Villers-Bretonneux

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Villers-Bretonneux est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Elle est connue pour la bataille du même nom, qui s'est déroulée durant la première guerre mondiale, en 1918. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Encadré texte Villers-Bretonneux est une commune picarde située à l'est d'Amiens et au sud de Corbie, à la limite d'un paysage particulièrement plat vers l'est, qui peut être considéré comme la limite occidentale du plateau du Santerre et la limite orientale de l'Amiénois.

La ville est située au carrefour des routes départementales Modèle:Nobr (Amiens-Saint-Quentin et 23 (Fouilloy-Moreuil).

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sous-sol de la commune est crayeux avec des rognons de silex et des pyrites jaunes et blanches sous forme de globules arrondis de texture fibreuse, datant du Crétacé supérieur<ref name="Villers-Bretonneux 1899">Notice géographique et historique sur la commune de Villers-Bretonneux, rédigée par M. Corbin, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme</ref>.

Le sol est couvert par le limon des plateaux.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau, le plateau du Santerre. La végétation est constituée pour l'essentiel par des espaces boisés comme le bois d'Aquenne.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique est profonde, à Modèle:Unité environ en dessous du niveau du sol, elle est peu épaisse (un mètre environ).

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vent dominant d'ouest et sud-ouest.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6 %), zones urbanisées (14,2 %), forêts (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).


Urbanisme et aménagement du territoire

Villers-Bretonneux, modeste bourgade a connu un développement important grâce à l'implantation de l'industrie de la bonneterie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Après les destructions de la Première et de la Seconde Guerres mondiales, l'agglomération est reconstruite dans l'entre-deux-guerres. Le centre-ville concentre les bâtiments publics et l'essentiel des habitations.

La commune connaît aujourd'hui un nouveau développement grâce à la proximité de l'agglomération amiénoise et à une sortie de l'autoroute Modèle:Nobr (Saint-Quentin - Le Havre). Des lotissements de maisons individuelles ont été construits.

Activité économique et de services

Aujourd'hui, ce sont les services qui constituent l'essentiel de l'activité économique de la commune, commerce de détail, banque et artisanat en centre-ville et commerce et artisanat de moyenne surface, sur la zone d'activité à proximité de la sortie d'autoroute A 29, le « parc d’activités du Val de Somme ».

La communauté de communes du Val de Somme a créé en 2018 un village d’entreprises et sa pépinière, situés dans le parc d’activités du Val de Somme et comprenant dix cellules, des espaces communs et de coworking<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>...

Les services de santé sont représentés par la présence d'une maison de retraite et d'un établissement de convalescence et de rééducation fonctionnelle du Val d'Aquenne en plus des professionnels libéraux : médecins généralistes, infirmières, kinésithérapeutes etc.

Voies de communication et transports

Le territoire de la commune est traversé par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), route parfaitement rectiligne épousant le tracé de l'ancienne voie romaine reliant Amiens à Saint-Quentin dans l'Aisne. L'agglomération est située au carrefour de la Modèle:Nobr reliant Corbie à Moreuil.

La sortie Modèle:Sortie de l'autoroute A29 (Le Havre - Saint-Quentin) se trouve sur le territoire communal.

Villers-Bretonneux est également traversée par la route départementale 23 reliant Fouilloy à Moreuil.

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Villers-Bretonneux est située sur la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon via Tergnier. La gare de Villers-Bretonneux est desservie par le réseau TER Hauts-de-France.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Villers-Bretonneux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Villers-Bretonneux, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vellareia (1102) ; Villare le bretoneux (1123) ; Vilers (1140) ; Vilariæ (1220) ; Villers le bretonneux (1221) ; Villare bretonis (1225) ; Vileirs (1226) ; Vilers le bretonels (1242) ; Villare le Bretoneus (1224-1270) ; Villare Britonosum (1590) ; Villers (1348) ; Villiers (1322) ; Villers-Bretonneux (1507) ; Villers Bretonnel (1522.) ; Villerium (1507) ; Villers-Brethonneux (1557) ; Villiers bretonneux (1557) ; Villers bertoneu (1579) ; Villiers brethonneux (1657) ; Villers bretoneulx (1657) ; Villers-Berthonneux (17..) ; Villers bretonnaux (1753)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 393 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

L'origine du nom de la commune a donné lieu à plusieurs hypothèses :
Le nom Villers viendrait du bas-latin villare et Bretonneux du dialecte picard berthonneux qui signifie qui murmure, qui marmonne<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>. Hypothèse jugée aujourd'hui peu crédible.

