Isle-Aumont

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Isle-Aumont (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. La commune, distante d'une dizaine de kilomètres du chef-lieu de l'Aube, est localisée au sein de l'[[Troyes Champagne Métropole|agglomération Modèle:Citation]].

Des traces de présence humaine sont attestées sur le territoire communal dès la période du Paléolithique. Cette occupation territoriale s'amplifie à partir de l'ère néolithique. Ultérieurement, au cours de la période protohistorique (Âge du fer), Isle-Aumont est notamment marqué par l'élévation d'un sanctuaire de tradition celte, mais également par la fondation d'une nécropole. Le territoire communal présente, au cours de l'époque gallo-romaine, une continuité d'utilisation. Sous la période mérovingienne, le site de « La butte d'Isle-Aumont » est occupé par une abbaye associée à une vaste nécropole de fidèles désireux de se faire inhumer auprès des reliques d'un saint. Cette abbaye est ainsi l'un des premiers établissements monastiques de la Gaule. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une forteresse, le château de Saint-Phal, est élevée sur le site de la butte d'Isle. Devenu le cœur politique d'une châtellenie vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie d'Isle-Aumont est érigé en marquisat au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis, sous l'impulsion de Louis XIV, transformée en duché-pairie dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La révolution française, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, marque la transformation de la paroisse d'Isle-Aumont en commune.

Des travaux de fouille systématique de la butte ont été réalisés par l'archéologue Jean Scapula de Modèle:Nobr. Près de Modèle:Unité ont été mises au jour dont Modèle:Nobr mérovingiennes. Une partie du site archéologique, les nécropoles, et l'église Saint-Pierre, placée en leur centre, ont été classés au titre de monuments historiques en 1967.

La population municipale, régulièrement inférieure à Modèle:Nobr depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'au terme des années 1960, est marquée d'une forte augmentation au début des années 1970 et atteint, en 2014, Modèle:Nobr.

Le territoire communal, qui se développe sur une superficie totale de Modèle:Unité, se manifeste en grande partie sous la forme d'un vaste plateau délimité par les vallées de l'Hozain et de la Mogne, deux cours d'eau affluents de la Seine. Les paysages naturels d'Isle-Aumont, fortement marqués par les lits de ces deux rivières, se composent notamment d'une zone humide, de petits massifs forestiers et d'un espace de plaine.

La commune champenoise, proche du chef-lieu de l'Aube, se révèle, de par son économie, son histoire et son système administratif, fortement liée à la ville de Troyes. Disposant d'un tissu économique constitué d'un total de Modèle:Nobr privées et publiques confondues, Isle-Aumont possède un secteur tertiaire dont l'importance est proportionnellement inférieure à la moyenne nationale, a contrario de la part que représente le domaine de la construction et du bâtiment. En 2010, le territoire communal est doté d'une seule exploitation agricole encore en activité. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Isle-Aumont est une localité de Troyes Champagne Métropole située entre les communes de Moussey et de Saint-Thibault. À vol d'oiseau, la commune est située à Modèle:Unité de Troyes et à Modèle:Unité de Bar-sur-Seine.

La commune appartient au canton de Vendeuvre-sur-Barse, entité administrative qui fait partie de l'arrondissement de Troyes, dans le département de l'Aube, en région Grand Est<ref group=Insee name="Isle-insee-comparateur-données-géographiques"/>.

La localité d'Isle-Aumont est en outre rattachée au bassin de vie et à la zone d'emploi de Troyes, ville se trouvant être également le siège préfectoral de l'Aube<ref group=Insee name="Isle-insee-comparateur-données-géographiques">Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

[[orthodromie|Modèle:Citation]], les cinq communes les plus proches du territoire islois sont celles de Saint-Thibault, distante Modèle:Unité en direction du nord-est, est et sud-est ; de Moussey, située à Modèle:Unité, à l'ouest et nord-ouest ; de Les Bordes-Aumont, éloignée de Modèle:Unité en direction du sud ; de Buchères, localisée à Modèle:Unité en axe nord ; de Villemereuil, ville distante de Modèle:Unité en direction du sud-ouest ; de Verrières, distante de Modèle:Unité en axe nord-ouest ; et enfin de Saint-Léger-près-Troyes, située à Modèle:Unité au nord-ouest d'Isle-Aumont<ref name="Orthodromie">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="orthodromie-ville-limitrophes-Isle">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="orthodromie-lion-1906-Isle-Aumont"/>.

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

À l'exception de la commune de Troyes et de celle de Paris, la grande ville la plus proche d'Isle-Aumont hors Paris est Reims, sous-préfecture du département de la Marne et située à une distance de Modèle:Unité<ref name="Orthodromie"/>,<ref group=Insee name="Isle-insee-comparateur-données-géographiques"/>.

Géologie et topographie

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 112 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le territoire communal se développe essentiellement sur un plateau encadré par deux dépressions géographiquesModèle:Sfn. Ces deux cuvettes topographiques sont chacune formées par la présence d'une vallée : celle de la Mogne pour l'une et celle de l'Ilozain pour l'autreModèle:Sfn. La Mogne et l'Ilozain, deux rivières qui, notamment au niveau des Modèle:Citation et des Modèle:Citation, irriguent la région de l'Isle-Aumont, se présentent toutes deux comme des affluents de la SeineModèle:Sfn.

Le sol de cet [[plateau (géographie)#Différents types de plateau|espace de type Modèle:Citation]] est principalement constitué d'un important dépôt sédimentaire formé au début du QuaternaireModèle:Sfn. Cette strate se compose d'éléments à caractère limoneux, issus d'anciens débordements de lits mineurs, mais également de particules sablonneuses et de graviers attribués à la période du JurassiqueModèle:Sfn. Les alluvions quaternaires comporteraient des silex datant du Moustérien liés à des restes fossilisés de [[Proboscidea|Modèle:Latin]]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces anciens dépôts alluviaux, dont l'épaisseur atteint plusieurs mètres, recouvrent un étage stratigraphique formée au Crétacé, constitué d'un genre de tuf ou d'argile de couleur grise et qui présente une grande densité granulométriqueModèle:Sfn.

Le ruissellement des eaux pluviales, phénomène propice à l'érosion des sols, a modelé et segmenté le côté oriental du plateau, créant par cet effet de nombreux promontoiresModèle:Sfn. Sur l'ensemble de ces petits reliefs situés dans la partie est du territoire communal, l'église Saint-Pierre a été construite sur celui qui présente l'altitude la plus élevéeModèle:Sfn.

La topographie de la localité auboise, d'un caractère globalement régulier, se développe sur un dénivelé total de Modèle:Nombre, soit une altitude comprise entre un minimum de Modèle:Unité, point situé à l'extrémité septentrionale du territoire (au niveau de la vallée de l'Hozain), et un maximum de Modèle:Unité, point culminant localisé au sud-ouest dans les marges sud-ouest de la communeModèle:Sfn.

Hydrographie et hydrologie

La commune est traversée par l'Hozain<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent direct de la Seine en rive gauche, et par la Mogne<ref>Modèle:Sandre.</ref>. La Mogne rejoint l'Hozain à l'extrémité nord de la commune, sur la limite des finages de MousseyModèle:Sfn et de Saint-Thibault. À partir de ce point de confluence des eaux, les terres d'Isle-Aumont, dont le plateau centrale est encadré par les deux rivières, se déploient selon un axe sud-ouest et un second en direction du sud-estModèle:Sfn.

Le régime de l'Hozain, principal cours d'eau qui alimente le territoire communal, est relevé au niveau de la station de Buchères/Courgerennes, structure d'observation hydrologique la plus proche d'Isle-Aumont<ref name="banque-hydro-station-observation-hydrologique-Hozain-Buchères">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="station-hydrographique-hozain-Bruchères-Irstea">Modèle:Lien web.</ref>. Le bassin versant de cette rivière, autrement dit son étendue de drainage et celles de ses affluents, se développe sur une superficie totale de Modèle:Unité<ref name="banque-hydro-station-observation-hydrologique-Hozain-Buchères"/>. Sur une période d'étude de Modèle:Nobr (de Modèle:Nobr), le débit moyen mensuel de l'Hozain varie entre un minimum de Modèle:Unité relevé au mois de septembre, jusqu'à un maximum de Modèle:Unité, donnée observée au mois de février<ref name="banque-hydro-station-observation-hydrologique-Hozain-Buchères"/>. En outre, son module hydrologique, c'est-à-dire son bilan d'écoulement moyen inter-annuel, fluctuant entre Modèle:Unité, valeur calculée en période Modèle:Citation, et Modèle:Unité en période Modèle:Citation, se révèle être de l'ordre de Modèle:Unité<ref name="banque-hydro-station-observation-hydrologique-Hozain-Buchères"/>.

Paysages naturels

L'ensemble du territoire communal ne dispose d'aucune zone soumise à une protection environnementaleModèle:Sfn. Néanmoins, les terres appartenant à la Modèle:Citation Modèle:Incise, autrement dit celles comprises les rives de l'Hozain et de la Mogne (ou à leurs abords) et couvrant une bonne partie méridionale d'Isle-Aumont, bénéficient du titre de zone d'intérêt général pour l'exploitation agricole et ce, en application de la loi d'orientation agraire adoptée le Modèle:DateModèle:Sfn.

Climat

Modèle:Article connexe

Tout comme le reste de la région Champagne-Ardenne, le village se situe dans un climat « tempéré océanique humide » (Cfb) d'après la Classification de Köppen. Les vents sont généralement issus de l’ouest et du sud-ouest.

Concernant les données climatologiques de la commune, la station météorologique la plus proche effectuant ces relevés est localisée à Barberey-Saint-Sulpice, ville située dans l'agglomération de Troyes et distante de Modèle:Unité [[orthodromie|Modèle:Citation]] en direction sud-est d'Isle-Aumont<ref name="orthodromie-lion-1906-Isle-Aumont">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="station-météorologique-Barberay-Saint-Sulpice-Troyes-relevés-données">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Les anciens chemins et voies

Venant de Troyes, le Chemin aux Charbonniers traverse le territoire via un axe nord-sud. Selon l'ouvrage de Laurent Denajar, elle pourrait être un chemin protohistorique<ref name="Denajar">Laurent Denajar, L'Aube, Modèle:Nobr de Carte archéologique de la Gaule, Les Éditions de la MSH, 2005, Modèle:ISBN, chapitre consacré à Isle-Aumont, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Par ailleurs, des indices matériels montrent que cet itinéraire a été utilisé à l'époque gallo-romaine<ref name="Garcia-Arguelles"/>.

