Bouchavesnes-Bergen
Modèle:Infobox Commune de France
Bouchavesnes-Bergen est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Détruite pendant la Première Guerre mondiale, elle est située sur le circuit du Souvenir. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Bouchavesnes-Bergen est un village rural picard du Vermandois situé dans une vallée sèche surplombant la vallée de la Somme, à Modèle:Unité au nord de Péronne, Modèle:Unité au sud-est d'Arras, Modèle:Unité au sud-ouest de Cambrai. Il est traversé par l'ex-Route nationale 17 (France) (RN 1017). La sortie 13.1 de l'autoroute A1 (Albert - Péronne) se trouve à environ Modèle:Unité.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol de la commune est de nature argileuse, imperméable en beaucoup d'endroits<ref name="noti">Notice historique et géographique, réalisée par l'instituteur, M. Plin, 1899 et l'élève Maurice Vanègue, Archives départementales, Amiens</ref>.
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est accidenté surtout au sud-ouest et à l'est<ref>https://archives.somme.fr/ark:/58483/5nfvkq8dmxb2/a5fff24c-41ba-4ec9-abee-c618bca46176</ref>.
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse la commune.
Géographie humaine
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,1 %), forêts (25,7 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Le territoire de la commune est traversé du nord au sud par la Modèle:Route départementale, ancienne Modèle:Route nationale qui relie Bapaume au nord à Péronne au sud.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Albert - Péronne) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Climat
Le climat est tempéré océanique.
Urbanisme
Typologie
Bouchavesnes-Bergen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune de Bouchavesne-Bergen présente un habitat groupé. Le village a été reconstruit après les destructions de la Première Guerre mondiale.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Buschavenae en 1138, Buiscavenne en 1139, Bossier avanae en 1202, Boisceavesnes en 1217<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, Formations préceltiques, celtiques et romanes, Librairie Droz, Genève, 1990, Modèle:N°, Modèle:P. (lire en ligne) [1]</ref>.
Il s'agit d'un type toponymique en -avesne. L'origine de l'appellatif avesne est discutée.
Ernest Nègre reprenant la suggestion d'Albert Dauzat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, y voit un dérivé du mot avoine<ref name="Nègre"/>. Ernest Nègre suppose qu'il s'agit de l'ancien français avenesne, issu d'un terme bas latin non attesté *avenesna « terre propice à l'avoine »<ref name="Nègre"/>. Il se serait hypothétiquement réduit à avesne, puisque les différents Modèle:Page h' ne sont jamais mentionnés sous la forme *Avenesne.
Le bas latin *avenesna est un dérivé du latin avena qui a donné avoine en français, anciennement aveine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) forme en usage jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la forme avoine apparaît cependant dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle conjointement.
Il se base sur le glossaire du latin médiéval de Du Cange qui cite les mots latin(isé) Avesna et d'ancien français Avenesne tous deux apparaissant dans des textes tardifs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Du Cange, et al., Glossarium mediæ et infimæ latinitatis, Niort : L. Favre, 1883-1887 (lire en ligne) [2]</ref>.
En revanche, les formes les plus anciennes du type Avesnes remontent au {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: IX|-| – | IX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}} sont toutes basées sur un radical Avis(i)n-<ref name="Gysseling">Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en Duitsland (vóór 1226), Deel I, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Nederlandistiek, 1960, p. 86 (lire en ligne) [3]</ref>,<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi en témoignent, par exemple Avesnes-Chaussoy (Somme, Avisnas en 750), Avesnes (Somme, Vron, Avisnis en 844), Avesnes-le-Sec (Nord, Avisinas en 775), Avesnes-en-Bray (Seine-Maritime, Avisnis en 842). Maurits Gysseling et à sa suite, François de Beaurepaire considèrent qu'il est semblable au radical du mot germanique avisna / afisna (cf. vieil anglais æfesn « pâturage »)<ref name="Gysseling"/>,<ref name="De Beaurepaire"/>. Il est possible qu'une attraction du terme aveine se soit exercée postérieurement, dans ce cas dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mot germanique n'étant plus compris et l'existence de champs d'avoine étant vraisemblable. On sait que sur les 703 hectares de terres labourables de la commune, 160 hectares étaient consacrés à la culture de l'avoine en 1899<ref name="noti"/>. Cependant les Avesnes se retrouvent dans le pays de Bray, zone de bocage et de pâturages, ce qui est également le cas de l'Avesnois. Enfin le sens de « pâturage » est attesté dans Les Avesnes (Seine-Maritime, Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).
En France, le type toponymique Avesnes, -avesnes reste concentré en Picardie, dans le Nord-Pas-de-Calais et en Normandie. Il se retrouve dans des régions où la toponymie révèle la présence de divers appellatifs germaniques et où l'archéologie a découvert des sites liés à la présence des Francs et des Saxons.
