Tours-en-Vimeu

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Tours-en-Vimeu Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Fichier:Tours-en-Vimeu (9).JPG
Paysage de la commune.

Tours-en-Vimeu est un bourg picard du Vimeu, situé sur le plateau de la rive droite de la Bresle et à Modèle:Unité de la Manche, aisément accessible par l'ancienne RN 28 (actuelle RD 928) et l'autoroute A28.

Depuis Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Gamaches - Woincourt - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la ligne Modèle:N° (Vismes - Abbeville), les jours du marché d'Abbeville, le samedi et le mercredi.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Tours-en-Vimeu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), prairies (14,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits, hameaux et écarts

La commune comporte quatre hameaux :

  • Corroy au développement important depuis quelques dizaines d'années ;
  • Houdent ;
  • Longuemort ;
  • Hamicourt.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 391, alors qu'il était de 387 en 2013 et de 375 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 6,2 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tours-en-Vimeu en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Tours-en-Vimeu en 2018.
Typologie Tours-en-Vimeu<ref name="LogT2" group="I"/> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 84,6 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,2 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 9,2 8,4 8,2

Toponymie

Modèle:... Le nom de la localité est attesté sous les formes Turis (1136) ; de Turs (1138) ; Tors (1206)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Tours (1301.) ; Tours en Vimeu (XIIIe siècle) ; Tours en Vymeu (1492) ; Cours en Vimeux (1638) ; Tour-en-Vimeu (1778) ; Tours-en-Vimeux (1840)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 346 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Le nom de Tours-en-Vimeu dériverait du latin « Turma » (escadron) : lieu probable du cantonnement d'un corps d'auxiliaires à l'époque romaine<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Le Vimeu est une région naturelle de France, située dans l'ouest de la Picardie et délimitée par deux vallées, celle de la Bresle au sud et celle de la Somme au nord.

Corroy est attesté sous les formes Cora (696) ; Colretum (1108) ; Cauroy (1121) ; Coldreium (1140) ; Colreium (1176) ; Caurroy (1205) ; Cauvroy (1657) ; Le Canoroy (1657)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 261 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>.
Un roi aurait été inhumé en cet endroit d'où le nom de Corpus régis, « corps du roi », devenu Corroy<ref name="CP19/08/2014"/>.

Histoire

Fichier:Cybele bronze CdM.jpg
Buste de Cybèle trouvé en 1754 à Tours-en-Vimeu.

Vers 1754, un buste de Cybèle en bronze est découvert à Tours en Vimeu dans le parc du château de madame de Frières<ref>Modèle:Ouvrage2-84435-013-5.</ref>. La statue entre dans la collection du comte de Caylus qui la prenant pour une statue d’Isis la commente dans son tome V d’un Recueil des Antiquités Égyptiennes (1762). À la mort du comte, le buste fut offert au Cabinet des médailles de la BnF de Paris où il est toujours conservé<ref>Recueil d'antiquités de M. de Caylus, T. V, pl. CXI.</ref>.

En 1853, la Société des antiquaires de Picardie délègue trois de ses membres, messieurs Bouthors, Dufour et Magdelaine pour observer le site, une petite élévation de terre couverte de gravats et de végétation, au château de Tours. Le rapport de monsieur Magdelaine sur le résultat des fouilles opérées par les soins de madame la comtesse de Frières fait état de plusieurs trouvailles<ref>Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie -Duval et Herment(Amiens), Société des antiquaires de Picardie (Amiens)-1853, p.14.</ref>. Les trois archéologues amateurs ont repéré un premier quadrilatère de 18 mètres sur 11 correspondant au stylobate d’un fanum (temple romain) et à l’intérieur de ce quadrilatère un autre rectangle inscrit à environ 2 mètres 70 du premier. Ce rectangle correspond à la cella du petit temple.  Les experts décrivent des fragments de poterie gallo-romaine, une médaille romaine en bronze peu lisible, des briques à rebord en terre jaunâtre (30 cm × 40 cm), des dalles circulaires minces en grès siliceux et de la faïence blanche.

Les cultes à mystère étaient fort appréciés dans l’empire romain et il n’est pas très étonnant de retrouver à Tours le buste d’une déesse phrygienne ayant initié Dyonysos à ses mystères. Le culte à Cybèle était associé chez les Gallo-romains à celui de Cérès et à des fêtes correspondant à des jeux du printemps.

