Lihons

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Modèle:Infobox Commune de France

LihonsModèle:Note,Modèle:Note est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Géographie physique

Lihons est située sur un des points les plus élevés du Santerre (84 à Modèle:Unité)<ref name="Histo"/>, à Modèle:Unité à l'est d'Amiens. La commune s'étend sur Modèle:Unité principalement occupée de terres labourables et de quelques bois<ref>Rapport de présentation de la carte communale, 2008, op. cit. en liens externes, Modèle:P..</ref>.

Nature du sol et du sous-sol

La formation du sol de la commune date de l'ère tertiaire. Il est composé d'une couche d'argile de quelques mètres d'épaisseur qui repose sur un banc de sable épais d'une dizaine de mètres. En dessous, se trouve la craie<ref name="noti">Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur de Lihons, M. Labitte, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens Lire la notice en ligne.</ref>.

Relief, paysage, végétation

La commune de Lihons se situe sur le plateau du Santerre dont elle abrite le point culminant, au lieu-dit : la Sole du Télégraphe (Modèle:Unité d'altitude). Plusieurs dépressions ou vals se répartissent sur le territoire communal<ref name="noti" />.

Hydrographie

La nappe phréatique est située à Modèle:Nobr sous le niveau du sol. Aucun cours d'eau ne traverse la commune<ref name="noti"/>. Toutefois, autrefois existaient deux sources dont l'eau s'écoulait en ruisseau :

  • la source du grand manoir alimentait entre autres un moulin ;
  • la fontaine de Saint-Médard, formait d'abord l'étang du prieuré puis traversait la prairie<ref name="Histo"/>.
Climat

Le climat de Lihons est tempéré océanique avec vents dominants de sud et d'ouest.

Géographie humaine

Voies de communication

La commune est desservie par l'ex-route nationale 337 (actuelle RD 337) reliant Nesle à Bayonvillers et qui la raccorde à l'ex-route nationale 29.

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune de Lihons a un habitat groupé autour de la place avec quelques fermes isolées<ref name="noti"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Transports en commun routiers

La localité est desservie par les lignes de bus Modèle:N° et Modèle:N° du réseau de cars inter-urbain Trans'80, Péronne-Amiens et Rosières-Amiens, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lihons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

On rencontre plusieurs formes pour désigner Lihons dans les textes anciens : Lihumin Santeriensis, Lihums (1215)<ref name="noti"/>... Le nom du village viendrait de la défaite qu'auraient subie les Huns en un lieu proche de Lihons.

Histoire

Une tradition issue des chroniques de Saint-Denis fait remonter à l'an 450 l'origine de Lihons liée à une bataille contre les Huns. Une chapelle aurait été édifiée pour commémorer l'événement, et ensuite un prieuré<ref name="noti" />.

Moyen Âge

L'histoire de Lihons a été très fortement marquée depuis le Moyen Âge par la présence du prieuré Saints-Pierre-et-Paul de l'ordre bénédictin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Le seigneur de Lihons était le prieur, qui disposait de tous les droits de vicomté, comme ceux de mesure, de forage, de voirie et de chasse. Il fallait la permission des moines pour jouer aux « trémarels », ancien jeu de hasard où l'on se servait de dés<ref name="Histo">Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants obtiennent une charte communale en 1123 inspirée de celle obtenue à Amiens, mais l’administration communale reste étroitement contrôlée par le prieur<ref name="noti" />,<ref>Modèle:Lien web sur Gallica.</ref>.

À Lihons, un autre fief seigneurial dépendant du prieuré, se trouve au Grand Manoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il se compose d'un château fort d'une superficie d'environ Modèle:Unité en bâtiments, fossés, cours, jardins, prés, bois, étangs, et Modèle:Nobr de terres en culture avec une chapelle<ref name="Histo"/>. La seigneurie du Grand Manoir passe ultérieurement par mariage à la famille de Soyécourt.

En 1308, un incendie détruit une grande partie du village.

En 1415, un certain Mauroy de Saint-Léger vient piller le village et le prieuré. En 1417, Jean de Luxembourg, envoyé du duc de Bourgogne séjourne à Lihons avec ses troupes jusqu'au Modèle:Nobr. En 1430, c'est le duc Philippe le Bon lui-même qui est présent à Lihons<ref name="noti" />.

En 1436 et 1437, Lihons doit subir les exactions des Écorcheurs Antoine de Chabannes, Robert Floquet et de leurs hommes qui pillent le village.

En 1440, c'est le chef anglais Talbot, à la tête de Modèle:Nb, qui investit le bourg. Les habitants réfugiés dans l'église refusent de se rendre, celle-ci est incendiée, trois cents habitants auraient alors péri.

En 1468, le roi d'Angleterre Henri VI établit son camp à Lihons.

En 1472 Charles le Téméraire s'installe à Lihons avant d'entreprendre le siège et le sac de Nesle.

Epoque moderne

En 1523, les Anglo-hollandais prennent Lihons. En 1552, ce sont les Espagnols du comte de Rœux qui brûlent le village<ref name="noti" />.

En 1771, un incendie consume Modèle:Nobr du village.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

À la fin de l'épopée napoléonienne, lors de la campagne de France (1814) et des Cent-Jours (1815) les Cosaques occupent Lihons. La mémoire collective en a gardé un souvenir horrifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="noti" />.

Un poste de télégraphe Chappe était établi dans la commune. Il a été démoli en 1850<ref name="Histo"/>.

Première Guerre mondiale, le commune de Lihons dévastée

Modèle:Article détaillé

Dès le Modèle:Date-, la commune est occupée par l'armée allemande qui l'évacue à la suite de la bataille de la Marne. De violents combats opposent les armées française et allemande le Modèle:Date- pour la maîtrise du bourg, point culminant de la région et donc position stratégique. Le bourg est alors en grande partie détruit<ref>Modèle:Lien web sur Gallica.</ref>. De nouveaux combats s'engagent en 1915 pour sa maîtrise. En 1916, Lihons se trouve dans la zone des combats de la bataille de la Somme <ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1917, les Allemands se replient sur la ligne Hindenburg et l'armée française est remplacée par l'armée britannique. À nouveau reprise par les Allemands le Modèle:Date-, le Modèle:Date-, durant la bataille de Picardie (08-1918), la commune est libérée par l'armée australienne, l’Australian Army<ref>Panneau d'histoire locale, reproduit dans la section Lieux et monuments.</ref>. À l'issue de la guerre, le village est entièrement détruit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:6 Bn 1918 (E02866).jpg
Soldats australiens à Lihons Modèle:Nobr.

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920</ref>, et le village est reconstruit dans l'entre-deux-guerres Modèle:Article détaillé

La commune a également été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chaulnes<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Ses habitants sont appelés les Lihonsois<ref name="L&H"/>.

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

En 2007, les enfants de la commune étaient scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) regroupant Lihons et Proyart, soit Modèle:Unité au total<ref>Rapport de présentation de la carte communale, 2008, op. cit. en liens externes, Modèle:P..</ref>.

Musique

L'ancienne école communale a été transformée en école de musique intercommunale. À la rentrée 2018, l'école de musique de Haute-Picardie compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="CP04112019"/>.

Manifestations culturelles et festivités

La deuxième édition du Festilihons a attiré Modèle:Unité sur 4 jours en 2019. L'édition suivante est prévue en 2021<ref name="CP04112019"/>.

Économie

L'activité économique dominante est l'agriculture. Les services sont représentés un café restaurant nommé « chez Claude » Modèle:Quand.

Selon le recensement de 1999, il y avait 60 emplois présents sur la commune, dont 26 occupés par des habitants de Lihons. Les entreprises étaient alors :

  • une entreprise de traitement de déchets ;
  • un centre d’enfouissement technique ;
  • deux entreprises d’extraction et de traitements de matériaux de routes ;
  • une menuiserie métallique ;
  • un garage automobile – carrosserie ;
  • un bar restaurant ;
  • une infirmière ;
  • une coiffeuse.

On comptait à la même époque huit exploitations agricoles, et la commune disposait d'une surface agricole utile (SAU) de Modèle:Unité dont 405 sont des terres labourables : l'activité agricole était essentiellement céréalière, et l'élevage de bovins était marginal<ref>Rapport de présentation de la carte communale, 2008, op. cit. en liens externes, Modèle:P..</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Médard : détruite pendant la Grande Guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'église a été reconstruite pendant l'entre-deux-guerres.
  • La tombe du prince Murat : située à la lisière nord-est du village au Bois Cepey, dans un parc, cette tombe a été érigée par sa famille et offerte à la commune en 1961. Elle est surplombée d'une aigle impériale et abrite la dépouille du prince Murat. L'épitaphe suivante y est gravée :

Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé

  • Nécropole nationale française
Ce cimetière militaire français rassemble les corps de Modèle:Unité de la Première Guerre mondiale tués essentiellement lors de la bataille de la Somme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Plaque sur la mairie en hommage aux anciens de la [[27e division d'infanterie (France)|Modèle:27e d'infanterie]] française.
  • Chapelle située sur la RD 79 et nombreux calvaires. La chapelle, primitivement dédiée à Notre-dame de Miséricorde a été construite en 1840. Détruite en 1914, elle est réédifiée en 1929, comme l'église, et devient chapelle Notre-Dame-de-Lourdes. Elle est située près de la ferme de Lihu, en direction de Vermandovillers<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Bibliographie

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 – réédition, Chaulnes et ses environs, Paris Res Universis 1992, Rassort Lorisse, 2006 Modèle:ISBN (Monographie)
  • Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second : Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 Modèle:ISBN.
  • Maurice Thiéry, La Guerre en Picardie 1914-1918, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 2014, reprise de l'édition de 1920 Modèle:ISBN
  • Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, La Vague verte, 2007 Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Rappels

Modèle:Références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail