Bayonvillers
Modèle:Infobox Commune de France
Bayonvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Bayonvillers est un village rural picard du Santerre situé à Modèle:Unité à l'est d'Amiens, à la même distance au sud-ouest de Péronne et à Modèle:Unité au sud d'Arras.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
La plus grande partie du territoire est constituée des couches argileuses du limon des plateaux. En dessous, se trouve une craie blanche ou jaune selon les endroits<ref name="noti">Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Douay, Modèle:1er mars 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens</ref>,<ref>La notice de M. Douay, instituteur, sur le site des Archives départementales de la Somme.</ref>.
Relief, paysage, végétation
Le pays est plat, légèrement ondulé au sud<ref name="noti" />.
Hydrographie
La nappe phréatique qui alimentait les puits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se situait alors à environ Modèle:Nobr de profondeur<ref name="noti" />.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
On indiquait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation<ref name="noti" />.
Géographie humaine
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,5 %), zones urbanisées (5,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé de maisons individuelles.
Voie de communication et transports
La commune est desservie par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), elle est traversée par l'Autoroute A29 (France)
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Bayonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Baienvillers est produit en 1147, Baconvillers et Bayenvillers en 1301. Puis, Bayonvilliers en 1567 ; la forme actuelle, Bayonvillers, est attestée dès 1710<ref name="noti" />.
Le nom Bayonvillers est de formation germano-romane, Villers provient de nom latin, villa signifiant domaine rural puis villare signifiant une partie d'un domaine démembré. Bayo (Baio) dérivait du nom germanique d'un propriétaire du domaine<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presse universitaire de France, 1969, Modèle:P. à 76</ref>.
D'après la légende, Bayonvillers tirerait son nom d'un seigneur nommé Bayon que saint Quentin aurait guéri de la lèpre<ref>Léon Gaudefroy, Monographie de Bayonvillers, 1905.</ref>,<ref name="noti" />.
Histoire
Antiquité
Des armes de pierre et des monnaies gallo-romaines ont été trouvées sur le territoire<ref name="noti" />.
La voie romaine Amiens - Saint-Quentin traverse le village (RD 1029)<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>. Les traces d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées au lieu-dit le Chêne<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>.
Selon la tradition catholique, saint Quentin qui parcourait la région à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, rencontra une femme qui lui proposa de porter la tunique de son maître nommé Bayon. Saint Quentin accepta et du fait, Bayon fut guéri de la lèpre<ref>Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, Modèle:P.</ref>.
Moyen Âge
Dès 1171, l'église est mentionnée<ref name="noti" />.
La collégiale Saint-Firmin d'Amiens nommait à la cure. Nicolas Quesnel, bienfaiteur des pauvres, tient la cure en 1599<ref name="noti" />.
La seigneurie dépendait du chapitre de Saint-Quentin<ref name="noti" />.
Époque moderne
Des souterrains ou muches ont servi de refuge aux habitants en 1636, lors des invasions espagnoles<ref name="noti" />.
Dès 1701 et peut-être même avant, le village a son école<ref name="noti" />.
Époque contemporaine
Les biens du clergé vendus à la Révolution française comme biens nationaux sont alors achetés par les fermiers locaux<ref name="noti" />.
À la fin de l'épopée napoléonienne, les Cosaques ont occupé le pays en 1814-1815<ref name="noti" />. Modèle:Article connexe
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870 et pendant l'occupation qui a suivi, l'armée allemande a effectué de nombreuses réquisitions. Sur les Modèle:Unité du village qui ont combattu, deux sont morts, un a été blessé<ref name="noti" />.
Durement éprouvé pendant la Première Guerre mondiale<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>, le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du Modèle:Date-.</ref>. Modèle:Article détaillé
Des vestiges de la guerre sont encore retrouvés de nos jours dans le village<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachement administratifs et électoraux
La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune en est détachée le Modèle:Date- pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le Modèle:Date-.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe
Enseignement
Les communes de Bayonvillers, Lamotte-Warfusée et Guillaucourt se sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui gère le fonctionnement des écoles primaires<ref>Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche 25 février 2018, Modèle:P..</ref>.
À la fin de l'année scolaire 2018-2019, l'école de Bayonvillers a fermé<ref>Modèle:Article.</ref>. Fin 2020 et début 2021, le mobilier est vendu sur internet, la commune envisage de vendre l'école et le logement communal<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture
L'estaminet est un lieu associatif destiné à rassembler les habitants autour de projets artistiques et de rendre accessibles toutes les créations artistiques<ref>Modèle:Article.</ref>.
Autres équipements
-
La salle communale.
-
Plateau sportif communal.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Étienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>: au chevet de l'église, se trouve un calvaire en bois peint au décor sculpté représentant, entre autres, les instruments de la passion. Le christ en croix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> est abrité par un demi-dôme en forme de cloche. Le calvaire est protégé en tant que monument historique au titre d'objet : classement par arrêté du 12 janvier 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le clocher en brique flanque le côté nord de la nef. L'intérieur un maître-autel en bois sculpté avec un retable de style Louis XIV, des fonts baptismaux en marbre blanc.
- Monument aux morts
- Chapelle Notre-Dame-de-Liesse: reconstruite en 1840 et 1938. Elle aurait marqué le passage des pèlerins se rendant à Liesse, dès le Moyen Âge<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
-
L'église Saint-Étienne et le cimetière.
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Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
- Amable Nicolas Lhomond (1770-1854), mécanicien, né à Bayonvillers, il prit part à l'expédition d'Égypte, en 1798.
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, Modèle:P. à 151 Modèle:ISBN.
- Léon Gaudefroy, Monographie de Bayonvillers, 1905, Yvert et Tellier, Modèle:ASIN , rééd. la Vague verte, Modèle:ISBN
Articles connexes
Liens externes
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