Épénancourt
Modèle:Infobox Commune de France
Épénancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Situé sur la Somme et le canal du Nord, le village picard du Santerre se trouve à proximité des autoroutes A1 (E19) et A29 (E44). Il est traversé par la départementale 62 et peut se rejoindre par la Modèle:Nobr (axe Péronne-Villers-Carbonnel).
Par la route, Nesle est à Modèle:Nobr, Chaulnes à Modèle:Nobr, Péronne à Modèle:Nobr et Amiens à Modèle:Nobr<ref>ViaMichelin.</ref>.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne Modèle:N°, Péronne - Matigny - Ham)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Encadré texte
Localisation
Hydrographie
Le village est limité au nord-est par le canal du Nord, ainsi que par la Somme, un fleuve côtier picard.
Urbanisme
Typologie
Épénancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,6 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (7,8 %), zones humides intérieures (4,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Panencourt en 1143 ; Spanencurt en 1175 ; Espanancourt en 1201 ; Spanencort en 1230 ; Espenencourt en 1248 ; Espenancourt en 1707 ; Hespenencourt en 1710 ; Epenencourt en 1757 ; Eppenancourt ; Epénancourt en 1801<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 328 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Il s'agit d’une formation toponymique médiévale en -court au sens ancien de « cour, cour de ferme, ferme » dont l'utilisation est propre à l'extrème nord du domaine d’oïl et qui traduit le germanique hof de sens proche (cf. Bettencourt / Bettenhoven). C'est pourquoi l’élément associé à -court est généralement un anthroponyme germanique presque toujours décliné au cas régime. Albert Dauzat propose le nom de femme germanique non attesté *Spanna, au cas régime *Spannan, dérivé du thème germanique span<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>.
Boule d’eau est un étang de Épénancourt<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 152 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>.
Histoire
À l'âge du fer, la localité était une cité lacustre, entourée de marécages<ref name="panneau"/>.
Pierre de Béthencourt, seigneur local, favorise l'accession du village à la qualité de paroisse en 1368<ref name="panneau"/>. La seigneurie est alors attribuée à l'abbaye Notre-Dame de Soissons.
- Première Guerre mondiale
Le village est en partie détruit lors des combats de la Première Guerre mondiale<ref name="panneau"/>. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé.
- Seconde Guerre mondiale
Modèle:... Durant la Bataille de France, le Modèle:Date-, cinq soldats français, dont Émile Marri et Félix Tarris, sont tués en tentant de s'opposer à l'avance de l'armée allemande<ref name="CP23012018">Modèle:Article.</ref>.
Le village est à nouveau décoré le Modèle:Date-, de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, cette fois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nesle<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date-.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le Modèle:Date- prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
La fusion intervient le Modèle:Date- et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Pour l'année scolaire 2016-2017, le village comptait une école primaire de Modèle:Unité<ref>Lire sur le site de l'éducation nationale.</ref>.
Cette école a fermé à la rentrée 2019/2020 en raison d'un effectif insuffisant. Les enfants de la commune sont désormais scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal géré par le SISCO des Étangs de la Haute-Somme qui rassemble Athies, Saint-Christ-Briost, Ennemain, Falvy, Pargny, Cizancourt et Épénancourt<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Autres équipements
Modèle:... Épénancourt dispose d'une salle des fêtes, créée dans les années 1970 et rénovée en 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
Le dernier café du village, le bar des Étangs, ferme le Modèle:Date-, le jour de la fête locale<ref>Le Courrier picard, « Le dernier bar du village ferme », édition Picardie maritime, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>.
La commune héberge un site de déshydratation de pulpe de betterave pour l'alimentation animale, près du canal de la Somme<ref>Le Courrier picard, édition Picardie maritime, « Votre photo », Modèle:Date, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a subi des dommages liés à la Première Guerre mondiale et a été restaurée en 1929, avec une partie des matériaux récupérés. Elle contient une sculpture de l'Annonciation, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>
- Fontaine Saint-Aubert, ancien lieu de pèlerinage (à ne pas confondre avec la Fontaine Saint-Aubert du Mont-Saint-Michel). Les ruines de l'ancien sanctuaire édifié en 1892 sont issues de l'atelier Poëte<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Écluses sur la vieille Somme, qui comportent onze vannages, dont la commande est automatisée depuis 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Déversoir (Modèle:Citation).
- Port de chargement des péniches sur le canal du Nord.
- Ancienne râperie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, devenue une unité de déshydratation de pulpe de betterave à sucre, pour l'alimentation animale.
- Lavoir ancien, près de la salle des fêtes<ref name="panneau"/>.
- La salle communale Jeanne-Dersu tient son nom d'une donatrice (1875-1949) envers la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
-
L'église Notre-Dame.
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Chevet de l'église.
-
Panneau d'informations locales.
Personnalités liées à la commune
Louis Antoine Vast Vite Goguet, général d'Empire né le Modèle:Date- à Épénancourt, officier de la Légion d'honneur en 1804, décédé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.