Une étude toponymique plus scientifique révèle que le nom de la commune serait vraisemblablement de formation germano-romane<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, P.U.F., 1969 p. 71</ref> De villare désignant une villa gallo-romaine, puis un village, auquel fut associé le terme, Bretonneux, qui ferait référence à l'installation d'une population venant de l'île de Bretagne au moment des Grandes Invasions des IVe et Ve siècles.

En l'état actuelle des connaissances, la première mention du nom de Villers-Bretonneux, Villaris Britanis<ref>Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993 Modèle:ISBN, pp. 165-169</ref> dans un document écrit date de 1123<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>. Ce ne fut qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que fut ajouté le complément Bretoneux ou Bretonneux, dont l'origine laisse les historiens perplexes<ref>Hector Josse - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome II, Cantons de Corbie, page 95 (1912, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)</ref>.

L'étymologie la plus exacte est que le mot serait dérivé du francique brestoineux qui signifie marécage. « Le Bretonneux », entouré de marécages issu du mot brestonneux (bret ou brai dans le sens « bourbier »), la localité domine le Marais d'Etinehem dans la vallée de la somme.

Histoire

Préhistoire

On a retrouvé sur le territoire de la commune des silex taillés et polis signes de la présence humaine sur le territoire dès la préhistoire<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Antiquité

On a retrouvé, sur le territoire communal, des monnaies romaines, des restes d'habitation et une meule en grès<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>. L'endroit était donc habité pendant l'époque gallo-romaine et dut servir d'étape sur la voie romaine reliant Samarobriva (Amiens) à Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin).

Moyen Âge

En 1840, des fouilles archéologiques ont mis au jour des cercueils de pierre, des vases et des boucles datant de l'époque franque<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>.

Villers-Bretonneux fut dotée d’une charte de franchises vers 1100, s’organisa autour d’un château féodal un siècle plus tard et fut pourvue d’un échevinage au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Histo">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1200, le seigneur de Villers-Bretonneux, Adams de Villers, était vassal de l'abbé de Corbie.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village était protégé d'un mur d'enceinte haut de douze pieds et comptait 140 masures. Le château était entouré d'un mur de quinze pieds de haut<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>.

En 1417, pendant la Guerre de Cent Ans, le bourg fut détruit par les Bourguignons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Le Modèle:Date-, lors de la guerre de Trente Ans, les femmes de l'armée espagnole incendièrent, avec des allumettes et de l'étoupe, la localité ainsi que plusieurs autres des environs. Ce fut vraisemblablement lors de ces événements liés à la prise de Corbie que fut anéanti le château-fort puisque le dénombrement de 1681 mentionne alors sa ruine complète pour cause de guerres<ref>Hector Josse, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome II, Cantons de Corbie, page 97 (1912, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)</ref>.

En 1700, la seigneurie de Villers-Bretonneux fut vendue à Pierre Dufresne, seigneur de Marcelcave<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>.

Dès 1737, on mentionne le travail de la laine à Villers-Bretonneux<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>.

En 1778, Pierre Dottin, originaire de Villers-Bretonneux, publia un mémoire sur la pomme de terre dans Les Affiches de la Picardie<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>.

Époque contemporaine

En 1838, un ouvrage<ref>Guide pittoresque du voyageur en France, in « La Somme », éd. du Bastion, reprint 1994 - page 40</ref> signale que la commune est l'une des plus riches et commerçantes du département et que des fabriques de bas de laine et de flanelles y sont implantées.

Guerre de 1870

Le Modèle:Date-, Villers Bretonneux fut le théâtre d'une bataille de la Guerre franco-prussienne de 1870 pour la défense d'Amiens. Les Français furent défaits et la population dut verser un tribut de Modèle:Unité à l'armée prussienne<ref name="Villers-Bretonneux 1899"/>. Villers-Bretonneux fut occupé pendant trois mois et une chapelle commémorative fut érigée<ref name="Histo"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Première Guerre mondiale

Fichier:StokesMortar7thAustralianLightTrenchMortarBattery10July1918.jpeg
tranchée australienne. Deux soldats servent un mortier léger de tranchée.

Un aérodrome militaire français puis britannique est aménagé entre Villers-Bretonneux et Marcelcave et est utilisé en 1916-1917<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Villers-Bretonneux a été le point ultime de l'avancée allemande de 1918 au cours de la bataille du Kaiser. Des milliers de soldats australiens, qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army, stoppèrent, les 24, 25 et Modèle:Date-, l'offensive allemande qui tentait de prendre Amiens. Le Modèle:Date-, le premier combat de chars de l'histoire a lieu au bord de la RD168 entre Villers-Bretonneux et Cachy, et oppose trois mark IV britanniques et trois A7V allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un odonyme local (« Modèle:Page h' ») rappelle cet événement. Modèle:Article détaillé

Des milliers de soldats australiens firent le sacrifice de leur vie, lors de la bataille d'Amiens. L'armée australienne sous les ordres du général John Monash remporta une victoire décisive à Le Hamel. Cette victoire fut le prélude à la bataille d'Amiens, première étape de l'offensive des Cent-Jours. Modèle:Article détaillé

Le bourg est considéré comme très largement détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.

Entre-deux-guerres

Dans l'entre-deux-guerres, la ville de Melbourne en Australie fut la marraine de Villers-Bretonneux et participa à sa reconstruction ainsi que l’État de Victoria. Celui-ci finança notamment la reconstruction de l'école en 1920<ref name="CP18021196">Modèle:Article.</ref>

Modèle:Date- : Inauguration du mémorial national australien de Villers-Bretonneux par les souverains britanniques, George VI, Elizabeth Bowes-Lyon et Albert Lebrun, président de la République française. Les noms de Modèle:Nombre sans sépulture y sont gravés dans la pierre. Modèle:Article détaillé

Fichier:The British Army in North-west Europe 1944-45 BU268.jpg
L'armée britannique libérant Villers-Bretonneux avec des chars Sherman, le Modèle:Date-.

Seconde Guerre mondiale

De la fin mai au Modèle:Date-, lors de la Bataille de France, Villers-Bretonneux fut le théâtre de violents combats de la [[4e division d'infanterie coloniale|Modèle:4e d'infanterie coloniale]] (Modèle:4e D.I.C.) qui tenta de défendre Amiens face à la percée allemande. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, les résistants bretonvillois prêtèrent main-forte à l'armée britannique pour la libération de la ville. On compta dans leurs rangs plusieurs tués.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2009, les écoliers de Villers-Bretonneux, se souvenant de l'aide australienne pour la reconstruction de leur ville, collectent Modèle:Unité pour aider à la reconstruction d’une école australienne détruite dans de gigantesques incendies de forêt<ref name="CP18021196" />.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Corbie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Villers-Bretonneaux a intégré le canton d'Amiens-4.

Intercommunalité

La commune est membre fondateur de la communauté de communes du Val de Somme, créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="BANATIC">Modèle:Lien web.</ref>, sous le nom de communauté de communes de Corbie et Villers-Bretonneux.

Tendances politiques et résultats

Modèle:… Modèle:Article connexe

Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Somme marqué par une quadrangulaire et par le décès, entre les deux tours, du maire sortant Patrick Simon, la liste menée par Didier Dinouard devance, avec 41,47% des suffrages exprimés et 20 sièges sur 27, la liste du maire sortant conduite par sa première-adjointe, Brigitte Durand (27,9 %), celle menée par Éric Lavoisier (DVG, 24,15 %) et celle d'Anne Malarme (6,41 %), lors d'un scrutin où 56,88 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Villers-Bretonneux est jumelé avec :

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Bretonvillois<ref name="Nom des habitants des communes françaises">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

L'enseignement local est assuré par des écoles publiques aux niveaux maternelle et élémentaire et par un collège.

La première scolarisation des jeunes habitants s'effectue au sein de l'école maternelle Le Petit Prince<ref>L'école maternelle sur le site de l'éducation nationale.</ref>.

L'école primaire publique élémentaire Saint-Exupéry et l'école Victoria, en zone B, dans l'académie d'Amiens, accueillent les élèves après la maternelle<ref name="Gouv.">L'école sur le site de l'éducation nationale.</ref>.

Le collège Jacques-Brel assure la suite de la scolarité et dispose d'une unité localisée pour l'inclusion scolaire<ref>Le collège sur le site de l'éducation nationale.</ref>.

Sports

L'Association Sportive de VIllers-Bretonneux dispose d'une équipe de football Modèle:Quand, échelon départemental le plus élevéModèle:Référence nécessaire.

Commémoration

Fichier:Anzac Day 080425 (66).jpg
Cérémonie de l'Anzac Day de 2008.

Anzac Day : Chaque année, le Modèle:Nobr, The Dawn service (la cérémonie de l'aube) se déroule à Modèle:Heure au mémorial national australien de Villers-Bretonneux en présence des autorités australiennes et françaises et de plusieurs milliers d'Australiens. Cette cérémonie se déroule en mémoire de la victoire des Australiens sur les forces austro-hongroises la nuit du 24 au Modèle:Date-.

Économie

L'augmentation de la population de la commune fut liée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au développement de la bonneterie. Cette activité commença à décliner à partir des années 1880. Le déclin se poursuivit après les deux guerres mondiales jusqu'à disparaître totalement à l'aube du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Hôtel de ville

L'hôtel de ville, surmonté d'un clocheton central, fut reconstruit sur les plans de l'architecte Albert Guilbert<ref>https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/hotel-de-ville-de-villers-bretonneux/620e0fb6-e423-4956-b946-a0e6af073cee</ref>, après la Première Guerre mondiale à l'emplacement du château de Modèle:M. Dieu, industriel, qui avait racheté l'ancien château à la Révolution française et l'avait fait reconstruire au milieu du XIXe siècle. Ce château fut détruit lors de la bataille du Modèle:Date-. Le précédent hôtel de ville avait été bâti à la place du marché couvert actuel<ref>Panneau d'informations du Val de Somme sur le côté de l'hôtel de ville.</ref>.

Parc Vendeville

Ce jardin public a été aménagé dans l'ancien parc du château de M. Dieu. Il est composé d'un espace arboré et d'une pièce d'eau avec colonnade en demi-cercle et une statue féminine et un bas-relief masculin en pierre qui se font face, seuls éléments subsistant de l'ancien domaine.

Marché couvert

Le marché couvert construit sur les plans de l'architecte Godefroy Teisseire<ref>https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/marche-couvert-et-salle-des-fetes-de-villers-bretonneux/53e4a998-0497-4cc9-8c7b-e7e8145acdea</ref>, sert également de salle des fêtes.

Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste

Modèle:Article détaillé

Fichier:Villers-Bretonneux - Église Saint-Jean-Baptiste (l'église provisoire) - WP 20190501 14 28 54 Rich.jpg
L'église provisoire, située à l'arrière de l'église actuelle.

La première église paroissiale datait du Moyen Âge, de style roman, était située à l'emplacement actuel du monument aux morts. Elle existait déjà en 1219<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'église qui fut détruite en 1918 lors de la bataille de Villers-Bretonneux<ref>La page "villages / Villers-Bretonneux" du site perso de Marie-France et Jean-Pierre Gourdain propose une vue de l'ancienne église, ainsi que d'autres reproductions de cartes postales d'avant et après 1914-18.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, construite en 1844-1859 pour répondre à l'accroissement de la population lié au développement économique de la commune, inspirée de l'abbatiale Saint-Pierre de Corbie et de style néo-gothique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, abritait une Vierge en bois de l'école de Blasset<ref>Hector Josse, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome II, Cantons de Corbie, page 99 (1912, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)</ref>.

Une église provisoire en briques est construite au début de la reconstruction de la ville et sert aux offices religieux de 1920 à 1931.

L'église actuelle, de style Art déco a été construite à partir de 1927 sur les plans de l'architecte Albert Guilbert et consacrée en 1931<ref>Panneau explicatif placé sur le parvis de l'église.</ref>. Le monument est composé d'une nef à cinq travées avec bas-côtés, d'un chevet polygonal et d'un narthex en façade, surmonté d'un clocher avec un toit en forme de dôme prolongé d'une flèche. . Elle contient une statue de la Vierge à l'enfant en bois bruni du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Musée franco-australien

Le musée franco-australien de Villers-Bretonneux est un hommage rendu au sacrifice des soldats australiens dans le musée du Soldat australien qui a été installé au premier étage de l'école communale. Dans la cour, un simple calicot rappelle chaque jour aux visiteurs et aux élèves : « Don't forget Australia ! ». La reconstruction de cette école, dans les années 1920, a été financée pour Modèle:Unité par les écoliers et habitants de l'État de Victoria. Cette école s'appelle donc logiquement « école Victoria<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>En souvenir de ce geste, et en solidarité avec les victimes des incendies meurtriers de Modèle:Date- dans l'État de Victoria, les écoliers et la municipalité de Villers-Bretonneux ont contribué pour Modèle:Unité à la reconstruction de la bibliothèque de l'école de Strathewan, au nord de Melbourne</ref> ».

Monuments aux morts

Monument de la Guerre de 1870

Le monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870, érigé en 1878, est situé dans le cimetière communal. Y est gravée cette dédicace : « Aux Français morts pour la patrie dans la journée du Modèle:Date- », avec cette autre dédicace gravée au revers : « Aux héros courageux qui reposent à l'ombre de cette croix » , et l'ossuaire, situé juste devant le monument, matérialisé par une allée engazonnée.

Monuments de la Première Guerre mondiale
Monument de la Seconde Guerre mondiale

Ce monument à la mémoire des FFI, fusillés et déportés politiques morts pour la France, 1939-1945 est situé sur la route d'Amiens.

Mémorial national australien et cimetières militaires

Un imposant mémorial a été dressé sur le territoire de la commune de Fouilloy (sur le côté est de la route départementale 23 menant de Villers-Bretonneux à Fouilloy sur un site en légère pente regroupant 2 143 stèles funéraires blanches, auxquelles on accède par un très large escalier flanqué de part et d'autre par un pavillon de pierre. Le haut de cet escalier est occupé par un gros parallélépipède de pierre indiquant très sobrement « Their name liveth for evermore. », appelé « pierre du Souvenir »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Au-delà des tombes et de la haute croix blanche (croix du Sacrifice) s'élève la tour qui domine les environs. De hauts murs, sur lesquels sont gravés les noms d'une multitude de soldats, la relient à droite et à gauche très symétriquement à deux autres pavillons, pour constituer une sorte de cour intérieure délimitée par deux ailes de pierre blanche. Les angles de ces deux pavillons et ceux du sommet de la tour sont décorés de drapeaux. Le corps de celle-ci est parcouru par un escalier permettant d'accéder au sommet, sur une plate-forme ornée de colonnes, abritant une table d'orientation et offrant un panorama sur le cimetière militaire en contrebas, sur Corbie et les environs.
Le mémorial et la croix du cimetière portent encore des traces d'impacts, subis lors des combats de la Seconde Guerre mondiale, qui imposèrent la nécessité d'une restauration du site.
Le Modèle:Nobr de chaque année, le « mémorial national australien » est le lieu principal des cérémonies commémoratives de la Journée de l'ANZAC day. Des personnalités officielles australiennes et néo-zélandaises font alors le déplacement, ainsi que des membres des familles des soldats tués ou disparus lors de la Première Guerre mondiale. Ceux-ci témoignent de leur visite en fixant un coquelicot de papier ou de tissu sur la tombe ou à défaut sur le monument collectif, à côté du nom gravé.
Fichier:Villers-Bretonneux cimetière militaire Adélaïde (entrée par sentier) 1.jpg
Depuis les quelques marches à l'angle d'un mur signalant le Cimetière Adélaïde, on aperçoit la croix de pierre au bout du sentier.
  • Cimetières militaires britanniques
    • Crucifix Corner : situé sur la route de Démuin, il rassemble Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Une stèle avec l'inscription : « aux héros morts pour la défense de Villers-Bretonneux, 24-Modèle:Date-, les habitants reconnaissants » a été érigée à l'intérieur du cimetière par la population.
    • Cimetière militaire Adélaïde
      De surface plus réduite que le site du « mémorial australien », il se trouve juste à la sortie de la bourgade, en direction d'Amiens. On y accède par un sentier en pente légère, signalé par un mur visible de la route, long de quelques dizaines de mètres et débouchant sur un portillon derrière lequel se dresse la traditionnelle haute croix de pierre blanche.

Bâtiments industriels anciens

Monument détruit

Le château Delacour<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou « red château » pour les Australiens et Néo-Zélandais, qui servit de logement pour les généraux durant la bataille de la Somme (Foch y séjourna)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Détruit pendant la Première Guerre mondiale, il fut laissé à l'abandon après 1918 et devint une ruine assez impressionnante, qui intrigua nombre d'automobilistes. Malheureusement les ruines furent abattues en 2004 par décision de la municipalité malgré un projet d'aménagement proposé par les Australiens.
Les ruines du château ont été immortalisées par Delphine Gleize dans son film Carnages en 2002.

Personnalités liées à la commune

  • Waleran de Rivery, seigneur de Rivery et de Villers-Bretonneux, épousa Isabelle, deuxième fille de Jacques de Longroy (conseiller et chambellan du duc de Bourgogne), seigneur de Querrieu, qui fut tué à la bataille d'Azincourt<ref>G. de Witasse et L. Ledieu - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome I, Canton de Conty, pages 352-353 (1909, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)</ref> en 1415.
  • Dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur fut Antoine de Rivery, chevalier, capitaine d'Amiens en 1465 et seigneur de Rivery et Villers-Bretonneux<ref>L. Ledieu - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome I, Cantons d'Amiens, page 158 (1909, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)</ref>.
  • Jean Théodore Delacour (1890-1985), ornithologue, fondateur du parc zoologique de Clères, président de la Ligue pour la protection des oiseaux. Il fut l'un des créateurs de l'International Council for Bird Preservation.
  • André Malartre (Villers-Bretonneux, 1921 – Paris, 1995), poète et homme de théâtre.
  • Gilbert Hecquet, dit Gilbert Richard, producteur-animateur de télévision ; a vécu à Villers-Bretonneux pendant l'Occupation, de 1942 à 1944.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • J. Bonhomme, Histoire de Villers-Bretonneux, 1906 réédition, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988 Modèle:ISBN, Modèle:ISBN
  • Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993 Modèle:ISBN, pp. 165–169.
  • Anne Duménil et Philippe Nivet (sous la direction de), Les Reconstructions en Picardie, Amiens, Encrage Édition, 2003 Modèle:ISBN.
  • Jean-Michel Hareux, Villers-Bretonneux, tome 1 et tome 2, SERHAM Modèle:ISBN
  • Daniel Pillon et Catherine Roussel, Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Association « Villers-Bretonneux Mémoire », Villers-Bretonneux, 2010 Modèle:ISBN.
  • Yves Taté et Jean-Pierre Coutiez, Mémoire en Images, Villers-Bretonneux, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2007 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Références

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