La petite commune champenoise, située sur l'un des chemins de Compostelle, a également servie de halte pour les pèlerins portant dévotion au saint chrétien Jacques de Zébédée<ref name="Démézy">Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, un événement culturel, intitulé Modèle:Citation et destiné à informer et faire connaître cette ancien itinéraire sacré traversant le territoire communal, a fait l'objet d'une ouverture d'exposition dans l'enceinte de l'église<ref name="Démézy"/>.

Voies de communication contemporaines

Au nord, la commune est située à proximité du péage de Saint-Thibault permettant de rejoindre l'autoroute française A5. Lors de la venue de Nicolas Sarkozy en 2010, l'intersyndicale a organisé sur la sortie d'autoroute une opération péage gratuit<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la commune est desservie par la Modèle:Nobr de la TCAT qui relie les communes d'Isle-Aumont et de Saint-Thibault au terminus de la Modèle:Nobr au parc d'activités de Buchères. Ces deux lignes sont en correspondance et permettent de rejoindre Bréviandes et le centre ville de Troyes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est desservie par la ligne de bus Modèle:N° « Troyes - Tonnerre » du réseau de bus Les Courriers de l'Aube<ref>Réseau de bus Les Courriers de l'Aube, ligne de bus Modèle:N°, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Isle-Aumont est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine<ref group=Note>Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.</ref>,<ref name="UU2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:Isle-Aumont cadastre napoléonien 1829 - Section A.jpg
La Modèle:Citation du plan cadastral napoléonien d'Isle-Aumont, en 1829.

Le réseau urbain d'Isle-Aumont s'est, depuis la fondation de sa paroisse, structuré autour de son église, édifice dont l'emplacement est situé au cœur du centre-bourgModèle:Sfn. Ultérieurement, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que son plan cadastral napoléonien est établi, le bâti communal s'étend en direction de la Mogne. Simultanément, à la même période, le maillage d'habitat communal s'accroît en direction de l'est et du sud. Cependant, au cours de cette phase d'expansion, le réseau urbain demeure strictement borné par une frontière dont le tracé se manifeste actuellement sous la forme de la route départementale 444Modèle:Sfn.

Le rapport du PLU d'Isle-Aumont, document d'aménagement révisé en 2013, permet d'appréhender cinq types de niveaux territoriaux distincts : un espace destiné aux grandes grandes exploitations, un espace où se déploient les petits massifs forestiers, un espace de plaine, situé dans la partie sud d'un terroir à caractère humide en raison de sa forte irrigation par l'Hozain et la Mogne, un second espace boisé, localisé dans la partie nord de ce même terroir et enfin un espace bâti, zone qui se place dans la partie nord-est de l'aire communale et comprenant le cœur de ville, les commerces, les structures publiques et privées, les parcs et jardins publics, ainsi que les différents quartiers d'habitationModèle:Sfn.

Photographie en couleur d'une place et du centre-ville d'une commune.
La place du centre-bourg.

Ce tissu urbain, correctement intégré au sein de son espace naturel puisqu'il se place au cœur d'une Modèle:Citation, présente deux types de zones d'habitatModèle:Sfn. La première, essentiellement concentrée dans le centre-bourg et ceignant l'église paroissiale, affiche une architecture à dominante villageoise, telle que dans la rue des Chatels, alternée par des bâtiments anciens et les monuments ou structures historiquesModèle:Sfn. La seconde, située en périphérie immédiate du cœur de ville, se manifeste par des constructions pavillonnaires principalement de type individuel et, dans une moindre mesure, collectives, tels que dans le quartier des Moulins ou la rue de la CroixModèle:Sfn.

Logement

Les données du logement en 2009

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 209, alors qu'il était de 188 en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 95,6 % étaient des résidences principales, 2 % des résidences secondaires et 2,5 % des logements vacants. Ces logements étaient tous des maisons individuelles<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,5 %, en baisse par rapport à 1999 (91,3 %)<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Les données du logement en 2013

Le tableau suivant a pour objectif de recenser les principaux indicateurs chiffrés et établis en 2013 afin de comparer l'état de ce domaine entre celui d'Isle-Aumont et l'ensemble du département de l'Aube<ref group=Insee name="LOGTG2-données-insee-logement-Isle-Aumont-2013">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee name="LOG-données-insee-logement-Aube-2013">Modèle:Lien web.</ref> :

Le logement à Isle-Aumont en 2013.
Isle-Aumont Aube
Part des résidences principales (en %) 94,5 86,3
Part des logements vacants (en %) 9,0 9,4
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 90,5 59,0

Par rapport au contexte global de l'Aube, la part, plus importante, des résidences principales et des logements vacants laisse moins de place aux résidences secondaires dont le taux s'élève à 3 % du parc d'habitations à Isle-Aumont contre 4,3 % au niveau départemental<ref group=Insee name="LOGTG2-données-insee-logement-Isle-Aumont-2013"/>,<ref group=Insee name="LOG-données-insee-logement-Aube-2013"/>. Par ailleurs, 90,5 % des occupants de ces résidences principales en sont propriétaires<ref group=Insee name="LOGTG2-données-insee-logement-Isle-Aumont-2013"/>,<ref group=Insee name="LOG-données-insee-logement-Aube-2013"/>.

Sur les Modèle:Nombre (maisons et appartements confondus) recensées au sein du territoire communal, Modèle:Nombre d'entre eux ont été bâtis à Isle-Aumont depuis 1946 (dont 10 entre Modèle:Nobr), ce qui représente un total d'environ 86 % du parc immobilier des résidences principales<ref group=Insee name="LOGTG2-données-insee-logement-Isle-Aumont-2013"/>,<ref group=Insee name="LOG-données-insee-logement-Aube-2013"/>. En 2013, 98,2 % de ce type de logement sont des maisons individuelles, contre 66,5 % pour le département de l'Aube<ref group=Insee name="LOGTG2-données-insee-logement-Isle-Aumont-2013"/>,<ref group=Insee name="LOG-données-insee-logement-Aube-2013"/>.

Risques naturels

Bien que les marges nord-ouest de la localité champenoise Modèle:Incise, soient soumises à des aléas [[Sol argileux constructible|Modèle:Citation argileux]] de niveau Modèle:Citation, le risque que se produise ce type de phénomène géologique demeure faible pour le reste de son territoireModèle:Sfn,<ref name="aléa-argile-Isle-Aumont">Modèle:Lien web.</ref>. Cet aléa naturel, ayant pour origine une longue période de très faible pluviosité sur un sous-sol à caractère argilo-siliceux, peut soumettre les fondations d'habitat à une relative instabilité<ref name="risques-aléas-déf">Modèle:Lien web.</ref>. Concernant les constructions effectuées sur le territoire communal, des mesures préventives sont régulièrement prises afin de limiter ces risquesModèle:Sfn.

Par ailleurs, selon de récents rapports effectués par le Bureau de recherches géologiques et minières, le territoire islois est sujet à des risques d'effondrement et/ou de glissement de terrain en deux points. Le premier, se trouvant dans la partie méridionale, est lié à l'existence d'une cavité souterraine dont la construction est attribuable à l'Âge du ferModèle:Sfn,<ref name="Brgm-cavité-celtique">Modèle:Lien web.</ref>. Le deuxième point, également associé à un aménagement environnemental de type artificiel (ou anthropique), se place, quant à lui, au niveau du lieu-dit Modèle:Citation, un site ayant auparavant fait l'objet d'une exploitation de gravier et qui dispose actuellement d'espaces d'habitationsModèle:Sfn.

En raison des faibles risques qu'il soit touché par des débordements de nature hydrologique, le village champenois ne fait pas l'objet de mesures préventives anti-inondation, a contrario d'autres communes appartenant à l'agglomération de TroyesModèle:Sfn. Cependant, certaines parties de son territoire, en particulier celles situées en bordure du lit de la Mogne et celui de l'Hozain, pourraient être affectées par des résurgences de la nappe phréatiqueModèle:Sfn.

Fichier:Lac de la foret d'Orient.jpg
Vue panoramique du lac de barrage d'Orient, réservoir de la Seine.

Enfin, l'existence d'un barrage retenant la Seine, dont la rupture pourrait entraîner d'importants sinistres matériels, est régulièrement soumis à des analyses et observations afin d'évaluer son infrastructureModèle:Sfn. Cet ouvrage d'art, qui est constitué d'un réservoir Modèle:Incise de capacité de retenue est de l'ordre de Modèle:Unité situé en amont d'une digue d'environ Modèle:Unité de haut, s'il cédait, occasionner une submersion du territoire islois en l'espace de Modèle:Nombre après signalisationModèle:Sfn. À cet effet, pour prévenir ce type de sinistre, un plan communal de sauvegarde, soutenu par deux documents d'information (un DDRM et un DICRM) a été mis en place en partenariat avec les instances préfectorales de l'Aube en 2013<ref name="DDRM-risque">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, concernant Isle-Aumont, ce risque reste limité par rapport à d'autres localités voisines, puisqu'il ne toucherait que partiellement ses terres et que son niveau atteindrait, toujours en cas de rupture de barrage, un niveau estimé entre Modèle:NobrModèle:Sfn.

Hameaux, écarts, lieux-dits

Photographie en couleurs de pancarte indiquant l'entrée dans une commune.
L'une des entrées de la commune.

Le rapport d'étude urbaine effectué en 1989 et révisé en 2013 met en évidence que la population, étant regroupée dans le centre-bourg du village, la commune, à l'exception de celui de Modèle:CitationModèle:Note, écart séparé du reste du territoire d'Isle-Aumont par le ru de la Mogne, ne possède actuellement pas de hameaux rattachés ni de groupes d'habitations isolées<ref name="isle-aumont-situartion-communes-limitrophes-openstreet-map"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Néanmoins, document cadastral napoléonien d'Isle-Aumont, réalisé en 1829<ref name="topo-carte-cadastre-napoléonien-1829"/>,<ref name="cadastre-napoléonien-section1-feuille-La-Môgne-1829"/>, et ce, en application de la loi votée le Modèle:Date, mentionnait, au sein des limites de finage de son territoire : les Barges, la Bouverie, Conceau, ; Champ aux Cosaques, Courtil-Millery<ref>mentionné à l'extrémité du village en 1561, maison ou lieu-clos.</ref>, Ervy-les-Isles, Feuillée, les Lames, Laval, la Môgne<ref name="cadastre-napoléonien-section1-feuille-La-Môgne-1829"/>, la Roche, Saine-Reine et Saint-PierreModèle:Sfn. De même, au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'analyse de l'étendue territoriale d'Isle fait état de plusieurs autres hameaux, dont celui de Modèle:Citation, du Modèle:Citation, Modèle:Citation, du Modèle:Citation, Modèle:Citation, les Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation ; Modèle:Citation ; le Modèle:Citation ; Modèle:Citation ; Modèle:Citation ; Modèle:Citation ; la Modèle:Citation et celui de Modèle:CitationModèle:Sfn,<ref name="hameaux-fief-Isle">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Anciens hameaux

La Feuillé est ancien fief qui dépendait de la paroisse d'Isle dont le dernier seigneur était Louis-Marie, marquis de Mesgrigny et baron de Villebertin, en 1789.

Laval est ancien village, aujourd'hui détruit. Ce site, dont le statut est celui d'un fief, relève de la prévôté d'Isle<ref name="Laval-dico-CHTS-84">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1328, Laval est absorbé par la châtellenie d'Isle-Aumont<ref name="Laval-dico-CHTS-84"/>. Il est possible d'établir qu'il y ait eu des habitants après 1328, les seigneurs, relevant de Villebertin, étaient en 1290<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Laval-Isle-Longnon">Modèle:Ouvrage.</ref> : le seigneur de Nanteuil et Gaucher de Merré. En 1367, Gaucher de Landes aussi seigneur de Souleaux et Virloup, ses enfants Ainserie et Jean<ref>Archives départementales de la Côte-d'Or, B 10534.</ref> et, en 1775, Louis le Rouge, seigneur de Virloup.

Lieux-dits

Le territoire est ou a été pourvu de quelques lieux-dits, dont notamment ceux de Modèle:CitationModèle:Sfn, des Modèle:Citation, des Modèle:CitationModèle:Sfn, de Modèle:Citation<ref name="épingle-biconique-bronze-site-archéo-grande-latte-fouilles-Chertier-326-328-fig-16"/>, du Modèle:Citation<ref name="instrumentum-archéo-trou-poteaux-LaTalle-Margoulin-Neiss-363"/> ainsi que celui de Modèle:Citation<ref name="2007_Garcia-Arguelles" />.

Liste récapitulative des lieux-dits faisant partie du territoire communal

Modèle:Colonnes

Toponymie

Évolution chronologique des mentions du [[vicus|Modèle:Latin]], de la châtellenie, de la paroisse, puis de la commune<ref name="cassini-toponyme">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Note :


Extrait d'une carte de Cassini sur laquelle apparaissent Isle-Aumont, ses lieux-dits et ses alentours.
.Isle-Aumont sur un extrait de carte réalisée par César-François Cassini.

Insula est attesté en 754, Isle fut le nom révolutionnaire, puis Isles en 1793 et Ile-Aumont en 1801<ref name="Cassini"/>.

En 1104, un cartulaire émis par l'abbaye de Molesme mentionne, au sein d'un passage qui en est issu, le nom d'Isle-Aumont sous l'une de ses formes latines :

Modèle:Citation bloc

À l'instar d'autres sites répertoriés en France, tels que les communes de l'Isle-Adam, située dans le département des Yvelines ; L'Isle-d'Abeau, dans l'Isère ; ou encore les villes de L'Isle-de-Noé et de L'Isle-Jourdain, dans le Gers ; la première partie du toponyme d'Isle-Aumont se révèle associée à la notion d'Modèle:Citation, sa seconde partie, Modèle:Citation, étant liée au nom du seigneur ayant acquis les terres illoises<ref name="toponymie-isle-seigneur-terres-île-fortifiée-Miquel-123">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="rivières-toponyme-insula-754-méro-1665-duché-prairie-Aumont-Rochebaron-Taverdet-22"/>.

Selon l'archéologue Jean Scapula, à l'époque gallo-romaine, puis alte-moyenâgeuse, le nom de la localité auboise est attestée sous les termes Modèle:Latin<ref name="oppidum-insula-topnyme-isle-aumont-245">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le linguiste Ernest Nègre met en évidence que le toponyme de la commune trouve sa racine dans le terme Modèle:Latin, mot d'origine latine mentionné en Modèle:Nobr et se traduisant par Modèle:Citation<ref name="toponyme-commune-insula-île-Ernest-Nègre-301-index-5096">Modèle:Chapitre.</ref>. Par ailleurs, le terme Modèle:Latin, employé pour désigner la commune isloise au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pourrait être relié à la topographie et l'hydrologie de son territoire, ce dernier se révélant ceint par deux cours d'eau<ref name="rivières-toponyme-insula-754-méro-1665-duché-prairie-Aumont-Rochebaron-Taverdet-22">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Préhistoire

[[Fichier:Défense d'un éléphant antique Musée d'Angoulême.JPG|vignette|droite|upright=1.0|alt=Fragment de défense fossilisé appartenant à un [[Elephas antiquus|Modèle:Latin]] daté d'environ Modèle:Nombre), comparable à celle mis en évidence à Isle-Aumont. Ce fossille est actuellement conservé et exposé au musée d'Angoulême.|Fragment de défense d'un [[Elephas antiquus|Modèle:Latin]] comparable à celle retrouvée à Isle-AumontModèle:Note]] Le site des dits Modèle:Citation, lieu-dit fouillé au cours des années 1940 et dont l'emplacement se trouve à l'extrémité du plateau d'Isle-Aumont, a fourni des restes fossilisés dont principalement des squelettes de mammouthsModèle:Sfn. L'un de ces fossiles fauniques, mis en évidence parmi des roches tuffeuses et argileuses, a été identifié comme étant une défense appartenant à un individu de type [[Elephas antiquus|Modèle:Latin]] Modèle:InciseModèle:Sfn. Par ailleurs, lors de sa découverte, cette dent se révèle être la première occurrence inventoriée au sein du territoire départementalModèle:Sfn.

Fichier:Hache polie - Basse Bretagne - Néolithique - 868.8.1.JPG
Hache polie en serpentine datant du néolithique et comparable à celle découverte à Isle-AumontModèle:Note.

Des artefacts Modèle:Incise<ref name="nécro-fouilles-artefacts-époque-caro-Xe-Martin-328"/>, mis en évidence sur le site d'Isle-Aumont, révèlent que les lieux ont connu une occupation humaine sporadique remontant au paléolithique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="occupation-humaine-paléo-Bibolet">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="traces-paléolithiques-humain-Garcia-Arguelles-10">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, présence qui s'est développée et intensifiée à partir de l'ère néolithiqueModèle:Sfn,<ref name="Eydoux1976p75-76"/>. Plusieurs structures, se présentant sous forme d'habitats et de sépultures, l'ensemble daté de la fin de la période néolithique et du début de l'âge du bronze Modèle:Incise et mis au jour à la carrière Modèle:Citation, indiquent une continuité d'utilisation du territoire isloisModèle:Sfn.

Protohistoire

Des traces d'usage montrent qu'il y aurait eu un lieu de culte, probablement associé à Mercure, ainsi qu'un enclos celte<ref name="Heuclin1986p153-168">Modèle:Article.</ref>. À cet effet, des restes fossilisés de Modèle:Unité pour Modèle:Unité de large, affectant la morphologie d'une tortue Modèle:Incise, pourrait corroborer la destination de ce lieu de culteModèle:Sfn. Par ailleurs, signalée à proximité du temple, la présence d'un itinéraire, utilisé époque protohistorique, suggère que sa destination, ou fonction, est celle d'un édifice voué au dieu mercurienModèle:Sfn. Ce sanctuaire, dont le chercheur Jean Scapula a retrouvé plusieurs éléments architecturaux, mais également des fragments maçonnés, a fait l'objet d'un emploi depuis la période laténienne jusqu'à la l'époque antique<ref name="Heuclin1986p153-168"/>,Modèle:Sfn.

Vue de la Modèle:Citation, ici : l'église communale surmontant le site archéologique fouillé par Jean Scapula.
Vue du site dit la Modèle:Citation.

D'autre part, un complexe funéraire, attribué à l'Âge du fer et qui a été mis en évidence à proximité de la Mogne, au hameau de Modèle:Citation, vient confirmer la permanence d'occupation d'Isle-Aumont à cette époqueModèle:Sfn.

De nombreux gisements d'artefacts, telles que des fibules fabriquées en bronze et attribuées à fin de l'époque laténienne (Modèle:Citation - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) ; mais également des fragments d'objet en terre cuites peints, pour la plupart de confection locale, assignés, pour les uns du [[âge du fer|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Âge du fer]], et au Modèle:2e Âge du fer pour les autres, dont les motifs se composent de points et de bandelettes angulaires ; ont été mis au jour au-dessous d'un terrassement construit dans la partie la plus élevée de la butte d'Isle<ref name="artefacts-la-tène-tombeaux-méro-butte-isle-silos-fouilles-archéo-Goury-148-150">Modèle:Article.</ref>. L'analyse effectuée sur quelques tessons de poteries mis au jour, montre que celles-ci sont issues d'un atelier localisé au Mont Lassois, un [[oppidum|Modèle:Latin]] occupé dès l'époque hallstattienne ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Âge du fer) et distant d'environ Modèle:Unité d'Isle-Aumont en direction sud<ref name="Eydoux1976p75-76">Modèle:Article.</ref>. Ces artefacts, caractéristiques du site de Vix, en Côte-d'Or, attestent, pour cette période, d'une très probable circulation de biens artisanaux entre les deux sites<ref name="Eydoux1976p75-76"/>. Lors de leur découverte, l'ensemble de ces objets étaient incorporés dans une structure remplie d'un mélange de cailloutis et de terre riche à caractère limoneux et se présentant sous la forme de puits circulaire de Modèle:Unité de profondeur et dont les parois sont révélées constituées d'un assemblage de pierre<ref name="artefacts-la-tène-tombeaux-méro-butte-isle-silos-fouilles-archéo-Goury-148-150"/>. Ces structures possèdent une très probable destination funéraire<ref name="nécropole-celtique-site-laChêvre-bracelets-bronze-musée-saint-loup"/>.

Enfin, dégagés sur d'autres périmètres de prospection, appartenant également au lieu-dit de Modèle:Citation, des pièces archéologiques, telles que des torques, des bracelets confectionnés en bronze ou encore des épées, viennent compléter l'inventaire des éléments matériels attribuables à la période protohistoriqueModèle:Note,<ref name="conservation-muséographique-torque-bracelets-épées-Musée-saint-loup-465">Modèle:Article.</ref>,<ref name="nécropole-celtique-site-laChêvre-bracelets-bronze-musée-saint-loup">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon de nombreux auteurs, tels que l'historien Henri-Paul Eydoux, la butte d'Isle-Aumont, compte tenu des éléments matériels qui y ont été découverts, mais également de son contexte topographique Modèle:Incise, présente toutes les caractéristiques d'un centre religieux celte<ref name="Eydoux1976p75-76"/>. À cette époque, son aire de rayonnement s'étend alors sur une zone correspondant aux actuels territoires forestiers de Chaource et d'Aumont<ref name="Eydoux1976p75-76"/>.

Antiquité

Photographie d'une Amphore de type Dressel 2-4, comparable à celles retrouvées sur le site de la butte d'Isle. Objet de provenance italique, ici exposé au musée de Soler Blasco de Xàbia (Espagne).
Amphore de type Modèle:Citation comparable à celles retrouvées à l'Isle-Aumont.

Au début de l'Antiquité, au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle et du Modèle:Sap-, Isle-Aumont fait alors partie intégrante de la [[civitas|Modèle:Latin]] (l'équivalent d'un territoire ou d'une nation à l'époque gallo-romaine) des Tricasses, une zone géographique correspondant à l'actuel département de l'Aube et dont la capitale politique, refondée sous le règne de l'empereur Auguste Octave, devient alors Modèle:Latin, autrement dit la ville Troyes sous sa forme antique<ref name="destruction-monastère-paléochrétien-invasions-vikings-IXe-pagus-Trigasses-capitale-Troyes-Bejins-1063-1064"/>,Modèle:Sfn. À l'époque gallo-romaine, le site dit de la butte d'Isle, manifeste d'une continuité d'usage à vocation religieuse<ref name="destruction-monastère-paléochrétien-invasions-vikings-IXe-pagus-Trigasses-capitale-Troyes-Bejins-1063-1064"/>,Modèle:Sfn,<ref name="Garcia-Arguelles">Modèle:Ouvrage.</ref>. Un itinéraire antique, longeant le ru de la Mogne, passe à quelques dizaines de mètres du monastère<ref name="Garcia-Arguelles"/>. Cette voie gallo-romaine, qui traverse la quasi-totalité du territoire communal, suit, sur première partie le tracé de l'actuelle RD 444<ref name="Garcia-Arguelles"/>. Ce tronçon, dénommé le Modèle:Citation Modèle:Incise, se trouve prolongé par le Modèle:Citation, seconde partie de l'itinéraire gallo-romain qui épouse le tracé de la RD 123<ref name="Garcia-Arguelles"/>.

En outre, sur un autre site, au lieu-dit de Modèle:Citation, des prospections préventives, réalisées vers le milieu des années 1980 et faisant suite à une opération de drainage, ont permis de retrouver une épingle confectionnée en bronze<ref name="épingle-biconique-bronze-site-archéo-grande-latte-fouilles-Chertier-326-328-fig-16"/>. Cet objet d'apparat, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est pourvue d'une tète de forme biconique d'approximativement Modèle:Unité de diamètre et qui présente des motifs géométriques composés de lignes circulaires et rectilignes<ref name="épingle-biconique-bronze-site-archéo-grande-latte-fouilles-Chertier-326-328-fig-16">Modèle:Article</ref>. Les fouilles effectuées à Modèle:Citation, ainsi qu'au Modèle:Citation, lieu-dit également soumis à des travaux de drainage des eaux, ont aussi permis de recueillir, alors incorporé à l'intérieur de trous anciennement occupé par des poteaux, un imposant Modèle:Latin<ref name="instrumentum-archéo-trou-poteaux-LaTalle-Margoulin-Neiss-363">Modèle:Article.</ref>. Ce gisement se compose d'amphores à vins de provenance italique et de type [[Heinrich Dressel|Modèle:Citation]] ; d'autres amphores de type dit Modèle:Citation et pourvue d'anses bifides (ou fendues) constituées par l'assemblage de deux colombins ; des vases affichant une forme en Modèle:Citation ; des objets de vaissellerie fabriqués à partir d'une terre de couleur brune ; des pièces de monnaie gauloises, certaines des potins, d'autres des bronzes lesquelles, en raison de leurs avers sont probablement issues d'un atelier [[sénons|Modèle:Latin]] ; une monnaie romaine en bronze datant du règne de Dioclétien<ref name="fouilles-nécro-isle-artefact-celto-gallo-caro-Favret-120"/> (Modèle:Sap-) ; et enfin des céramiques sigillée estampillées des caratères Modèle:Citation<ref name="instrumentum-archéo-trou-poteaux-LaTalle-Margoulin-Neiss-363"/>. À l'exception des monnaies et des vases en Modèle:Citation, datés de La Tène récente (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle), l'ensemble de ses objets est attribué au Haut-Empire (Modèle:Sap-)<ref name="instrumentum-archéo-trou-poteaux-LaTalle-Margoulin-Neiss-363"/>.

Haut Moyen Âge

Photographie sur laquelle apparaît des fragments de sarcophages d'époque mérovingienne, dont celui de Modèle:Latin. Vestiges actuellement conservés et exposés dans l'enceinte de l'église d'Isle-Aumont.
Fragments de sarcophages mérovingiens découverts sur la butte d'Isle.

Ultérieurement à l'occupation de la motte d'Isle par les Gaulois, puis les Gallo-romains, un monastère chrétien a été fondé sur la tombe d'Ursion<ref name="Eydoux1976p75-76"/>. L'édifice religieux, qui est alors placé sous le vocable de Saint-Ursion, a été bâti au cours de la période franque<ref name="monastère-saint-ursion-histoire-paroisse-Isle-Aumont-Molesmes-grandsmontains">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Eydoux1976p75-76"/>. En outre, mentionné dans un texte manuscrit par Grégoire de Tours (Modèle:Nobr), ce monument aurait été possiblement érigé sous l'impulsion d'un ermite, un ecclésiaste dénommé Aventin, qui, venu se retirer au sein des vestiges du sanctuaire gaulois, aurait constitué une communauté religieuse au début du Modèle:Sap-<ref name="Heuclin1986p153-168"/>. L'ermite religieux et ancien évêque de Troyes, ainsi entouré d'un convent, a probablement fait de saint Phal, jusqu'alors placé en captivité par Thierry II, le deuxième [[abbé|Modèle:Citation]] du monastère islois<ref name="st-Aventin-st-Phal-Thierry-abbas-hagiographie-VIIIe-Jourd'heuil-954">Modèle:Article.</ref>. Un document hagiographique, rédigé sous la forme d'une [[vita|Modèle:Latin]], atteste et témoigne de l'existence et du parcours de l'abbé saint Phal<ref name="st-Aventin-st-Phal-Thierry-abbas-hagiographie-VIIIe-Jourd'heuil-954" />. Des indices matériels mis en évidence au cours des investigations archéologiques menées au cours des années 1950, tel que le sarcophage Modèle:N°, viennent conforter cette hypothèse<ref name="Heuclin1986p153-168"/>,Modèle:Sfn. À cet effet, le cercueil, attribué pour la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est demeuré inviolé et, hormis la dépouille du défunt (probablement celle d'Aventin), totalement exempte d'un quelconque viatique (ou mobilier funéraire)<ref name="Heuclin1986p153-168"/>,Modèle:Sfn. Ce type d'inhumation est caractéristique du rite chrétien<ref name="Heuclin1986p153-168"/>.

Photographie d'une plaque et d'une boucle de ceinture retrouvée dans la sépulture féminine Modèle:N°, et actuellement conservée au Musée Saint-Loup, à Troyes.
Plaque et boucle de ceinturon mérovingiennesModèle:Note.

Cette sépulture fait partie d'un vaste complexe funéraire dont l'emploi s'échelonne du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  jusqu'au |-| – |  jusqu'au  }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleVII

}} {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}<ref name="fouilles-nécro-isle-artefact-celto-gallo-caro-Favret-120"/>. À contrario du tombeau Modèle:N°, la plupart des autres sarcophages, de constructions plus récentes, ont livré un viatique<ref name="fouilles-nécro-isle-artefact-celto-gallo-caro-Favret-120">Modèle:Article.</ref>. L'une de ces sépultures halte-moyenâgeuse, la tombe inventoriée Modèle:N°, possiblement attribuable au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au sein de laquelle reposait une femme, a fourni un riche mobilier funéraire notamment composé d'une paire de boucles d'oreille confectionnées en argent ; une bague ouvragée en or laminé, sertie d'un chaton se présentant en saillie et munie d'un anneau en bronze ; mais également d’une pièce de ceinturon ventral constituée d'une plaque-boucle opposée à une Modèle:Citation, le tout fabriqué à partir de fer orné de motifs en argent et damasquiné d’orichalque<ref name="tombe-méro-560-mobilier-funéraire-féminin-J-Scapula-Musée-Troyes-">Modèle:Article.</ref>.

Au voisinage de ce cimetière mérovingien, plusieurs fosses circulaires, apparaissant sous forme de puits ont été également signalées<ref name="fouilles-nécro-isle-artefact-celto-gallo-caro-Favret-120"/>. Ces genres de silos ont été retrouvés, lors de leur mise au jour, remplis d'artefacts provenant des sépultures mérovingiennes, telles des plaques à décors damasquinés, ou encore des tessons de vase confectionnés en verre<ref name="fouilles-nécro-isle-artefact-celto-gallo-caro-Favret-120"/>. Ces puits, attribués aux environs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pourraient indiquer une continuité d'usage de l'éminence topographique d'Isle à l'époque carolingienne<ref name="nécro-fouilles-artefacts-époque-caro-Xe-Martin-328">Modèle:Article.</ref>,<ref name="fouilles-nécro-isle-artefact-celto-gallo-caro-Favret-120"/>. À ces structures mortuaires, est associée une sorte de Modèle:Citation et dont l'emplacement se situe sur flanc sud-est de la butte. Cette construction souterraine, aménagée grâce à une technique de terrassement et maçonnée au moyen de tuf, de gravier et de terre, a délivré des céramiques de couleur blanche à bandelettes rouges, des clous à ferrer datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que des restes humains attribués, quant à eux, à l'époque mérovingienne<ref name="nécro-fouilles-artefacts-époque-caro-Xe-Martin-328"/>. Néanmoins, au sein de cette cavité, aucun indice attestant la présence de tombeaux, que soit sous forme complète ou fragmentée, n'ont été recueillis<ref name="nécro-fouilles-artefacts-époque-caro-Xe-Martin-328"/>.

Postérieurement, au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le monastère haut-moyenâgeux, dont l'emplacement correspond à l'endroit précis où avait été élevé l'ancien temple celte, a fait l'objet d'une destruction par incendie lors des invasions vikings<ref name="pérouse-Monclos-invasions-monastère-forge"/>,<ref name="Heuclin1986p153-168"/>,<ref name="Eydoux1976p75-76"/>,<ref name="destruction-monastère-paléochrétien-invasions-vikings-IXe-pagus-Trigasses-capitale-Troyes-Bejins-1063-1064">Modèle:Article.</ref>. Ces derniers recyclèrent le lieu de culte, ainsi que la butte sur laquelle il avait été auparavant bâti, en forge<ref name="pérouse-Monclos-invasions-monastère-forge">Jean-Marie Pérouse de Montclos, dir. , Guide du patrimoine. Champagne-Ardenne, Hachette, Paris Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge et Moyen Âge tardif

Fichier:Chateau 07935 st-Phal 01.jpg
Occupation et fortification de la butte d'Isle-Aumont au Moyen Âge. Ici : le château du Comte Hugues de Champagne et l'église.
Statue-reliquaire représentant le fondateur de la communauté cistercienne Robert de Mosleme (Modèle:Nobr). Ici : dans l'enceinte de l'église Saint-Pierre.
Robert de Molesme (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.

En 1097, par une donation d'Hugues Ier de Champagne, Robert de Molesme fonde à Isle-Aumont un prieuré bénédictin avant de faire construire, l'année suivante à Cîteaux, l'ordre cistercien, branche réformée du monachisme bénédictin<ref name="Scapula"/>,<ref name="monastère-saint-ursion-histoire-paroisse-Isle-Aumont-Molesmes-grandsmontains"/>. Le lieu de culte islois, étroitement associé à l'ancien monastère mérovingien<ref name="monastère-saint-ursion-histoire-paroisse-Isle-Aumont-Molesmes-grandsmontains"/>, est alors construit sur le même site que la forteresse de Saint-Phal<ref name="château-saint-phal-comte-champagne-Payns-châtellenie-91-92">Modèle:Chapitre.</ref>.

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site d'Isle, pourvu de cette résidence seigneuriale, devient alors, à l'instar du fief de Payns, le centre politique d'une châtellenie champenoise et le cœur administratif d'une prévôté<ref name="château-saint-phal-comte-champagne-Payns-châtellenie-91-92"/>.

Vers le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1224, alors que la paroisse d'Isle relève de la seigneurie de Macheret, un second monastère, le lieu de culte des grandsmonlains, communauté religieuse également connu sous le nom de Modèle:Citation, est dès lors édifié au sein des terres isloises<ref name="monastère-saint-ursion-histoire-paroisse-Isle-Aumont-Molesmes-grandsmontains"/>. À l'instar de Bar-sur-Aube, les [[Commune (Moyen Âge)|privilèges dits Modèle:Citation]] de la localité isloise, qui avaient été antérieurement annulés quelques années auparavant, se voient restaurés en 1235 par application d'une charte provenant du comte de Champagne Thibaut IV<ref name="restauration-satut-communal-charte-1235-Jubainville-Pigeotte-22-23-note-5">Modèle:Chapitre.</ref>.

Sous Blanche de Navarre, régente et mère de Thibaut IV le Chansonnier, comte de Champagne et roi de Navarre, la butte devient un point de passage pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, comme en témoigne encore la coquille Saint-Jacques sculptée sur le mur méridional du chœur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Scapula"/>.

Aumont était de toutes les juridictions de Troyes. La justice était plus anciennement une simple châtellenie dont relevait le château du Comte Hugues de Champagne ; ce fut depuis un bailliage ducal dont relevaient Modèle:Nombre et hameaux.

Les seigneuries, châtellenies ou prévôtés d'Isles, Chaource, Villemaur, Maraye, PaynsModèle:Note, ont constitué dans le comté de Troyes un puissant ensemble féodal, possédé par le comte de Champagne, et souvent désigné par le nom générique de Modèle:Citation. Cette seigneurie passe à la Couronne quand la comtesse de Champagne Jeanne épouse Philippe IV le Bel. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1308, le Modèle:11e monarque capétien, afin d'appuyer sa lutte contre les templiers, dont la présence se révèle encore manifeste en Champagne, fait réunir à Tours les seigneurs d'Isle-Aumont, de Chaource, de Saint-Phal et d'Ervy-le-Châtel<ref name="ost-templier-PhilippeIV-Hourseau-43">Modèle:Chapitre.</ref>. Jacques Garlande, alors responsable de la prévôté isloise, répond à l'appel de Philippe le Bel par une lettre assignée du 29 avril<ref name="ost-templier-PhilippeIV-Hourseau-43"/>.

En 1328, alors que la lignée des Capétiens directs viennent de s'éteindre en la personne de Charles IV le Bel, un traité, obtenu sous la forme d'une Modèle:Citation, passé entre le duc Eudes IV de Bourgogne et le premier roi de la nouvelle dynastie de Valois, Philippe VI, donne la Modèle:Citation à Jeanne de France Modèle:Incise, en guise de dotModèle:Note et pour abandon de ses droits à la ChampagneModèle:Note,<ref name="duché-bourgogne-seigneurie-châtellenie-Isle-401">Modèle:Chapitre.</ref>.

Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Modèle:Date-, le duc de Bourgogne Eudes, lors d'un important voyage ayant pour objectif d'effectuer des visites à caractère politique, fait escale à Isle-Aumont<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Fichier:Chateau 08926.jpg
Le plan du château<ref name="PLAN-architecture-château-saint-phal-annuaire-stat-Aube-A32">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Désormais, les ducs de Bourgogne vont disposer d'un puissant moyen d'action en Champagne, renforcé plus tard par la possession du comté de Bar-sur-Seine en 1435 lors du traité d'Arras<ref name="duché-bourgogne-aquis-domaines-territoire-Mirot-68-73">Modèle:Article.</ref>, par l'achat de Jaucourt en 1367 à Jeanne de Jaucourt héritière de cette seigneurie, par la possession de Beaufort en 1382-1404, et par les spoliations ou achats contraints effectués pendant la guerre de Cent Ans au profit des fidèles du duc alliés aux Anglais – donc aux dépens des partisans des rois Valois – tels que le chancelier Rolin, vidame de Châlons, seigneur de Gyé et Ricey-le-Bas<ref name="duc-bourgogne-possessions-Isle-J-Calmette-6">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="duc-bourgogne-possessions-Isle-J-Calmette-4">Modèle:Chapitre.</ref>. La Seigneurie d'Isles passe au fils de Jeanne et Eudes, Philippe Monsieur, puis à son propre fils, le duc Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Rouvre(s), et elle est donnée en douaire à sa femme la duchesse de Bourgogne Marguerite de Flandre-Dampierre, deux fois duchesse de Bourgogne par ses mariages avec Philippe de Rouvre et Philippe le Hardi. À la mort du jeune Philippe de Rouvres en 1361 la première dynastie capétienne des ducs de Bourgogne s'éteint et le duché fait retour à la Couronne : sa veuve Marguerite de Flandre, alors âgée de 11 ans, ne peut conserver la Seigneurie, dont hérite alors une autre Marguerite : Marguerite de France, sœur de Jeanne de France, grand-tante et héritière de Philippe de Rouvre, et grand-mère... de Marguerite de Flandre. À la mort de Marguerite de France en 1382, la Seigneurie est héritée par sa petite-fille Marguerite de Flandre (qui donc possède la Seigneurie une deuxième fois, mais maintenant en propre, non en douaire), et à son deuxième mari le duc Philippe le Hardi, dernier fils de Jean le Bon, épousé en 1369. Ce deuxième Philippe est le premier des ducs Valois de Bourgogne. L'année 1390 marque un tournant, puisque le duc de Bourgogne, après avoir obtenu notamment l'Artois, la Flandre, le Rethel, le Charollais en apanage, acquiert le fief islois<ref name="duché-bourgogne-aquis-domaines-territoire-Mirot-68-73"/>. La Seigneurie d'Isles va se transmettre aux descendants de Marguerite et Philippe issus de leur fils cadet Philippe de Nevers : les comtes ou ducs de Nevers et de Rethel des Maisons de Bourgogne-Valois, d'Albret d'Orval, de Clèves et de GonzagueModèle:Sfn,<ref name="duc-bourgogne-possessions-Isle-J-Calmette-4"/> (voir les articles Jean, Jean et François pour le schéma généalogique).

