Saint-Laurent-d'Aigouze
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le canal du Rhône à Sète, le Vieux Vistre, Canal le Vistre. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (« le Vidourle », la « Petite Camargue », la « Camargue gardoise fluvio-lacustre » et la « petite Camargue laguno-marine »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, les « Costières de Nimes », la « Camargue Gardoise », la Camargue et la Petite Camargue) et quinze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale et littorale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze et fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi. Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais ou Saint-Laurentaises ou Aigouzois.
Capitale officielle de la course camarguaise avec une trentaine de courses affiliées à la Fédération française de course camarguaise. Parmi ces courses, le Printemps des Royales, organisé par le Club taurin Lou Bandot, trophée taurin opposant six manades.
Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentais. Ils peuvent être aussi appelés Li coute negre (Modèle:Citation en provençal) par les habitants des villages voisins.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la tour Carbonnière, classée en 1889, le fort de Peccais, inscrit en 1978, l'abbaye de Psalmodie, inscrite et classée en 1984, les arènes de Saint-Laurent-d'Aigouze, inscrit en 1993, et le château de Calvières, inscrit en 1993.
Géographie
Saint-Laurent-d'Aigouze est l'une des 75 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du pays Vidourle-Camargue.
Accès et transports
Saint-Laurent-d'Aigouze est accessible par la route départementale D979, qui relie Aigues-Mortes, au sud, à Aigues-Vives, au nord.
L'aéroport le plus proche est celui de Nîmes - Garons.
Deux gares régionales sont à proximité de la commune : celle de Nîmes et celle de Montpellier. Une liaison TER depuis la Gare de Nîmes dessert la halte ferroviaire située le long de la route départementale 979, près des accès principaux pour accéder au centre-ville.
Géologie
Hydrographie
Saint-Laurent-d'Aigouze est arrosé par le Vidourle, en limite séparative de commune, à l'ouest, ainsi que par le Palus de la Carbonière au sud. La commune est également traversée par le Vistre.
Relief
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsillargues », sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait également partie des la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- la réserve naturelle régionale de Mahistre et Musette, classée en 1999 puis reclassée en 2013, d'une superficie de Modèle:Unité, qui regroupe deux entités voisines, le domaine de Mahistre, relique des grands marais de la Souteyranne, et le domaine de la Musette, ancien polder agricole. Le domaine présente une riche mosaïque de milieux représentatifs de la Camargue Gardoise (roselières, jonchaies, sansouïres, étangs etc.), et une grande diversité faunistique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « Camargue Gardoise », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la Petite Camargue, une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « petite Camargue », d'une superficie de Modèle:Unité, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants : d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
« le Vidourle », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- le « Camargue gardoise fluvio-lacustre », d'une superficie de Modèle:Unité, comprenant une vaste zone (Modèle:Unité) de marais dulçaquicoles constituée par les étangs du Charnier, du Grey et du Scamandre ceinturés par la plus vaste étendue de roselières de la région (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « petite Camargue laguno-marine », d'une superficie de Modèle:Unité, qui accueille plus de Modèle:Unité d'oiseaux et constitue un site de nidification régulier pour plus de Modèle:Unité, un important site d'accueil en hiver, particulièrement favorable aux oiseaux d'eau, aux laro-limicoles, à l'Outarde canepetière et à de nombreux passereaux, ainsi qu'une étape de migration (automne, printemps) pour plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Douze ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « Corbières occidentales » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Corbières orientales » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « étangs et dunes de Petite Camargue » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans les Bouches-du-Rhône et 2 dans le Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « la Calvière » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « le Vidourle entre Port Vieil et Quincandon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « marais de la Carbonnière et Musette » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « marais de Mahistre et Madotte » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « marais du Bourgidou » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « marais du Lairan » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « pinède du Petit Saint-Jean » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « plaine et marais du Vieux Vistre » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « salins d'Aigues-Mortes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « Camargue gardoise » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Laurent-d'Aigouze.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-d'Aigouze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-d'Aigouze, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (26,5 %), zones humides côtières (19,8 %), terres arables (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), cultures permanentes (12,8 %), zones humides intérieures (6,9 %), zones urbanisées (1,5 %), forêts (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-d'Aigouze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>, retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2002, 2003, 2005, 2015 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1714 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Héraldique
