Villers-Carbonnel

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Villers-Carbonnel est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Villers-Carbonnel est un village picard du Santerre, situé au carrefour des anciennes routes nationales RN 17 et RN 29 (actuelles RD 1029 et RD 1017), à proximité de la vallée de la Somme et du canal du Nord.

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est argilo-siliceux sauf sur une petite partie du coteau entre le plateau et la vallée sèche du Passillon où le sol est calcaire<ref name="corm">Notice géographique et historique sur la commune de Villers-Carbonnel, rédigée par Modèle:M., instituteur, Archives départementales de la Somme, vers 1898/99.</ref>.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau qui s'élève à Modèle:Nobr d'altitude parcouru par une vallée sèche, la vallée du Passillon<ref name="corm"/>. À l'est du territoire, la vallée de la Somme offre un paysage d'étangs.

Hydrographie

Le territoire de la commune est parcouru à l'est par la Somme.

La nappe phréatique est située à Modèle:Nobr en dessous du niveau du sol<ref name="corm"/>.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6,6 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), forêts (2,2 %), zones humides intérieures (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune de Villers-Carbonnel se compose d'une agglomération principale et de trois hameaux, Pont-lès-Brie, Happlaincourt et Horgny.

Activité économique et de service

Outre l'agriculture qui reste l’activité dominante, la commune possède une entreprise de produits chimiques à Pont-lès-Brie.

Voies de communication

Villers-Carbonnel est située au croisement de la route Amiens - Saint-Quentin et de la route Paris - Lille. Le canal de la Somme traverse aussi la commune. L'ancienne voie ferrée de Saint-Just-en-Chaussée à Cambrai desservait la commune par la gare de Pont-lès-Brie.

Transports en commun routiers

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel, ligne Modèle:N°, ligne Modèle:N° et ligne Modèle:N°, Harbonnières - Péronne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Villers-Carbonnel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vileirs (1113) ; Villers (1153) ; Vilers (1230) ; Villers in calceia (12..) ; Villers Carbonnel (1263) ; Villers en le cauchie (1263) ; Villers le Carbonnel (1433) ; Villers Carbonel (1567) ; Villiers Carbonnel (1648) ; Villiers Carbonnet (1648) ; Villers outreaux (1747) ; Villers Carbonne (1761) ; Viller Carbonnel (1764) ; Villers Charbon (1764) ; Villers-Carbonnelle (1777)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 395 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Le nom Villers-Carbonnel est d'origine romane, villare désignant, en général, une partie de villa (domaine gallo-romain) détachée du domaine principal<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, P.U.F., 1969</ref>. Carbonnel pourrait provenir du fait que le site aurait été un lieu de stockage de charbon de bois ou d'un nom de personne<ref name="Decagny">Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844 - réédition partielle sous le titre, Péronne et son canton, Inval-Boiron, La Vague verte, 2010.</ref>. Carbonnel est un nom de famille dérivant de carbon, forme méridionale (diminutif du catalan Carbó, « charbon »), ou normande (du latin carbone), de charbon et désigne le « charbonnier », surnom du métier.

Histoire

Préhistoire

Le site de Villers-Carbonnel fut peuplé à la période néolithique par des hommes du Chasséen qui construisirent deux vastes enceintes successives, la plus ancienne protégée par un fossé et une palissade, mesurait environ six hectares, la plus récente protégeait un terrain d'environ quinze hectares et renfermait des bâtiments, des fossés, des foursModèle:Etc. C’est dans l’un des fours effondrés, que les archéologues ont mis au jour, lors de fouilles archéologiques en 2011, les fragments d’une statuette entière de femme. Modèle:Article détaillé

Antiquité

La voie romaine de Samarobriva (Amiens) à Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin) passait par Villers-Carbonnel. Des vestiges d'une villa gallo-romaine ont été retrouvés sur le territoire de la commune.

Moyen Âge

En 1153, une charte d'Yves de Nesle en faveur du monastère de Val-Séry porte entre autres la signature de Draco de Villers et de son frère Liardus.

En 1197, le cartulaire du prieuré de Lihons-en-Santerre mentionne Appalaincourt où se trouvaient des moulins et une anguillerie près de la chaussée (ancienne voie romaine).

En 1296, il est fait mention de Jean, écuyer et seigneur de Villers-Carbonnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1370, il est fait mention de Jean de Villers, chevalier.

En 1415, un titre cite Pierre d'Estrées dit « Carbonnel »<ref name="Decagny" />.

La seigneurie d'Happlaincourt appartenait au Moyen Age à la famille éponyme, dont la filiation est suivie depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Sont cités :

Jean d'Happlaincourt, mort avant 1485, marié en 1462 avec Michelle d'Halluin, dame de Beaurevoir, de la Maison de Piennes, dont :

Charles d'Happlaincourt, marié en 1484 avec Isabeau de Sailly. Dont :

Jean (I) d'Happlaincourt, marié en 1504 avec Louise de Sains, de la Maison de Marigny. Dont :

Jean (II) d'Happlaincourt, marié en 1535 avec Antoinette de Dompierre, de la Maison de Liéramont. Dont :

Jean (III) d'Happlaincourt, chevalier de l'Ordre du Roi, tué à la bataille de Dreux, en 1562, marié en 1559 avec Barbe d'Ongnies, fille du comte de Chaulnes. Dont une seule fille :

Sarah d'Happlaincourt, mariée en 1578 avec Jean d'Estampes, chevalier, seigneur de Valençay, à qui elle apporta Happlaincourt<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les d'Estampes se succèdent ensuite comme seigneurs d'Happlaincourt pendant trois générations, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

Jacques d'Estampes, seigneur de Valençay et Happlaincourt, fils de Sarah d'Happlaincourt, épouse en 1599 Louise Blondel de Joigny-Bellebrune. Dont :

Dominique d'Estampes, marquis de Valençay et d'Happlaincourt, marié en 1641 avec Marie-Louise de Montmorency-Bouteville. Dont :

Henri Dominique d'Estampes, marquis de Valençay et d'Happlaincourt, marié en 1671 avec Anne Elisabeth d'Estampes, sa parente. Il meurt en 1682, laissant deux fils morts sans postérité. Il a pour successeur à Happlaincourt, son frère :

François Henri d'Estampes, marquis de Valençay, seigneur d'Happlaincourt, mort en 1711, marié en 1702 avec Angélique Françoise de Raymond.

En proie à des difficultés financières, cette dernière vend en 1713 la seigneurie d'Happlaincourt à Philippe d'Amerval.

Philippe d'Amerval teste en 1732<ref>AD Somme B 482 f° 39.</ref> et laisse pour successeur à Happlaincourt, l'un de ses fils :

Louis d'Amerval, capitaine de dragons, chevalier de Saint Louis, marié en 1725 avec Nicole Louise de Recourt. Dont :

Jean Louis d'Amerval, dit le baron d'Happlaincourt, capitaine d'infanterie, chevalier de Saint Louis, mort en 1783, marié en 1759 avec Marie-Marguerite Briet de Formanoir, puis en 1760 avec Marie Thérèse Anne d'Origny. Dont :

Anne Joseph Louis d'Amerval (1775-1859), qui vend Happlaincourt en 1826 à Yves Gilbert Jallu (1768-1831), alors conseiller à la Cour Royale d'Amiens <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Yves Gilbert Jallu est titré chevalier héréditaire par lettres patentes du roi Charles X, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De son mariage avec Julie Marie Madeleine Despreaulx, célébré à Amiens en 1797, il laisse une fille, et un fils qui lui succède à Happlaincourt :

Edouard Jallu (1800-1872), maire de Villers-Carbonnel de 1832 à 1839, marié à Paris en 1834 avec Marie Adélaide Breton, dont plusieurs enfants, qui conservent Happlaincourt jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Époque moderne

En Modèle:Date-, dans le château d'Happlaincourt (aujourd'hui en ruines<ref name="ign">Visible sur le site de l'IGN, geoportail.fr, Modèle:Cf. ses coordonnées, puis cliquer sur « Carte IGN ».</ref> sur les bords du canal du Nord) a été préparé le manifeste de la première Ligue catholique, sous l'impulsion de seigneurs locaux, parmi lesquels celui d'Happlaincourt, et le gouverneur de Péronne de l'époque, Jacques d'Humières<ref>Modèle:Article.</ref>. Le manifeste a ensuite été signé à Péronne le Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Époque contemporaine

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1814-1815, les troupes des armées coalisées ravagent le territoire de Villers-Carbonnel.

En 1870-1871, les Allemands occupent la commune qui avait accueilli des soldats français venant de Péronne et ayant pour mission d'attaquer les éclaireurs de l'armée ennemie. Plusieurs soldats originaires de Villers-Carbonnel sont faits prisonniers et emmenés en Allemagne pendant le siège de Péronne.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune bénéficie d'une certaine activité industrielle : carrière de pierre du Passillon qui fournit de la pierre de taille pour les bornes, marches et pavés ; fabrique d'huile et de savon, briqueterie fabriquant Modèle:Nobr par an<ref name="corm" />.

Première Guerre mondiale

En Modèle:Date-, au début de la Première Guerre mondiale, Villers-Carbonnel fut occupée par l'armée allemande.

En Modèle:Date-, avant le déclenchement de la bataille de la Somme, la population de Villers-Carbonnel et les réfugiés d'autres villages furent évacués par les Allemands dans le département de l'Aisne. Ils ne revinrent dans leur village en ruines qu'en Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Le Modèle:Date, sur le territoire de la commune, pendant la bataille de la Somme, le sous-lieutenant Kurt Wintgens, as de l'aviation allemande avec au moins Modèle:Nobr enregistrées, touché au cours d’un combat aérien, meurt à Villers-Carbonnel. Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale

La Drôle de guerre prit fin brusquement le Modèle:Date- avec l'attaque allemande aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Belgique. Après la percée allemande à Sedan, une suite de revers des armées française et britannique entraîna une avancée rapide des armées allemandes.

Le Modèle:Date-, les habitants de Villers-Carbonnel furent évacués par ordre de la préfecture de la Somme. Le Modèle:Date-, les Allemands occupèrent les ponts sur la Somme à Pargny et Chuignolles.

Le général Weygand, nouveau commandant en chef des armées françaises depuis le Modèle:Date-, parvint à constituer une ligne de front la « ligne Weygand » sur le cours de la Somme. La mission confiée au Modèle:2e du [[41e régiment d'infanterie|Modèle:41e régiment d'infanterie]] de la [[19e division d'infanterie (France)|Modèle:19e d'infanterie]], le Modèle:Date-, était la reprise des têtes de pont allemandes de Pont-lès-Brie, Saint-Christ-Briost et Épénancourt. Le Modèle:Date-, les Français entrèrent dans Villers-Carbonnel mais durent se replier, les Allemands étant retranchés à quelques centaines de mètres du village. Le Modèle:Date-, les Français prirent à nouveau le village et s'y maintinrent mais, le Modèle:Date-, les chars allemands pénètrent dans Villers et firent 250 prisonniers français.

Les combats de mai-juin 1940 détruisirent 60 % des immeubles de la commune dont le château d'Happlaincourt déjà très endommagé pendant la Grande GuerreModèle:Sfn.

La commune de Villers-Carbonnel a été libérée le Modèle:Date- par l'armée américaine.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Dorpsgezicht, reproduktie uit schetsboek Dirk Verrijk - Villers-Carbonel - 20317582 - RCE.jpg
Église détruite en 1914-1918.

Église Saint-Quentin

Reconstruite en brique après la Première Guerre mondiale. Cette église succède à une autre, détruite pendant la Première Guerre mondiale, qui remontait en grande partie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn :

Anciens bâtiments industriels<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Château d'Happlaincourt

Modèle:Article détaillé Ruines du château d'Happlaincourt, ou HapplincourtModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, détruit au cours des combats de 1916, situé au milieu des marais de la Somme, en bordure du canal du Nord.

Cet édifice ruiné datait, en grande partie, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il consistait au Moyen Âge en un quadrilatère de bâtiments situé sur un terre plein maçonné, entouré de douves en eaux. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un seul côté du quadrilatère comportait encore des bâtiments, consistant en un long corps de logis construit en pierre sur deux niveaux, avec, en son centre, un massif pavillon, cantonné du côté des douves, par deux tours engagées encadrant l'entrée. Cette dernière se faisait sur un pont dormant, construit aussi en pierre. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, existait un autre corps de logis en retour sur la courModèle:Sfn.

L'aspect du château d'Happlaincourt jusqu'en 1914 est connu par des dessins des frères Duthoit, des lithographies, des photos et des cartes postales anciennes.

Les ruines ont été inscrites aux Monuments Historiques, par arrêté du Modèle:Date-.

Ancien château de Villers-Carbonnel

L'ancien château de Villers-Carbonnel a aussi été détruit pendant la Première Guerre mondiale. Il se trouvait à proximité immédiate de l'église. Il consistait en un manoir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, situé dans une cour à laquelle on accédait par un portail du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À côté de ce portail et à côté de l'église de Villers-Carbonnel, se trouvait une tourelle en brique et pierre utilisée en 1914 comme colombierModèle:Sfn.

La seigneurie de Villers-Carbonnel appartenait depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille Pieffort, qui en possédait encore le domaine sous la Restauration.

Marais de la Somme

Modèle:...

Cimetières

Personnalités liées à la commune

Galerie

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes concernant les statistiques démographiques

Modèle:Références

Notes rédactionnelles

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Portail