Dernancourt

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Modèle:Infobox Commune de France

Dernancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Les habitants de Dernancourt se nomment les Dernancourtois et les Dernancourtoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Dernancourt - Entrée.jpg
Une entrée du village.

Localisation

Cette commune est voisine du chef de lieu de canton, Albert. Elle est située sur une petite colline dominant l'Ancre.

Fichier:Map commune FR insee code 80238.png
Cliquer sur la carte pour agrandir.

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est tourbeux dans le fond de la vallée, composé de terres franches le long de la vallée; les coteaux étant calcaires ou siliceux<ref name="notice Ancloque">Notice géographique et historique sur la commune de Dernancourt, rédigée par M. Acloque, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme</ref>.

Relief, paysage, végétation

Les coteaux à pente douce limitent au nord-ouest la vallée. Ils partagent le territoire communal en deux plaines à peu près égales. Un léger vallon est situé plus au nord<ref name="notice Ancloque" />.

Hydrographie

La commune est traversée par l'Ancre.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest, nord-ouest et sud-ouest<ref name="notice Ancloque" />.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune de Dernancourt a un habitat groupé.

Activité économique et de services

L'activité dominante de la commune reste l'agriculture.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Transports en commun routiers

La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Dernancourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), zones urbanisées (6,3 %), prairies (4,4 %), zones humides intérieures (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Dernencurt en 1184 ; Dernencort en 1190 ; Derinencourt en 1301 ; Darnancourt en 1567 ; Denencourt en 1579 ; Dernecourt en 1638 ; Demencourt en 1648 ; Dernencourt en 1710 ; Dernancourt en 1733 ; Drencourt en 1787<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 289 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Le nom Dernancourt est de formation médiévale. Le suffixe -court (issu du bas latin cortem), signifiant « domaine rural ». Le préfixe Dernen ou Dernan serait un nom de personne d'origine germanique, propriétaire du lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Modèle:Source insuffisante

Histoire

Moyen Âge

Il n'y a pas trace écrite de l’existence du village de Dernancourt avant 1287. À cette date, Henri de Dernencourt, confirmait la donation aux templiers de Belle-Église par Robert Waubert, bourgeois de Corbie, de plusieurs terres<ref name="Decagny 1844">Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844, réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Site communal, archives de l'église.</ref>.

Le Modèle:Date, par lettres de franchises, les habitants de Dernancourt étaient exemptés de péage pour eux-mêmes et leurs marchandises dans la traversée du village<ref name="Decagny 1844" />.

Époque moderne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village subit les exactions de la soldatesque pendant la guerre de Trente Ans et la guerre franco-espagnole.

Entre 1729 et 1733, le clocher de l'église fut reconstruit. La reconstruction de l'église elle-même fut achevée en 1766<ref>Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844, réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.

Avant la Révolution française, le village de Dernancourt comptait 82 maisons<ref name="notice Ancloque" />.

Époque contemporaine

Première Guerre mondiale

Situé à l'arrière immédiat du front de l'automne 1914 à mars 1918, Dernancourt devint un lieu de séjour pour les soldats britanniques et australiens au repos. Les soldats australiens participèrent aux travaux agricoles, soulageant la population restée au village.

En mars 1918, la situation changea. Dernancourt fut atteint par les troupes allemandes au cours l'Opération Michael, phase principale de leur dernière offensive, la bataille du Kaiser, le Modèle:Date. Les Modèle:4e et Modèle:3e australiennes stoppèrent leur avance à Dernancourt au cours d'une bataille où les combats de rue s'effectuèrent à la baïonnette, le Modèle:Date<ref name=awm>Modèle:Lien web.</ref>. L'armée allemande ne put poursuivre sa marche vers Amiens.

Le village fut libéré par les Modèle:12e et Modèle:33e américaines, le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entre-deux-guerres

La commune a été totalement ravagée pendant la Grande Guerre. Le village a été reconstruit pendant l'entre-deux-guerres. En 1920, Dernancourt fut reconnu filleul de l'Australie méridionale et les dons en argent et en vêtements affluèrent d'Australie. Un quartier de la ville d’Adélaïde, capitale de l'Australie méridionale prit le nom de Dernancourt. En 1921, une fête fut organisée à Dernancourt pour remercier les Australiens de l'aide apportée pour la reconstruction<ref>Panneau d'informations communal</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, un sabotage de la voie ferrée Amiens - Lille eut lieu sur le territoire de la commune.

Début XXIe siècle, l'affaire de la rue Pétain

La municipalité a été soumise pendant des années à des critiques vives pour avoir conservé une rue au nom de Philippe Pétain, qu'elle maintenait malgré les protestations. Ce fut l'un des rares cas en France de rue dénommée ainsi avant la Seconde Guerre mondiale, à ne pas avoir été débaptisée à la Libération<ref>http://www.liberation.fr/societe/0101530775-rue-petain-derriere-l-eglise-a-dernancourt Rue Pétain, derrière l'église, à Dernancourt, Libération.fr, 28 mai 2005</ref>.

En janvier 2005, au moment où l'Europe entière commémorait le Modèle:60e de la libération des camps d'Auschwitz, la presse locale et nationale dénonçait le fait que la commune de Dernancourt possédait encore une « rue du Maréchal-Pétain »<ref>Le Courrier picard des 21 et 26 janvier 2005.</ref>,<ref>Le Monde du 28 janvier 2005.</ref>. La polémique prit de l'ampleur devant l'inertie de la municipalité<ref>Libération des 28-29 mai 2005, Le Courrier picard du 23 juillet 2005, Libération du 27 juillet 2005, Le Courrier picard des 26 octobre et 10 novembre 2005.</ref>.

Ce n'est que le Modèle:Date, après plus de cinq ans de réflexion, que le conseil municipal, à la demande de la préfecture de la Somme, débaptisait la « rue du Maréchal-Pétain »<ref group=Note>Pétain fut condamné à mort et à l'indignité nationale par la Haute Cour de Justice, le 15 août 1945.</ref> et la renommait : « Modèle:Page h' »<ref group="Note">Attention, sur Google Maps au 15 avril 2017, on trouve encore la rue du Maréchal Pétain. Au 15 avril 2017, d'autres sites de géolocalisation (Mappy, ViaMichelin,..) indiquent également des odonymes erronés</ref>.

Politique et administration

Intercommunalité

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Les habitants s'appellent des Dernancourtois(es)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le pavillon Adélaïde : il fut construit grâce à la somme collectée lors d’une soirée de gala organisée par Berthe Mouchette, veuve d’un soldat australien. Prévu au départ, pour un centre médical pour nourrissons, il est devenu une salle des fêtes puis fut intégré à l’école communale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Le monument aux morts : inauguré en 1928, il est l’œuvre de l'architecte Henry Faucheur et du mosaïste-verrier Louis Barillet. Il se présente sous la forme d'un mur de pierre calcaire décoré d'une mosaïque qui représente dans sa partie haute, une allégorie de la victoire : une femme ailée, la tête auréolée de la croix de guerre, tient dans chaque main une couronne mortuaire. À l'arrière plan, des formes triangulaires noires semblent symboliser le village en ruines. Au centre, dans un rectangle tapissé de mosaïque jaune, est inscrit cette dédicace : « A nos morts » avec de chaque côté et en dessous la liste des victimes civiles et militaires. Ce monument est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel depuis le 2 juin 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • La rue du 5-Avril-1918 - Bataille-de-Dernancourt (ancienne rue du Maréchal-Pétain)

Traditions populaires

Le village a sauvegardé des traditions locales :

  • les martelets,
  • le ballon au poing,
  • les mais,
  • la Saint-Éloi<ref>Site communal.</ref>...

Personnalités liées à la commune

On peut noter que la bataille de Dernancourt a donné lieu à plusieurs reconnaissances honorifiques par des distinctions militaires accordées notamment à des soldats alliés britanniques et australiens<ref name=awm />.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne ou recherche sur les villes, bourgs et hameaux qui le composent, 1844 ; réédition Paris, Rassorts Lorisse, 1999 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Portail