Le premier élément Bouche- est obscur. Albert Dauzat propose prudemment un anthroponyme germanique Bucco ou un verbe bocer « bosseler », cependant il ne connaît pas de forme ancienne. Ernest Nègre suppose un emploi hypothétique du mot bouche (bouque en picard) au sens de « botte, fagot, javelle », mais sans donner de signification globale au toponyme. Les formes anciennes ne vont pas dans le sens de cette explication, elle postule au contraire un élément Busch-, devenu Buisc- ou Boisc-, qui représente plutôt l'appellatif busc « buisson, lande, bois » (apparenté à bûche, buisson), variante de bosc > bois et que l'on retrouve dans Bucamps (Oise, Buschans 1075)<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 122a</ref>, c'est-à-dire « le champ aux buissons » de structure identique, Boucheavesne signifierait donc « le pâturage aux buissons ».
En 1920, la commune prend le nom de Bouchavesne-Bergen<ref name="Cassini"/> en hommage à la ville norvégienne de Bergen qui finança une partie de sa reconstruction après la Première Guerre mondiale<ref name="Canopé-Mairie"/>.
Histoire
Antiquité
C'est aux portes de Bouchavesnes que les Francs, alors sous les ordres de Clodion le Chevelu, perdent la bataille d'Helena contre les troupes romaines commandées par Aetius et son lieutenant Majorien<ref name="noti"/>.
Moyen Âge
En 1177, il est fait mention de Bouchavesnes dans une charte de l'Abbaye Saint-Nicolas d'Arrouaise où parait, comme témoin, Mathieu de Bouchavennes, de l'illustre famille de ce nom<ref name="noti"/>.
En 1189, Baudouin, abbé de Mont-Saint-Quentin, donne à vie quelques arpents de terres à des colons de Bouchavesnes, à la charge de lui fournir des pierres pour la construction de son église.
On retrouve encore les seigneurs de Bouchavennes dans un aveu de 1214 fait au roi à cause de son château de Péronne<ref name="noti"/>.
Époque moderne
Vers 1567 commence la nouvelle maison Lameth-Bouchavennes. Josias de La Meth, seigneur de Bouchavennes, gouverneur de Laon, épouse Madeleine Créqui-Bernieules. Leur fils, Ferry de La Meth, est vicomte de Monchy-Lagache, enseigne des gardes du roi. Antoine de La Meth-Bouchavennes, leur second fils, est tué à la Bataille de Honnecourt, en 1645<ref name="noti"/>.
Le château de Bouchavesnes est cité autrefois au nombre des forteresses importantes de la province et en a subi le sort, puisqu'il a été détruit par l'ordre de Louis XIII. Il s'élevait sur la côte, au sud-est de l'église, avec une enceinte de murailles crénelées, dont les angles et l'entrée principale étaient défendus par des tours massives de forme ronde. La porte de cette forteresse se trouvait près de l'école avant la Première Guerre mondiale, où l'on pouvait encore voir des grès, des pierres, et des cintres sculptés provenant des souterrains du château fort<ref name="noti"/>.
Époque contemporaine
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Seconde République instaure le suffrage universel masculin : en 1849, comme dans toutes les communes de France, la totalité de la population masculine majeure peut voter pour la première fois. Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des électeurs :
Abraham | Adam | Roussel |
1 | 6 | 1 |
Le droit de vote des femmes n'a été reconnu en France qu'en 1945, et l'âge de la majorité civile n'a été abaissé de 21 à 18 ans qu'en 1974.
On compte en 1899 trois écarts<ref name="noti"/> : les Dix-Huit : 3 habitants, le Bois Saint-Pierre Vast : 2 habitants et le Bois l'Abbé : 2 habitants.
Première Guerre mondiale
Durant la Première Guerre mondiale, au cours de la Bataille de la Somme, la commune de Bouchavesnes - aux mains des Allemands depuis 1914 - est reprise, le Modèle:Date-, par la [[41e division d'infanterie (France)|Modèle:41e]] et le [[8e régiment d'infanterie|Modèle:8e]] de l'Armée française, au cours d’âpres et meurtriers combats. Le village est totalement ruiné.
Le Modèle:25e de Chasseurs à Pied (127e DI) était également engagé à Bouchavesnes le Modèle:Date- et enlève la première ligne ennemie puis repousse une forte contre-attaque. Il est cité à l'Ordre du Corps d'Armée.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.
Entre-deux-guerres
Après la Première Guerre mondiale, Haakon Wallem, norvégien et armateur fortuné en visite en France, parcourt les régions situées sur le front et les lieux de combat de la Première Guerre mondiale. Particulièrement frappé par l’état de destruction de certains villages, il rencontre le maréchal Foch et lui demande de désigner une de ces communes meurtries à adopter. Le généralissime nomme le village de Bouchavesnes qui, à ses yeux, est le plus touché. Des donations viennent alors de Norvège afin d’aider les Picards dans leur détresse. Pour remercier le philanthrope et ce pays ami, Bouchavesnes devient Bouchavesnes-Bergen en 1920, du nom de la ville de Bergen d’où est originaire Haakon Wallem. Un médaillon représentant son portrait ainsi qu'un autre représentant la ville de Bergen sont présents sur le fronton de la mairie<ref name="Canopé-Mairie">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Péronne<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Péronne Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Bouchavesnes-Bergen est membre de la communauté de communes de la Haute Somme, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre recréé en 2012 par la fusion d'anciennes intercommunalités et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Les habitants de la commune sont appelés les Bouchavesnois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe
Enseignement
Le regroupement pédagogique intercommunal Bouchavesnes - Sailly-Saillisel compte cinq classes à la rentrée scolaire 2017<ref>Gaël Rivallain, le Courrier picard, « Éducation, une fronde des parents », édition Picardie maritime, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Une des classes de ce RPI se trouve dans la mairie-école<ref name="CP16022021">Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie, reconstruite dans l'entre-deux-guerres grâce à la générosité de la ville de Bergen. Elle est l’œuvre de l'architecte norvégien Ole Landmark<ref name="Canopé-Mairie"/>.
