Cerisy-Buleux

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Modèle:Infobox Commune de France

Cerisy-Buleux est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Par la route, la commune de Cerisy-Buleux est situé à Modèle:Unité d'Oisemont, Modèle:Unité d'Abbeville (dont Modèle:Unité d'autoroute A28) et Modèle:Unité d'Amiens.

Reliant Oisemont à Martainneville, la RD 190 traverse le village.

Fichier:Map commune FR insee code 80183.png
Cliquer sur la carte pour agrandir.

Urbanisme

Typologie

Cerisy-Buleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,4 %), prairies (18,2 %), zones urbanisées (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:... Dès 1217, la forme de Cerisy est relevée dans un écrit d'Évrard de Fouilloy, évêque d'Amiens. La forme latinisée Cherisiacum est signalée en 1255, émanant d'Ancher de Cerisy, selon Dom Grenier ; Cherisy en 1301 ; Cherisi en 1337 ; Cherissy en 1648. Cerisy Bulleux apparait en 1692 (pouillé) ; Serizy-Bulleux en 1713 ; Cerist en 1733 ; Cerizy-Buleux en 1757 ; Seriez en 1761 ; Cerisy-Bulleux en 1763 ; Cerisy-en-Vimeu en 1763 ; Cerisi en 1778 ; Serisy-les-Buleux en 1781 ; Serizi en 1787 ; Cerisy-Buleux en 1801<ref>Modèle:Ouvrage sur le site des archives départementales de la Somme.</ref>.

Buleux, attesté sous les formes Bulloes en 1337 ; Bulleux en 1425 ; Buleux en 1456 ; Buleu en 1657, est une partie de Cerisy<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 183 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé En 1849 , comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.

Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des Modèle:Nobr figurant sur la liste électorale établie cette année-là<ref>Archives départementales de la Somme, Amiens, liste électorale de 1849 Lire en ligne.</ref> :

Bellebouche Berthe Cauet Mabille Routier de Cerisy Seigneur Ternisien de Bouville Tirmont Acquet de Férolles
3 6 5 5 4 4 4 6 1

Les déplacements sont facilités par la mise en service en 1872 de la ligne de chemin de fer à voie unique Canaples à Longroy-Gamaches, avec une halte dans la commune (au point kilométrique 22,275 depuis la gare de Longpré-Les-Corps-Saints). La ligne desservait Longpré-les-Corps-Saints / Bettencourt-Rivière / Airaines / Allery / Wiry-au-Mont / Forceville / Oisemont / Cerisy-Buleux / Martainneville - Saint-Maxent / Vismes-au-Val / Maisnières / Gamaches et Longroy - Gamaches

Cette ligne faisait essentiellement du trafic fret en desservant les coopératives mais aussi quelques voyageurs. La fin du service voyageurs a lieu dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. La section Oisement-Longroy ferme à tout service le Modèle:Date-.

Fichier:Ligne Longpré-les-Corps-Saints Longroy-Gamaches.png

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme, avant d'intégrer le Modèle:Date- l'arrondissement d'Amiens<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gamaches<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

Intercommunalité

La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au Modèle:Date-.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de vingt-huit à seize du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

En matière d'enseignement élémentaire, les enfants du village relèvent du regroupement pédagogique concentré organisé à l'école publique d'Oisemont, destinée à accueillir trois cents élèves. La compétence scolaire est mise en œuvre par la communauté de communes Somme Sud-Ouest<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le collège de rattachement est le collège Charles-Bignon de Oisemont.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Jean Tagault (?-1546), docteur en médecine, médecin ordinaire du roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], né à Buleux. Il est l'auteur d'un traité écrit en latin ("Les institutions chirurgiques") qui reste recherché des historiens de la médecine et des bibliophiles (première édition en français à Lyon, chez Guillaume Rouillé en 1549)<ref>Jean Tagault, Les institutions chirurgiques, 1549, ouvrage en ligne</ref>. En tant que doyen de la faculté des Arts de l'Université de Paris (élu le 7 novembre 1534), Jean Tagault fut le maître de Jacques Houllier, commentateur majeur d'Hippocrate, et fut l'adversaire du médecin et astrologue anversois Jean Thibault ainsi que du médecin et théologien espagnol Michel Servet, tous deux soutenant que la médecine se devait de faire appel à l'astrologie. Des historiens attribuent ainsi à Jean Tagault la réfutation de l'astrologie titrée De vanitate astrologiae judiciariae et divinatricis qui fut composée et offerte au président du Parlement en 1536, année précisément où le Parlement prononça un arrêt réglementant la pratique médicale, la réservant strictement aux docteurs et aux licenciés de la Faculté de Paris. Il est le père de l'homonyme Jean Tagault, philosophe amiénois<ref>René Normand, La Picardie intellectuelle et littéraire dans l'ouvrage collectif Visages de la Picardie, éditions "Horizons de France", 1949. Sur Jean Tagault et sa naissance à Buleux, voir page 120.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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