Époque moderne

Modèle:Article détaillé

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le statut d'Isle est transformé en marquisat par Henri II pour Jacques de Clèves duc de Nevers, comte de Beaufort et sire de Jaucourt, fils du duc FrançoisModèle:Note,<ref name="Arnaud-79-80"/>,<ref name="chaource-isles-marquisat-villemaurestrées-HenriII-11-16"/>. Les quatre châtellenies d'Isle, dont le comte de Beaufort est alors propriétaire (Isles Modèle:Incise), reviennent à sa sœur Marie princesse de Condé et première épouse du prince [[Henri Ier de Bourbon-Condé|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]<ref name="Arnaud-79-80"/>,<ref name="chaource-isles-marquisat-villemaurestrées-HenriII-11-16"/>,Modèle:Sfn. Dans les années 1590, ces biens domaniaux sont successivement acquis par Gabrielle d'Estrées (favorite d'Henri IV), puis passent à une autre sœur du duc Jacques, Henriette de Clèves, duchesse de Nevers, princesse de Mantoue, veuve de Ludovic de Gonzague, duc de Nevers et gouverneur de Champagne<ref name="chaource-isles-marquisat-villemaurestrées-HenriII-11-16"/>. Elle aliéna la terre de Chaource au profit de Charles de Choiseul, marquis de Praslin, par contrat du Modèle:Date-, et la terre de Villemaur à Jacques de Villemaur<ref name="chaource-isles-marquisat-villemaurestrées-HenriII-11-16">Modèle:Chapitre.</ref>. Après la mort d'Henriette, son fils Charles Ier de Gonzague, duc de Nevers et Rethelois, fut marquis d'Isles et seigneur de Maraye en 1628, et vendit cette dernière terre à M. de Bullion, surintendant des finances, avec la réserve de la mouvance à Isles.

Portrait du Pair de France Antoine d'Aumont de Rochebaron (Modèle:Nobr)
Antoine d'Aumont de Rochebaron.

Le duc de Nevers laissa, par son testament, la terre d'Isles à sa fille la princesse Louise-Marie de Gonzague, mariée au roi de Pologne Ladislas IV Vasa. Ultérieurement, le marquisat retourna à Charles II de Gonzague, petit-fils de Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, aussi duc de Nevers ; mais ce seigneur passa bientôt au duché de Mantoue, et Modèle:Citation à Antoine d'Aumont de Rochebaron, par contrat du Modèle:Date-<ref name="isle-marquisat-duché-pairie-Aumont-Rochebaron-Sellier-57">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="chaource-isles-marquisat-villemaurestrées-HenriII-11-16"/> ; celui-ci fut maréchal de France en 1651, gouverneur de Paris en 1662<ref name="Arnaud-79-80"/>. Le roi Louis XIV, pour le récompenser de ses services, érigea son marquisat d'Isles en duché-pairie, par lettres-patentes de Modèle:Date-, sous le nom de duché d'Aumont, dont Isles devint le chef-lieu et prit le nom, qu'il porte encore aujourd'hui : ainsi, la réunion de ces deux termes donna Modèle:Citation<ref name="Arnaud-79-80">Modèle:Chapitre.</ref>.

En mars 1789, pendant que se tiennent les États généraux, la commune, dont les habitants et leurs représentants viennent d'émettre leurs cahiers de doléances, est alors rattachée à l'intendance, à l'élection et à la généralité de Châlons<ref name="cahiers-de-doléances-baillage-Troyes-états-généraux-Vernier-147-210-559">Modèle:Ouvrage.</ref>. L'année suivante, en application du décret voté par l'Assemblée constituante et daté du Modèle:Date, le statut de la localité auboise est élevé au rang de chef-lieu d'un bailliage Modèle:Incise relevant du district de TroyesModèle:Sfn.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (l'an IX du calendrier républicain) sont marquées par la suppression du canton, créé une décennie auparavant, et ayant jusqu'alors pour chef-lieu la commune isloiseModèle:Sfn.

Au cours de l'année 1814, alors que l'empereur mène la campagne de France, expédition militaire ayant pour objectifs de reconquérir son trône et d'enrayer l'invasion du territoire français, la localité isloise est marquée par des affrontements opposant les troupes de la [[Sixième Coalition|Modèle:6e coalition]] Modèle:Incise avec deux unités napoléoniennes (la Modèle:Citation et les Modèle:Citation)<ref name="guerre-empereur-NapoléonI-coalition6e-1814-campagne-France-Weil-12">Modèle:Chapitre.</ref>.

En 1829, en application de loi promulguée le Modèle:Date- sous le règne de [[Napoléon Ier|Napoléon Modèle:1er]], le territoire d'Isle-Aumont fait l'objet d'un plan de remaniement cadastral, réalisé par technique d'arpentage et visant à établir une nouvelle imposition foncière pour sa population<ref name="cadastre-napo-Isle-1819">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que le domaine de l'archéologie commence à prendre son essor sous l'impulsion de Napoléon III, les toutes premières investigations sont entreprises sur la Modèle:Citation<ref name="fouilles-Isle-nécropole-antique-mérovingienne-musée-Saint-Loup-Socard-46-47">Modèle:Chapitre.</ref>. Postérieurement à leurs découvertes, la plupart des objets issus des nécropoles protohistorique, antique et mérovingienne, sont acheminés, puis étudiés, et enfin conservés au musée des beaux-arts et de l'archéologie de Saint-Loup, à Troyes<ref name="fouilles-Isle-nécropole-antique-mérovingienne-musée-Saint-Loup-Socard-46-47"/>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le temps des guerres, des fouilles et des découvertes

Photographie en couleurs d'un monument mémorial et de la place qui l'entoure.
Le monument aux morts d'Isle-Aumont.

La Guerre mondiale de 14-18 a causé la mort de Modèle:Nombre natifs d'Isle-Aumont<ref name="mémorial-isle-guerres-mondiales-Didier-Bourry">Modèle:Lien web.</ref>. Le second conflit mondial de 39-45 a fait, quant à lui, Modèle:Nombre parmi la population masculine de la commune<ref name="mémorial-isle-guerres-mondiales-Didier-Bourry"/>.

Sur l’ancienne motte féodale, connue sous le nom de Modèle:CitationModèle:Note, l’archéologue Jean Scapula (Modèle:Nobr) a mis au jour des nécropoles mérovingiennes et carolingiennes<ref name="diocèse-troyes"/>,<ref name="Jean-Scapula-inventeur-fouilleur-butte-isle-aumont-11-12"/>. Cet archéologue a prospecté, dégagé et mis en évidence plus de Modèle:Unité d’histoire sur une période d'environ Modèle:Unité<ref name="diocèse-troyes"/>,<ref name="Jean-Scapula-inventeur-fouilleur-butte-isle-aumont-11-12"/>. L'ensemble du matériel archéologique mis au jour est composé d'environ Modèle:Nombre dont Modèle:Nobr d'époque mérovingienne et Modèle:Nobr d'époque carolingienne<ref name="sépultures-mobiliers-archéo-donation-J-Scapula-27">Modèle:Article.</ref> ; plus de Modèle:Nombre confectionnés à partir de pierre ou de bois ; mais également les restes de Modèle:Nombre et approximativement un millier de pièces de fouilles ont été découverts<ref name="diocèse-troyes"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Heuclin1986p153-168"/>,<ref name="Jean-Scapula-inventeur-fouilleur-butte-isle-aumont-11-12"/>. En raison de son étendue et de la richesse des éléments archéologiques recueillis, la seule nécropole mérovingienne d'Isle-Aumont, probablement mise en place dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, constitue, selon le médiéviste Jean Heuclin, le complexe funéraire le plus imposant répertorié sur le territoire champenois<ref name="Heuclin1986p153-168"/>. Enfin, le rapport d'activités de l'Inrap publié en 2016 montre que la localité auboise appartient à un groupe de 2 026 communes françaises ayant fait l'objet, pour l'exercice 2015, de prospections archéologiques préventives par cet établissement administratif de recherche<ref name="archéologie-préventive-fouilles-Inrap-rapport-bilan-2015-">Modèle:Chapitre.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 67,07 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 32,93 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 88,37 %<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 58,39 % des suffrages se sont exprimés pour Nicolas Sarkozy (UMP), 41,61 % pour François Hollande (PS), avec un taux de participation de 89,41 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2017, lors du deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a recueilli 56,64 % des voix et Marine Le Pen (FN), 43,36 %. Le taux de participation, pour cette élection, s'est élevé à 83,67 % sur l'ensemble des Modèle:Nombre d'Isle-Aumont inscrits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Intercommunalité

Deux arrêtés en date du Modèle:Date- prononcent son retrait de la communauté de communes Bouilly-Mogne-Aumont et son rattachement à la communauté d'agglomération du Grand Troyes, à compter du Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est rattachée à Troyes Champagne Métropole, à sa création le Modèle:Date, qui se substitue à la structure existante.

Liste des maires

Fichier:Isle-Aumont - La mairie.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Isle-Aumont relève du tribunal d'instance de Troyes, du tribunal de grande instance de Troyes, de la cour d'appel de Reims, du tribunal pour enfants de Troyes, du conseil de prud'hommes de Troyes, du tribunal de commerce de Troyes, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et de la cour administrative d'appel de Nancy<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

La gestion des déchets est assurée par Troyes Champagne Métropole, communauté d'agglomération dont fait partie Isle-Aumont. Cette communauté met à la disposition des habitants quatre déchetteries dont celle de Saint-Julien-les-Villas au nord de la commune<ref>Grand Troyes, documentation relative aux déchetteries, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Finances locales

De 2008 à 2013, à part l'année 2011, la capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts a conservé un montant très inférieur à celui des communes de même type<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement nette
par habitant et par an.
Année Dans la commune Moyenne de la strate<ref group="Note">Pour cette commune, la strate représente l'ensemble des communes

de 500 à Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes).</ref>

2008 10 € 143 €
2009 - 123 € 161 €
2010 21 € 180 €
2011 299 € 127 €
2012 35 € 128 €

Le tableau ci-dessous a pour objectif de détailler l'évolution de la capacité d'autofinancement (CAF), un des indicateurs des finances locales d'Isle-Aumont, sur une période de onze ans<ref name="comptes-communes-finances-locales-Isle-2005-2015">Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement (CAF) à Isle-Aumont de Modèle:Nobr
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de Modèle:Unité/2 appartenant à un groupement fiscalisé (FPU).
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Isle-Aumont 147 126 151 74 81 66 333 83 90 -63 131
Moyenne de la strate 219 238 227 240 247 262 294 194 187 149 149

Modèle:Graphique polygonal CAF d'Isle-Aumont Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate
Ordonnées du graphique : valeurs de la CAF exprimées en €/habitant.

Pour la période considérée, de Modèle:Nobr, la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note demeure, à l'exception de l'exercice comptable de 2011, régulièrement inférieure à la valeur moyenne de la strate et se révèle même sensiblement négative en 2014<ref name="comptes-communes-finances-locales-Isle-2005-2015"/>. En outre, le « résultat comptable »Modèle:Note, très fluctuant au cours de ces Modèle:Nombre, apparaît globalement inférieur à celui de la strate, hormis pour l'exercice fiscal de 2012<ref name="comptes-communes-finances-locales-Isle-2005-2015"/>. D'autre part, le fonds de roulementModèle:Note, toujours positif, varie significativement autour de la moyenne de la strateModèle:Note,<ref name="comptes-communes-finances-locales-Isle-2005-2015"/>.

Jumelages

Au 10 mars 2014, Isle-Aumont n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Gentilé

Les habitants de la commune d'Isle-Aumont sont dénommés Islois et Isloises<ref name="LD">. Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographie

Modèle:Population de France/section

Soldes de variation annuelle de la population de l'Isle-Aumont
exprimés en pourcentages<ref group=Insee name="variation-population-solde-1968-2013-stats-Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2008 2008 - 2013
Taux de variation annuel de la population Augmentation + 11,4 % Augmentation + 0,6 % Augmentation + 5,4 % Augmentation - 0,3 % Augmentation - 0,7 % Baisse - 0,3 %
Solde naturel + 0,9 % + 0,0 % + 0,8 % + 0,3 % + 0,3 % + 0,5 %
Solde migratoire + 10,5 % + 0,6 % + 4,6 % - 0,6 % - 1,0 % - 0,8 %

Au dernier recensement statistique arrêté au Modèle:Date- du la population municipale de l'Isle-Aumont était de Modèle:Unité, la classant ainsi parmi les communes de moins de Modèle:Nombre<ref group=Insee name="Insee-recensement-pop-Isle-Aumont-2016">Modèle:Article.</ref>. Sur une période de Modèle:Nombre, de Modèle:Nobr, le taux de variation annuel de la population communale, essentiellement dû à son solde migratoire, n'a cessé de s'accroître<ref group=Insee name="variation-population-solde-1968-2013-stats-Insee"/>. Toutefois, ce taux marque un sensible fléchissement à partir du début des années 1990, baisse qui se confirme jusqu'en Modèle:Nobr<ref group=Insee name="variation-population-solde-1968-2013-stats-Insee"/>. Sur une période d'observation de Modèle:Nombre (de Modèle:Nobr), le solde naturel demeure, quant à lui, régulièrement positif<ref group=Insee name="variation-population-solde-1968-2013-stats-Insee"/>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 25,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34,2 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,43 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Au dernier recensement effectué par l'Insee en 2018, les tendances observées quelques années plus tôt, présentant quasiment les mêmes caractéristiques démographiques, confirment l'évolution de la pyramide des âges de l'Isle-Aumont, ainsi que celle de son département, qui ont été publiées 2016<ref group=Insee name="insee-pyramide-POPT13-Isle-Aumont-2013"/> :

Modèle:Pyramide des âges

Modèle:Pyramide des âges

Enseignement

Isle-Aumont est située dans l'académie de Reims.

La commune administre une école élémentaire qui comptait Modèle:Nombre en 2012-2013<ref> Modèle:Lien web.</ref> au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-Thibault, Les Bordes-Aumont et Cormost<ref> Modèle:Lien web.</ref>, <ref> Modèle:Lien web.</ref> dont les parents ont manifesté mi-2013 pour éviter la suppression d'une classe de maternelle<ref> Modèle:Lien web.</ref>, <ref> Modèle:Lien web.</ref>

Santé et services d'urgences

Photographie en couleurs d'un ancien bâtiment.
Le bâtiment des pompiers.

La commune ne dispose pas de structure hospitalière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux établissements hospitaliers les plus proches pouvant prendre en charge les habitants d'Isle sont implantées dans les villes de Troyes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Bar-sur-Seine, ce second centre étant distant d'un peu plus de Modèle:Unité « à vol d'oiseau »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une antenne de sapeurs-pompiers est implantée sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les locaux de centre de secours sont installés dans un bâtiment ayant été construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.

Sécurité

Aucun service de sécurité n'est implanté sur le territoire communal<ref name="sécurité-Isle-ministère-int">Modèle:Lien web.</ref>. Les établissements publics (brigade et commissariat de police) les plus proches pouvant assurer la sécurité à Isle-Aumont sont localisés sur les communes de Bréviandes, de Bouilly, de Troyes, de Lusigny-sur-Barse et de Barberey-Saint-Sulpice<ref name="sécurité-Isle-ministère-int"/>.

Tissu associatif

En 2016, treize [[Association loi de 1901|associations Modèle:Citation]] sont recensées sur le territoire communal dont trois ont fait l'objet d'une dissolution<ref name="association-Isle-Aumont"/>. Ces établissements à but non lucratif interviennent dans des domaines d'activité variés, tels que l'entraide sociale, la culture, les animations, la défense des droits civiques, la protection de l'environnement ou encore le sport<ref name="association-Isle-Aumont">Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

La commune n'abrite actuellement aucun marché régulier<ref name="foires-marchés-Isle-Aube">Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2003, l'association « Amitié, Loisirs, Détente » organise manifestations et festivités pour les aînés<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Vue d'ensemble de l'église paroissiale. Ici : la nef, le portail, le clocher-tour et le parvis de l'édifice religieux illois.
Vue d'ensemble de l'église paroissiale.

Seul le culte catholique est célébré à Isle-Aumont. La commune est l'une des vingt-six communes regroupées dans la paroisse « de Bouilly Moussey », l'une des six paroisses de l'espace pastoral « Forêts d’Othe et d’Armance » au sein du diocèse de Troyes, le lieu de culte est l'église paroissiale Saint-Pierre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Les randonneurs et coureurs se retrouvent au sein de « la Gymnastique volontaire de la Butte »<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui est la plus ancienne association de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose d'un club de football<ref> Modèle:Lien web.</ref> au sein de l'association sportive des Aumont et du stade « Christian-Maillou »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Le quotidien régional L'Est-Éclair assure la publication des informations locales à la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune ne dispose pas de nœud de raccordement ADSL installé dans cette commune, ni de connexion à un réseau de fibre optique. Les lignes téléphoniques sont raccordées à des équipements situés à Buchères<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Isle-Aumont au 5 200e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nobr en métropole<ref group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, 29,1 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 72,2 % d'actifs dont 65,1 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 37 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 232, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 20,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre qu'en emploi pour cinq habitants actifs<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Structure et évolution de l'emploi à Isle-Aumont entre 2008 et 2013

Les deux tableaux suivants révèlent les chiffres-clés de l'emploi à Isle-Aumont et leur évolution de 2008 à 2013<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref> :

Structure de la population active d'Isle-Aumont (10)
entre 2008 et 2013.
Isle-Aumont 2008 Isle-Aumont 2013 Évolution
Population de 15 à 64 ans Modèle:Nombre Modèle:Nombre Baisse - 4,88 %
Actifs (en %) 72,2 76,9 Augmentation + 4,5 %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 65,1 73,7 Augmentation + 8,6 %
Chômeurs (en %) 7,1 3,3 Augmentation - 3,8 %
Évolution de l'emploi à Isle-Aumont (10) en 2008 et 2013.
Isle-Aumont 2008 Isle-Aumont 2013 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone Modèle:Nombre Modèle:Nombre Augmentation + 69,84 %
Indicateur de concentration d'emploi 19,0 25,6 Augmentation + 6,6 %
Rattachement sectoriel

Isle-Aumont n'étant pas pourvue d'établissement public et administratif destiné à la recherche d'emploi, la gestion des demandeurs de travail de la commune est directement assurée par la structure pôle emploi de Troyes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tissu économique

Statistiques du tissu économique en 2010

Au Modèle:Date-, Isle-Aumont comptait Modèle:Nobr : deux dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, neuf dans la construction, onze dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

En 2011, deux entreprises ont été créées à Isle-Aumont<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Statistiques et évolution du tissu économique en 2014-2015

Le tableau qui suit récapitule le nombre d'entreprises implantées en 2014 à Isle-Aumont selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="CENT1-entreprises-activité-secteur-économiques-Isle-Aumont">Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2014.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 33 100 24 8 1 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 2 6,1 2 0 0 0 0
Industrie 1 3,0 0 1 0 0 0
Construction 9 27,3 6 2 1 0 0
Commerce, transports, services divers 15 45,5 12 3 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 3 9,1 97 2 1 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 6 18,2 4 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

En 2015, sur l'ensemble des structures recensées et hors activité agricole, 2 nouvelles entreprises ont été fondées, dont 50 % dans le secteur industriel et ce, à parts égales avec celui de la construction, soit 50 %<ref group=Insee name="DENT1-créations-entreprises-2015-Isle-Aumont">Modèle:Lien web.</ref>. En outre, pour ce qui est de l'exercice 2015, un total de 3 établissements ont été créés, dont 66,6 % le seul domaine marchand et complété par 33,3 % dans la branche des services aux entreprises<ref group=Insee name="DENT4-établissements-secteur-activité-Isle-Aumont">Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur tertiaire

La commune dispose de quatre structures destinées au service aux entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, Modèle:Nombre dont le siège est installés sur le territoire communal sont spécialisées dans les branches d'activité des transports et de la logistique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Industrie et bâtiment

Modèle:Nombre appartenant au secteur de la construction et du bâtiment sont implantées sur la commune<ref name="données-kompass-Industrie-bâtiment-Isle"/>. Ces entreprises, de petites tailles, se révèlent pour la plupart de type artisanal<ref name="données-kompass-Industrie-bâtiment-Isle">Modèle:Lien web.</ref>. La sphère industrielle est, quant à elle, très peu représentée<ref name="secteur-industriel-Isle">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee name="DENT1-créations-entreprises-2015-Isle-Aumont"/>.

Agriculture

Le tableau ci-dessous a pour objectif de présenter, en données chiffrées et répertoriées sur une période de Modèle:Nobr, une synthèse statistique concernant les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Isle-Aumont<ref name="agriculture-exploitations-agricoles-Isle-Aumont-données-1998-2010">Modèle:Lien web.</ref> :

Évolution de l'agriculture à Isle-Aumont (10)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 3 2 1
Équivalent Unité de travail annuel 3 1 1
Surface agricole utile (SAU) (ha) Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre
Cheptel (nombre de têtes) Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre
Terres labourables (ha) Modèle:Nombre non renseigné non renseigné
Cultures permanentes (ha) Modèle:Nombre Modèle:Nombre Modèle:Nombre
Surface toujours en herbe (ha) non renseigné non renseigné non renseigné
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 53 79,5 145
Photographie en noir et blanc d'une ferme et de sa cour.
Une ancienne ferme à Isle-Aumont.

Les données observées sur la période étudiée montre que le nombre des exploitations agricoles d'Isle-Aumont, passant de 3 en 1988, à 1 en 2010, diminue de manière significative au profit d'un accroissement de leur surface moyenne<ref name="agriculture-exploitations-agricoles-Isle-Aumont-données-1998-2010"/>.

Le cheptel, dont la proportion se réduit d'environ 26,6 %, suit une courbe d'évolution qui, sans être autant marquée, se révèle également à la baisse<ref name="agriculture-exploitations-agricoles-Isle-Aumont-données-1998-2010"/>.

D'autre part, les dernières données observées par le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt en 2010, montrent que le domaine agricole de la localité auboise se tourne vers une orientation technico-économique à dominante céréalière et oléo-protéagineuse<ref name="agriculture-exploitations-agricoles-Isle-Aumont-données-1998-2010"/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments et objets protégés

Modèle:Article détaillé

L'église paroissiale dite « aux trois sanctuaires », seul monument de la commune classé à l'inventaire des monuments historiques, se trouve au sommet d'une butte historique et est entourée d'un cimetière mérovingien. L'église, dont le vaisseau se compose d'une double nef, abrite un les restes maçonnés chœur construit à l'époque carolingienne<ref name="Patrimoine-Isle-Aumont-eglise-classée"/>. L'ensemble de l'édifice religieux, élevé au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et ayant fait l'objet de multiples remaniements et extensions depuis sa fondation, affiche une architecture générale de style simultanément roman et gothique<ref name="Patrimoine-Isle-Aumont-eglise-classée">Modèle:Article.</ref>. L'église, mais également les terrains comportant les nécropoles qui l'entourent, ont été classés au titre de monuments historiques, par arrêté daté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L’église compte deux nefs, l’une datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l’autre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les sarcophages exposés dans la nef romane font du site d’Isle-Aumont un site historique et archéologique important classé monument historique en 1967.

Parmi les Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques, cette église en contient 39<ref name="OBJMH">Modèle:Base Palissy.</ref>. Les deux autres objets étaient à l'intérieur de la chapelle de Roche qui a été vendue en 1937 par la commune et transformée en maison particulière ; les deux œuvres datées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont malheureusement disparu à cette époque<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'un de ces objets, une statue, attribuée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ouvragée en calcaire polychrome peint représentant une Vierge à l'Enfant et pourvue d'une hauteur de Modèle:Unité, vient compléter le mobilier du monument religieux<ref name="palissy-Hôtel-Dieu-vierge-enfant-monument-classé-1894"/>,<ref name="vierge-à-l'enfant-église-st-pierre-hôtel-dieu-troyes-XVI-Tabourel-169"/>. Cette sculpture, qui a possiblement fait l'objet d'une donation par le prieur Etienne Tabourel, curé alors responsable de l'église isloise dès 1523, s'apparente, de par son style dit Modèle:Citation, à celle placée à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu-le-Comte, à Troyes<ref name="palissy-Hôtel-Dieu-vierge-enfant-monument-classé-1894">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="vierge-à-l'enfant-église-st-pierre-hôtel-dieu-troyes-XVI-Tabourel-169">Modèle:Chapitre.</ref>. L'œuvre a bénéficié d'une mesure de protection au titre d'objet classé sur la liste des monuments historiques par arrêté ministériel daté du Modèle:Date<ref name="palissy-Hôtel-Dieu-vierge-enfant-monument-classé-1894"/>.

La butte sur laquelle l'église actuelle a été édifiée, était occupée, du temps des Mérovingiens, par une abbaye associée à une vaste nécropole de fidèles désireux de se faire inhumer auprès des reliques d'un saint. Cette abbaye est ainsi l'un des premiers établissements monastiques de la Gaule. Sur la butte fut ensuite édifié un château<ref name="Scapula"/>. Des travaux de fouille systématique de la butte, ont été réalisés par l'archéologue Jean Scapula de Modèle:Nobr<ref name="Jean-Scapula-inventeur-fouilleur-butte-isle-aumont-11-12">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Scapula"/>. Plus de Modèle:Nombre ont été mises au jour dont Modèle:Nombre mérovingiens<ref name="Scapula"> Modèle:Lien web.</ref>. Le site archéologique, et l'église qui lui est associé, rendent la commune de plus en plus Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune compte par ailleurs Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.


Autres lieux et bâtiments

Modèle:Article détaillé

Photographie en couleurs d'une plaque apposée sur un bâtiment et gravée d'une inscription.
Plaque commémorative marquant l'emplacement du château de Saint-Phal.

Le château de Saint-Phal, dans son premier état, est construit vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="château-saint-phal-comte-champagne-Payns-châtellenie-91-92"/>. Après avoir fait l'objet de plusieurs succession et rachat, il est remanié vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1555) sous l'impulsion d'Anne de Vaudrey<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. Un document à caractère juridique, et daté de cette époque, permet de restituer l'architecture générale de cette forteresse et de ses structures attenantes<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. Un pont-levis, se dressant au-dessus d'un large fossé, vient précéder une porte monumentale<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. Cet accès se trouve de part et d'autre encadré par un mur d'enceinte fortifiée pourvu de deux corps de garde<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94">Modèle:Chapitre.</ref>. Au sein de la cour s'élève un puits surmonté d'un toit lequel prend appui sur Modèle:Nombre<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. L'édifice de Saint-Phal se compose d'un corps de logis flanqué de deux avant-corps, l'un de forme circulaire et l'autre de forme carrée, tous deux disposés en retour d'équerre à son extrémité gauche<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. La couverture de ses deux Modèle:Citation est constituée de tuiles plombées<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. Chacune de ces ailes est flanquée de Modèle:Nobr plus petites structures, dont une chapelle consacrée à saint Jacques<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>. La forteresse de Saint-Phal fait l'objet d'une destruction au tout début des années 1830, plusieurs éléments, tels que des retables ou des cheminées sculptés ayant été alors mis en vente<ref name="château-St-Phal-Historico-Architecture-Bréban-94"/>.

Photographie coloriée représentant un édifice religieux.
La chapelle de la Roche.

La chapelle de la Roche, située au lieu-dit éponyme, a été probablement construite au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="chapelle-Roche-Isle-16e-Caumont-Decrock">Modèle:Article.</ref>. Des documents d'archives mentionnent son existence antérieurement à 1570<ref name="Sainte-Reine-Isle-histo-pelerinage-484">Modèle:Chapitre.</ref>. L'édifice, en raison du culte auquel il est consacré, est placé sous le vocable de sainte Reine<ref name="Sainte-Reine-Isle-histo-pelerinage-484"/>. Cette chapelle, la première à être dédiée à cette sainte patronne en région champenoise, fait l'objet de pèlerinages au cours des {{#switch: e

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}}<ref name="Sainte-Reine-Isle-histo-pelerinage-484"/>,<ref name="Boutry-405"/>. Après avoir été remanié en 1776, le bâtiment est soumis une désaffectation en 1937<ref name="désafectation-chapelle-Roche-1937">Modèle:Lien web.</ref>, puis une destruction<ref name="destruction-chapelle-Roche-Isle-Caumont-Decrock">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="chapelle-Roche-Isle-16e-Caumont-Decrock"/>,<ref name="Fichot-401"/>. La chapelle, qui présente une architecture dépouillée, est associée à une fontaine ou un lavoir<ref name="Boutry-405">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Fichot-401">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Sainte-Reine-dico-CHTS-143">Modèle:Ouvrage.</ref>. Plusieurs objets issus de ce monument actuellement disparu, tels qu'une dalle commémorative armoriée datée de 1589, ont bénéficié d'un inventaire au patrimoine culturel par les services généraux de la région Champagne-Ardenne en 2006<ref name="dalle-commémo-chapelle-Roche-Sainte-Reine-Caumont-Decrock">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="destruction-chapelle-Roche-Isle-Caumont-Decrock"/>. D'autres pièces de mobilier, provenant également de la chapelle, tels qu'une statue ouvragée en chêne et représentant un évêque et une seconde figurant une Vierge à l'Enfant, ont disparu (probablement volés) lors de sa destruction<ref name="destruction-chapelle-Roche-statue-évêque-Isle-Caumont-Decrock">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="destruction-chapelle-Roche-statue-Vierge-Enfant-Isle-Caumont-Decrock">Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Photographie en couleurs d'une statue nichée au creux d'un pilier d'église.
Robert de Molesme.

Patrimoine gastronomique

Isle-Aumont est l'une des communes où peut être produit le chaource, un fromage à pâte molle et à croûte fleurie qui bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis 1970 et d'une appellation d'origine protégée (AOP) (équivalent européen) depuis 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Insee

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Modèle:Références

  • Autres références :

Modèle:Références nombreuses

Pour approfondir

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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