Vraignes-en-Vermandois

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Vraignes-en-Vermandois est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fichier:Map commune FR insee code 80812.png
Carte de la commune.

Modèle:...

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est de nature argileuse. À l'est, le sous-sol est pierreux.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est uniformément plat sur la plus grande partie du territoire constitué par un plateau. À l'est, se trouvent quelques petites collines.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Un ancien ruisseau existait à l'est, il rejoignait l'Omignon. La nappe souterraine est située à Modèle:Unité en dessous du niveau du sol.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune présente un habitat groupé.

Activité économique et de services

L'activité économique de la commune est encore dominée par l'agriculture.

Voies de communication et transports

Vraignes est situé sur la route départementale reliant Roisel à Nesle. Au sud, le territoire communal est traversé par la route reliant Amiens à Saint-Quentin, dite « Chaussée Brunehaut ».

Transports en commun

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne Modèle:N°, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)<ref>Modèle:Lien web).</ref>.

Urbanisme

Typologie

Vraignes-en-Vermandois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisées (6,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Verinne (1121) ; Verrignes (1177) ; Verrinæ (1181) ; Verrines (1285) ; Veraignes (1567) ; Veringue (1638) ; Verringnes (1662) ; Vuraine (1696) ; Vraines (1733) ; Vraignes (1744) ; Vraigne (1764)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 408 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Le sens du nom pourrait venir du terme roman verres désignant la toison des brebis, ou étable à verrats<ref name=decagny>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Vermandois est une région constituée d'une plaine crayeuse et de mamelons sableux. Traversée par la Somme, elle comprend également des zones humides en particulier aux environs des deux villes principales : Saint-Quentin et Vermand.

Histoire

Fichier:Vraignes-en-Vermandois Cassini.jpg
Carte de Cassini du secteur
(vers 1750)

Moyen Âge

L'abbaye Saint-Barthélémy possédait la terre de Vraignes. En 1191, la présence d'une métairie est signalée dans un document écrit pour une transaction entre l'Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon et Rainaud de Magny.

Un prieuré de la congrégation d'Arrouaise existait à Vraignes<ref name=decagny/>.

Époque moderne

En 1660, Nicolas de Lille devint prieur à Vraignes et le resta pendant plus de trente ans. L'abbaye Saint-Barthélémy de Noyon et le marquis d'Havrincourt étaient seigneurs de Vraignes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=decagny/>.

Époque contemporaine

Première Guerre mondiale

De 1914 à 1917, Vraignes fut occupée par l'armée allemande jusqu'à son repli sur la ligne Hindenburg en février 1917. La commune repassa sous domination allemande de mars à septembre 1918.

Entre-deux-guerres

Après l'armistice, Thérèse Papillon, infirmières aux armées pendant la Grande Guerre, arriva à Vraignes et se mit dix-huit mois au service des populations sinistrées de l'Est du département de la Somme avant de s'installer à l'abbaye de Valloires pour y fonder un établissement pour enfants.

La reconstruction du village de Vraignes détruit pendant la guerre fut supervisée par l'architecte Louis Faille chargé de la reconstruction du canton de Roisel.

Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date-, au sud du territoire de la commune de Vraignes-en-Vermandois, en bordure de la route Amiens-Saint-Quentin, des résistants prisonniers des Allemands furent sommairement exécutés, un seul parvint à survivre. Onze résistants FTPF de Guise (Aisne), détenus à Saint-Quentin (Aisne) furent transférés à Péronne et de là, sous prétexte de manque de place, redirigés vers Saint-Quentin. Arrivés au sud du village de Vraignes, au lieu-dit « la Vallée perdue », les Allemands les firent descendre du camion qui les transportait et les abattirent. Deux prisonniers parvinrent à s'enfuir, l'un d'eux fut mortellement blessé, le second survécut et put faire le récit de cette tragédie.

Un monument a été érigé sur le lieu de la fusillade avec cette dédicace gravée : « La commune de Vraignes à la Mémoire des victimes de la barbarie nazie le Modèle:Date- »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Population antérieure : 52 feux en 1469 ; 30 feux en 1670 ; 40 feux en 1699 ; 42 feux en 1701 ; 57 en 1724 ; 44 en 1760 ; 78 feux en 1772<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Le village n'a plus d'école.

En 2020, l'aspect financier est géré par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, Pœuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, Hesbécourt, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilité de deux sites, avec deux classes maternelles à Bernes, et surtout neuf classes à Roisel, trois en maternelle et six en primaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre.
  • Mairie.
  • Monument aux morts.
  • Calvaire.
  • Statue à la Vierge, devant l'église. L'inscription « À Jésus par Marie, 1954 »<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
  • Monument à Hector Crinon : un premier buste, détruit lors de la guerre 1914-1918, œuvre du sculpteur Georges Tattegrain, a été inauguré le 5 juin 1892<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un second buste en pierre, œuvre du sculpteur Pierre Bazin, a été érigé en 1972.
  • La via Francigena qui part de Canterbury (Royaume-Uni) et mène à Rome traverse le village <ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Hector Crinon (1807-1870), haricotier, sculpteur sur bois et poète d'expression picarde, est né et décédé à Vraignes. En 1863, il a écrit en picard : Les Satires picardes.

Sobriquet des habitants

Blason populaire : pour leurs tenues excentriques et colorées, les habitants sont affublés du surnom collectif « chés djais huppès d'Vrainne » (les geais huppés de Vraignes)<ref>Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 22 novembre 2013, page XII, d'après Alcius Ledieu, Blasons populaires, 1903</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

  • Abbé Paul Decagny, Roisel et ses environs, reprint partiel de Histoire de l'arrondissement de Péronne, Paris, Le Livre d'Histoire, 1990.
  • David de Sousa, Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au XIXe siècle, Folio 7, Péronne, 2012.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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