Breilly

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Modèle:Infobox Commune de France

Breilly est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Images

La commune de Breilly est située dans la vallée de la Somme à environ dix kilomètres à l'ouest de la ville d'Amiens, dans la vallée de la Somme, le long de l'ancienne RN 235 (actuelle RD 1235).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La vallée est constituée de tourbe qui était autrefois exploitée pour le chauffage. Le plateau est constitué de calcaire.

Le bourg est situé dans la vallée (12 m d'altitude), alors que la plus grande partie du territoire de la commune s'étend sur le plateau de la rive gauche de la Somme (jusqu'à 101 m d'altitude).

Hydrographie

Fichier:24 véloroute à Breilly.jpg
La Somme et le bourg, vus depuis la véloroute.

Le fleuve côtier la Somme, ici canalisé et entourée d’importantes zones humides et d'anciennes tourbières, traverse le territoire communal d'est en ouest.

Urbanisme

Fichier:Mobeye-ÉtéDesVilles-Breilly-733.jpg
Habitat pavillonnaire à Breilly.

Typologie

Breilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Somme, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5 %), zones humides intérieures (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 268, alors qu'il était de 195 en 2013 et de 190 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Breilly en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi l'absence de résidences secondaires et logements occasionnels, à comparer au département (8,3 %) et à la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,4 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Breilly en 2018.
Typologie Breilly<ref name="LogT2" group="I"/> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 94,3 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 5,7 8,4 8,2

Voies de communication et transports

Breilly est traversée d'est en ouest par la route départementale RD 1235 (ancienne route nationale 235), reliant Amiens et Abbeville. La route de Fourdrinoy (RD 212) part de Breilly et rejoint Fourdrinoy.

La commune est traversée d'est en ouest par la voie ferrée reliant Amiens à Boulogne, mais le train ne s'y arrête pas... station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Ailly-sur-Somme, à Modèle:Unité, desservie par des trains Modèle:TER/correspondances, qui effectuent des missions entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert.

Toponymie

Les diverses dénominations connues pour la commune sont<ref>"Mémoires" (page 165-166 ; Société des antiquaires de Picardie - Édition La Société, 1867).</ref> : Braili (1120), Braily (1279), Brely (1579), Bresly (1612), Brilly (1638), Bresly (1648), Brailly (1648), Breilly (1692), Brailli (1733).

Voici un extrait d'une coupure de presse du Journal de Picquigny de 1900<ref name="journal" /> : Modèle:Citation

Histoire

Le Journal de Picquigny du 22 juillet 1900 indique : Modèle:Citation

Des traces dans les champs vues par photos aériennes<ref>3 photos aériennes (Ministère de la culture)</ref> ainsi qu'un caveau gallo-romain trouvé sur le site de Montjoie attestent d'une présence ancienne.

En 1766, un incendie ravagea le village.

Des références à Breilly peuvent être trouvées dans la littérature religieuse, notamment à travers l'histoire des trappistes qui occupaient l'abbaye du Gard entre 1815 et 1845. On y parle de père Dieudonné, un trappiste qui a officié à la paroisse de Brilly quelque temps. On peut y lire des allusions aux habitants au contact de l'abbé, des références à M. Pecquet maire de Breilly, ainsi qu'à la "piété vraie et constante des bons habitants de Breilly"<ref>"les trappistes du Gard, près de Picquigny, diocèse d'Amiens", Abbé J. Hardy, 1840, pages 32–36</ref>,<ref>Histoire des Trappistes du Val-Sainte-Marie diocèse de Besançon", Waile, 1843, pages 260-279</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Picquigny<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ailly-sur-Somme Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Breilly était membre de la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes Nièvre et Somme, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Anecdotes

Équipements et services publics

Enseignement

Le syndicat scolaire gère les activités de l'école de la Vigne. Il regroupe les communes de Picquigny, Crouy-Saint-Pierre, Breilly et Yzeux<ref>Modèle:Article.</ref>. Un service de cantine est à la disposition des élèves. Au cours de l'année scolaire 2020-2021, Modèle:Nobr sont scolarisés au sein de la structure<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

On compte 230 âmes en 1698 (Pagès), 62 feux en 1763 (Expilly) et 329 habitants en 1783 (P. Daire)<ref name="journal">coupure de presse, « Journal de Picquigny » du 22.07.1900, Archives Départementales de la Somme</ref>..

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Sulpice, dont une nouvelle cloche est bénie le Modèle:Date- en présence de Ferdinand d'Albert, duc de Chaulnes, de la duchesse, née Bonnier de la Mosson, et de René Boistel, lieutenant général de la baronnie de Picquigny<ref>Amiens, Arch. Dles, E supplt 999, fol 18</ref>. Elle a été reconstruite en 1834. La toiture ainsi que les façades ont été rénovées récemment<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
    L'église contient notamment un buste reliquaire de saint Sulpice en bois polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, attribué à Jean-Baptiste Carpentier<ref>Modèle:Palissy</ref>.
  • Le cimetière, situé à côté de l'église Saint-Sulpice. Une étude sur les cimetières ruraux dans la Somme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fait une référence amusante à un arrêté municipal de Breilly datant de 1805, stipulant que « nul ne pourra faire sécher du linge sur la clôture du cimetière »<ref>[1]</ref>.
  • Le monument aux morts, situé en face de l'entrée de l'église Saint-Sulpice.
  • Monument à la mémoire de la Modèle:13e d'infanterie, une stèle inaugurée le Modèle:Date- sur la route départementale entre Breilly et Picquigny, face aux étangs de Breilly.
    Le monument rend hommage aux morts de la Modèle:13e division d'infanterie, qui a combattu sur le front de la Somme en mai et juin 1940, avec cette dédicace : « À la Modèle:13e qui lutta héroïquement en ces lieux du Modèle:Nobr au Modèle:Date- ».
  • Le château de Breilly et la ferme attenante, qui datent du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château de style Louis XIII est en ruine après un incendie le Modèle:Date-<ref>Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie, Amiénois et Santerre, Édition de la Morande, 2003.</ref>.
  • Le calvaire, situé au croisement de la route départementale et la route de Fourdrinoy.

On peut rappeler des sites aujourd'hui disparus :

  • Le moulin de Breilly, situé sur les hauteurs du village. Construit en 1890, il a été détruit en 1948-1949. Des membres de la famille Gaudouin étaient les derniers meuniers de Breilly<ref>Société des antiquaires de Picardie, Bulletin trimestriel, 1965 - page 115</ref>.
  • La chapelle Saint-Louis, mentionnée dans un ouvrage de 1855<ref>La Picardie. Publ. sous les auspices des académies et sociétés savantes des départements de la Somme, de l'Aisne [&c.]., Volume 11, 1865</ref> mais son lieu d'implantation a été « oublié ».

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Modèle:Portail