À Corroy, dans un bois, deux monticules antiques suggèrent un château féodal<ref name="CP19/08/2014"/>.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, une site de lancement de V1 est bombardé par les alliés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Moyenneville<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2 Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Tours-en-Vimeu était membre de la petite communauté de communes du Vimeu Vert, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes du Vimeu Industriel pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Vimeu, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser Au dévoilement du palmarès régional des villes et villages fleuris, le Modèle:Date-, le village obtient une deuxième fleur pour ses efforts en matière d'environnement<ref>Palmarès de villes et villages fleuris de Picardie maritime, le Courrier picard, édition Picardie maritime, 7 novembre 2015, Modèle:P..</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

Les communes de Saint-Maxent, Tours-en-Vimeu et Grébault-Mesnil sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal pour la gestion de leurs écoles primaires<ref>Xavier Toni, le Courrier picard, « Mers-les-Bains, les parents en colère occupent l'école », édition Picardie maritime, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Pour l'année scolaire 2016-2017, l'école élémentaire et maternelle compte Modèle:Unité. Elle est située en zone B pour les vacances scolaires, dans l'académie d'Amiens<ref>Lire sur le site de l'éducation nationale.</ref>.

Postes et télécommunications

En 2020, Tours-en-Vimeu dispose d'une agence postale communale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Sports et loisirs

Modèle:Section à sourcer Le village a hébergé un club de football qui n'existe plus : le SC Tours-en-Vimeu. Il jouait ses matchs au stade Édouard-Delozière. Aujourd'hui, le stade de football est toujours en l'état mais sans équipe.

Le jeu de l'assiette est pratiqué à Tours-en-Vimeu, notamment contre les villages voisins comme Béhen, Valines ou encore Friville-Escarbotin.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Maxent, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
  • Chapelle avec clocher à campenard à Longuemort. Dès 1282, les seigneurs locaux, Jehan et Philippe de Longuemort la dotent de revenus. Elle est reconstruite après la Révolution, vers 1860, par Auguste Danzel de Boismont. À nouveau reconstruite en 1923 pour le culte local<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>,<ref>Abbé Joseph Hoin, « Longuemort et ses seigneurs », Mémoires de la Société d'Émulation d'Abbeville, 1889.</ref>.

Modèle:Article connexe

  • Chapelle de l'Ecce Homo, devant une chapelle plus grande, à Longuemort, près du CD 929, des pèlerinages y étaient autrefois destinés à aider les enfants qui tardaient à marcher ou frappés de fièvres<ref name="CP19/08/2014"/>,<ref name=AG/>.
  • Oratoire à la Vierge, de plan carré et couvert d'ardoises. Restauré en 1976<ref name=AG/>.

Personnalités liées à la commune

  • À Tours serait né Raoul de Houdenc (1165-1230), auteur du Songe d’Enfer, une histoire au thème similaire à celui utilisé plus tard par Dante Alighieri. La naissance picarde du trouvère est discutée aujourd’hui par les biographes de Raoul mais l’argument donné par les revues savantes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est la découverte d’un document datant de 1752 ou le prêtre de Tours mentionne un obit en la mémoire de « Raoul de Houdenc, gentil conteur »<ref>Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme [\"puis\" de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Amiens] -[s.n.?] (Amiens)-1900,p.82</ref>.
  • En 1271, le seigneur de Cauroy est un des cinq pairs du comté de Ponthieu<ref>P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 974, lire en ligne.</ref>.
  • Le premier seigneur connu en 1325 aida Isabelle de France dans sa tentative de renversement de son mari Édouard II, roi d'Angleterre, au profit de son fils, futur Édouard III<ref name="CP19/08/2014" />.
  • Tours est par ailleurs clairement la patrie de Hugues Quiéret, seigneur du village, sénéchal de Beaucaire et de Nîmes et surtout amiral de France<ref>Collection des chroniques nationales françaises écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, avec notes et éclaircissements par J. A. Buchon, p.294.</ref>. Il réorganisa la flotte de Philippe VI et créa divers arsenaux dont le fameux Clos des galées à Rouen. Pendant la guerre de Cent Ans il combattit à la bataille d'Armenuiden en 1338 aux Pays Bas. Il commande la flotte française à la bataille de L'Écluse mais est pris par les Anglais qui ne lui pardonnent pas sa cruauté vis-à-vis des prisonniers à Armenuiden et le décapitent.
  • Hugues Quiéret dit « Hutin » trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Lire en ligne.</ref>.
  • Alexandre de Maïoc, seigneur d'Esmailleville, de Cauroy et de Tours demeure au château de Tours en 1690<ref>Ernest Prarond, Histoire de cinq villes..., Dumoulin, 1863, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • En 1699, Henri du Maisniel était seigneur de Longuemort et y habitait. Avec Hamicourt, Longuemort a ensuite appartenu à la famille Danzel de Boismont<ref name="CP19/08/2014">Christian Hanquier, Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 19 août 2014, p.12.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Canton d'Abbeville-2 Modèle:Portail