Camp de concentration de Neuengamme

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Modèle:Infobox Camp de concentration

Neuengamme est un camp de concentration Modèle:En allemand, établi le Modèle:Date, au sud-est de Hambourg sur le fleuve Elbe, d'abord comme camp satellite du camp de Sachsenhausen puis transformé en 1940 en camp de travail indépendant (Modèle:Unité) avec plus de Modèle:Unité extérieurs annexes<ref>holocaust.cz</ref>.

Le Modèle:Date, les SS abandonnent le camp. Le même jour, l'armée britannique y envoie une première patrouille de reconnaissance et découvre le camp vide. Le camp est libéré le 4 mai, deux jours plus tard, par les troupes britanniques. Y furent déportées Modèle:Unité dont 55 000 moururent (soit 52 %).

Accès

Le camp de concentration se trouve à Hambourg-Neuengamme au sud-est du centre de Hambourg-Bergedorf et à mi-chemin de la route vers Zollenspieker. Il est accessible par l'autoroute A25, sortie Hamburg-Curslack ou la route nationale 5, par la rue Curslacker Heerweg. Un plan du camp est disponible<ref>Plan de l'ancien Camp de concentration Neuengamme le long de la rue Jean-Dolidier-Weg</ref>.

Camp de la mort par le travail

Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Hambourg|200px]] Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration

Fichier:Sleeping quarters in Wöbbelin.jpg
Les déportés dormaient dans des baraques en bois. Celle-ci appartenait au camp annexe de Wöbbelin.
Fichier:A sick Polish survivor in the Hannover-Ahlem concentration camp receives medicine from a German Red Cross worker.jpg
Un déporté polonais malade reçoit des médicaments d'une membre de la Croix-Rouge allemande dans le camp annexe d'Hannover-Ahlem (11 avril 1945).
Fichier:KZ Neuengamme - Luftbild - 1945.jpg
Vue aérienne du camp prise par l'aviation britannique le 16 avril 1945.

Les prisonniers devaient effectuer un travail forcé dans une briqueterie qui se trouvait sur place, et plus tard dans l'industrie de l'armement ainsi que pour la construction d'installations militaires (Friesenwall). Jusqu'en 1945, Modèle:Unité des pays occupés par l'Allemagne, de Modèle:Unité différentes, ont été déportées et internées dans ce camp, dans des conditions de vie et de travail inhumaines. Environ 55 000 en sont mortes. Cela correspondait au slogan de ce camp : « épuisement par le travail ».

Le bunker

Il est attesté que deux opérations de mise à mort par le Zyklon B ont eu lieu dans le camp à l'automne 1942. Deux convois de prisonniers de guerre russes, en tout Modèle:Unité, furent gazés. Pour cela, les SS firent aménager la prison appelée « bunker », en rendant étanches les ouvertures. Ils firent installer sur le toit dix tuyaux par lesquels on déversait les cristaux de Zyklon<ref>Eugen Kogon, Hermann Langbein, Les chambres à gaz, secret d'état, Points Seuil Histoire 1984, Modèle:P.</ref>.

Expériences médicales

À Neuengamme, sévissait le docteur SS Kurt Heißmeyer qui effectua des expériences avec le bacille de la tuberculose sur des déportés et sur vingt enfants juifs, âgés de moins de Modèle:Nobr, arrivés d'Auschwitz le Modèle:Date-. Dans la nuit du Modèle:Nobr Modèle:Date, quelques jours avant la fin de la guerre, dans la cave de l'école de Bullenhuser Damm, un bâtiment qui servait de camp extérieur depuis octobre 1944, les vingt enfants, les deux médecins français qui s'occupaient d'eux, le professeur Florence et le docteur Quenouille, leurs deux infirmiers néerlandais et une trentaine de prisonniers soviétiques, furent pendus. Les nazis espéraient ainsi faire disparaître les traces de ces expérimentations sur des cobayes humains avant l'arrivée des troupes britanniques. Après la guerre, le Modèle:Dr Heissmeyer a exercé la médecine, avant d’être condamné en Modèle:Date- à la prison à perpétuité par un tribunal allemand<ref>Site commémoratif Bulllenhuser Damm à www.kz-gedenkstaette-neuengamme.de/fr</ref>.

Libération du camp

Le Modèle:Date, devant l'approche des armées alliées, les SS entreprennent l'évacuation du camp. Quatre mille prisonniers partent d'abord en convoi vers Bergen-Belsen, puis l'évacuation se poursuit jusqu’au Modèle:Date. Le dernier convoi part le Modèle:Date avec les gardiens et les archives, qui ne sont pas retrouvées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Lorsque les troupes de la [[82e division aéroportée (États-Unis)|Modèle:82e aéroportée]] du général Gavin atteignent le camp, le 4 mai 1945, plus aucun déporté ne s'y trouve et les traces des exactions nazies sont effacées.

Une tragédie maritime

À partir du 19 avril 1945, les quelque Modèle:Unité qui restent au camp principal sont évacués, en majorité vers le port de Lübeck, sur la mer Baltique. Là sont réquisitionnés des navires allemands sur lesquels les prisonniers sont transportés et installés dans les cales. Ces bateaux sont :

  1. Le Cap ArconaModèle:Unité, dont Modèle:Unité transférés sur l'Athen ;
  2. Le ThielbekModèle:Unité ;
  3. Le Deutschland (qui ne prend aucun détenu) ;
  4. L'Athen – environ Modèle:Unité ; c'est ce bateau qui fit la navette et amena une grande partie des détenus sur le Cap Arcona ;
  5. L'Elmenhorst (sert de ponton près du quai) – plusieurs centaines d'hommes.

Le Modèle:Date-, vers Modèle:Heure, après avoir essuyé des tirs de DCA provenant de certains des Modèle:Nobr ancrés dans la baie, des avions britanniques vont bombarder les navires, dont le Cap Arcona, le Thielbek et le Deutschland. L’Athen réussira à gagner le quai, l’Elmenhorst ne sera pas touché. Dans cette tragédie, plus de Modèle:Unité périrent, ce 3 mai 1945. Les SS avaient, sur le Cap Arcona, neutralisé tout ce qui aurait pu être utilisé par les détenus en cas de naufrage. L'élimination des déportés avait été pensée avant l'attaque des aviateurs alliés qui ignoraient que des déportés y étaient détenus mais pas le major-général George Philip Bradley Roberts, lequel aurait été prévenu par la Croix-Rouge suédoise (M. de Blonay et le major Hans Harnoldsson) la veille, le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Watson, The Nazi Titanic: The Incredible Untold Story of a Doomed Ship in World War II, Da Capo Press, 2016 Modèle:ISBN Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref>.

Dénombrement des déportés de 1938 à 1945

Pays Hommes Femmes Total
Union soviétique 28 450 5 900 34 350
Pologne 13 000 3 900 16 900
France 11 000 500 11 500
Allemagne 8 800 400 9 200
Pays-Bas 6 650 300 6 950
Belgique 4 500 300 4 800
Danemark 4 800 - 4 800
Hongrie 1 400 1 200 2 600
Norvège 2 200 - 2 200
Yougoslavie 1 400 100 1 500
Tchécoslovaquie 800 580 1 380
Grèce 1 250 - 1 250
Italie 850 - 850
Espagne 750 - 750
Autriche 300 20 320
Luxembourg 50 - 50
Autres pays 1 300 300 1 600
Totaux 87 500 13 500 101 000
Non inscrits dans les registres - - 5 000
Total final - - 106 000
Morts en déportation - - 55 000
(52 %)

Orchestre

Comme la plupart des camps nazis, Neuengamme possède un orchestre de détenus jouant principalement le matin, lors de la formation des Kommandos avant le départ au travail, et le soir à leur retour, avant l'appel. Les instruments de l'orchestre appartiennent à des détenus ; ils ont soit été saisis à leur arrivée puis affectés aux musiciens après leur sélection pour l'orchestre, soit été envoyés par leurs familles sur autorisation du commandant du camp<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Le détenu polonais Wiesław Maciejko se fait ainsi envoyer son cor avec sa housse par sa mère en mars 1943<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le répertoire de l'orchestre consiste avant tout en musiques de marches militaires pour permettre la synchronisation des pas des détenus. Il comporte également de la musique populaire ou de variété jouée en diverses occasions comme lors de pendaisons publiques de détenus, ou pour la distraction des gardiens et officiers<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les objets retrouvés après la guerre figurent une bannière de l'orchestre ainsi que des étiquettes et le képi d'un musicien de l'orchestre, ce qui atteste la présence d'uniformes pour les musiciens et le statut particulier de cet ensemble, dont les membres pouvaient être affectés à des Kommandos moins pénibles pour préserver leurs doigts<ref name=":0" />. Les membres de l'orchestre et les musiciens qui réussissaient à se procurer un instrument furent également autorisés à organiser des soirées musicales durant le temps non travaillé, le soir avant l'extinction des feux ou certains dimanches après-midis. En cette occasion, le répertoire consistait en chansons chères aux détenus, provenant de diverses traditions musicales : chansons de films, de variété ou folkloriques<ref name=":0" />.

Après-guerre

Camp d'internement allié

Le camp servit de camp d'internement aux Alliés pour y détenir des membres de la SS et des responsables nationaux-socialistes jusqu'à ce qu'il soit remis à la ville de Hambourg en 1948.

Établissement pénitentiaire

  • Construction, en 1948, de l'Établissement pénitentiaire Vierlande (no 12), pour hommes, agrandi en 1950 par un nouveau bâtiment. Il est fermé, puis démoli, en 2003.
  • Construction, en 1970, d'un Établissement pénitentiaire Vierlande (no 9) pour la jeunesse, sur le site de l'ancien Tongruben (glaisière). Fermé en 2006, il est démoli en 2007.

Lieu de mémoire

Afin de rappeler son funeste passé, le camp devient un lieu de mémoire dont la mise en œuvre s'effectue en plusieurs étapes :

  • En 1948, un institut pédagogique est construit dans les emprises du camp ;
  • En 1953, d'anciens déportés de Neuengamme font construire un premier mémorial à l'intérieur du camp ;
  • En 1965, un mémorial officiel y est installé ;
  • À partir de 1981, une restructuration a lieu, pour faire du site un lieu de mémoire et de documentation, en commençant par la construction du centre de documentation ;
  • En 1984, les restes des bâtiments sont placés sous la protection des Monuments historiques ;
  • Commencée en 2003, la reconstruction de la place d'Appel est achevée en 2005. Les emplacements des « blocks » en bois sont matérialisés par des briques concassées. De nouvelles expositions et un centre d'études sont installés dans les bâtiments en briques d'époque. L'ensemble est inauguré le 4 mai 2005, en présence de plus de Modèle:Unité ;
  • Le 19 mai 2007, une cérémonie officielle souligne le retrait définitif des fonctions d'internement, et le transfert du site du Ministère de la Justice à celui de la Culture.

Procès de Neuengamme

Modèle:Article détaillé Un tribunal britannique jugea Modèle:Unité membres de la SS du camp lors d'un procès qui se déroula du Modèle:Date au Modèle:Date. Onze furent condamnés à mort et exécutés, les trois autres écopèrent de Modèle:Unité de prison.

Kommandos

Modèle:Article détaillé

Femmes déportées dans les Kommandos de Neuengamme

Neuengamme était à l'origine un camp réservé aux hommes, mais le besoin de main-d'œuvre se faisant sentir dans de nombreux domaines, pendant l'été 1944, des déportées venant d'Auschwitz et de Ravensbrück furent immatriculées à Neuengamme et affectées dans des Kommandos extérieurs : Boizenburg, Braunschweig SS-Reitschule, Brême (Lübberstedt, Obernheide, Vegesack, Uphusen), Hambourg (Dessauer Ufer, Eidelstedt, Langenhorn, Neugraben, Sasel, Tiefstack, Wandsbek), Hanovre (Langenhagen, Limmer), Helmstedt-Beendorf, Horneburg, Salzgitter (Bad, Modèle:Lien, Salzwedel, Unterlüß. Elles furent employées notamment dans des usines de production de matériel aéronautique, de mines, de munitions, au déblaiement et à la reconstruction, etc. On estime à environ 13 500 le nombre de femmes immatriculées à Neuengamme, dont plus de Modèle:Unité. Parmi elles, figurent notamment la docteure Raymonde Guyon-Belot qui a écrit un témoignage sur le travail dans une usine souterraine installée dans une mine de sel à Beendorf<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ; Simone Alizon, dont le livre L'exercice de vivre est paru en 1996<ref>Simone Alizon, L'exercice de vivre, Stock, 1996 Modèle:ISBN</ref> ; Geneviève Helmer qui a participé à l'ouvrage collectif De l'université aux camps de concentration : Témoignages strasbourgeois, paru en 1947 et re-publié par les Presses universitaires de Strasbourg en 1995<ref>Collectif, De l'université aux camps de concentration : Témoignages strasbourgeois, Presses universitaires de Strasbourg, 1995 Modèle:ISBN</ref>. Ces déportées étaient sous la surveillance de gardiennes SS.

Gardiennes SS

Des gardiennes SS ou Aufseherinnen furent affectées aux camps annexes de Neuengamme cités plus haut. Aujourd'hui, plusieurs gardiennes sont connues : Kaethe Becker, Erna Dickmann, Johanna Freund, Angelika Grass, la Kommandoführerin Loni Gutzeit (qui servit aussi à Hambourg-Wandsbek et que les déportées surnommèrent « Le Dragon de Wandsbek »), Gertrud Heise, Frieda Ignatowitz, Gertrud Moeller qui servit aussi dans le camp extérieur de Boizenburg, Lotte Johanna Radtke, la cheffe Annemie von der Huelst, Inge Marga et Marggot Weber. Quelques-unes ont été jugées pour crimes de guerre comme Susanne Hille (qui était à la tête des gardiennes à Unterlüß) et Anneliese Kohlmann (qui était l'une des six gardiennes à Neugraben).

Personnalités déportées liées au camp de Neuengamme

Modèle:Colonnes

Personnalités otages

En février 1942, à l'initiative du régime de Vichy, il est décidé d'interner des personnalités politiques françaises. En novembre 1942, les autorités nazies auraient envisagé de transférer en Allemagne certaines de ces personnes déjà internées ou en résidence surveillée en France. L'Allemagne inaugure alors une nouvelle forme de répression : l'arrestation et l'internement en Allemagne de « personnalités otages ». 750 personnes sont arrêtées - préfets, sous-préfets, magistrats, médecins, religieux, maires, secrétaires de mairie, instituteurs, officiers de l'armée, syndicalistes, fonctionnaires de police, journalistes, etc. Le but de ces internements était sans doute de neutraliser et limiter des actions contre le régime nazi et, aussi que ces détenus puissent servir de monnaie d'échange. 326 de ces « personnalités otages » seront internées à Neuengamme. Elles ne seront pas astreintes au travail forcé. Leur temps de détention est mis à profit pour organiser des conférences, des cours, etc. Elles subiront comme les autres détenus les restrictions alimentaires.

Quatre préfets ont refusé le statut de « personnalité otage » sous lequel ils avaient été arrêtés et ont rejoint le camp des déportés de Neuengamme : Jacques-Félix Bussière (1895-1945), Édouard Bonnefoy (1899-1945), Paul Demange (1906-1970), Louis Dupiech (1900-1945). Trois d'entre eux sont morts en déportation.

Monuments dans les sites du souvenir du camp de Neuengamme

Fichier:Neuengamme memorial.jpg
La tour de la mémoire à Neuengamme.

Sur le terrain des sites commémoratifs, se trouvent un grand nombre de monuments.

Stèles commémoratives internationales

Le Mémorial international est le monument central des sites du souvenir du camp de Neuengamme.

Dès 1953, le président de l'Amicale Internationale de Neuengamme<ref>L’AMICALE INTERNATIONALE KZ NEUENGAMME, </ref> un survivant du camp de Neuengamme, le français Jean Dolidier, fit réaliser une première colonne commémorative sur le terrain de l'ancien jardin horticole du camp, le Lagergärtnerei ; un lieu sur lequel les SS faisaient répandre comme engrais les cendres de la combustion du four crématoire. Autour de cette colonne commémorative, rien n'a été modifié.

En 1965, furent érigés un autre mémorial se composant d'une stèle, un mur du souvenir avec les nationalités gravées en tablette et la sculpture de Françoise Salmon (ancienne déportée) « Le détenu agonisant ».

Maison du souvenir

Fichier:Jean-Dolidier-Weg 39.jpg
Maison du souvenir. Camp de concentration de Neuengamme.

Les sites du souvenir furent complétés en 1981 par une maison de la documentation qui depuis 1995 devint la « Maison du souvenir » (en allemand : Haus des Gedenkens) immédiatement à côté du Mémorial international. Des bandes d'étoffe portant les noms des victimes, triés par date de décès, sont suspendues aux murs. Soit environ Modèle:Unité. D'autres n'ont pas encore été retrouvés ; il reste de nombreux rouleaux vides sous l'inscription « Nous pensons aux victimes inconnues ». Dans une salle annexe est conservé dans une vitrine le livre original qui recensait les morts du camp et qui est encore lisible. Près de cette vitrine, la vue à travers l'étroite fenêtre débouche sur la pelouse, là où étaient déposées les cendres des morts utilisées comme engrais pour le jardin du camp. Quelques cyprès donnent à ce lieu une atmosphère de cimetière.

Bois mémorial sur le territoire de l'ancien jardin horticole du camp

Monument à la mémoire des déportés du soulèvement de Varsovie 1944

Fichier:Hamburg-Pomnik Polaków deportowanych z Powstania Warszawskiego.jpg
Monument à la mémoire des déportés du soulèvement de Varsovie 1944.

En septembre-octobre 1944, à la suite de l'insurrection de Varsovie Modèle:Unité de l'Armia Krajowa furent déportés dans les camps de concentration allemands, dont environ 6 000 vers Neuengamme et ses Kommandos.

Le chiffre total des détenus polonais du camp Neuengamme et de ses camps extérieurs s'élève à environ Modèle:Unité, hommes et enfants, dont beaucoup de juifs. Le total de ces victimes est estimé à Modèle:Unité. Les premiers arrivèrent dès 1940, en 1941/1942 ils représentaient la population la plus nombreuse.

Le désespoir de Meensel-Kiezegem

Fichier:Kz-gedenkstätte-neuengamme-gedenkhain-statue-verzweiflung-meensel-kiezegem.JPG
Hamburg, mémorial du camp de concentration de Neuengamme: Bois commémoratif, statue Le Désespoir de Meensel-Kiezegem. Pour garder le souvenir des victimes de la déportation.

Ce monument fut érigé le Modèle:Date en souvenir des victimes innocentes de la razzia de Meensel-Kiezegem. Les Modèle:1er et Modèle:Date 61 habitants du petit village belge de Meensel-Kiezegem furent déportés à Neuengamme, 8 d'entre eux seulement revinrent chez eux.

Monument pour les maquisards de Murat (Cantal) déportés et assassinés

Fichier:Kz-gedenkstätte-neuengamme-gedenkhain-murat-cantal-monument.JPG
Hambourg, Mémorial du Camp de concentration de Neuengamme : bois mémorial, monument pour les maquisards déportés et assassinés de Murat (Cantal).

Les colonnes de basalte de Murat (commune déléguée) font témoignages pour le deuil et le souvenir pour les maquisards qui en juillet 1944 étaient déportés et au cours du temps assassinés dans le camp de concentration Neuengamme et ses dépendances régionales. Des 103 hommes 75 étaient tués<ref>Murat dans la tourmente.</ref>.

Le monument du souvenir des victimes néerlandaises de Putten

Fichier:Kz-gedenkstätte-neuengamme-gedenkhain-gedenkstein-deportierte-putten.JPG
Hamburg, mémorial du camp de concentration de Neuengamme: Bois commémoratif, pierre de commémoration sur Putten. Pour garder le souvenir des victimes de la déportation.

La pierre Het drama van Putten fut érigée en souvenir de plus de 600 Hollandais, dont les plus jeunes avaient quinze ans, de Putten (Gelderland) dans la région de Veluwe (Pays-Bas), victimes d'une razzia effectuée sur ordre du commandement de la Wehrmacht, le [[1er octobre|Modèle:Abréviation discrète octobre]] 1944. Le Modèle:Date, ils furent amenés dans le camp d'Amersfoort (Pays-Bas) et de là à Neuengamme. Des 600, 49 seulement retournèrent chez eux, les autres périrent dans le camp de Neuengamme ou dans d'autres camps de concentration.

Tombes et monuments hors du terrain de l'ancien camp de concentration

Monument des victimes russes

Fichier:Friedhof Bergedorf Sowjetische Kriegsgräberstätte, Mahnmal.JPG
Monument pour les victimes russes de Neuengamme qui furent assassinés dans le camp de concentration Neuengamme. Créé par le sculpteur russe Grigoriy Jastrebentzkiy, 2002.

Le Monument pour les victimes russes de Neuengamme est un monument qui fait partie des sites commémoratifs du camp de Neuengamme. Mais il se situe sur le terrain du cimetière de Hambourg-Bergedorf et se trouve dans une partie séparée sous le nom Sowjetische Kriegsgräberstätte Hamburg-Bergedorf. La plus grande partie des victimes soviétiques du camp Neuengamme reposent dans le cimetière de Bergedorf, c'est pourquoi l'initiative a été prise d'y installer le mémorial (plus grand que nature).

Autres monuments

Fichier:Neuengamme wagon.jpg
Wagon (reconstruit à l'identique) du mémorial de Neuengamme et dans lequel on acheminait les déportés durant la Seconde Guerre mondiale.
  • Monument des victimes homosexuelles
  • Danske i tysk koncentrationslejr
  • Wagon de marchandises
  • Chemin des déportés
  • Maison préfabriquée

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Bibliographie générale

Modèle:Colonnes

Bibliographie individuelle

Modèle:Colonnes

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail