Fresnes-Tilloloy

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Fresnes-Tilloloy (ou Fresne-Tilloloy<ref name="Cassini"/> comme l'indique le panneau à l'entrée du village) est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Ce village se trouve dans le Vimeu, en Picardie-Maritime<ref>Chambre des commerces et de l'Industrie</ref>.

Implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Abbeville à Senarpont (la route départementale 25 « RD 25 » traversant le village en est aussi la rue principale) et celui, plus virtuel, allant du Tréport à Amiens, Fresnes-Tilloloy est juste à mi-chemin entre Gamaches et Airaines.

Par la route, Oisemont se trouve à Modèle:Unité, Abbeville à Modèle:Unité (Modèle:Unité), et Amiens à Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref>Via Michelin.</ref>.

Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts

Selon la carte de Cassini<ref name="GenCom_1">Détail de la Carte de Cassini</ref> publiée en 1757, deux hameaux se succédaient du nord au sud : « Fresnes » et « Tilloloy ».

Aujourd'hui, on trouve les désignations suivantes dans la commune :

  • au nord : Au Bout de Fresne ;
  • à l'est : le Village ; la Vallée de Vaux ; Au bout de la rue Neuve ;
  • au sud : les Quarante ; Au Chemin de l'Hôpital ; les Vingt-Quatre ;
  • à l'ouest : le Fief ; les Dix-Sept ;
  • au nord-ouest : la vallée de Saint-Maxent ; Au Chemin de Saint-Maxent ;
  • lieu-dit le Fief<ref>Extrait de Book.Google.com de Mémoires, par la Société des Antiquaires de Picardie, publication 1878, imprimeur LEMER Aîné [1]</ref> : aussi appelé le Malacquis, la légende raconte qu'à l'Époque féodale, un seigneur « profita » d'une jeune habitante du village et que de cette aventure naquit un enfant. Il fut considéré comme « un mal-acquis »<ref>Source : légende évoquée par Gérard Houbart, maire de la Commune.</ref> ;
  • la rue Principale : comme beaucoup de villages dits longilignes, la rue Principale est la Grande rue autour de laquelle ont été construites la majeure partie des habitations ;
  • la rue d'Abbeville : cette rue ne va pas à Abbeville mais vers Cerisy-Buleux. Elle porte néanmoins ce nom car avant la construction de la route départementale, les marchands de bestiaux passaient par cette voie pour emmener leur bétail au marché d'Abbeville. À l'époque, certains chemins étaient plus praticables que d'autres ;
  • au chemin de l'Hôpital : cette voie menait vers la maladrerie édifiée à Oisemont par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Communes limitrophes

Le territoire est borné par six communes : Doudelainville (Modèle:Unité au nord), Vaux-Marquenneville (Modèle:Unité au nord-est), Neuville-au-Bois (Modèle:Unité au sud-est), Oisemont (Modèle:Unité au sud), Cerisy-Buleux (Modèle:Unité à l'ouest) et Saint-Maxent (Modèle:Unité au nord-ouest).

Données climatiques

Voici les données climatiques comparatives de Fresnes-Tilloloy avec d'autres villes françaises caractéristiques<ref>Météo France Somme, Abbeville (record) et records entre 1961 et 1990 [2]</ref>. Modèle:Météo France

Urbanisme

Typologie

Fresnes-Tilloloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5 %), prairies (8 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La majorité des habitations se sont implantées le long d'un axe principal. Fresnes-Tilloloy a les caractéristiques d'un village-rue.

Logements

Modèle:Section à actualiser En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 73<ref>LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Parmi ces logements, 80,1 % étaient des résidences principales, 15,6 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et il n'y avait pas d'appartements<ref>LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,73 %<ref>LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Toponymie

La graphie « Fresnum » est attestée en 1207. Cependant, le village est aussi appelé Fraisneium en 1232 et Fresne-en-Vimeu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La graphie « Tilleloy » est, elle, attestée en 1237 puis transformée en Tilloloy-en-Vimeu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Le Courrier picard du 8 juin 2008">Le Courrier Picard du 8 juin 2008.</ref>.
Le village a pu être noté parfois Fresne-Tilloloy (sans « s ») (comme en 1753, contrairement à la « carte de Cassini » de 1757, ou plus récemment, en 1933, dans l' « annuaire administratif et statistique de la Somme »). Le « s » serait dû à une erreur administrative du département. L'erreur a été reproduite au bulletin des lois de 1801<ref name="Cassini"/>.

Il est à noter que Tilloloy s'écrivait aussi en 1373 : Thillolay<ref>Autre écriture de Tilloloy, source books.google.comModèle:Source insuffisante.</ref> et ensuite Thilloloy dans d'autres textes ; ce, jusqu'à l'approche de la Révolution française.

Étymologiquement, Fresnes et Tilloloy étaient probablement des lieux plantés de frênes et de tilleuls.

Dans la langue picarde, Fresne-Tilloloy s'écrit : Fréné Tilloloè.

Histoire

Des origines à la chute de l'Ancien-Régime

Modèle:Boîte déroulante/début

De 1384 à 1701
Période Identité Qualité
1384 Jean de Saint-Ouen chevalier
1516 Antoine de Saint-Ouen Écuyer
1532 Jacques de Saint-Ouen Écuyer
1605 1650 Gilles de Belleval<ref name="Nobiliaire49" >René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), Modèle:P. (mise en ligne sur genealogiequebec.info)</ref> Écuyer
1650 1701 Joachim de Belleval<ref>René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), Modèle:P. (mise en ligne sur genealogiequebec.info)</ref> Écuyer, fils du précédent

Modèle:Boîte déroulante/fin

  • La seigneurie de Thilloloy relevait, elle, de la châtellenie de Bailleul-en-Vimeu<ref name="la Somme, les 783 communes" />.

Modèle:Boîte déroulante/début

De 1259 à 1800
Période Identité Qualité
1259 Hugues de Riencourt Chevalier
1279 Raoul de Riencourt Chevalier
1337 Draconnet de Riencourt Chevalier
1382 Enguerran de Riencourt gouverneur de Calais
1440 Andrieu de Riencourt (dit Riou de Ricourt, ou Riolet)<ref>Sources: Opération charles VI ( no 1522) [4]</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Écuyer, Échanson du Roi et du Duc de Guyenne (1411 - 1440)
1470 1527 Thomas de Riencourt<ref>Genealogiequebec et Modèle:Lien brisé.</ref> Écuyer, Sieur de Tilloloy et Vaux
1527 1561 Hugues de Riencourt Écuyer
1561 1589 Christophe de Riencourt Écuyer
1589 1618 Nicolas de Riencourt Écuyer
1618 1645 François de Riencourt Chevalier
1645 1684 Louis de Riencourt Chevalier
1684 1725 Ferdinand-Laurent de Riencourt Chevalier et Capitaine de cavalerie
1725 1750 Louis-Ferdinand de Riencourt Chevalier et Officier au Régiment de Piémont (cavalerie)
1750 1780 Henri-Louis-Ferdinand de Riencourt <ref>[5] Voir aussi sur: Généalogie Hertault Mayeux</ref> Chevalier, Sieur de Tilloloy-Vaux-Arleux et autres
1789 1800 François-Marie-Ferdinand de Riencourt marquis

Modèle:Boîte déroulante/fin

Depuis la Révolution de 1789

  • Les communes de Thilloloy et de Fresnes, instituées lors de la Révolution française, fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle de Fresnes-Thilloloy<ref name="Cassini"/>.
  • En 1797, création de l'école de Fresnes-Thilloloy.
  • La commune ne paraît pas avoir été éprouvée pendant les invasions de 1814-1815. Durant la guerre franco-allemande de 1870, les Allemands occupèrent le village du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Leurs réquisitions, tant en nature qu'en argent, s'élevèrent à 7 500 francs de l'époque<ref name="ReferenceA"/>. On déplora une seule victime parmi les jeunes gens ayant combattu pendant cette année terrible : elle disparut sans qu'on sache où elle périt<ref name="ReferenceA"/>.
  • La vieille église, enclose dans une propriété privée, a été démolie et rebâtie ailleurs entre 1860-1870. Une école neuve, construite en 1880, remplaça l'ancien local scolaire exigu et malsain. La plupart des anciennes chaumières disparurent pour faire place à des habitations « sinon élégantes, du moins confortables ». C'est ainsi qu'au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Fresnes-Tilloloy s'est beaucoup embelli, que le bien-être de ses habitants put s'accroître et que l'instruction s'est considérablement développée<ref name="ReferenceA"/>.
  • En 1899, la commune comptait trois anciens militaires médaillés (qui avaient fait respectivement les campagnes de Crimée, d'Italie et du Mexique)<ref name="ReferenceA"/>.
  • Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une usine de textile, forte d'une dizaine d'employés, avait pour activité principale le filage et le tissage de rideaux<ref name="Le Courrier picard du 8 juin 2008"/>. Cette entreprise n'existe plus.
  • En 1936, on dénombrait 40 cultivateurs, puis 22 fermes jusqu'aux années 1980. En 2008, on ne comptera plus que deux fermes<ref name="Le Courrier picard du 8 juin 2008"/>.
  • Lors de la Seconde Guerre mondiale, des bases de lancement de missiles V-1, basés à Vaux-Marquenneville et Neuville-au-Bois, se situaient à proximité du village. Le Modèle:Date-, le village sera touché par un bombardement qui les visait<ref name="Le Courrier picard du 8 juin 2008"/>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le Modèle:Date- l'arrondissement d'Amiens<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

Fresnes-Tilloloy fait partie dans l'ordre judiciaire du ressort du tribunal d'instance d'Abbeville, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce d'Amiens, qui relèvent tous de la cour d'appel d'Amiens.

Dans l'ordre administratif, la commune relève du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au Modèle:Date-.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.

La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le traitement et la distribution de l'eau potable est assurée pal le SIAEP de Frucourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la distribution d'électricité est assurée par la Fédération Départementale d'Énergie de la Somme, créée en 2015 et qui succède au SIER du sud-Vimeu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Section à actualiser Résultat de scrutins dans la commune :

Élections présidentielles, résultats du deuxième tour
Élections législatives, résultats du deuxième tour
Élections cantonales puis départementales

</ref>, 50 % pour Jérôme Bignon (UMP), 19,61 % pour Michel Quignon (DVG), 87,2 % de participation.

Administration municipale

Le nombre d’habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Ses habitants sont les Fresnois<ref name="la Somme, les 783 communes">Source : La Somme, les 783 communes, septembre 2004, aux éditions Delattre, Grandvilliers (60)</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,96 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Modèle:Section à sourcer Fresne-Tilloloy fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les villages de Forceville-en-Vimeu (maternelle), de Neuville-au-Bois (CP, CE1) et de Fontaine-le-Sec (CE2, CM1, CM2).

Ce regroupement scolaire faisait partie des treize sites (26 classes) gérés par la communauté de communes de la Région d'Oisemont (C.C.R.O.). Au Modèle:Date-, la compétence scolaire est du ressort de la communauté de communes Somme-Sud-Ouest.

Depuis Modèle:Date-, la classe de Fontaine-le-Sec a été rouverte. La réhabilitation a coûté Modèle:Unité, cette classe ayant été fermée en 2004/2005.

Une garderie ainsi qu'un club de jeux gratuits (deux soirs par semaine) sont organisés à Forceville-en-Vimeu, financés par la C.C.R.O..

Pour les écoles, un transport scolaire est effectué matin-midi-soir du lundi au vendredi, matin-midi les mercredis et samedis, et matin-soir du lundi au vendredi pour le collège d'Oisemont et le lycée d'Abbeville.

La cantine scolaire se trouve à Oisemont.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section à sourcer

  • La fête du village se déroule le premier dimanche du mois d'août, une réderie (brocante, vide-grenier) est organisée pour l'occasion.
  • Des animations pour les enfants du village sont organisées, avec le concours de « l'Association des Jeunes », comme la remise des cadeaux pour Noël, Halloween, Pâques…
  • Toutes les commémorations officielles sont célébrées.

Santé

Les centres hospitaliers d'Abbeville et d'Amiens accueillent les patients du secteur.

Sports

Les amateurs d'activités sportives se joignent aux clubs des environs comme Oisemont...

Médias

Le quotidien régional, Le Courrier picard et les hebdomadaires régionaux, L'Éclaireur du Vimeu et l'Informateur, relatent les informations locales.

La commune est en outre dans le bassin d’émission de la chaîne de télévision France 3 Picardie.

L'information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le bulletin du conseil départemental de la Somme, Vivre en Somme.

Cultes

La commune fait partie de l'ensemble paroissial catholique d'Oisemont au sein du diocèse d'AmiensModèle:Refnec.

Liste des ecclésiastiques catholiques liés à la commune

Modèle:Section à sourcer Modèle:Boîte déroulante/début

De 1696 à 1818
Période Identité Fonction
1696 1705 Noel Alexcendre Vicaire
1737 1753 Piédecocq Vicaire
1753 1767 Magnier Curé de Vaux
1767 1771 Parmentier Vicaire
1772 1773 Duménil vicaire
1773 1774 Boulard Vicaire
1774 1780 Boucher Vicaire
1781 1786 Dargnies Vicaire
1787 1789 Hocquet vicaire
1790 1792 Olive Vicaire
1792 1804 Masson Vicaire
1804 1818 Jean Olive Abbé

Modèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:Boîte déroulante/début

De 1818 à nos jours
Période Identité Fonction
1818 1819 Charles Toquesne Abbé
1819 1820 Jean-François Lemere Abbé
1821 1832 Alexandre Bacquet Abbé
1833 1859 Jean-François Devauchelle Abbé
1859 1880 Henri Belavoine Abbé
1880 1897 Félix Dubois Abbé
1897 1906 Charles Lévêque Abbé
1907 1920 Valery Cuvillier Abbé
1921 1965 François Gambier Abbé (décédé le Modèle:Date-)
1965 1969 Dautuille Abbé
1970 1978 Jean Becquet Abbé, devenu Curé de Ault
1978 (4 mois) 1979 Daboval Abbé
1979 1993 Francis Dupire Abbé, devenu Curé de Moislains
1993 1994 Savreux Abbé
1994 2006 Noël Vanderlynden Abbé
2006 André Odoux Abbé

Modèle:Boîte déroulante/fin

Gendarmerie

Fresnes-Tilloloy relève de la gendarmerie d'Oisemont<ref>Gendarmerie d'OisemontModèle:Source insuffisante.</ref>.

Internet

Le village est connecté à l'ADSL et a pour réseau : Internet ADSL-Central Oisemont-Répartition 80606 OIS-OIS80Modèle:Refnec.

Économie

Fichier:Eoliennes Fresnes-Tilloloy.JPG
Éoliennes de Fresnes-Tilloloy.

Revenus de la population

Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro<ref>http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80354.pdf</ref>.

Emploi

Modèle:Section à actualiser En 2009, la population de Fresnes-Tilloloy se répartissait ainsi : 79,8 % d'actifs et 20,2 % d'inactifs dont 11,5 % de retraités et 1,9 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés<ref>EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Le taux de chômage était de 10,8 %, supérieur à celui de 1999 (5,7 %)<ref>EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans sur la fiche Insee de la commune, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Mairie de fresnes tilloloy.JPG
La mairie.
  • La mairie
La mairie, comme souvent en milieu rural, faisait aussi bien fonction de bâtiment administratif que d'école. L'école restera ouverte jusqu'en 1982<ref name="Le Courrier picard du 8 juin 2008"/>.
  • L'église de Fresnes-Tilloloy
L'église initiale, vouée à saint Ouen, fut construite au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }} puis déplacée vers 1860-1870 et la nouvelle église a été inaugurée en 1887. Bâtie en pierre de taille et brique, couverte en ardoise, « elle renferme une belle contretable à deux piliers et corniches peintes de différentes couleurs, avec un dais en bois au-dessus, sur lequel est peint un Saint-Esprit ». Au-dessus du tabernacle se trouve un tableau sur lequel est représenté un crucifix et la Sainte-Vierge d'un côté, et de l'autre saint Ouen (sic).
Près du maître autel, se tiennent deux statues : saint Ouen, en pierre, et saint Nicolas en bois. Le sanctuaire est fermé d'une balustrade de bois.
D'après Me Dargnies, prêtre desservant en 1873, le chœur a 23 pieds de long sur 18 de large, « sans y comprendre deux places faites pour deux chapelles dont l'une sert de sacristie, lesquelles ont chacune six pieds de long sur 18 de large ». Trois messes sont alors dites par semaine<ref>Le pays du Vimeu, Ph. des Forts - R. Rodière : Extrait de la visite du jeudi 10 avril 1783.</ref>.
En 1871, la cloche de l'église a été bénite par monsieur Bellavoine, curé de Doudelainville. Cette cloche porte les inscriptions suivantes : « Ma marraine est Henriette Josephine Sannier. Mon parrain est Firmin Renouard, doyen de Gamaches ». Son poids est de Modèle:Unité<ref>Source : Registre de fontes d'Alex Daperon, f°105</ref>. La couverture du clocher a été entièrement rénovée en 2008.
  • Le cimetière communal

Le cimetière est situé à l'entrée du village, route principale, en provenance d'Abbeville. Le Modèle:Date-, monsieur Acutteler, doyen d'Hallencourt, bénit le cimetière communal en présence de monsieur Duvauchelle, curé de Doudelainville desservant la paroisseModèle:Refnec.

  • Le monument aux morts
Le monument aux morts <ref>Modèle:Lien brisé.</ref> fut construit entre les années 1920 - 1930.
Il comporte douze noms de victimes de la Première Guerre mondiale<ref group="Note">Seuls les douze premiers noms de cette liste (sur fond vert). (Informations recueillies sur les sites Modèle:Lien brisé et Historique de Régiments 1914-1918) figurent sur le monument aux morts. Les deux derniers résidaient dans la commune lors de leur mobilisation. Il apparaît, au vu du tableau ci-dessous, que la majorité des tués avait entre 25 et 35 ans et que les années 1915 et 1916 ont été les plus meurtrières.</ref> :

Modèle:Boîte déroulante/début

Noms
Patronyme né le à grade Décédé le à À l'âge de Cause Inhumé à Décorations
Bellebouche Achille Anselme Louis 21/04/1876 Fresnes-Tilloloy Sous-lieutenant au [[164e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:164e RI]] 22/02/1916 Bois de Ville Herbebois 39 tué au front
Damis Alcide Gaston 27/09/1889 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au [[151e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:151e RI]] 03/07/1915 au camp Vauban à Vienne-la-Ville (Marne) 25 tué au front
Delhomel (Le) Alcide Gaston 22/06/1883 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au [[128e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:128e R.I.]] 05/07/1915 à l'hôpital Excelmans de Bar-le-Duc (Meuse) 32 fièvre typhoïde
Gaillard Vitalis Laure 16/10/1892 Cerisy-Buleux Modèle:2e classe au [[4e régiment de cuirassiers (France)|Modèle:4e R.Cuirassiers]] - Modèle:5e Escadron 08/07/1917 à Vaulx (Marne) 24 tué au front
Herlin Maurice 20/04/1897 [[Arrondissements de Paris|Paris Modèle:9e]] Modèle:2e classe au [[129e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:129e R.I.]] 10/07/1917 à l'hôpital Temporaire Modèle:N° à Vadelaincourt (Meuse) 20 suite de blessures
Houbard Georges Ernest Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe 19/01/1916 Bourges (Cher) maladie Fresnes-Tilloloy Croix de guerre
Houbard Léon René Elisée 16/11/1888 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au [[328e régiment d'infanterie|Modèle:328e R.I.]] 04/09/1914 à l'ambulance Modèle:N° de Beaumont (Ardennes) 25 suite de blessures
Lecul Aristide Georges 31/08/1884 Oisemont Modèle:2e classe au [[272e régiment d'infanterie|Modèle:272e R.I.]] - Modèle:18e C 30/01/1915 à l'ambulance Modèle:N° de Sainte-Menehould (Marne) 30 maladie
Locquette Joseph Eugène 11/04/1871 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au [[33e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:33e R.I.T.]] 10/02/1915 à l'hôpital Mixte d'Auxerre (Yonne) 43 maladie
Michaut Léon Alphonse 02/08/1888 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au [[51e régiment d’infanterie de ligne|Modèle:51e R.I.]] 19/08/1915 à Mouilly (Meuse) 27 tué au front
Ternois Paul Florent Joseph 30/07/1887 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au [[251e régiment d'infanterie|Modèle:251e R.I.]] 02/11/1914 à Soupir (Aisne) 27 tué au front
Varlet Joseph Norbert Amédée 04/06/1876 Fresnes-Tilloloy Lieutenant au [[153e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:153e R.I.]] 05/10/1916 En mer 40 tué lors du torpillage du Gallia <ref>Site chtimiste.com</ref>
Gaillard David Fresnes-Tilloloy, n'est pas inscrit sur le monument aux morts<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Croix de guerre,

Médaille militaire, Légion d'honneur

Calippe<ref>Inscrit sur le Monument aux morts de Fresneville (Somme)</ref> Marceau 06/01/1883 Fresneville Sapeur [[3e Régiment du Génie|Modèle:3e R.G.]] 04/07/1917 à l'ambulance 3/64 de Ville-sur-Cousances (Meuse) 34 suite de blessures Fresneville
Delarue<ref>Inscrit sur le monument aux morts de Neuville-au-Bois (Somme)</ref> Arthur Simon 28/09/1884 Fresnes-Tilloloy Modèle:2e classe au Modèle:31e R.Z. (venait du [[72e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:72e R.I.]]) 15/11/1916 à Douaumont (Meuse) 32 tué au front

Modèle:Boîte déroulante/fin

  • Les calvaires
Ces calvaires sont dits « croix monumentales ». Il en existe trois : le long de la rue principale (à la limite avec Oisemont, au croisement de la rue Neuve et face à la mairie).
  • Le château de Fresnes-Tilloloy
C'est une grande demeure du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="la Somme, les 783 communes"/> faisant partie des jardins d'agrément du patrimoine<ref>jardins d'agrément du patrimoine</ref>.

Héraldique

Fresne-Tilloloy n'a pas de blason, mais il se peut que le village ait été sous l'égide d'un des blasons d'Amiens<ref>Blason d'Amiens (anglais)</ref>, de la Somme<ref>Blason de la Somme (anglais)</ref> ou de la Picardie<ref>Blason de la Picardie (anglais)</ref> en plus des armoiries du royaume de France et des empires qui se sont succédé.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail