Tournon-sur-Rhône

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Tournon-sur-Rhône (Tornon en occitan vivaro-alpin) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à Modèle:Unité au nord de Valence.

La ville, bordée par le Rhône, possède sa propre unité urbaine, située entre celles d'Annonay et celle de Valence. Son territoire se positionne au cœur de la communauté d'agglomération Arche Agglo située de chaque côté du fleuve et dont le siège est situé dans la commune voisine de Mauves.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Tournon-sur-Rhône est située en plein cœur de la vallée du Rhône. La ville est surplombée à l'ouest par les prémices du Vivarais, eux-mêmes étant les contreforts orientaux du Massif central. Sur ces coteaux est cultivé le vin d'appellation d'origine contrôlée Saint-Joseph.

Le petit chemin de fer à vapeur du Vivarais appelé Le Mastrou partait de Tournon pour aller à Lamastre en passant par les gorges du Doux.

Modèle:Multiple image

Géologie

Le territoire de Tournon est situé dans le couloir rhodanien immédiatement au nord du confluent entre le Rhône et l'Isère. Le secteur correspond à une une région riche en formations quaternaires.

À l'ouest, il est longé par la bordure orientale du Massif central constituée par les plateaux de roches cristallines et cristallophylliennes du Vivarais, d'altitude comprise entre 350 et 500 mètres en moyenne. Il est prolongé localement par le défilé Saint-Vallier-Tournon, probablement émergé en grande partie dès la fin de l'Hercynien, et qui constitue un môle stable.

À l'Est du Rhône, on peut découvrir le bassin sédimentaire bas-dauphinois, appartenant au géosynclinal alpin. Les collines miocènes et pliocènes du bassin tertiaire et au sud-est, se présente la partie septentrionale de la plaine de Valence où s'étendent les terrasses alluviales de l'Isère présentant une altitude de 120 à 180 mètres, faiblement inclinées vers l'Ouest en direction du Rhône, notamment sur le territoire de la commune voisine de Tain-l'Hermitage<ref>Site ficheinfoterre.brgm.fr, Notice explicative de la carte géologique "Tournon" (Bureau de recherches géologiques et minières).</ref>.

Communes limitrophes

Climat

Modèle:Article connexe La commune bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Baptisé Mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors le vent du Midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.

Modèle:Climat

À partir de cette latitude, l'influence du climat méditerranéen se fait sentir. L'ensoleillement annuel est élevé (environ Modèle:Unité à Valence (estimation de Météo-France). Les étés y sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de Modèle:Unité (Montélimar Modèle:Unité). Les hivers froids sans excès s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental dégradé. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de Modèle:Unité.

La pluviométrie annuelle est modérée : environ Modèle:Unité. Les pluies sont particulièrement importantes à la fin de l'été (particulièrement en septembre à cause de l'effet cévenol ou orage cévenol qui déverse des trombes d'eau).

Hydrographie

Fichier:Tournon - confluent du Doux avec le Rhône.JPG
Le confluent du Doux.

La rive droite du Rhône borde le territoire de la commune dans sa partie orientale. Son affluent, le Doux et son sous-affluent, le Duzon sont les deux autres principaux cours d'eau traversant la commune.

Voies de communication et transports

Voies routières

Le territoire communal est traversé par la route départementale 86 (ancienne route nationale RN86) qui longe le Rhône sur sa rive droite et qui permet de relier Lyon à Nîmes.

La commune est également accessible par l'autoroute A7. L'échangeur le plus proche est situé sur la commune limitrophe de Mercurol.

Voies ferrées

Fichier:Tournon Saint-Jean 2.jpg
Gare de Tournon Saint-Jean

Le « Train de l'Ardèche » est le nom donné à la ligne touristique Tournon-Lamastre, ancienne ligne du réseau ferré du Vivarais, fermée en 1969 et dont l'origine a été limitée à la nouvelle gare de La Cellière, désormais nommée gare de Tournon - Saint Jean et située sur le territoire de la commune voisine de Saint-Jean-de-Muzols<ref>Site officiel du Train de l'Ardèche (consulté le 11 avril 2019)</ref>.

La gare ferroviaire de voyageurs la plus proche est la gare de Tain-l'Hermitage - Tournon, située sur la rive gauche du Rhône dans la commune de Tain-L'Hermitage. Celle-ci est située sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon à Valence.

Urbanisme

Typologie

Tournon-sur-Rhône est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhone, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournon-sur-Rhône, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), zones urbanisées (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), cultures permanentes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels

Risques sismiques

Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Tournon-sur-Rhône est situé en zone de sismicité Modèle:N°, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône, mais non loin de la limite orientale de la zone Modèle:N°, dite « faible » qui correspond au plateau ardéchois<ref>Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques</ref>.

Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance</ref>
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = Modèle:Unité

Autres risques

Modèle:...

Toponymie

Anciennement appelée Tournon, la commune a ajouté la mention « sur-Rhône » en 1989.

Histoire

Modèle:Article connexe

Antiquité

Durant l'Antiquité, Tournon ou plutôt Tournus est la « banlieue chic » de la cité romaine voisine : Muzolium (cf. Muzols). Le quartier du Cornilhac, au nord de la ville, semble être celui où l'on retrouve le plus de vestiges : des thermes, des villas de riches familles romaines, etc. Au centre-ville, à la place de l'actuel château, se trouvait un castrum, c'est-à-dire une forteresse romaine qui abritera les habitants de Muzolium lors des invasions barbares au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Tournon bâtit sa fortune sur le commerce de son vin qui, dit-on, était fort apprécié de l'empereur Charlemagne, et même de Pompée ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} siècle av. JC) selon Victor Hugo dans Le mariage de Roland (La Légende des siècles), sans doute plus pour la rime que pour l'exactitude historique<ref>Carte de la viticulture en Narbonnaise « Produire du vin en Narbonnaise », bien au sud de Tournon !)</ref> :

"L'homme a vu le vieux comte ; il rapporte une épée
Et du vin, de ce vin qu'aimait le grand Pompée
Et que Tournon récolte au flanc de son vieux mont."

Fichier:Im32 Album Dauphiné tome II - Tain et Tournon (Drome), by VC cropped.jpg
Tain et Tournon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

Période médiévale

Au Moyen Âge, la population s'agglomère autour du château et donne naissance à un bourg castral<ref>Élisabeth Sirot, Introduction à l'archéologie médiévale.</ref>. Ses alliances précoces avec le royaume de France lui valurent d'entrer dans le cercle rapproché de la famille royale à la Renaissance. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est fondé le premier couvent de la ville, les Carmes qui s'installent hors de la ville, non loin de la porte de Mauves. La vie religieuse sera très importante ici car pas moins de quatre couvents différents seront créées, et une collégiale. Les pères jésuites s'installeront et enseigneront dans le collège du Cardinal.

En Modèle:Date-, par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa deux foires annuelles à Tournon, de sorte que la ville s'accroisse<ref>Lettres patentes de Louis XI, Amboise, mars 1469 (1468 avant Pâques)</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le cardinal François II de Tournon, issu de la famille des seigneurs de la ville, rencontre le roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] en 1515 à Lyon. Le Roi, le gardera comme principal conseiller pendant 30 ans, jusqu'à sa mort en 1547. Le cardinal appréciait le vin de Tournon et contribua à le répandre (cf.Vins et vignes de France > Histoire du vignoble du Rhône)

C'est à ce moment, que la famille seigneuriale obtient le privilège d'arborer la fleur de lys sur fond azur, sur le côté dextre (gauche) de leur blason, symbole réservé au Roi.

Modèle:Boîte déroulante/début

La famille seigneuriale de Tournon-sur-Rhône<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="FRAN_ANX_011036">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=roche>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name=courcelles>Modèle:Chapitre.</ref> semble connue dès la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} siècle, avec Pons de Tournon, lié à Durand, Hugues et St Anselme, abbé de La Chaise-Dieu en 1094 puis évêque du Puy en 1102, et son frère Gilbert, croisé en 1096, mais sa filiation suivie remonte seulement à 1188, lors de l'hommage lige prêté par Odon/Eudes {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Tournon à Philippe-Auguste pour son château de Tournon (bien que Viennois et Vivarais fussent alors dans l'Empire germanique-Royaume de Bourgogne ! Guigues II de Forez avait ainsi prêté hommage à Louis VII dès 1167 ; les rois capétiens agrandissaient ainsi leur royaume vers le sud-est aux dépens de l'empire... ; au XIIe siècle, les sires de Tournon auraient été, sous toute réserve : Guillaume (Ier), fils dudit Gilbert, suivi de son propre fils (Guillaume)-Eustorge, lui-même père d'un Girard et dudit Odon/Eudes). Les Tournon possédaient aussi Glun, Mauves et Plats sur la rive droite du Rhône, et Tain en Viennois/en Dauphiné sur la rive gauche, contrôlant ainsi le fleuve par un péage assis sur la traversée par bacs (pas de pont à cette époque — avant le premier pont Seguin en 1825 — sauf celui sur le Doux avant de son confluent avec le Rhône), ainsi que sur le trafic terrestre par les rives. Armes : Parti : au 1 d'azur semé de fleurs-de-lys d'or, au 2 de gueules au lion d'or.

Branche cadette des Tournon : les Tournon de Meyres, puis les Tournon-Simiane.

Fils naturel légitimé de Jacques II de Tournon et d'Antoinette de Saint-Priest (voir ci-dessus), Alexandre de Tournon († ap. 1532) fut mêlé à la vie de la province en tant que bailli de Viviers et de Tournon (cf. en 1524 et 1525) et membre des États du Vivarais de 1514 à 1532 (dont il présida plusieurs assemblées en 1529). Alexandre fut aussi un preux chevalier, compagnon de Bayard. Succession : la plupart des sources disponibles modernes<ref name="FRAN_ANX_011036" />, que nous suivons ci-après, lui donnent une postérité. Mais l'abbé Roche (<ref name=roche/>, p. 126-127) et Jullien de Courcelles (<ref name=courcelles/>, p. 15 et 23), suivant Viton de St-Allais<ref>Modèle:Lien web</ref> (p. 450 et 453) , le donnent sans postérité, léguant ses biens par un acte de 1529 à son neveu (et non fils) