abords ombreux, verdoyants et humides, c'est d'ailleurs sa source qui est à l'origine du nom de Semide, sem (source) ide (patois de Aidain : Idain)Modèle:Référence nécessaire.
La commune fut l'enjeu de terribles combats durant la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Permanence de mairie tous les vendredis de 18 h à 20 h.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Le Concours des Villes et Villages Fleuris de France
Fleurir un village est une œuvre collective qui unit les efforts des habitants et de la municipalité, et les rassemble pour une cause commune : le cadre de vie. A Semide, une très grande majorité des habitants participe activement, en fleurissant avec goût maisons et abords de celles-ci, en tondant régulièrement les pelouses. L’association « Fleurir Semide », entretient et fleurit les espaces communaux, avec l’aide financière de la municipalité. Lors de l’aménagement des bordures de routes dans le village il y a une trentaine d’années, le conseil municipal de l’époque avait refusé les trottoirs en macadam pour leur préférer des trottoirs en pelouse. Il avait également privilégié la plantation d’arbres le long des rues, ce qui renforce le côté verdoyant du village.
Palmarès de Semide au concours national des Villes et Villages fleuris<ref>Villes et Villages Fleuris / Semide</ref> :
- 1982 : Modèle:5e national
- 1982 : Modèle:5e national
- 1983 : Modèle:3e national
- 1985 : Modèle:2e national
- 1986 : obtention de la Modèle:1re
- 1991 : obtention de la Modèle:2e
- 1994 : obtention de la Modèle:3e
- 2002 : obtention de la Modèle:4e
Autres prix :
- 1998 : Prix du ministère de l’Agriculture de la Pêche et de l’ONIFLHOR.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Retable en bois du Modèle:16e les quatre évangélistes.
- La Bertha : on peut observer sur le territoire de Semide les vestiges d’un site ayant accueilli un canon Modèle:Unité (de type SKL/45). Ces fameux canons baptisés « Max » furent mis au point par l’artillerie allemande pendant la Première Guerre mondiale. En 1916, les Allemands construisirent une voie ferrée qui traversait le village : elle était destinée à alimenter le site de tir de "La Bertha". Début 1917, l'armée allemande recouvrit la vallée d'un épais brouillard artificiel et le canon tira 17 obus au rythme d'un toutes les 7 minutes. Ce fut tout. Quelques jours plus tard, la pièce d'artillerie repartait par la voie ferrée. Il semble en effet que l'objectif des tirs était Châlons-sur-Marne, mais que les obus soient tombés entre la Chaussée Romaine (N 394) et Châlons.
- Nécropole nationale de la guerre 1914/1918 à Orfeuil.
Personnalités
- Alain de Goué, historien et généalogiste, sergent au [[356e régiment d'infanterie|Modèle:356e d'infanterie]], durant la Première Guerre mondiale. Il fut tué le Modèle:Date- dans le bois du Coq à Orfeuil<ref>==&_C=244714542 Fiche d'Alain Joseph François Marie de Goué sur Mémoire des Hommes</ref>.