Histoire
Les premières traces d'habitations datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Histoire du village</ref>. Une seconde vague d'installation sur la commune, plus définitive, remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agit d'une population de cultivateurs, en relation avec les moines de l'abbaye de Psalmodie.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune, comme la région, fut frappée par la peste, puis par cinq inondations du Vidourle.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Aigouze<ref name=Cassini/>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 49 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 539 en 2013 et 520 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 493, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 493 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 403 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
360 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Laurent-d'Aigouze au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 360 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
27 | 7,5 % | (7,9 %) |
Construction | 58 | 16,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
114 | 31,7 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 1,4 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 25 | 6,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
46 | 12,8 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
36 | 10 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 41 | 11,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,7 % du nombre total d'établissements de la commune (114 sur les 360 entreprises implantées à Saint-Laurent-d'Aigouze), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Les Jardins De Camargue, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules (Modèle:Unité)
- Coge Camargue, production d'électricité (Modèle:Unité)
- MDMP Holding, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (Modèle:Unité)
- Les Jardins De Port Vieil, culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules (Modèle:Unité)
- Animo Consult, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 36 en 2000 puis à 33 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 70 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 1 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
- 1791-1792 : Jacques Fontanès
- 1792 : Jean Auzière
- an II : Jean Gibelin (maire provisoire)
- an II : Jean-Louis Verney
- an II : Jean Auzière
- an III : Jean-Louis Mahistre
- an IV : Jean Auzière (agent municipal)
- an IV : Jean Chapel
- an V : Jean Auzière
- an VI : Jean-Louis Mahistre
- an VII-1815 : François Rame
- 1815 : François Barbut
- 1815 : Claude Mourgues (adjoint faisant fonction)
- 1815 : Jean Vézian (adjoint faisant fonction)
- 1818-1820 : François Rame
- 1820 : Jean-Louis Maystre (adjoint faisant fonction)
- 1821 : François Rame (adjoint faisant fonction)
- 1821 : Jean-Claude Dôle (adjoint faisant fonction)
- 1824 : Jean-Baptiste Nesme-Desmarets
- 1825 : Louis Coissard (adjoint faisant fonction)
- 1830-1835 : Jean Bonnet
- 1835 : Jean Bertrand-Vigouroux
- 1835 : Jean-Louis Mourgues (adjoint faisant fonction)
- 1838 : François Rame (adjoint faisant fonction ; maire en 1844)
- 1848-1849 : Adolphe Chauvet
- 1849-1852 : Jean Mourgues
- 1852-1854 : Marc-Adolphe Valz
- 1854-1865 : Bertrand Vigouroux
- 1865-1871 : Siméon Courtiol
- 1871-1874 : François de Lescure
- 1874-1876 : Thomy Fourmaud
- 1876-1877 : Louis Mahistre
- 1877 : Pierre Barbusse (adjoint faisant fonction)
- 1878-1900 : Alphonse Crouzet
- 1900-1904 : Jacques Ode
- 1904-1908 : Samuel Joubert
- 1908-1912 : Louis Rouvière
- 1912-1919 : Jules Moline
- 1919-1920 : Henri Encontre
- 1920-1925 : Albert Barbusse
- 1925-1927 : Ernest Groul
- 1927-1929 : Edmond Cavalier
- 1929-1935 : Albert Barbusse
[...]
- 1939-1944 : René Raynaud (président de la délégation spéciale)
- 1945-1947 : André Féline
- 1947-1965 : Émile Méoulet<ref>http://www.ville-saint-laurent-daigouze.fr/images/MAG_FEVRIER_2019___WEB.pdf</ref>
Conseil municipal des enfants
Comme dans de nombreuses communes françaises, les mineurs de Saint-Laurent-d'Aigouze ont élu un « Conseil municipal des enfants »<ref>conseil municipal des enfants.</ref>.
Canton
La commune fait partie du canton d'Aigues-Mortes. Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.
Jumelages
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La tour Carbonnière, édifice fortifié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite monument historique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, est propriété de l’État. La tour Carbonnière est citée pour la première fois dans un texte daté de 1346 qui donne des précisions sur la fonction de l’ouvrage. Il y est dit Modèle:Citation En effet, située au milieu des marais, elle était le passage obligé pour accéder à Aigues-Mortes. Elle était tenue par une garnison composée d’un châtelain et de plusieurs gardes. Depuis sa terrasse qui pouvait supporter jusqu’à quatre pièces d’artillerie, on a une vue panoramique sur la Petite Camargue.
- L'ancienne abbaye de Psalmody (ou Psalmodie), inscrite monument historique le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>), n'est plus que vestiges et est propriété d’une personne privée.
- Les arènes Guy Hugon (inscription MH partielle Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>), accolées à l'église, d’un intérêt ethnologique de la tradition culturelle de la bouvine en Bas-Languedoc : sol de la place, barrières délimitant la piste, toril. Propriété de la commune. (À voir : toril, place de la République).
- L'église paroissiale Saint-Laurent<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si sa façade date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nef est d'époque romane. Le clocher du Modèle:S mini- était, à l'origine, surmonté d'un petit dôme de pierre à quatre pentes remplacé par une petite flèche en béton à imitation de fausses pierres au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il comporte deux cloches.
- Le temple de l'Église Réformée de France ; début Modèle:S mini, style néoclassique.
- Le château de Calvières des {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} (inscription MH Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>). Le parc et les deux pièces au plafond peint situées au premier étage côté cour en totalité les façades et toitures du corps de logis, avec l'orangerie, mais à l'exclusion des communs. Propriété d’une société privée. À voir : logis, orangerie, parc, élévation, décor intérieur. Adresse : 164 place de la Blanqui (rue) 1 ; République.
- L'hôtel de ville ({{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} avec ancienne halle de la même époque. Le beffroi communal qui lui est accolé remonterait, à sa base, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sur la terrasse, un gracieux campanile Modèle:S mini- abrite une importante cloche (diamètre Modèle:Unité) de 1760 réalisée par le maître fondeur Jean Poutingon. Cette cloche est hélas fort abîmée, fêlée, un morceau s'est même détaché à sa base.. Sa dédicace est la suivante : SIT NOMEN DOMINI BENEDITVM CETTE CLOCHE A ETE COMMANCEE DU CONSVLAT DE Srs ( Sieurs ) PIERRE FLORENTIN ET DE GILLES GIBELLIN ET FONDVE DU CONSVLAT DE Srs FRANCOIS CHAPEL ET ANDRE BERGERET L'ANNEE 1760. I POVTINGON MA FAITE L'AN 1760.
- Les vestiges du fort de Peccais, Modèle:1re moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (inscription MH Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>). À voir : fossés douves, vestiges fondations et murs de l'ancien bastion. Propriété d’une société privée.
- Ancien château d'eau, prise d'eau, en bordure du Vidourle édifié vers 1900 dans le quartier de l'ancienne gare et surmonté à l'origine d'une éolienne afin d'élever les eaux du fleuve. Il vient malheureusement d'être démoli dans l'indifférence générale lors de la requalification des berges du fleuve. Il présentait l'originalité d'avoir été édifié sur le modèle des portes des remparts d'Aigues-Mortes. Cette construction était, en outre, inventoriée sur les fiches patrimoine de la DRAC.
Vie locale
Services, équipements
Les élèves de Saint-Laurent-d'Aigouze débutent leurs études sur la commune, qui comporte une école maternelle et une école primaire « Alexandra David-Néel »<ref>écoles de Saint-Laurent-d'Aigouze.</ref>.
La commune accueille sur son territoire la manade Agnel.
Ici tout commence, la série phare de la chaîne TF1 est tourné au Château de Calvières situé à Saint-Laurent-d’Aigouze<ref>[1].</ref>.
Cultes
Écologie et recyclage
Personnalités
- Jean Julien dit « Julien de Toulouse » (1750-1828), né à Saint-Laurent-d'Aigouze, personnalité politique de la Révolution française, député à la Convention nationale.
- André Champel, footballeur, est né à Saint-Laurent-d'Aigouze.
- Marie Sara gère un élevage sur la commune.
Voir aussi
Vue aérienne
-
Vue aérienne.
Bibliographie
- Lise Carretero, Traditions taurines entre mer et Vidourle : Aigues-Mortes et Saint-Laurent d'Aigouze (1580-1860), Aigues-Vives, chez l'auteur, 1987 Modèle:BNF.
- Robert Brachet, Voyage au centre de nos terres, 3. t, chez l'auteur, 2008-2013.
- Saint-Laurent-d'Aigouze, 150 ans sous le même angle, Aigues-Mortes, Regards d'Aigues-Mortes, 2017 Modèle:ISBN.
Articles connexes
- Gare de Saint-Laurent-d'Aigouze
- Liste des communes du Gard
- Course camarguaise
- Viticulture en Camargue
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes