Beaufort-en-Santerre

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Beaufort-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Beaufort-en-Santerre existe depuis au moins l'époque romaine car on y a retrouvé la trace d'une villa romaine. Traversée par la route du camp du Drap d'Or, la commune en était un point de passage de Paris à Corbie. Sa riche histoire, eu égard à la taille de la commune, a fait de Beaufort-en-Santerre un des lieux remarquables du Santerre. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Communes limitrophes

Géomorphologie

Le sol et le sous-sol du territoire communal sont de formation tertiaire. Un couche argileuse de lœss (limon des plateaux) de Modèle:Unité environ recouvre une couche de pierre calcaire et de silex<ref>Notice géographique et historique sur la commune de Beaufort-en-Santerre, rédigée par M. Roussel, instituteur, 20 février 1899, Amiens, Archives départementales de la Somme Lire en ligne</ref>.

À Beaufort-en-Santerre, l’épaisseur de ce limon, dit limon des plateaux, est en moyenne de Modèle:Unité, reposant sur Modèle:Unité de sables, de marnes, de calcaires ou d'argiles.

Relief et paysage

L'altitude de Beaufort-en-Santerre est de Modèle:Unité, au lieu-dit le Moulin de Beaufort. Beaufort-en-Santerre apparaît au loin comme un village isolé, entouré d'une forêt, au milieu du plateau du Santerre, légèrement incliné du sud vers le nord sur une déclinaison de Modèle:Unité entre le point le plus haut et le point le plus bas. Le relief uni de la commune est parcouru par deux vallons peu profonds, l'un vers Le Quesnel, l'autre vers la vallée de Caix<ref name="Archives">Notice géographique et historique sur la commune de Beaufort-en-Santerre, rédigée par M. Roussel, instituteur, 20 février 1899, Archives départementales de la Somme</ref>.

Hydrographie

Il n’y a pas de cours d’eau traversant Beaufort-en-Santerre. Les nappes souterraines sont situées à Modèle:Unité en dessous du niveau du sol<ref name="Archives" />. Il existe deux bassins de rétention des eaux de pluie, creusés après l'inondation des 7 et 8 juin 2001, et la mare située Grande rue. Beaufort-en-Santerre est située sur le plateau du Santerre entre val de Somme au nord et val d'Oise au sud.

Climat

Le climat de Beaufort-en-Santerre est tempéré océanique avec des influences continentales plus ou moins marquées. La température moyenne est de Modèle:Unité mais les écarts de température entre été et hiver peuvent être importants (Modèle:Unité de température moyenne maximale contre Modèle:Unité de température moyenne minimale).

La pluviométrie varie entre 550 et Modèle:Unité par an en moyenne sur les dernières années.

L’ensoleillement est inférieur à celui du littoral.

Urbanisme

Typologie

Beaufort-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune de Beaufort-en-Santerre présente un habitat groupé.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones urbanisées (8 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 84, alors qu'il était de 81 en 2014 et de 78 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 85,7 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaufort-en-Santerre en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,7 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Beaufort-en-Santerre en 2019.
Typologie Beaufort-en-Santerre<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 85,7 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,3 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 11 8,5 8,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellum forte en 1220 ; Beaufort en 1222 ; Biaufort en 1223 ; Bella fortis en 1267 ; Beauffort en Senters en 1423<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 86 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>.

Le nom Beaufort est dérivé du latin Bellum forte lié à la présence d'un château fort<ref name="Archives" />.

Le Santerre est une région naturelle de France située au cœur de la Picardie, et de l'actuelle région Hauts-de-France.

Histoire

Habité depuis l'époque gallo-romaine, Beaufort-en-Santerre apparaît dans l'histoire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Moyen Âge, le village est cité dans les chroniques des croisades ; il fut directement concerné par les grands conflits européens et mondiaux.

Antiquité

On a trouvé la trace de substructions d'une villa gallo-romaine à Beaufort<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>, ce qui tend à prouver son occupation humaine ancienne. Située au lieu-dit le Paraclet, cette villa était de grande taille avec une grande cour orientée au sud. Dès l'époque romaine, se construit un habitat ancien à Beaufort et des cultures sont mises en place. Deux autres substructions antiques ont été découvertes sur le territoire de Beaufort<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>.

Moyen Âge

Le village de Beaufort-en-Santerre est mentionné en 1206. Walon de Sarton, chanoine de Picquigny participant à la quatrième croisade, quitte Constantinople le Modèle:Date- avec le chef (la face) de saint Jean Baptiste. En revenant à Amiens, il est rejoint dans l’église de Beaufort par son oncle Pierre, chanoine d’Amiens. Le chef de saint Jean Baptiste est alors déposé durant huit nuits<ref>Recueil trimestriel dirigé par M. le chanoine J. Corblet, membre de la Société de Saint-Jean, correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France et du Ministère de l’Instruction publique. Vingt-deuxième année, Deuxième série, tome VIII (XXV de la collection). Arras, Librairie du Pas-de-Calais, rue d'Amiens 41 et 13 - P.-M. Laroche, directeur - Paris, Pillet et Dumoulin Imprimeurs, rue des Grands-Augustins 5. MDCCCLXXVIII </ref> sur les fonts baptismaux de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beaufort avant de repartir pour Amiens. Une plaque au-dessus des fonts baptismaux rappelle cet événement.

À l'origine, il existait à Beaufort-en-Santerre un château ou une place forte appartenant à un chevalier, vassal de Bernard de Moreuil, de 1221 à 1249. Cette place forte est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle .

L'ancien village de Sainte-Lurogne, disparu en 1358, possédait une chapelle citée en 1241<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Époque moderne

Renaissance

La Renaissance à Beaufort-en-Santerre connait un épisode fameux quand le roi de France [[François 1er de France|François Modèle:1er]] traverse le village pour se rendre au camp du Drap d'Or à Guines et Ardres dans le Pas-de-Calais, afin de rencontrer le roi d’Angleterre Henri VIII. [[François 1er de France|François Modèle:1er]], parti début juin 1520 du château de Vez, avait traversé successivement Compiègne, Montdidier et Hangest-en-Santerre. Il arrive à Beaufort-en-Santerre accompagné de l'amiral Guillaume Gouffier de Bonnivet, seigneur de Crèvecœur-le-Grand, de Charles III de Bourbon, connétable de France, et du ministre Florimond RobertetModèle:Référence nécessaire. Modèle:Article détaillé

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1610, Claude Frérot seigneur de Beaufort entreprend la construction du corps de logis. Endetté, il est contraint de céder, en 1617, château, terre et seigneurie à Jacques de Cavoye, pour Modèle:Nombre. Le nouveau seigneur mène à bien la restauration des bâtiments et la restauration des finances du domaine<ref name="a127995108">Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant la guerre de Trente Ans, de nombreux dommages sont causés à Beaufort-en-Santerre par les armées de Louis II de Bourbon-Condé (dit le Grand Condé) et d'Henri de la Tour d'Auvergne (dit Turenne) qui saccagent la région en 1653, à l'occasion du siège de Roye dont les remparts en portent encore les traces.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1703, René Boutin, receveur général des finances de la généralité d'Amiens, acheta le domaine pour Modèle:Nombre. Mais en 1717, le domaine passe à Gilbert du Maisniel (1668-1740) qui s'installe à Beaufort.

En 1756, sa petite-fille Jeanne-Geneviève du Maisniel épouse Jean-Charles, marquis de Navier, officier d'artillerie originaire de Lorraine. En 1764, ils s'installrent au château et l'agrandirssent en faisant construire une aile supplémentaire.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le château et le domaine passent par mariage, en 1838, à Léonce de Garsignies qui fait remanier le corps de logis ainsi que les appartements, et construire une galerie sur la cour<ref name="a127995108" />.

Première Guerre mondiale

La commune est été durement touchée par les combats de la Première Guerre mondiale et constitue un temps l'arrière du front français<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le château de Beaufort est détruit le Modèle:Date- par l'artillerie allemande<ref name="a127995108" />.

Installé à Cappy avec son escadrille depuis le Modèle:Date-, le fameux « Baron Rouge », Manfred von Richthofen, est alors crédité de Modèle:Unité. Du fait d'un brouillard persistant et des nuages bas, les avions ne reprennent l’air que le Modèle:Date-. Ce jour-là, entre Cayeux-en-Santerre et Beaufort-en-Santerre, le Baron Rouge abat son Modèle:79e, alors piloté par le commandant Richard Raymond Barker qui est tué. En retournant sur Cappy, il abat, au-dessus de Foucaucourt-en-Santerre, le lieutenant D. G. Lewis, qu’il oblige à se poser. Crédité de sa Modèle:80e officielle, le Baron Rouge est abattu le lendemain Modèle:Date-, à Sailly-le-sec, par le capitaine Arthur "Roy" Brown<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vingt habitants de Beaufort-en-Santerre mobilisés meurt au champ d'honneur. Dix-sept noms figurent sur le monument aux morts de la commune.

Le cimetière du Manitoba (Canada) se trouve sur le territoire de Beaufort-en-Santerre.

Pendant la guerre, le village a subi d'importantes destructions<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.

Entre-deux-guerres

Le village de Beaufort est reconstruit. La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 7 novembre 1920</ref>. Modèle:Article détaillé

Après 1918 la famille de Garsignies, propriétaire du château confie à l'architecte Pierre Parent la reconstruction d'une partie de l'édifice pour servir de résidence<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Bataille de France, dans la nuit du Modèle:Nobr, la Modèle:2e du Modèle:40e bataillon de chars de combat de l'Armée française, venant de Vrély, stationne à Beaufort-en-Santerre. Le 31 mai, le PC de ce bataillon s’y installe. La seconde compagnie y assure l’entretien du matériel. Le Modèle:1er juin 1940, elle quitte Beaufort-en-Santerre pour Chaulnes<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Le Modèle:Date-, Modèle:Unité bretons de la Modèle:4e du [[41e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:41e d'infanterie de ligne]] et du [[10e régiment d'artillerie|Modèle:10e d'artillerie divisionnaire]] (Modèle:10e R.A.D) sont capturés par l'ennemi. Le jour même, ils sont assassinés à la mitrailleuse par des Waffen-SS. Seuls, cinq d'entre eux survivent<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un habitant de la commune, Fernand Lupart, déporté politique, meurt le 14 janvier 1945 à Hersbrüch<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En sa mémoire, une place du village porte son nom.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'inondation du 7 juillet 2001 est provoquée par les orages et les précipitations d’une ampleur exceptionnelle qui, depuis le début juillet 2001, touchent notamment le Santerre, « le Sud-Est du département de la Somme » comme l’indique Météo France<ref>http://france.meteofrance.com/france/actu/bilan/archives/2001/bilan?page_id=10030</ref>. « Près de 150 millions de m3 d’eau sont tombés en 24 h sur le bassin de l’Avre, une rivière qui prend sa source au sud de la Somme (au sud d’Amy, dans l’Oise) et qui s’écoule vers Amiens (confluant avec la Somme à Camon) … »<ref>La dépêche de l’AFP du 9 juillet 2001 cite Annick Carbonnier, responsable de la communication à la Préfecture de la Somme</ref>.

Ces précipitations d’une ampleur exceptionnelle provoquent la saturation en eau de pluie des limons et des premiers mètres de la craie, empêchant alors toute absorption par le sol et générant un flot d’inondation qui s’est répandu dans Beaufort-en-Santerre par le chemin des Fossés ainsi que par la route venant du Quesnel (Somme) deux points hauts de Beaufort-en-Santerre. Le limon, gorgé d’eau de pluie s’est alors transformé en boue provoquant cinq effondrements localisés. Le reflux de l’inondation a lieu à partir de la nuit du 7 au 8 juillet 2001, l’eau trouvant les chemins les plus favorables à son écoulement, pentes naturelles, puits, mares, etc.

Politique et administration

Rattachement administratifs et électoraux

La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune en est détachée le Modèle:Date- pour intégrer l'arrondissement de Péronne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

Intercommunalité

La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le Modèle:Date-.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort-en-Santerre et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Modèle:Section à actualiser Lors du recensement en 2005, la population était de 159 personnes avec 49,7 % d'hommes et 50,3 % de femmes. Le nombre de célibataires était de 34,1 %, les couples mariés 50,4 % et 3,3 % de divorcés. Le nombre de veufs était de 12,2 %. La population de Beaufort-en-Santerre entre 1999 et 2005 a cru de 21 personnes, soit un accroissement du nombre d'habitants de 15,1 %. Le nombre d'hommes a diminué de 6,8 % alors que le nombre de femmes a augmenté de la même proportion.

Économie

Modèle:Section à actualiser L'activité économique majeure de la commune reste l'agricultureModèle:Refnec.

Le taux de chômage en 2005 était de 9,2 % et en 1999 il était de 19 %, il a donc diminué de 9,8 %. Les retraités et les préretraités représentaient 19,5 % de la population en 2005 et 22,5 % en 1999, soit une diminution de 3 %.

Le taux d'activité quant à lui était de 77,6 % en 2005 contre 71,6 en 1999 soit une augmentation de 6 %.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Les fonts baptismaux, surmontés d'un panneau portant la mention du dépôt du chef de saint Jean-Baptiste en 1206, datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sont classés Monument historique<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Réalisés en pierre taillée, ils portent en bas-relief, sur les flancs de la cuve, douze arcatures pour chacun des douze apôtres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La chaire, très ouvragée, provient de l’église de Davenescourt. Le maître-autel a été réalisé par un menuisier d’Arvillers, l'autel du bas-côté droit a été rinstallé dans le bas-côté gauche et remplacé par un autel provenant de l’église Saint-Rémi d’Amiens. Les trois cloches datent de 1922<ref name="CP08082017"/>

Modèle:Article détaillé

  • Stèle à la mémoire des 31 soldats français exécutés par les Allemands le 7 juin 1940.

Modèle:Article connexe

  • Route du Camp du Drap d'Or à Beaufort-en-Santerre
La route dite du Camp du Drap d'Or est un parcours historique indiqué par des panneaux « Route du Camp du Drap d'Or », tel celui que l'on trouve rue Folyette à Beaufort-en-Santerre en venant par Le Quesnel. C’est par la rue Folyette que François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} entra dans Beaufort-en-Santerre, venant d'Hangest-en-Santerre. La route tourne ensuite vers la rue des Bois se dirigeant vers Caix puis Amiens par Domart-sur-la-Luce.
  • Un moulin se trouvait avant 1407 sur la place rue Mercier, sur un monticule portant une croix.

Personnalités liées à la commune

  • Jean IV de Mailly, mort en 1505, seigneur de Beaufort-en-Santerre.

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Portail