Monsures

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Modèle:Infobox Commune de France

Monsures est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Monsures est située à l'extrémité sud du département de la Somme, à environ Modèle:Nobr d'Amiens. C'est un village rural picard, abrité dans la vallée de la Selle, et entourée de 70 hectares de bois et forêts.

Il est proche des grands axes de communication (sortie Modèle:Sortie de l'autoroute A16 à Modèle:Nobr, Paris à 100 km).

Communes limitrophes

Hameaux et écarts

  • L'Estocq.

Transports et déplacements

La localité est desservie en 2019 par la ligne d'autocars Modèle:N° (Crévecœur-le-Grand - Conty - Amiens) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

La commune est drainée par la Selle, affluent en rive gauche du fleuve côtier la Somme.

Urbanisme

Typologie

Monsures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,9 %), forêts (10,6 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:... Le lieu s'appelait Monsulae en 1170, . — Molsuri, Molsures en 1208 (Cartulaire du Gard), Moussures en 1147 (Cart. de St-Martin-aux-Jumeaux , 1205-1236. Cart. du Gard. — 1237. Cart. de Chap. — 1468. Cart. de l'évêché), Mossures en 1224 (Cart. des hospices), Mousura en 1229 (Arch. de St-Quentin de Beauvais), Mossules en 1247 (Cart. du Gard. — 1286 Cart. des hospices), Morissules en 1286 (Cart. des hospices), Villa de Mussuris (Daire), Monssures en 1301 (pouillé) et en 1303 (Compte de la ville de Clermont (Oise), en 1538 (Reg. de l'échev. d'Amiens), Monsures en 1308 (Cart. du Gard), en 1339 (Revue de Hue de Monsures), en 1507 (Cout. loc), le 17 brumaire an X, Mousseures en 1493 (Pas d'armes de Sandricourt), Montsures en 1557 (Revue. M. de B), Montsure en 1757 (Cassini), Monsure en 1648 (. Pouillé gén) en 1701(D'Hozier) en 1733 (G. Delisle), en 1764 (Expilly) ou en 1790 (Etat des Elec)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:… La seigneurie relevait de celle de Conty, dont les titulaires étaient seigneurs de Monsures à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.

La commune disposait d'une halte de chemin de fer sur la ligne Beauvais - Amiens qui transporta les voyageurs de 1876 à 1939. La plate-forme de cette ligne a été transformée en chemin de promenade, la Coulée verte, qui relie Crèvecœur-le-Grand à Vers-sur-Selles.

La commune a notamment été inondée les 23 et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, un avion Farman Goliath effectuant la liaison postale Paris-Le Bourget-Londres-Croydon s'écrasa sur le territoire communal, tuant ses six occupants : Lauwrence Schwab, et Emile Pierrot, respectivement directeur et directeur technique de la compagnie aérienne française Air Union, le pilote François Le Men, le mécanicien Pierre Jobert, une américaine, Juanita Bates et un finlandais, Modèle:M. Ilmanen. Une plaque commémorative dédiée aux victimes a été posée dans la chapelle avant qu'elle ne soit transformée en médiathèque<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1935, le baron de Foucaucourt organisa un rallye aéronautique dans sa propriété de Monsures<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Conty<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 120 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion<ref>Modèle:Article.</ref>.

La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Classement au concours des villes et villages fleuris : une fleur récompense en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique de développement durable

La commune dispose de jardins partagés au Petit-Marais de Monsures<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un projet de parc éolien de sept éoliennes de 3 MW a été soumis à enquête publique en Modèle:Date-, entraînant d'importants débats locaux<ref name="CP03022018">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Culture

La commune dispose d'une bibliothèque associative qui fonctionne avec le soutien de la bibliothèque départementale de la Somme.

Ouverte depuis 2004 dans l'ancienne chapelle Notre-Dame-des-Victoires inulilisée alors depuis une quarantaine d'années, elle était également destinée à servir de lieu d'animation au village, dépourvu de café et d'école<ref>Modèle:Article.</ref>

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Section à sourcer

Ils sont inscrits monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Parc du château<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Église Saint-Léger<ref>Modèle:Lien web.</ref> : la première trace écrite que l'on trouve de l'église de Monsures date de 1127. Cette année-là, Enguerrand de Boves, évêque d'Amiens, en fit don à l'assemblée des chanoines de la cathédrale pour que l'on fasse dire des messes le jour anniversaire de sa mort. Lui-même tenait l'église du seigneur Robert de Croy.
Cette église a probablement été remaniée et l'actuelle daterait de la fin du {{#switch: , ou du début du
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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}}. Dédiée à saint Léger, évêque d'Autun (616-678), elle est construite en pierres qui proviennent des carrières du pays.

Cloches : les archives paroissiales<ref>Sources : Archives communales et départementales.</ref> témoignent, à la date du Modèle:Date-, du baptême de « Gabrielle Françoise », principale cloche de l'église :
Modèle:Citation.
Cette cloche a été probablement fondue, lors de la Révolution, pour participer à l'effort de défense de « la Patrie en danger ».
Les cloches actuelles ont été installées en 1821 et en 1868. La petite cloche, baptisée en 1821 par l'abbé Ansiaume, curé de Monsures, a été nommée Louise par son parrain, Antoine Mesnard, ancien officier, et sa marraine, Louise de Couronnel. La grosse cloche (bénie en 1868 par monsieur de Morgan, curé doyen de Conty, assisté de monsieur de Saint Aubin, curé de Monsures) a été nommée Marie Eugènie Louise par son parrain, le marquis de Couronnel et sa marraine, Marie Eugénie Louise de Béthune, comtesse de Couronnel.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le Modèle:Date-, à l'occasion d'une visite à la paroisse, l'évêque d'Amiens signe une ordonnance qui prescrit de réparer la tour du clocher « dont le haut menace ruine », les murailles et la couverture de la nef. La réparation du clocher sera achevée en 1731.
À la date du Modèle:Date-, dans le registre paroissial, on trouve le texte suivant :
Modèle:Citation (L'orthographe est d'origine.)
C'est également cette année 1727 qu'apparaît, pour la première fois, l'interdiction d'enterrer les morts dans l'église. À cette époque, on croyait qu'être enterré au plus près de l'autel signait un repos éternel auprès de Dieu. Mais le village subissait des inondations, le pavé travaillait, bombait, se disjoignait et laissait échapper de terribles miasmes qui tuaient les hommes. L'évêque d'Amiens dut intervenir et on peut lire dans les archives paroissiales :
Modèle:Citation.
Cette interdiction sera répétée plusieurs fois, allant jusqu'à faire "défense d'enterrer personne dans l'église sous peine de mort", en 1738.
Intérieur de l'église : la chaire, en vieux chêne, surmontée d'un baldaquin, date de 1780. Un motif représente l'Assomption de la Vierge et un ange sonnant de la trompette surmonte l'abat-croix, bien travaillé.
Au-dessus du confessionnal, on peut voir un aigle de lutrin en bois doré datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'autel et le tabernacle, en marbre veiné rouge et gris, datent également de cette époque, ainsi que le grand tableau représentant une descente de croix. Le second autel provient de l'ancienne chapelle du château, d'où il a été apporté, par l'abbé Pecquet, au début de la Seconde Guerre mondiale.
La statue de saint Léger, en bois, a été offerte par monsieur Pipaut, doyen de Conty, en 1830. Les quatre fenêtres du chœur ont été ouvertes en 1880 par l'abbé Leclercq, curé de la paroisse, qui y a fait poser des vitraux (dont deux représentant la vie de saint Léger) offerts par la famille de Couronnel et sortant des ateliers de la maison Latteux Bazin au Mesnil-Saint-Firmin (Oise).
La statue moderne de Jeanne d'Arc, commémorant les morts de la Première Guerre mondiale, a été offerte par les époux Crapet-Béthune en 1920, en souvenir de leur fils Paul, mort pour la France.
Sacristie : autrefois, l'ancienne sacristie se trouvait du côté sud du chœur de l'église, du côté de l'école. La sacristie actuelle date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans doute a-t-elle été construite à la même époque que le presbytère (1877).
Depuis Modèle:Date-, elle abrite la mairie.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours de l'Estocq : selon les matériaux employés et la forme de la construction, elle daterait du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1525). Elle appartenait à l'origine à la famille Thierry, propriétaire du fief d' Argenlieu (situé sur les communes de Monsures et de Rogy, jusqu'aux abords de Gouy-les-Groseillers. Les terres labourables (plus de 100 hectares) du fief d' Argenlieu étaient exploitées à partir du petit manoir de pierre de l'Estocq (propriété de madame Gorgibus en 2007), contigu à la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours.
En 1744, les registres paroissiaux font mention de l'érection d'un calvaire à l'Estocq et de processions qui venaient des villages voisins jusqu'à l'antique chapelle du hameau.
Pendant la Première Guerre mondiale, une messe était célébrée chaque semaine à la chapelle. Peut-être est-ce la protection de la Vierge qui permit aux 10 soldats du hameau de revenir tous sains et saufs...
Jusqu'à la mort de l'abbé Pecquet, en 1963, une messe y était célébrée chaque année, au mois de mai, à l'ombre de l'imposant marronnier.
La chapelle a été rachetée par la commune en 1995. Les vitraux, provenant de la chapelle de monsieur Alexandre Leguay, représentent, côté nord, saint Alexandre et, côté sud, saint Éloi, en souvenir d'Armance Leguay qui, entrée en religion, avait pris le nom de sœur Saint Éli.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Victoires : cette chapelle a été construite en 1858 par Charlemagne Boyeldieu (qui habitait alors la ferme tenue par monsieur Dupuy en 2007), membre de la famille du célèbre général d'Empire Louis-Léger Boyeldieu, né à Monsures en 1774.
En 1861, le conseil municipal refuse d'accepter le don de la chapelle, « qui ne servirait à rien et n'occasionnerait que des frais... »
Le Modèle:Date-, un petit avion, le Farman F60 dit Goliath, s'écrase en feu au-dessus des Zélias; les six passagers (trois Français, deux Américains et un Finlandais) trouvent la mort et leurs corps calcinés sont déposés provisoirement dans la chapelle.
Les anciens du village se souviennent que le dimanche suivant le Modèle:Date- (fête de la Nativité-de-la-Vierge), la messe dominicale y était célébrée et que l'après-midi, après les vêpres, une procession se rendait jusqu'à la statue de Notre-Dame de Lourdes, située à l'entrée du château. Ils mentionnent également que lorsqu'un décès ou une cérémonie avait lieu dans le quartier, la petite cloche était mise en branle et que l'abbé Pecquet avait coutume de venir y dire la messe chaque mardi pour les défunts des familles Briois, Ansiaume, Dupuy<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
Depuis 2004, la chapelle abrite la médiathèque de la commune.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail