Épehy

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 17 juillet 2023 à 17:41 par >Roland45-Bot (Section Occupation des sols : Déplacement et centrage carte + reformulation txt IGN.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Épehy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Fichier:Epehy46.jpg
L'entrée du village.

Épehy est un village rural de la Somme limitrophe du département du Nord desservi par la route départementale 58 situé une vingtaine de kilomètres au nord-est de Péronne par la route et Modèle:Nobr à vol d'oiseau, à une vingtaine de kilomètres au sud de Cambrai et à la même distance au nord-ouest de Saint-Quentin.

Fichier:Epehy44.jpg
Vue panoramique du village depuis le cimetière militaire.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Épehy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94 %), zones urbanisées (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Despauhi en 1080 ; Spechiæ en 1081 ; Espainacus en 1214 ; Espehy en 1554 ; Espehi en 1592 ; Espechy en 1607 ; Despesy en 1648 ; Epelu en 1733 ; Espechy-Espezière en 1753 ; Epehy en 1757 ; Epchi en 1778 ; Espechie en 1787 ; Eppehy en 1824 et 1827 ; Spehiacum ; Espanhy<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 327 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Histoire

Fichier:Vélu carte 52.jpg
Les deux lignes de chemin de fer vers 1905.

Modèle:... En 1862, on signalait les vestiges d'une voie romaine reliant Reims à Arras, section d'un itinéraire plus vaste reliant Lyon à la Grande Bretagne par le Portus Itius. À la sortie nord du village était signalé au carrefour de Revelon les vestiges d'une bourgade galloromaine où furent trouvées de nombreuses monnaies romaines<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

La seigneurie d'Épehy appartenait en partie à l'Abbaye de Vaucelles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Witasse"/>.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Le village était une section de la paroisse Saint-Quentin de Villers-Faucon, doyenné de Péronne, diocèse de Noyon

Il relevait de la prévôté de Péronne, du bailliage de Vermandois de l'élection de Péronne, intendance de Picardie. Fiscalement, le village dépendait du grenier à sel de Péronne<ref name="Witasse">Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Révolution française

La commune d'Épehy, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Pesières, et porte en 1801 le nom de Epéhy et Pezières<ref name="Cassini"/>.

Épehy et le chemin de fer

Épehy était situé au croisement de deux lignes de chemin de fer, ce qui a contribué à son développement, ainsi qu'à celui de la sucrerie de Sainte-Emilie, avant la Première Guerre mondiale, mais causé sa destruction pendant le conflit<ref name="CP20082019">Modèle:Article.</ref> :

Modèle:Article détaillé

La guerre 1914-1918

Fichier:Carte destructions21.jpg
Extrait de la Carte spéciale des régions dévastées, montrant, en tramé rouge, l'étendue des destructions du secteur d'Épehy lors de la guerre 14-18.

Comme d'autres villages de la région, Épehy est sorti meurtri de la Grande Guerre car il fut entièrement détruit.

Le Modèle:Date-, soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Épehy : « Dans la matinée du 27 août, les Allemands arrivent près d'Épehy. Quelques pelotons de dragons se portèrent au-devant de l'ennemi qu'ils rencontrèrent à 2 km du village... de 10 h du matin à 3 h de l'après-midi, nos dragons défendirent héroïquement chaque rue d'Épehy, mais accablés par le nombre, ils durent se retirer : les Allemands étaient maître du bourg; plus de cent des leurs avaient trouvé la mort...»

Dans les jours qui suivirent, les Allemands se livrent à de nombreuses exactions sur les biens et les habitants dont plusieurs furent tués sans raison<ref>Modèle:Chapitre, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Dès lors commence l'occupation allemande qui dure jusqu'en mars 1917. Le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Péronne, l'activité des occupants consistait principalement à assurer le logement des combattants et l'approvisionnement en nourriture.

Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides doivent alors effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

La gare d’Épehy est bombardée le Modèle:Date-, puis le Modèle:Date-. Les voies sont détruites par les Allemands en toute fin d’année 1917<ref name="CP20082019"/>.

En 1916, après la Bataille de la Somme, les Allemands font construire par 165 prisonniers, deux embranchements ferroviaires. Le premier, à l’est, conduit vers la ferme Malassise, transformée en lieu de stockage de matériel et nourriture. Le second amène à la ferme Vaucelette, qui devient à partir du Modèle:Date, un point d’artillerie mobile destiné à bombarder les lignes alliées depuis un canon hors-norme : long de Modèle:Unité, son chariot de 270 tonnes et 42 mètres de long était posé sur 18 essieux. Il a tiré 245 obus de Modèle:Unité sur la ligne de front anglaise, de Thiepval à La Boisselle, puis sur Ginchy et Combles<ref name="CP20082019"/>.

En février 1917, le général Hindenburg décide de la création d'une ligne de défense à l'arrière du front ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seront détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. Les habitants sont évacués. En mars 1917, avant le retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, les maisons sont pillées et incendiées, le village est systématiquement détruit. L'église<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées et les arbres sciés à un mètre de hauteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands ; il est le théâtre de nombreux combats en mars, avril et août 1917<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Le village est le site de la Bataille d'Épehy, qui, le Modèle:Date-, oppose 12 divisions alliée, à au moins 6 divisions allemande. La Bataille d'Épehy s'inscrivait dans le cadre de l'offensive alliée des Cent-Jours<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les ruines du village sont plusieurs fois reprises par chaque camp et ce n'est que le Modèle:Date-, lors de la bataille de la ligne Hindenburg qu'Épehy est définitivement libéré par les Britanniques<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

La gare d'Épehy permet également d'acheminer 476 tanks alliés qui prirent part à la Bataille de Cambrai, du 20 novembre au Modèle:Date-<ref name="CP20082019"/>.

Peu à peu, les habitants reviennent s'installer dans le village et alors débute la reconstruction qui durera une dizaine d'années. De 1847 habitants avant la guerre en 1911, Épehy n'en comptait plus que 930 en 1921, soit pratiquement la moitié.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.

Le village est adopté par le [[Sixième arrondissement de Paris|{{#ifeq:arrondissement | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:arrondissement| arrondissement }} }} de Paris]] en 1920<ref>Modèle:Article.</ref>

Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale

La gare joue encore un rôle durant la Seconde Guerre mondiale, car elle est le point de départ de nombreux habitants du secteur lors de l’exode de mai 1940<ref name="CP20082019"/>.

La gare est bombardée une dernière fois par l’aviation américaine le Modèle:Date-, lors du repli allemand : neuf wagons y sont détruits<ref name="CP20082019"/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roisel <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription territoriale administrative a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne Modèle:Article détaillé Pour l'élection des séputés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Roisel, créée fin 1994.

Celle-ci a fusionné le Modèle:Date- au sein de la communauté de communes de la Haute Somme, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Article connexe

Enseignement

L'école primaire publique du village compte Modèle:Nobr à la rentrée 2017<ref>L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.</ref>.

Le collège de rattachement est celui de Roisel.

Autres équipements

Modèle:... La commune dispose d'un bureau de poste, ouvert les matins<ref>Modèle:Article.</ref>.

La maison communale des associations favorise la vie associative. À compter de la rentrée 2019, elle accueille la cantine scolaire<ref name="22/4/2019">Modèle:Article.</ref>.

Une maison de retraite existe à Épehy<ref name="22/4/2019"/>.

Associations

Modèle:Section à sourcer

  • C'est le plus petit village de France à posséder un orchestre d'harmonie d'une telle qualité, adhérent à la Confédération Musicale de France (C.M.F.)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Vainqueur du concours international de Schladming en 2000, Grand prix d'honneur en 2003 à Amiens et apparition dans le cadre du prestigieux festival de Saint-Riquier en 2005. En 2008 à Strasbourg, l’orchestre obtient pour la seconde fois un Grand prix d’Honneur et accède à la très restreinte catégorie « Prestige ».
Modèle:Quand partie des 15 meilleurs orchestres amateurs de France.
  • L'Amicale des anciens élèves, association au profit des œuvres scolaires, sous l'animation de son président Michel Delaire, est connue localement pour ses saisons annuelles de théâtre en langue picarde.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Mairie.
  • Église Saint-Nicolas.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article connexe

  • Les niches. Le village héberge des sites dédiés à la Vierge, pour la remercier ou l'honorer, mis en place vers 1950<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
  • Le [[Mémorial de la 12e division d'infanterie britannique d'Épehy|mémorial à la mémoire de la Modèle:12e division d'infanterie britannique]] situé route du Ronssoy.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail