Démuin

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Modèle:Infobox Commune de France

Démuin est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

La majorité du sol et du sous-sol de la commune est constitué de pentes de craie blanche ou marneuse. Au sud et au sud-est, des couches argileuses constituent le limon des plateaux mélangé parfois à du silex. Le sol de la vallée de la Luce est constitué d'alluvions tourbeux<ref name="ark:/58483">http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413544HfMOAa</ref>.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau et traversé par des vallées : celle de la Luce d'est en ouest et d'un vallon sec sud-nord. Le plateau culmine à Modèle:Unité d'altitude et s'abaisse en pente douce vers la vallée de la Luce<ref name="ark:/58483" />.

Hydrographie

Le territoire de la commune est traversé par la Luce, affluent de la rive droite de l'Avre , affluent de la rive gauche de la Somme. La nappe phréatique est située entre Modèle:Unité et 17, 75 en dessous du niveau du sol<ref name="ark:/58483" />.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune présente un habitat groupé. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, le village a été reconstruit durant l'entre-deux-guerres.

Transports et voies de communication

La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne Modèle:N°, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À environ Modèle:Nobr au sud-est d'Amiens par la route, le village peut se rejoindre par l'axe Amiens - Noyon, l'ex-[[Route nationale 334|Modèle:Nobr]] (actuelle Modèle:Nobr) ou par l'[[Autoroute A29 (France)|Modèle:Nobr]]<ref>Viamichelin.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Démuin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,8 %), forêts (7 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

On trouve dans les textes anciens : Dommus Audoenus (822)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 288 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>, Dommoin (1131), Domuin (1163), Demuyn (1240), Dimuin (1301), Muing (1425), Demmuyn (1567), Doumin (1668), Desmuin (1758)<ref>Notice géographique et historique sur la commune de Démuin, rédigée par M. Laurent, instituteur, Amiens, Archives départementales de la Somme Lire en ligne</ref>.

Démuin est un hagiotoponyme caché. Le nom Démuin provient du latin Domnus Audoëni, qui signifie maison de saint Ouen ou Dadon (évêque de Rouen auquel est dédiée l'église du village). Ce nom apparaît en 822 dans les Statuta antiqua abbatiae sancti Petri Corbeiensis d’Adalhard, abbé de Corbie<ref name="boe 1563" />.

Histoire

Préhistoire

Des silex taillés datant de la préhistoire ont été découverts à Démuin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Antiquité

Le site de Démuin se trouvait à proximité de la voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) ; des tuiles à rebord ont été retrouvées sur le territoire communal.

Moyen Âge

Des fouilles archéologiques ont mis au jour un habitat du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les Satuts de l'abbaye de Corbie, rédigés par Adalard de Corbie indique que la villae Domnus Audoenus était un domaine chargé de la perception des dîmes pour l'abbaye de Corbie.

On retrouve la trace de Démuin en 1131 date à laquelle il est fait mention de la présence d'un miles de Démuin, officier qui dirigeait vraisemblablement la maison du seigneur de Boves. Un dénombrement établi 1168 par Robert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Boves indique que la seigneurie de Démuin relevait de l’avouerie de Corbie dont la famille de Boves avait hérité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en tant que vicomte<ref name="boe 1563">Modèle:Lien web.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il existait un hôpital à Démuin.

Jehan de Demuin fut le père, ou le grand-père de Péronne de Demuin, alliée à Witasse de Campremy, dont la fille Marie de Campremy, décédée après 1394, épousa Jean de Clermont-Nesle, puis Guillaume de Bracquemeont.

La première mention de la présence d’un château à Démuin date de 1418<ref name="boe 1563" />.

En 1422, les Anglais incendièrent le village et le château. Le village fut par la suite rebâti entièrement dans la vallée.

Époque moderne

En 1526, Lancelot Bournel, seigneur de Démuin, obtint du roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], la création de deux foires annuelles et d'un marché hebdomadaire.

La seigneurie de Démuin, en 1543, fut acquise par François de Rasse. Elle passa ensuite à Louise d'Oignies, épouse Philibert-Emmanuel d'Ailly, baron de Picquigny, qui la revendit en 1614 à Jean Lucas, échevin d'Amiens et à son frère, Guillain, aumônier du roi<ref name=armorial>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1636, lors du siège de Corbie, le roi Louis XIII résida au château de Démuin.

Aux {{#switch: XVIII

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}}

}}, les habitants s'adonnaient au commerce de laine, à la fabrication de métiers à tisser, à la fabrication de bas<ref name="ark:/58483" />.

Époque contemporaine

Révolution française, Consulat et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Empire

Le château de Démuin fut détruit à la Révolution.

Le 15 octobre 1814, un incendie ravagea le village, seules seize maisons furent épargnées. On ne déplora qu'une seule victime. Modèle:Nombre étaient sans logement et sans ressource, ils trouvèrent refuge dans les communes avoisinantes. Grâce aux quêtes effectuées dans toute la France, le village fut reconstruit l'année suivante.

Deuxième République, Second Empire, guerre de 1870-1871

En 1851, au moment de la moisson, le village fut déclaré en état de siège et subit une occupation militaire à cause d'une révolte.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la commune subit l'occupation prussienne après la bataille de Villers-Bretonneux du 27 novembre 1870. L'occupation dura jusqu'au 21 juin 1871. 36 jeunes gens de la commune participèrent aux combats, deux furent tués, un blessé et 20 furent faits prisonniers et détenus en Prusse.

Au printemps 1871, une épidémie de variole et une épizootie sévirent dans la commune, toutes les bêtes à cornes durent être abattues<ref name="ark:/58483" />.

Fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le travail à domicile occupe la majeure partie de la population de la commune : fabrication de gilets de laine et de bas pour des entrepreneurs de Marcelcave, Villers-Bretonneux ou Corbie ; teinture... Il existait un pressoir à cidre ambulant, une entreprise de battage à vapeur, des scieries, un atelier d’équarrissage pour 150 bêtes qui récupérait les peaux et transformait les chairs en engrais et deux dresseurs de chiens de chasse<ref name="ark:/58483" />.

Première Guerre mondiale

Le village se trouvait dans la zone des combats ou de leur arrière durant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'état-major du [[35e corps d'armée (France)|Modèle:35e]] du général Jacquot est implanté à Démuin en août 1916, lors de la bataille de la Somme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est notamment concernée par la bataille de la Marne (1918) pendant laquelle, le Modèle:Date-, une nouvelle offensive mécanisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> alliée<ref>Modèle:Lien web.</ref>, entre Morlancourt et Braches, inflige un revers sans précédent à l'armée allemande : c'est le « jour de deuil de l'armée allemande », selon l'expression du général Ludendorff<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Canadiens prennent le Modèle:Date- un obusier lourd de Modèle:Nobr Krupp Modèle:Nobr (Modèle:Nobr Modèle:Nobr) et le retournent contre les Allemands. Il est exposé depuis au parc des Plaines d’Abraham à Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'armée française réalisa pendant le conflit à Démuin et autour un réseau de voies ferrées à [[Voie étroite|écartement de Modèle:Unité.]] du système Péchot afin d'alimenter le front.

Entre-deux-guerres

Fichier:Démuin 14-18.jpg
Ruines du village vers 1920.

Le village, totalement détruit à l'issue du conflit<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>, a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 7 novembre 1920, Modèle:P..</ref>.

Le ministère des Régions libérées (MRL) créé après la Première Guerre mondiale, pour remettre en état les régions dévastées et y rétablir une vie économique, rachète après l'Armistice les réseaux militaires à voie de Modèle:Unité ainsi que le matériel qui se trouve sans emploi. Les réseaux sont restructurés par le MRL afin de faciliter leur utilisation civile et leur mise en service progressive. En 1919, le kilométrage exploité passe en moins de six mois de Modèle:Unité (au Modèle:Date-) à Modèle:Unité (au Modèle:Date-).

Pendant toute cette période, le réseau de Péronne subit de nombreux aménagements pour desservir les localités à reconstruire, il connait son apogée en 1923. Mais dès 1921, des lignes non utilisées sont mises en adjudication pour dépose et des lots de matériel en surplus sont vendus. Le MRL afferme également les lignes ayant un intérêt civil et, fin 1926, le MRL n'a plus d'activité ferroviaire à voie de 60. Une partie du réseau de la Somme est affermée le Modèle:Date avec Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, mais, avec le progrès de la reconstruction et le développement de la traction automobile, l'exploitant cesse son exploitation Modèle:Nobr.

Fichier:Réseau voie de 60 Somme 1923 map-fr-.svg
Plan du réseau exploité par le MRL dans la Somme en 1923.

Modèle:Article détaillé

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil<ref name="Cassini"/>, qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

La commune était membre de la « communauté de communes du canton de Moreuil », créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date- et renommée « communauté de communes Avre Luce Moreuil » (CCALM) par arrêté préfectoral du Modèle:Date-.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, le préfet de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de Modèle:Nobr du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre-Luce-Moreuil<ref>Modèle:Article.</ref>, le préfet dévoile en Modèle:Date- son projet qui prévoit le regroupement « des communautés de communes d’Avre-Luce-Moreuil et du Val-de-Noye », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref> et de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui prend effet le Modèle:Date-.

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Équipements municipaux

Afin de satisfaire aux obligations en matière d'accessibilité et de confidentialité, la municipalité a décidé de déplacer la mairie dans les locaux de l’ancienne école. La livraison du nouvel équipement est escomptée en Modèle:Date-7<ref>Modèle:Article.</ref>.

Enseignement

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal de la Luce, géré par le syndicat intercommunal scolaire (SISCO) qui regroupe en 2014 les communes de Démuin, Domart-sur-la Luce, Thennes, Berteaucourt-lèsThennes, Hangard, Ignaucourt et Aubercourt<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2017, près de Modèle:Nombre déjeunent à la cantine organisée à la salle des fêtes. Le SISCO a décidé la création d'une salle de restauration scolaire à Démuin, dont l'ouverture est escomptée en 2018<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2020, la structure accueille 190 enfants de huit communes<ref>Modèle:Article.</ref>

Économie

L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Bibliographie

  • Alcius Ledieu, Monographie d'un bourg picard, Paris, Alphonse Picard, 6 volumes, 1890-1912.
    • Vol. 1 : Introduction à l'histoire de Démuin, depuis les temps reculés jusqu'à nos jours, partie 1 Lire en ligne sur Gallica
    • Vol. 2 : Introduction à l'histoire de Démuin, depuis les temps reculés jusqu'à nos jours, partie 2 Lire sur Gallica
    • Vol. 3 : Traditions populaires de Démuin Lire sur Gallica
    • Vol. 4 : Petit glossaire du patois de Démuin Lire sur Gallica
    • Vol. 5 : Nouvelles et légendes recueillies à Démuin Lire sur Gallica
    • Vol. 6 : Petite grammaire du patois de Démuin, réédité sous le titre de : Petite grammaire du patois picard, Paris : chez H. Welter, 1909, 168 p. Lire sur Gallica

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes Avre-Luce-Noye Modèle:Portail