Rigny-le-Ferron
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Rigny-le-Ferron est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Communes limitrophes Rigny-Le-Ferron se situe au sud-ouest de l'Aube dans le Pays d'Othe.
Urbanisme
Typologie
Rigny-le-Ferron est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,1 %), forêts (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Histoire
Moyen Âge
Les vicomtes de Joigny font de Rigny le centre de leur patrimoine hors Jovinien. Leur domaine s'étale des Sièges à Armentières et de Lailly à Cérilly depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le poids de Rigny est tel qu'on cite les "vicomtes de Rigny". Malgré l'extinction de la famille des vicomtes de Joigny, la descendance féminine conservera Rigny jusque dans le cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Etienne Meunier. Les vicomtes de Joigny, seigneurs de Rigny-le-Ferron, de 1080 à 1309. Cahiers de la Société généalogique de l'Yonne, n° 8, 1992 (1993)</ref>.
Un chevalier originaire de Courceaux vient s'établir à Rigny, et prend avec sa descendance le nom de "de Rigny".
Les moines de Vauluisant disposent de terrains près de l'église, et de bois. Les chevaliers du Temple, et leurs successeurs les chevaliers de l'Hôpital ont un moulin à eau. Une petite partie du finage est dans la suzeraineté de Villemaure (fief de la Mothe).
Les de Saint-Vérain puis les de Chaumont-Quitry tiennent la seigneurie du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au |-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}.
Quelques lignages arrivent à traverser les épreuves terribles de la guerre de Cent Ans<ref>Etienne Meunier. La population de Rigny-le-Ferron avant et après la Guerre de Cent Ans. Au courant de la Vanne, n° 12, 2012</ref>.
Métallurgie
La forêt d'Othe est un centre métallurgique connu au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les moines de Vauluisant et les templiers de Coulours intègrent dans leurs implantations cet aspect économique. Un moulin à forge est réactivé à Gerbeau en 1464. Des cloutiers sont identifiés à Rigny de 1476 à 1564. Leurs concurrents sont leurs voisins de Coulours (huit cités de 1460 à 1663) et de Villeneuve-l'Archevêque (1488). Un verrier s'établit en 1441 aux portes de la paroisse (famille de Bérulles)<ref>Etienne Meunier. Rigny-le-Ferron jusqu'à l'avènement de Louis-le-Grand. Au fil de la Vanne, n° 12, 2012</ref>.
La Renaissance
Le rayonnement féodal a cessé. Pour autant, le poids de Rigny justifie sa fortification sous François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} pour échapper à l'insécurité générale consécutive au désastre de Pavie<ref>Etienne Meunier. Eglises et bourgs fortifiés du Sénonais et des pays de l'Yonne. Bulletin de la Société archéologique de Sens n° 33, 1990 (1992)</ref>. Des portes fortifiés et des faubourgs marquent l'importance de l'habitat. En outre de nombreux destins sociaux brillants sont accessibles aux fils de Rigny : Hanoteau, Pierre, Malledent, Chapperon.
Les Bourbon
La commercialisation du bois et de ses dérivés (écorce à tan) vaut à la fraction de la population dédiée à cette marchandise une brusque accélération de ses potentialités sociales. Les Blanchet, Salmon <ref>Etienne Meunier. Généalogie de la famille Salmon, de Rigny-le-Ferron, XVIIe - XIX siècles. Bulletin de liaison n° 2 de la Société généalogique de l'Yonne, 1982</ref>, Moreau, Bezançon<ref>Alain Noël. La famille Bezançon, de Rigny-le-Ferron, Dixmont et Villeneuve-sur-Yonne. Fascicule n° 1 des Cahiers Généalogiques de l'Yonne, Société généalogique de l'Yonne, 1983</ref>, Bouillat acquièrent des statuts enviables dans leurs nouvelles villes (Sens, Villeneuve-l'Archevêque, Villeneuve-le-Roi (-sur-Yonne), Troyes, Brienon-l'Archevêque, Melun) et les autorise à allonger leurs patronymes. Pourtant, le bourg est à l'écart de toute route et n'attire plus les métallurgistes<ref>Etienne Meunier. Quelques maisons de Rigny-le-Ferron au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au courant de la Vanne, n° 12, 2012</ref>.
Politique et administration
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection et du bailliage de Sens.
Curés
- en 1222 Milon. Il décède avant 1228.
- en 1369-1370 Jean de La Barre, doyen de La Rivière.
- de 1409 à 1411 Nicolas Berniquet, doyen de La Rivière.
- de 1482 et 1483 Raollin Bourdon.
- en 1530 Maurice Degie.
- de 1543 à 1569 Pierre Abraham.
- en 1588 Michel Chevalier.
- de 1599 à 1604 Helye Abraham.
- de 1959 à 2005 Paul Grossin (°1923+2005)<ref>Etienne Meunier. Paul Grossin, dernier curé de Rigny-le-Ferron. Au courant de la Vanne, n° 12, 2012</ref>.
Baillis
- 1522 Mathieu Pierre
- de 1522 à 1525 Pierre Le Hongre, licencié en lois
- 1528 Jacques Duboys (l'Aîné), de Sens
- 1573 Jacques Dubois (le Jeune), de Sens. Époux en 1543 de Madeleine Minagier.
Prévôts
- de 1498 à 1500 Jehan Grapillart
- 1502 Etienne Genneron
- 1525 Gabriel Salmon
- de 1545 à 1547 Michel Richard, maître ès arts
- 1568 Jean Salmon
Lieutenants de la prévôté
- 1498 Jacques Leclerc
- 1525 Colas Grapillard
- 1545 Paul Mallet
- 1570 Louis Jeannesson
- 1586 à 1594 Claude Berthier
- 1602 à 1625 Nicolas Blanchet (de la châtellenie)
- 1630 à 1644 Edme Berthier (de la châtellenie)
Maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Pierre à Massicault : polissoir daté du Néolithique.
- L'église Saint-Martin abrite d'anciennes statues, une collection de plaques tombales et des vitraux (saint Crépin et saint Crépinien, Assomption, la famille de Chaumont-Quitry, etc.) du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Chaumont (-Quitry). Fils d'une dame d'honneur d'Isabeau de Bavière et neveu d'un archevêque de Sens, il est nommé bailli et capitaine de Sens. Il est le représentant de la cause armagnac dans toute la contrée, et à ce titre se fait connaître par des destructions jusqu'à Montréal. En 1420, il tente vainement d'empêcher les rois de France et d'Angleterre et le duc de Bourgogne, qui viennent de célébrer les noces d'Henri d'Angleterre et de Catherine de Valois, de se rendre à Paris. Il échoue à nouveau à Montereau et à Melun. On le retrouve alors parmi les derniers défenseurs d'Orléans, et il aura le soulagement de voir Jeanne d'Arc libérer la ville. Par contre, les habitants de Sens refusent expressément son retour à la tête du bailliage lorsque la cité ouvre ses portes à Charles VII.
- Jehan Hanoteau. Probablement tourneur en 1458 puis marchand à Rigny-le-Feron (1479) et à Courgenay (1483). Il a pour fille Colombe Hanoteau (+1535), épouse de Jehan Pierre, marchand à Rigny-le-Ferron (+1513) ; et pour petit-fils le célèbre Antoine Pierre (+1549), abbé de Vauluisant dès 1502, évêque de Sidon de 1529 à sa mort.
- Le peintre Arsène Sari demeura à Rigny-le-Ferron pendant plus de 10 ans où il avait un atelier.
- Rigny-le-Ferron est le village natal de Pierre Fromont (1896-1949). Il était le fils d'un professeur de sciences naturelles, Auguste Fromont, né lui-même à Rigny-le-Ferron. Il fut élève de l'École normale supérieure (Ulm) de 1919 à 1923. Il fit ensuite l'agrégation d'économie politique des Facultés de droit (1928). Après avoir enseigné à Rennes, il fut à partir de 1942 professeur à la Faculté de droit et de sciences économiques de Paris et à l'Institut national agronomique. Pierre Fromont est l'un des fondateurs de l'Économie rurale en France. Ses œuvres majeures sont "Économie rurale" (1958) et "Problèmes d'économie rurale" (1963). Il consacra l'une de ses thèses à une monographie consacrée au Pays d'Othe ("Le Pays d'Othe", Nancy 1923). Il est enterré dans le cimetière de Rigny.
- Colette Derigny, auteur : Trois Granules pour l’Été et l'Inconnue de la Fête (Théâtre), Jean-Paul Farré, Clown et Comédien, Jean-Paul Farré, le Monde Burlesque d'un Homme de Théâtre, La saison des frissons.
Voir aussi
Notes et références
Bibliographie
Paul Grossin, Pays d'Othe, au fil de la Vanne, Troyes, 1978.