- L'église Saint-Paul, reconstruite après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CP16022021"/>.
- Monument aux morts, par Firmin Michelet, de 1926<ref>Modèle:Lien web.</ref> - En 1996 le monument, abîmé, fut remplacé par une stèle en granit<ref>Monument aux Morts de la Guerre de 1914, 1918 à Bouchavesnes-Bergen (80)</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Statue du maréchal Foch, par Firmin Michelet, inauguré le 4 juillet 1926 en présence du maréchal Foch, érigée à l'initiative d'Haakon Wallem.
- Chapelle Notre-Dame de Brebières. Reconstruite après la Première Gierre mondiale, la chapelle primitive datait de 1870<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, donnée à l'hôpital de Péronne, route de Moislains<ref name=AG/>.
- Chapelle du Souvenir français devant la nécropole de Bouchavesnes-Bergen, construite en 1922 à l'initiative de la famille du soldat Jean Du Bos, tué le Modèle:Date- en participant à l’assaut de Rancourt. Propriété du Souvenir français, elle est réhabilitée en 2020 pour en faire un musée de l’histoire des religions durant la Grande Guerre<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Cimetières militaires britannique et allemand de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- nécropole nationale de Rancourt
- Modèle:Article détaillé
- Cimetière militaire allemand de Rancourt
-
Nécropole française.
-
Monument de la nécropole française.
-
Cimetière britannique.
- Un tombeau se trouve en plein champ, juste avant la chapelle de Rancourt et Bouchavesnes. Le soldat Maurice Gallé, du [[106e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:106e R.I.]], mort là le Modèle:Date-, y est enterré. Blessé au ventre en secteur allemand, il meurt à l'âge de 21 ans. Porté d'abord disparu, il n'est déclaré mort que lorsque les Britanniques reprennent le secteur et découvrent son corps en mars 1917.
Fils unique, ses parents, originaires de Creil achètent le terrain à la commune de Bouchavesnes pour y faire construire une tombe en l'honneur de leur fils, Maurice.
Le monument, qui comporte aussi les noms des soldats de Bouchavesnes, morts au combat, est inauguré en 1922.
Le tombeau, surmonté d'une grande croix, existe toujours. Il est situé à la croisée du chemin rural du Moulin-Fondu et de celui du Paradis-des-Vaches, en face de la D 149 venant de Cléry-sur-Somme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Via Francigena
La via Francigena qui part de Canterbury (Royaume-Uni) pour rallier Rome passe dans le village<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jules Toquenne (1854-1928), un enfant du pays, né de parents obscurs, s'engage à dix huit ans dans l'infanterie de marine, prend part à l'expédition du Tonkin, où il se couvre de gloire et conquiert le grade de capitaine. Au cours de l'année 1898, cet officier se signale à Madagascar en faisant prisonnier un des chefs les plus influents des révoltés, ce qui lui vaut d'être promu officier de la Légion d’honneur et commandant<ref name="noti"/>,<ref name="leonore">Ministère de la Culture - Base Léonore : http://www.culture.gouv.fr/LH/LH269/PG/FRDAFAN83_OL2613035V001.htm</ref>.
- Jean-Baptiste Cauet (1843-1918), curé de la commune, membre titulaire non résidant de la Société des antiquaires de Picardie depuis 1891, s'est intéressé aux vestiges de certaines sépultures gallo-romaines présentes dans les carrières de phosphate à Bouchavesnes et dans les villages avoisinants.
Bouchavesnes-Bergen dans la littérature
- C'est dans les tranchées de première ligne appelées Bingo Crépuscule, dans le secteur de Bouchavesnes, que Sébastien Japrisot, dans son roman, Un long dimanche de fiançailles, situe le lieu où Manech Etchevery a été fusillé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Gustave Ramon, L'invasion en ¨Picardie : récits et documents concernant les communes de l'arrondissement de Péronne pendant la guerre allemande 1870-1871, 1873
- Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844 - réédition partielle, Péronne et son canton, Inval-Boiron, La Vague verte, 2010 Modèle:ISBN
- René Lavalard, La résurrection d'un village, Bouchavesnes-Bergen Village Picard, 1983
Articles connexes
- Liste des communes de la Somme
- Liste des anciennes communes de la Somme
- Liste des 139 sites funéraires et mémoriaux de la Première Guerre mondiale inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco
Liens externes
- Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.