La Sardaigne, séparée de la Corse par les bouches de Bonifacio, est située au milieu de la mer Méditerranée occidentale : cette position centrale a favorisé depuis l'Antiquité les rapports commerciaux et culturels comme les intérêts économiques, militaires et territoriaux, puis les particularités d'une destination touristique réputée.
Le massif montagneux principal, le Gennargentu se trouve dans la partie centre-orientale de l’île, où il culmine à Modèle:Unité. Au sud, le mont Linas (Modèle:Unité) et les monts du Sulcis s'adoucissent vers la mer avec des altitudes inférieures.
Les zones plates occupent 18 % de l'île. La plus grande est celle du Campidano, vaste plaine d’origine fluviale séparant les reliefs du centre des montagnes de l'Iglesiente au sud-ouest. Celle de Nurra est située dans la partie nord-ouest de l'île, dans le périmètre constitué entre les villes d'Alghero, Stintino, Sassari, et Porto Torres.
En raison du relief, les fleuves ont principalement un caractère torrentiel : les plus importants sont le Tirso (Modèle:Unité), le Flumendosa (Modèle:Unité), le Coghinas (Modèle:Unité), le Cedrino (Modèle:Unité), le Temo (Modèle:Unité) et le Flumini Mannu (Modèle:Unité). Sur la plupart d’entre eux ont été installés des barrages qui, formant de grands réservoirs, sont principalement utilisés pour irriguer les cultures, y compris le bassin du lac Omodeo, le plus grand lac artificiel d’Italie. Suivent ensuite les bassins du Flumendosa, du Coghinas, de Posada. Le lac de Baratz, seul lac naturel de Sardaigne, est situé au nord d’Alghero.
Des roches plus récentes, issues de l'éonphanérozoïque telles que des roches volcaniques sont fréquentes dans la région occidentale et méridionale de l'île<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
De longues périodes d'érosion expliquent les altitudes modestes des montagnes de Sardaigne.
L'exploitation passée d'un grand nombre de mines, pour de très nombreux métaux différents et dès la période antique, dans l'île atteste sa richesse géologique.
La Corse et la Sardaigne formaient autrefois, à une époque vieille de plus de Modèle:Nombre d'années<ref name=ag/>, un micro-continent<ref name=ag/> qui s'est détaché de la Provence voisine dans un mouvement dit Modèle:Cita. Les géologues parlent ainsi de la Modèle:Cita<ref name=revuea/> pour évoquer le fait que ce micro-continent se soit détaché plus globalement de la marge sud du continent européen au cours de la période du Cénozoïque<ref name=revuea/>. Le plus probable est un départ de la Provence<ref name=revuea/> mais les géologues ont émis l'hypothèse qu'il était, à une période encore plus ancienne encore<ref name=ag/>, rattaché à la Péninsule ibérique<ref name=ag/>, et ne s'est rapproché de la Provence que dans un second temps<ref name=ag/>. À la période appelée Modèle:Cita, des éruptions volcaniques se sont produites sur les deux territoires, pouvant attester d'une continuité géologique entre la Provence et les îles placées à son sud<ref name=ag/>. Les laves qui forment les massifs montagneux de l’Estérel en Provence et du Monte Cinto en Corse, de dimension il est vrai très différentes, en sont les traces les moins contestées<ref name=ag/>. À la période de l'Oligo-Miocène, un volcanisme calco-alcalin s'est développé dans la partie centrale de Sardaigne, de manière importante, alors qu'il est plus discret et localisé en Provence, attestant lui aussi de mouvements relatifs de plaques<ref name=revuea/> dont la dérive du micro-continent regroupant la Corse et de la Sardaigne est une conséquence directe<ref name=revuea/>.
De manière moins claire, la couverture géologique de la période mésozoïque présente tout autour de la région de la Provence dite Modèle:CitaModèle:Cita<ref name="revuea">Modèle:Article</ref>.
La présence du bloc ou micro-continent corso-sarde près de l'Espagne repose sur moins d'évidences. Selon l'hypothèse la plus fréquente, sa collision partielle avec la France, en s'en rapprochant<ref name=ag/>, aurait créé la chaîne pyrénéo-provençale<ref name="ag">Modèle:Article</ref>. La Sardaigne en aurait des traces géologiques. Les chercheurs étudient ainsi, en particulier depuis 1975, l'influence sur les Pyrénées d'une Modèle:Cita<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Méditerranéen dans l'ensemble, le climat devient plus rigoureux dans le centre de l'île avec de la neige en hiver. Les étés sont chauds et secs, d'où des incendies fréquents. Les températures moyennes sont comprises entre 11 et Modèle:Tmp. La pluviométrie moyenne est entre et Modèle:Unité d'eau par an, répartis sur seulement Modèle:Unité dans l'année<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Sardaigne est une région venteuse, les vents dominants sont le Mistral et le Ponant<ref name="SARVen">Modèle:Lien web.</ref>. Du fait de sa situation géographique environ 600 km des côtes nord africaines, la Sardaigne est sujet aux incursions de chaleur torrides l'été. Durant la Canicule de 2023 en Europe un nouveau record de Modèle:Tmp est établi le 24 juillet 2023 à Jerzu<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui constitue le record absolu de chaleur sur le continent européen pour un mois de juillet<ref>Modèle:Lien web</ref>.
C'est sans doute au paléolithique inférieur (Modèle:Unité) que remontent les premiers vestiges certains de la fréquentation de l'île par le genreHomo. Les dates du premier peuplement humain varient suivant les sources<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Une des publications officielles sur le sujet reste la chronologie des cultures préhistoriques que l’on trouve dans le livre du professeur Giovanni Lilliu, La civiltà dei Sardi, Turin, éd. Eri, 1988, Modèle:3eModèle:ISBN.</ref>. L'espècesapiens s'y installe de manière stable bien plus tard, au néolithique inférieur (Modèle:Lien millénaire av JC).
La première civilisation sarde ayant une physionomie et des caractères bien définis et autochtones est la civilisation dite de Modèle:Cita. Elle s'installe au cours du Modèle:Lien millénaire av JC pratique l'agriculture, se regroupe en villages, et est en contact étroit avec la Corse, l'Italie et le Sud de la France. Des céramiques et obsidiennes en sont la trace archéologique.
La péninsule du Sinis, près de Cabras, abrite des fragments de sépultures et statues datant de l'âge du Fer (Modèle:Date–Modèle:Date)<ref>"Deux boxeurs de l'âge du Fer découverts en Sardaigne", par Jade Pillaudin, article dans le Quotidien de l'art N°2392, le 17 mai 2022[1]</ref>,<ref>Ouest-France avec AFP le 07/05/2022 [2]</ref>.
La culture nuragique a ainsi été nommée à cause de son architecture la plus typique : le nuraghe, construction en forme de tour (tronc de cône) élevée à l'aide de gros blocs de pierre équarris et travaillés, qui prend une forme plus articulée et complexe lors de la période la plus resplendissante de cette civilisation, en plein âge du fer.
Il existe d'autres constructions typiques de l'âge pré-nuragique et intermédiaire : les domus de janas (traduction : les maisons des fées) creusées dans le granit et servant à inhumer les morts, les tombes des géants, très fréquentes à l'intérieur de l'île, et de dimensions cyclopéennes. Le mégalithisme (avec des menhirs notamment) est une caractéristique prénuragique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Contemporaines de la fin de l'époque nuragique et de sa civilisation (entre Modèle:Date et Modèle:Date), lors de l'âge du fer, les petits bronzes, représentaient souvent des guerriers en armes et animaux, mais aussi des orants par exemple. De la même époque, il existe aussi des sculptures de pierre, de petite dimension mais aussi de grande taille comme les Géants de Mont-Prama.
Périodes puniques, romaine et vandale
Les riches ressources minières de l'île attirent l'attention et l'intérêt commercial des populations de la Méditerranée orientale, comme les Mycéniens et les Chypriotes, mais ce sont les Phéniciens qui, à partir du {{#switch: VIII
Rome, pour affirmer sa domination sur les zones internes et notamment la Barbaria (devenue l'actuelle Barbagia) où les habitants parlant une langue pré-latine y sont considérés comme plus fiers et courageux que sur les côtes, s'impose par une administration forte et bien organisée et son efficacité est assurée principalement par un réseau routier très ramifié dont quelques morceaux originaux ont survécu çà et là, repris en grande partie par le tracé du réseau routier moderne<ref name=F.C.Casula>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'affaiblissement de l'Empire romain se propage jusqu'à l'île et a pour conséquence l'abandon progressif des terres agricoles et des côtes, ainsi qu'une perte de dynamisme notable de la démographie.
En 1014, une alliance de Gênes et de Pise provoque la défaite de Museto, un chef de guerre arabe qui s'était emparé de Cagliari.
Le désintérêt et le vide de pouvoir qui s'ensuivent de la part de la lointaine Byzance poussent l'île à gérer elle-même son sort : ainsi, elle s'organise administrativement et militairement en quatre judicats : ceux de l'Arborée, de Calaris (Cagliari), de la Gallura et du Logudoro (Torres), royaumes souverains et indépendants les uns des autres<ref name=F.C.Casula/>.
}}, en se transformant lentement en protectorat. L'évolution se concentre surtout entre la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Poisson/>. Ainsi, dès 1258, le Judicat de Cagliari disparaît, pris par les Pisans, tandis que sept ans plus tard en 1265, Mariano de Serra est Modèle:Cita<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le passage sous domination pisane s'effectue surtout via l'implication personnelle et matrimoniale d'une oligarchie de type aristocratique<ref name=Poisson/>, transplantée de Pise<ref name=Poisson/>, qui contrôle les principaux rôles de la structure politique sarde l'époque, celle de ces consuls<ref name=Poisson>Modèle:Article</ref>.
Le système des consuls est chapeauté par la charge de podestat, tout d'abord en permanence confiée à l'un ou l'autre membre des deux principales familles, les Donoratico et les Modèle:Lien, et plus tard confiée à des étrangers<ref name=Poisson/>. Cependant, la politique des papes a souvent interféré en choisissant d'opposer toujours les Génois aux Pisans, d’appuyer toujours la partie la plus faible, contre la partie la plus forte<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les familles des deux cités se disputent alors soit les territoires, soit les places de juge des différents Judicats.
Les gouvernements locaux, appelés judicats, plus proches de la population sarde<ref name=Poisson/>, n'en sont pas moins associés à cette domination d'une petite élite de nobles, via des traités d'alliance militaires permettant de leur porter assistance et des conventions commerciales assorties d'honneurs et distinctions<ref name=Poisson/>. Des capitales judicales installées dans les principales cités sardes sont dotées d'un palais du juge<ref name=Poisson/>, véritable centre du pouvoir<ref name=Poisson/>, systme décrit par les historiens comme celui des rois juges. Les deux judicats où la présence pisane s'affirme le plus tôt et la plus fortement, sont Cagliari<ref name=Poisson/> et Arborea<ref name=Poisson/>.
De nombreux mariages de Pisans dans les familles régnantes sardes, en particulier avec les héritières des trônes judicaux<ref name=Poisson/>, témoignent des liens étroits et prolongés entre Pise et la Sardaigne au cours de cette partie du Moyen Âge<ref name=Poisson/>.
Avec des soubresauts, les judicats survivent jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lorsqu'ils deviennent territoires contrôlés ou alliés avec les républiques maritimes, leurs familles changées en seigneuries du continent italien de Pise et de Gênes.
En 1323, l'Arborée s'allie à Modèle:Souverain3 pour une campagne militaire contre Pise et Gênes qui aura pour fin de créer le royaume de Sardaigne. Après avoir aidé à détruire les autres judicats, celui d'Arborée résiste et reste indépendant jusqu'en 1420, jusqu'au moment où il vend le reste des territoires pour Modèle:Unité à son ancien allié le roi d'Aragon, qui conquiert définitivement l'île tout entière, déjà concédée en zone féodée depuis 1297 par le pape Modèle:Souverain2 ainsi que la Corse voisine (à laquelle les Aragonais renoncent en 1487)<ref name=F.C.Casula/>.
Le Modèle:Citation étrangère ainsi créé le Modèle:Date demeurera sous la domination des couronnes d'Aragon puis d'Espagne jusqu'au début de 1700<ref name=F.C.Casula/>.
Le royaume de Sardaigne est ainsi constitué (désigné généralement sous le nom de Piémont-Sardaigne par les historiens français puisque sa capitale est à Turin et une vice-royauté est installée à Cagliari), et à l'intérieur de celui-ci l'île maintient son statut autonome jusqu'à 1847, année où elle fusionne avec le Piémont et donne le jour à un gouvernement central unique, renonçant ainsi à son autonomie historique.
Parmi ses dirigeants, le lieutenant-colonel d'artillerie Napoléon Bonaparte qui place ses canons face à La Maddalena, principale bourgade de l'archipel créant la panique dans la population puis mouvement de résistance sarde d'environ Modèle:Unité, en majorité des bergers, organisés par Domenico Millelire : pour résister, ils mettent en place une Modèle:Cita de résistance, composée de petits bateaux.
Cette opération appelée du nom d'expédition de Sardaigne, partie de Corse, échoue rapidement à cause de cette résistance sarde. Elle a ensuite pour conséquence la mise en accusation de Pascal Paoli, fondateur en 1755 de la République Corse.
Le Modèle:Date- une véritable rébellion antiféodale éclate à Cagliari et, deux ans après, une nouvelle insurrection est menée par l'émissaire du vice-roi Giovanni Maria Angioy qui, après avoir été vaincu par les loyalistes, s'enfuit à Paris pour persuader la France d'annexer l'île.
En 1799, le roi Modèle:Souverain2 fut évincé du Piémont par l'armée française et transféra sa cour à Cagliari (son frère et successeur Modèle:Souverain2 ne revint à Turin qu'en 1814). À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les universités de Sassari et Cagliari furent restaurées.
Retour à la Maison de Savoie
En 1820, les Savoyards imposèrent à l'île la Modèle:Cita (editto delle chiudende), un acte législatif qui transforma la propriété collective traditionnelle de la terre, pierre angulaire culturelle et économique de la Sardaigne depuis l'époque nuragique, en propriété privée.
La réforme a favorisé les propriétaires terriens du continent tout en excluant les pauvres agriculteurs et bergers sardes, qui ont assisté à l'abolition des droits communaux et à la vente des terres. De nombreuses rébellions locales comme l'émeute de Su Connottu (Modèle:Cita en sarde) en 1868, toutes réprimées par l'armée du roi, ont abouti à une tentative de retour dans le passé et de réaffirmer le droit d'utiliser la terre autrefois commune.
Le comte Alberto La Marmora parcourt l'île de Sardaigne de 1819 à 1825 et en effectue une des premières descriptions détaillées, statistique, géographique et physique, en 1826, dont l'écrivain français Humbert Ferrand, publie un compte rendu français Modèle:Nombre plus tard, en 1840<ref name="ferrand">Modèle:Cita, par le comte Alberto La Marmora, compte rendu de Humbert Ferrand. [3]</ref>, en quatre volumes<ref name=ferrand/>.
La plupart des forêts sardes ont été défrichées à cette époque, afin de fournir aux Piémontais des matières premières, comme le bois, utilisées pour fabriquer des traverses de chemin de fer sur le continent. L'extension des forêts naturelles primaires, saluée par tous les voyageurs visitant la Sardaigne, serait en fait réduite à un peu plus de Modèle:Nombre à la fin du siècle.
En 1847, sous le roi Charles Albert, toutes les différences administratives entre la Sardaigne et le continent italien ont été abolies par la fusion dite parfaite : ce changement avait été présenté comme le seul moyen possible d'accorder des droits égaux à tous les habitants du Royaume, qui allait devenir un État unitaire et la législation fondamentale de l'Italie unie à venir.
En 1857, l'île comptait Modèle:Unité ; les seules villes importantes étaient Cagliari (Modèle:Unité) et Sassari (Modèle:Unité), ayant chacune une université. Selon le géographe britannique William Hughes, Modèle:Citation. Une seule route carrossable traversait l'île, de Cagliari à Oristano et à la côte nord ; ailleurs, il n'y avait que des chemins muletiers ou des pistes encore plus étroites encore<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La Sardaigne est une région complexe qui a conservé, au travers de ses témoins culturels, des matériaux présentant un intérêt historique et artistique, un bagage original très caractéristique que l'on n'arrête pas de redécouvrir et qu'il sied de revaloriser en tenant compte de toute sa richesse.
L'origine du symbole sarde n'est pas bien définie, mais on retrouve sa trace historique attestée en 1281. On doit noter son analogie avec celui de la Corse voisine. Plusieurs faits historiques peuvent l’expliquer<ref>* Modèle:Ouvrage.</ref>. En effet, le premier événement historique se déroule en 1014, par la victoire sur Museto à Cagliari (voir l'histoire), et ainsi, les têtes de Maures représenteraient les vaincus, et sont au nombre de quatre en référence aux régions sardes.
Mais le fait historique le plus explicatif du symbole serait celui datant de 1096, lorsque le roi Modèle:Souverain2 d'Aragon vainquit les Maures lors de la bataille d'Alcoraz. Il expliqua cette victoire sur les quatre rois arabes tués sur le champ de bataille, par le concours providentiel de saint Georges (dont la bannière est une croix rouge sur fond blanc)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'ailleurs, d'anciennes représentations montrent parfois quatre têtes couronnées.
C'est le Modèle:Date- que l'emblème devient, par décret, le symbole officiel de la Sardaigne. La Loi régionale du Modèle:Date a relevé le bandeau sur le front des Maures (à l'origine, il leur bandait les yeux), pour des raisons diplomatiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 2021, une nouvelle loi régionale a lancé une réorganisation administrative : l'absorption de la province de Sardaigne du Sud dans la ville métropolitaine de Cagliari, la transformation de la province de Sassari en ville métropolitaine, et le rétablissement des Modèle:Unité abolies en 2016 (avec Carbonia-Iglesias rebaptisée Sulcis Iglesiente et Olbia-Tempio Sardaigne du Nord-Est), revenant ainsi à une situation similaire à celle de 2005–2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La région autonome est régie par un statut spécial, approuvé par une loi constitutionnelle du Modèle:Date qui a donné pouvoir de légiférer de manière exclusive dans certains cas (organisation des administrations locales, construction, agriculture et forêts). Dans d'autres domaines (santé, assistance publique), la région peut légiférer dans le cadre des principes établis par la loi de l'État. Ces compétences ont été étendues par la réforme du titre V de la Constitution italienne (dans le domaine de la recherche et de la formation).
Le Statut organise les trois autorités qui représentent la Sardaigne :
le Conseil régional (pouvoir législatif régional) ;
la Junte régionale (pouvoir exécutif régional) ;
le président de la région (chef du pouvoir exécutif régional).
Depuis la réforme constitutionnelle du Modèle:Date, le président est élu directement, en même temps que le Conseil régional.
En 2004, les élections au Conseil régional (comprenant celle du président de la région autonome), les premières après la réforme constitutionnelle, ont eu lieu sur la base du statut spécial en vigueur et en tenant compte des provinces nouvellement créées en 2001. Ces premières élections régionales en Sardaigne ont vu la coalition dite de L’Olivier afficher un score en diminution avec 45,86 %, cependant toujours supérieur à celui de l'autre coalition dite Maison des libertés. Les suivantes, les élections régionales de 2009 en Sardaigne sont marquées par une nette poussée à droite, la gauche sarde ne refaisant qu'une partie de son retard lors des élections régionales de 2014 en Sardaigne tandis qu'une troisième force, nouvelle, le Mouvement cinq étoiles fait son entrée dans la vie politique régionale lors des élections régionales de 2019 en Sardaigne.
La population sarde a connu une forte croissance jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que la Corse voisine se dépeuplait à cause de l'émigration des Corses qui fuyaient la misère. Puis, elle se stabilise aux alentours de Modèle:Nombre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du fait d'une baisse de la natalité. La pyramide des âges laisse présager un dépeuplement qui sera ou non compensé par l'immigration.
En Modèle:Date-, plusieurs chercheurs de l'université de Montréal se sont rendus en Sardaigne pour y étudier une particularité de la population sarde. En effet, les médecins de l'île ont constaté un nombre important d'hommes supercentenaires (Modèle:Nombre et plus)<ref name=":0">Université de Montréal.</ref>, ce qui est rare, car habituellement ce sont les femmes qui atteignent ces âges avancés<ref name=":0" />. Plusieurs explications sont avancées tels que Modèle:Cita, mais encore des Modèle:Cita. Il est probable que ces facteurs interagissent comme le pense Robert Bourbeau. Ainsi, le Centre de recherche en démographie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et l'INED s’intéressent également à la Sardaigne, dans le cadre du projet européen sur les conditions de vie futures des personnes âgées en Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Top 10 des villes sardes par la population (2019)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Nuoro, ville sarde, est à l'origine de l'appellation de zone bleue qui identifie les rares régions du monde où la longévité des habitants est très nettement au-dessus de la moyenne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le nom a été créé par l'universitaire italien Gianni Pes et le démographe belge Michel Poulain<ref name="Buettner">Modèle:Article.</ref>. Ils ont découvert en 2000 à Nuoro la plus forte concentration au monde d’hommes centenaires alors connue<ref name="Buettner"/> localisée dans de nombreux villages de montagne de cette province.
Les hommes de Nuoro, souvent d'anciens bergers, ont la même espérance de vie que les femmes et l'on compte Modèle:Unité pour Modèle:Unité avec des nonagénaires en très bonne condition physique<ref name="France Info">Modèle:Lien web.</ref>.
La région de l'Ogliastra, caractérisée par l'une des densités de population les plus faibles de toute l'Italie<ref name=Tiffon/>, est l'un des territoires d'Europe comptant le plus de centenaires<ref name="Tiffon">Modèle:Article</ref>.
Comme dans le reste du pays, la langue officielle et la plus largement utilisée est l'italien, mais il y a plusieurs langues locales et régionales, toutes de la famille des langues romanes. Parmi celles-ci la langue la plus répandue est le sarde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui comprend plusieurs dialectes, langue romane distincte de l'italien et restée très proche du latin. Elle comprend des termes de substrat pré-latin dont certains sont similaires au basque, selon l'avis d'Eduardo Blasco Ferrer et Michel Morvan.
Le sarde possède divers dialectes et deux orthographes principales, le logoudorais et le Modèle:Lien :
le sarde logoudorais (en Modèle:Lang-sc, en Modèle:Lang-it), correspondant à la région du Logudoro, est la variété sarde restée la moins influencée par d'autres langues, du fait de son isolement géographique au centre de l'île. Elle se décline en deux dialectes, le commun, et le logudorais du Nord. Au logoudorais, on associe le nuorais (en Modèle:Lang-sc, en Modèle:Lang-it), autour de la ville de Nuoro, variété la plus archaïque ;
le sarde campidanais (en Modèle:Lang-sc, en Modèle:Lang-it), correspondant à la région du Campidano, est la plus parlée de l'île. Au sein du campidanais, on distingue parfois l’ogliastrino (en Modèle:Lang-sc), parlé autour de la ville de Lanusei, en Ogliastra.
D'autres idiomes sont parlés au nord de l'île, avec surtout deux variétés dérivées du corse et du toscan (considérés comme des langues par l'UNESCO). Il s’agit du sassarais (sassaresu, en Modèle:Lang-it) parlé autour de Sassari vers Porto Torres et Castelsardo, et du gallurais (gadduresu, en italien gallurese) parlé en Gallura, qui sont considérés comme des dia-systèmes sardo-corses. Bien que la structure des deux langues soit italienne (corse et toscane), une part importante de leur vocabulaire est empruntée au sarde. La langue galluraise partage 80 % de son vocabulaire avec la variété sartenaise dite oltremontano de la langue corse, et 20 % avec la langue sarde.
Deux autres langues romanes sont également présentes en Sardaigne : le génois ou ligure, appelé tabarquin, et le catalan. Nommé ici tabarquin, le ligure est pratiqué dans le Sud-Ouest, dans les îles de Carloforte et Calasetta. La variété catalane qu'est l'alguérois (alguerès), relevant du catalan oriental, est pratiquée dans la ville portuaire d'Alghero (L'Alguer en catalan), au nord-ouest de l'île.
Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date de l'introduction officielle de l'italien en Sardaigne par une loi (1760), il y a eu un processus progressif d'italianisation culturelle des structures sociales et de conversion linguistique vers l'italien, aujourd'hui à un stade avancé. En 2000, l'ISTAT rapporte que le sarde est la langue minoritaire la plus importante en Italie. Elle est parlée par 83,2 % de la population sarde âgée de plus de six ans<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2006, le même institut révèle que seuls 29,3 % de la population sarde alternaient l'italien et le sarde au sein de la famille, et que seuls 16,6 % parlaient principalement le sarde ou d'autres langues non italiennes<ref>Modèle:Article</ref>. Des données plus récentes suggèrent qu'à ce jour, parmi les jeunes, seuls 10 % de la population ont déclaré avoir une certaine maîtrise de la langue<ref>Coretti, Paolo. La Nuova Sardegna, Modèle:Date-, Per salvare i segni dell'identità</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Sardaigne compte plusieurs milliers de peintures dites murales (prononcer : « mouralèss ») sur les murs de l'île. C'est typique de la région. Cet art populaire s'étale sur les murs, mais aussi sur les rochers. Elles véhiculent assez souvent un message politique (actuel ou historique), parfois citoyen, comme sur l’hygiène à l'initiative des collectivités locales. Les fresques remarquables initiées par le professeur Francesco Del Casino à Orgosolo, patrie du muralisme italien<ref>Modèle:Lien web</ref>, empruntent souvent à l'esthétique d'artistes connus comme Picasso, Miro, De Chirico ou au style de certaines bandes-dessinées. Les Modèle:Cita sont apparues en 1966 à San Sperate sur une idée du sculpteur Pinuccio Sciola<ref>Modèle:Article.</ref>.
Chant, danse, et musique
Les instruments traditionnels sardes sont très utilisés en accompagnement des chants et des danses. La Sardaigne possède plusieurs traditions musicales uniques comme :
il canto a tenore est un chant polyphonique d'origine paysanne chanté par quatre hommes. Les chœurs sont souvent composés de quatre voix aux tessitures bien distinctes. La technique utilisée par les chanteurs sardes est quasiment unique au monde, et ne peut être rapprochée que du chant diphonique pratiqué principalement en Mongolie. En 2005,le canto a tenore a été proclamé chef-d'œuvre du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.
Les Gosos sont des chants religieux<ref name=":2" />.
Le launeddas est l'instrument sarde par excellence. C'est le plus ancien, original et unique. Cet instrument à vent est composé de trois parties (sorte de clarinette) de différentes tailles, et se joue en utilisant la technique de respiration circulaire<ref name=":2" />.
L'organetto, petit accordéon apparu depuis moins de deux siècles, est aussi utilisé pour les danses et le chant.
Maria Carta réussit à promouvoir la musique traditionnelle sarde dans des manifestations populaires nationales et internationales<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les danses sardes d'origine traditionnelle sont des danses en rond dans lesquelles les danseurs se tiennent étroitement liés par les avant-bras, comme dans les gavottes bretonnes. La plupart se dansent avec une sorte de rebond ou vibration au double du tempo. Elles sont dansées sur le chant ou des instruments traditionnels, ou aujourd'hui fréquemment l'accordéon diatonique comme dans des nombreuses régions d'Europe. Le ballu tundu, dont le pas est d'ailleurs identique à l'hanter dro breton hormis la vibration, est la plus connue et répandue des danses dans l'île, mais il en existe diverses autres, telles le a passu, et le ballu seriu. Certaines de ces danses laissent aujourd'hui place à une improvisation en couple au centre du rond, ainsi qu'à des pas techniques au sein du rond, en principe réalisés par des hommes.
On peut admirer les vêtements traditionnels lors des principales fêtes religieuses ou populaires<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>.
Pour la femme, la tenue traditionnelle est souvent finement brodée, de couleurs vives (vert, bleu, or ou rouge) et réalisée dans des tissus précieux. Les tenues peuvent être très différentes. Chaque village ou presque possède son propre costume traditionnel féminin, comme pour se démarquer, malgré des parties fixes telles que le châle, le corsage, la jupe longue, et la chemise blanche. Les femmes peuvent également porter des bijoux sardes, en or, argent ou corail, souvent finement gravés<ref name="Alziator">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Dessì">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En revanche, pour l'homme, la tenue traditionnelle est dans la droite ligne de la tradition pastorale chère à la Sardaigne. On constate souvent une chemise et un pantalon blanc, un gilet et une veste noirs (parfois avec du rouge), un chapeau de forme particulière, et parfois un manteau (de cuir ou de laine).
Plusieurs musées permettent de contempler ces tenues typiques<ref name=":3" />:
le « Musée du costume traditionnel et de travail du lin » à Busachi
le « Museo del costume » ( Musée du costume ) de Nuoro<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les contes sardes
La forte tradition orale de la Sardaigne a produit de très nombreux contes et légendes. Il existe même, dans la ville de Boroneddu, Il museo della fiaba sarda (Le musée de la fable sarde) consacré aux personnages des fables traditionnelles<ref name="Alziator" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Quelques exemples de contes :
Come Sant'Antonio rubò il fuoco al diavolo (Comment saint Antonio vola le feu au diable) ;
Il vecchio e la rupe (Le vieux et le rocher) ;
Mariedda del piccolo popolo delle janas (Mariedda du petit peuple des fées) ;
La vitellina dalle corna d'oro (Le petit veau aux cornes d'or).
Il existe de nombreuses fêtes en Sardaigne (Carnavals, processions…), qui révèlent la culture sarde fortement ancrée dans l'île<ref name="Alziator"/>,<ref name="Dessì"/> :
la Sartiglia : c'est une course de chevaux qui a lieu le dernier dimanche, et le mardi gras pendant la période du carnaval à Oristano. Durant deux jours, des cavaliers somptueusement vêtus enchaînent courses, tournois et acrobaties spectaculaires. Les départs des équipes se font au son des trompettes et des roulements de tambours<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
le carnaval de Tempio Pausania : c'est le carnaval le plus célèbre de l'île. Pendant une semaine se succèdent fêtes, défilés et bals. Le personnage principal est le Roi Giorgio, un énorme pantin qui finira brûlé sur la place principale<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
le carnaval de Mamoiada : cette fête est l'une des plus intrigantes de Sardaigne. Tous les ans, en janvier, les Mamuthones défilent avec leurs masques noirs traditionnels à l'expression inquiétante. Ils sont vêtus d'épaisses peaux de chèvres et portent sur leur dos plusieurs sonnailles qui résonnent au rythme de leurs pas<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
la procession pour Santa Maria del mare (sainte Marie de la mer) : une procession de bateaux le Modèle:Date- à Bosa ;
Fichier:Sant Efisio Cagliari 2018 Rene Cortin 1.jpgFête de Sant'Efisio, Procession en costumes traditionnels, Modèle:Date-.la Sagra di Sant'Efisio : Cette fête religieuse dédiée au Saint Patron de la Sardaigne se déroule le Modèle:Date- à Cagliari. Elle regroupe de nombreux fidèles, en costumes traditionnels, des musiciens et des cavaliers. On peut également y admirer le défilé des Modèle:Cita, ces chars à bœufs magnifiquement décorés. L'avenue principale, recouverte de milliers de pétales de roses, se transforme pour l'occasion en un superbe tapis multicolore<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
la Sagra di San Salvatore : procession de septembre à Cabras ;
la Sagra del Redentore : cette fête est dédiée au Rédempteur de Nuoro sur le Mont Ortobene. Elle a lieu à la fin du mois d'août. Elle rassemble de nombreux événements folkloriques et permet de découvrir les chants, la gastronomie et les costumes traditionnels sardes<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
l'Modèle:Lien, S'ardia en sarde : course de chevaux dans les ruelles du village de Sedilo ;
Le porcheddu (maialetto ou porchetto en italien) est un cochon de lait entier (Modèle:Unité maximum) parfumé au myrte et au laurier, cuit au four ou à la braise dans un trou recouvert de terre. C'est une tradition venant, dit-on, des bergers malhonnêtes qui cuisinaient de cette façon les cochons de lait volés aux autres bergers. Lorsque le cochon de lait est plus gros, on le coupe en deux et on le cuit à la broche sur un feu de myrte. On peut aussi le mouiller avec le Modèle:Lien, la grappa locale, ou avec de l'eau. Ajouter du laurier, sel, poivre, beaucoup d'ail et de myrte.
Les culurgiones sont l'interprétation sarde des raviolis, sans viande : la farce, souvent à base de pommes de terre, réunit harmonieusement le goût sucré des bettes et celui plus franc du pecorino sarde, ainsi que les arômes, agréablement en opposition, de la noix de muscade et du safran. Certains les mangent enrichis par une sauce tomate avec de la viande hachée. Dans certaines provinces sardes, ils sont appelés culurzones, ayant une farce faite de ricotta et d'herbes (persil, etc.). Ces culurgiones sont généralement servis avec une sauce tomate et saupoudrés de pecorino sarde.
Cuisine
Modèle:Article détaillé
La cuisine a connu une évolution particulière qui conserve encore aujourd'hui beaucoup de ses anciennes caractéristiques.
Parmi les pâtes on distingue les culurgiones (sorte de raviolis fourrés d’un mélange de pommes de terre, ail, fromage et menthe), les malloreddus (en forme de coquillages), mais aussi les pillus (sorte de nouilles).
L'important troupeau de trois millions de brebis qui donne lieu à la transhumance en Sardaigne<ref name="berg">Modèle:Article</ref> est à l'origine de la richesse de l'offre de fromages dans l'île. Les premières traces de production de fromage en Sardaigne remonte à l'époque romaine le Pecorino<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il existe d'autres fromages produits en Sardaigne, tels que la fleur Sarde (Il Fiore Sardo), le Casu marzu, le Canestrati, ou les caprini (au lait de chèvre).
Pâtisseries
Enfin les gâteaux, le plus souvent aux amandes (les amarettus ou Amaretti, les Gattò), mais aussi au miel et aux épices. On peut donner d'autres exemples comme les Pardulas ou Casadinas (petits gâteaux à base de Ricotta), les chiacchiere (sortes de bugnes), l'aranzata (gâteaux à l'orange), les sebadas (beignets au fromage, au citron et au miel) ou les Cardinali (petits gâteaux moelleux), les Papassinos, et enfin les Sospiri (bonbons d'amandes sucrés).
Boissons
Les vins sardes sont moins connus que ceux d'autres régions d'Italie, mais leur renommée grandit. L'eau-de-vie (de raisin et de myrthe) et la vernaccia (vin très doux avec un haut degré d'alcool) sont très courants.
La Sardaigne est une destination touristique réputée notamment grâce à ses plages, parmi lesquelles la côte d’émeraude (costa Smeralda) mais aussi grâce à la randonnée en Sardaigne, d'intérêt panoramique, entre mer et sommets, dans le massif montagneux de Gennargentu, ou encore la ville catalane fortifiée d’Alghero et le petit port de Bosa dominé par une forteresse et bien d'autres sites<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est avec la Corse un des hauts lieux de la randonnée dans les îles de Méditerranée. L'industrie touristique est considérée par des anthropologues sardes tels Giulio Angioni et des cinéastes sardes tels Salvatore Mereu comme un "massacre" du territoire et de l'identité, par exemple exprimé dans le film Assandira<ref>Festival du film italien de Villerupt [4]</ref>.
À partir de 1962, le consortium Costa Smeralda, associe des industriels comme le propriétaire des bouteilles San Pellegrino et le magnat de la bière Patrick Guiness, à Porto Cervo où les marques de luxe Modèle:Cita tandis que le Monte di Mola Museum (MDM) expose Modèle:Cita<ref>"La Côte d’Émeraude, bijou sarde" par Eileen Hofer, le Modèle:Date- dans Le Temps[5] </ref>. Ils recrutent des architectes célèbres comme Jacques Couelle et Michele Busiri Vici<ref>"La Sardaigne, réveillée par le prince Karim Aga Khan, secouée par Silvio Berlusconi" par Olivier Tosseri le Modèle:Date- " dans L'Opinion[6] </ref>.
Les autorités locales témoignent d'abord de compréhension<ref name=lmpons/>, le consortium s'engageant à un relatif équilibre entre ciment et nature<ref name=lmpons/>. L'aspect des constructions et des espèces végétales des jardins est réglementé, ce qui entraînera un style «néo-méditerranéen», mélange de Grèce et de Provence<ref name=Bouillin>"Les secrets des Lestrygons" par Arnaud Bouillin, le Modèle:Date- dans L'Express</ref>. Le consortium Costa Smeralda acquiert Modèle:Unité de côtes, Modèle:Unité et Modèle:Unité à Arzachena<ref name=Nobécourt/>, commune la plus étendue d'Italie après Rome<ref name=Nobécourt/>, dont les Modèle:Nombre voient en dix ans se créer Modèle:Nombre permanents<ref name=Nobécourt/>, mais aussi affluer les photographes<ref name=Nobécourt/>, sur fond de commérages et barrages routiers<ref name=Nobécourt/>, parfois déclenchés par le va-et-vient de princes de la " jet-society " entre l'aéroport d'Olbia et le golfe de Porto-Cervo, à bord de l'hélicoptère privé<ref name=Nobécourt/>.
Cependant, Dominique Fernandez, professeur à l’Institut français de Naples, s'interroge dès 1965 sur les miracles attribués à l'Aga Khan<ref name=Bouillin/>, dans la soixantaine de pages qu'il consacre à la Sardaigne, où il questionne de nombreux insulaires, dans son premier livre<ref>"Mère Méditerranée" par Dominique Fernandez, aux Éditions Grasset, en 1965</ref>. En 1967, des urbanistes américains conçoivent une extension, confiée à l'architecte Luigi Vietti<ref name=Nobécourt/>, transmise aux autorités en Modèle:Date-<ref name=Nobécourt/>. Le gouvernement sarde s'y oppose, demandant une réduction du volume global<ref name=Nobécourt/>, mais aussi un changement du ratio pour plus d'hôtels et moins de résidences secondaires<ref name=Nobécourt/>. Selon le consortium<ref name=lmpons/>, 15 % seulement de la zone serait bâtie<ref name=lmpons/>.
Après deux ans de blocage, en Modèle:Date-, l'Aga Khan menace de licencier tout le personnel s'il n'obtient pas une réponse<ref name=lmpons/>. Des manifestations ont lieu, des commentateurs italiens s'enflamment sur le thème "La Sardaigne aux Sardes. Chassons l'argent étranger"<ref name="Nobécourt">, "Le paradis du prince Karim deviendra-t-il l'enfer des promoteurs ?" par Jacques Nobécourt le Modèle:Date-" dans Le Monde[7] </ref>. À partir de 1980, la commune d'Arzachena finalise son propre projet d'hôtels<ref name=lmpons/>, plus réduit, et après dix ans de polémiques<ref name="lmpons">Philippe Pons, Le Monde, « L'Aga Khan claque la porte en Sardaigne », Modèle:Date-, lire en ligne</ref>, l'Aga Khan s'en va. Une partie des hôtels bâtis par lui sera finalement cédée au conglomérat américain Starwood<ref name=Bouillin/>. Seules quelques extensions ont lieu, comme Marmorata Village, ex-Club Med<ref name=Bouillin/> des années 1970, passé à un millier de chambres et dont les Français représentent deux tiers de la clientèle<ref name=Bouillin/>.
Le développement de ses infrastructures touristiques, son climat, ses vestiges archéologiques (nuraghe, etc.), font de cette île une destination qui peut accueillir « environ Modèle:Nombre de touristes par an, dont 80 % en juillet-août »<ref name="CHAMBRE DE COMMERCE DE CAGLIARI">Chambre de commerce de Cagliari sur le site du Sénat français.</ref>. De nombreux complexes hôteliers sont construits dans le sud (Villasimius), dans l’est (Muravera), et dans l’ouest (Santa Margherita di Pula et Chia) de l'île.
Dans les années 2010, la Sardaigne, comme le reste de l'Italie, se voit dépassée par le "surtourisme" qui impacte le patrimoine et la qualité de vie sardes<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Pour remédier à cet afflux de touristes, des mesures sont prises comme la mise en place, en 2019, d'un numerus clausus sur les plages<ref name=":4" />. De même, le projet européen Stratus soutient les initiatives locales en faveur d'un tourisme durable marin et balnéaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ce type d'activité artisanale s'est développé principalement sur la côte orientale de l'île, dans la partie préservée, l'Ogliastra et la Barbagia. La région de l'Ogliastra a l'une des densités de population les plus faibles d'Italie<ref name=Tiffon />.
Il existe un moyen étonnant de découvrir la Sardaigne. En effet, le trenino verde (le petit train vert), est un chemin de fer à vapeur remis en marche, avec locomotives et wagons rénovés, afin de faire visiter l'île<ref>Modèle:Lien web</ref>.De nombreux objets en liège sont fabriqués tels que des cartes postales, des damiers, et autres objets de toutes sortes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Compétitions sportives renommées
De nombreuses manifestations de renommée nationale ou internationale se déroulent en Sardaigne comme :
Malgré cela, la Sardaigne souffre d'un fort taux de chômage<ref name=":1">« La Sardaigne attend de l'Union européenne une aide pour l'emploi surtout, qui demeure le plus grand problème de l'île. Sans travail, on n'est pas libre ». Gian Franco Anedda, député de Sardaigne.</ref> (environ 7 %), surtout chez les jeunes (environ 22 %). « Le problème le plus important est l'emploi, en Corse comme en Sardaigne. Si cette question n'est pas résolue, il y aura toujours un mal-être et une émigration. L'intérieur des terres de la Sardaigne se dépeuple. »<ref name=":1" />.
L'élevage est très implanté en Sardaigne, en bénéficiant des nombreuses régions montagneuses, d'où une importance économique, mais aussi sociale. Il est traditionnellement pratiqué en extensif ou semi-extensif sur les Modèle:Nombre de prairies naturelles<ref name="Lavergne">Modèle:Article.</ref>.
L'objectif des Modèle:Unité d'ovins et caprins que l'on peut recenser, est d'augmenter la production de produits à forte valeur ajoutée tels que les AOP. Dès lors, les associations d’éleveurs caprins de Nuoro et Cagliari et l’Istituto Zootecnico e Caseario per la Sardegna ont décidé de « définir des stratégies de sélection pour la chèvre sarde »<ref>S. Ligios, A. Carta, P.L. Bitti et I. Tuveri, Description des systèmes d’élevage caprin en Sardaigne et évaluation des stratégies d’amélioration génétique, (Lire en ligneModèle:Pdf.</ref>. L'élevage ovin a pour objet la transformation du lait en fromages connus comme le Pecorino sardo et a recours comme dans d'autres régions sardes à la transhumance en Sardaigne, qui fait depuis le XXIe siècle l'objet de circuits de randonnée en Sardaigne.
La Sardaigne est ainsi le plus grand exportateur de fromage aux États-Unis et au Canada, même si elle a connu quelques difficultés avec la baisse du dollar. »<ref name="CHAMBRE DE COMMERCE DE CAGLIARI"/>
On peut voir plusieurs types de cultures en Sardaigne, dont l'agriculture est assez diversifiée. On trouve des céréales (blé…), des fruits (agrumes, cerises…), des légumes (artichaut…), du crocus printanier pour récolter le safran, de l'olive qui est largement utilisée pour produire l'huile, du liège, de la vigne pour le vin. Cette dernière production date de fort longtemps en Sardaigne, car déjà présente à l'âge nuragique. La production d'olives en revanche n'a été introduite en Sardaigne qu'à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La saliculture et bien sûr les ports de pêche, sont également des cultures présentes sur l'île. Cependant cette dernière activité est relativement marginale pour des raisons historiques. On peut cependant noter une exception pour la pêche de l'anguille pêchée depuis l'Antiquité.
L’exploitation minière
Modèle:Article détaillé
La Sardaigne possède de nombreuses mines, dispersées sur toute l'île. La zone géographique ayant le plus de ressources minières est le sud-ouest. Le travail minier dans l'île date de temps très éloignés (6000 av. J.-C.). Grâce à ces nombreuses ressources minières, notées dans la partie historique, la Sardaigne a pu se développer en attirant commerçants et envahisseurs, dès l'Antiquité puis au Moyen Âge.
Mais on trouve également des productions d'argent, de charbon et de zinc.
Alors que depuis la domination romaine sur l'île l'exploitation minière était très importante en Sardaigne, la production d'aluminium, de charbon et de plomb a chuté par la suite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. "Dans les années 1960, un premier plan de développement économique de la Sardaigne a été mis en place, fondé sur la monoculture industrielle : la chimie. Quand la chimie s'est écroulée pour des raisons de difficultés mondiales, il y a eu une crise de désindustrialisation en Sardaigne, amplifiée par la baisse d'activité dans l'aluminium et les mines de charbon et de plomb. Sur les quatre pôles chimiques historiques, deux existent encore à la fin des années 2010. "Aujourd'hui, nous cherchons à dépasser cette phase de désindustrialisation, en passant à un système productif plus flexible" a résumé Efisio Orru, préfet de Sardaigne<ref>Efisio Orru, préfet de Sardaigne, sur le site du Sénat français.</ref>.
Aujourd'hui, cette activité est donc réduite, mais la découverte européenne d'une nouvelle technique, a permis l'ouverture en 1997 d'une mine d'or, minerai qui n'était pas jusque-là exploité sur l'île<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
L'industrie sarde s'est développée dans les domaines d'activité très variés, allant de l'agroalimentaire, à la métallurgie et au textile. L'un des fleurons du secteur de l'agroalimentaire est l'usine d'Arborea, érigée sur des marais asséchés vers 1928<ref name=Arborea/>, qui constitue la Modèle:1re laitière de Sardaigne par laquelle transite environ 80 % du lait de vache de Sardaigne<ref name="Arborea">"Dans l'usine d'Arborea, la Modèle:1re laitière de Sardaigne" le Modèle:Date-[9]</ref>. Elle produit beurre, crème, yaourt, mascarpone, lait au cacao, à la mangue, stockés dans un magasin haut de Modèle:Unité<ref name=Arborea/>.
Énergie
La Sardaigne produit un surplus d'électricité, tout en bénéficiant d'une industries chimique et pétrochimique<ref> Il existe un projet de gazoduc Algérie-Sardaigne-Corse. Chambre de commerce de Cagliari.</ref> mais est restée la seule région d'Italie qui n'a pas accès au gaz . L'île exporte de l'électricité vers la Corse et la péninsule italienne. De par sa position géographique et la volonté de la région, la Sardaigne se présente en chef de file du projet ENERMED<ref>Étude de faisabilité du projet ENERMED, Modèle:Lire en ligneModèle:Pdf.</ref> (pour ENERgie MEDiterranée) visant à promouvoir les énergies renouvelables. Par exemple en ce qui concerne l'implantation d'éoliennes : « le potentiel éolien est donc important dans le nord de la Sardaigne. Tous les facteurs sont réunis pour favoriser l’implantation d’éoliennes : présence de vents réguliers, existence de larges espaces à faible densité de population, et accès aisé aux zones potentielles. À ce titre, l’Union européenne (UE) considère la Sardaigne comme un site idéal pour le développement de ce type de production d’électricité et a décidé de financer leur construction. Les objectifs sont de contribuer à l’indépendance énergétique de l’UE et de réduire les émissions de combustibles fossiles, dans le cadre du respect des objectifs du Protocole de Kyoto »<ref>Dominique Perrin & col. (2006). Carte postale de Sardaigne, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Vient s'associer à cela d'autres fonds comme à Nurri. En effet, EDF et ENEL s'y sont associés en 2004 pour réaliser un parc éolien de Modèle:Unité<ref>communiqué de presse EDF Énergies nouvelles, du Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Mais ENEL va plus loin, car il double sa production en Sardaigne en 2006, par la création du parc éolien de Sedini<ref>Source ADIT le Modèle:Date-, Modèle:P. et 11. Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La Sardaigne a été épargnée par la grande coupure d'électricité italienne de 2003, cette île « étant connectée au continent par un câble sous-marin en courant continu »<ref>Le Sénat, Mission commune d'information sur la sécurité d'approvisionnement électrique de la France et les moyens de la préserver, le Modèle:Date-. Modèle:Lire en ligne.</ref>, ce qui peut permettre d'élaborer un système de protection énergétique dans le cadre des interconnexions entre pays.
En ce qui concerne les énergies fossiles, la Sardaigne est amenée à devenir un point de passage important entre le continent africain et l'Europe. En effet, l'Algérie voulant mettre en place une exportation énergétique vers l'Europe, est mis à l'étude un projet de gazoduc vers la Sardaigne, qui pourrait ensuite approvisionner l'Italie et la Corse<ref>Compte rendu analytique officiel de l'assemblée nationale, le Modèle:Date-. Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Fichier:Moby Wonder.JPGLes ferries de la compagnie Moby Lines, reconnaissables à leurs livrées particulières représentant des personnages issus des Looney Tunes, assurent toute l'année la liaison entre la Sardaigne et le continent.
Il est possible d'accéder à l'île par le ferry ou l'avion. Le ferry offre l'avantage de pouvoir partir avec sa voiture, et comme inconvénient le temps de la traversée. Pour la France, on trouve des départs de Marseille et Toulon vers Porto Torres, mais également de Bonifacio vers Santa Teresa Gallura.
Les villes en partance d'Italie sont Gênes, Civitavecchia, Naples et Livourne. Les prix d'une traversée sont comparables à ceux d'un vol sur une compagnie à bas coûts.
Le transport aérien s'effectue via les aéroports de Cagliari-Elmas (au sud), d'Alghero-Fertilia et celui de l'aéroport d'Olbia, siège depuis 1963 d'Alisarda devenue Air Italy en 2018 et qui a contribué à faire de l'île une destination touristique majeure. Les aéroports sardes sont notamment desservis à partir des aéroports de Rome, Milan, Turin et Naples depuis l'Italie.
Cependant, le premier a des vols directs provenant de Londres Luton, et le second de Londres Stansted. Les villes de Cagliari et Alghero sont desservies par des vols directs depuis l'aéroport à bas coût de Paris-Beauvais et également à partir de l'aéroport de Marseille Provence. Depuis 2009, la compagnie Ryanair a inauguré une série de vols depuis différentes villes européennes (dont l'aéroport de Charleroi-Bruxelles-Sud) vers les aéroports d'Elmas et Fertilia. Il existe aussi un petit aéroport à Tortoli desservi depuis Elmas, Olbia et Fertilia par de petits avions bimoteurs.
La naissance de la compagnie aérienne Alisarda faisait partie des « retombées » économiques du développement touristique<ref name=lmpons/>, dans les années 1960, au cours des premières décennies d'existence du Tourisme en Sardaigne<ref name=lmpons/>. Par la suite, le Modèle:Date-, débutent ses premiers vols internationaux vers Barcelone, Paris, Londres et Francfort qui en font une grande compagnie aérienne. Encore très rentable en 1998<ref name="Fainsilber">"La compagnie italienne Meridiana à la recherche d'un repreneur" par Denis Fainsilber, dans Les Echos, le 25 janvier 2000 [10].</ref>, sa situation se détériore ensuite<ref name=Fainsilber/>.
En Modèle:Date-, la Commission européenne donne son feu vert à l'achat de 50 % d'Alitalia par la compagnie Qatar Airways qui veut en faire la marque numéro 1 du transport aérien en Italie, avec une classe business sur chaque vol<ref name="Chicheportiche">"Deux ans après sa relance, la compagnie aérienne Air Italy est déjà en faillite" par Olivier Chicheportiche, pour BFM TV, le Modèle:Date-[11].</ref>. L'objectif est alors de passer, en seulement quatre ans, de 11 à Modèle:Nobr et de seulement Modèle:Nombre à Modèle:Nombre de passagers<ref name=AFP/>.
Le Modèle:Date-, la compagnie est rebaptisée Air Italy)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais moins de deux ans et demie après, des centaines de millions de pertes financières causent l'arrêt de l'exploitation<ref name="Capital">"Clap de fin pour Air Italy", sur le site de Capital le Modèle:Date-[12]</ref> et la mise en liquidation, ce qui met Modèle:Nombre en jeu<ref name="AFP">"La compagnie Air Italy met la clef sous la porte, Modèle:Nombre en jeu" par l'AFP le mercredi Modèle:Date-[13].</ref>. Malgré ses difficultés, Alitalia a maintenu la concurrence contre Alitalia, se battant plus que jamais, en particulier sur les vols vers la Sardaigne<ref name=Chicheportiche/>, le duo Air Italy-Alisarda a souffert en particulier de l'arrêt du Boeing 737 MAX<ref name=Chicheportiche/>.
On peut également se déplacer en bus avec diverses compagnies régionales, ou bien sûr en voiture.
Contrairement à la Corse, le réseau routier en Sardaigne comprend des voies rapides à travers l'île, qui Modèle:Cita d'une région à l'autre<ref>"Carnet de route", dans Le Monde du Modèle:Date-[14]. </ref>.
En raison du nombre important d'animaux marins, dont des crustacés, dans ses eaux, les Grecs nommèrent la sardine d'après le nom de la Sardaigne<ref>Modèle:CNRTL.</ref>.
Parcs naturels protégés
Le visiteur peut trouver pas moins de neuf parcs naturels sur le territoire sarde, qui ont vocation à protéger la nature et faciliter la randonnée en Sardaigne, parmi lesquels trois nationaux et six régionaux :
le Modèle:Lien - saline de Cagliari, avec ses deux étangs d'eau douce et salée, et son complexe archéologico-industriel. Dans cet environnement, on trouve notamment une population importante de flamants roses, installés depuis les années 1990 seulement ;
le Modèle:Lien - Capo Caccia, près d'Alghero, a un environnement permettant de trouver près de Modèle:Nombre de mammifères (daim, sanglier...), et 135 d'oiseaux (faucon pèlerin…) marins ou non, pouvant nicher dans les falaises. On y trouve également de nombreuses espèces florales endémiques. Les falaises recèlent des grottes importantes émergées ou submergées dont la plupart sont fermées au public ;
le parc régional de la Giara de Gesturi. Vaste de Modèle:Unité, ce parc est en fait un haut plateau où vivent les petits et puissants chevaux à l'état semi-sauvage ;
le Parc régional du mont Arci est un massif d'origine volcanique ;
le parc régional du mont Linas est un massif montagneux (environ Modèle:Unité) qui se trouve dans le sud de l'île près de la commune de Villacidro. On y trouve des mouflons et des cerfs sardes.
On peut également noter la présence de plusieurs parcs ou oasis privés, appartenant à diverses organisations telle que le WWF.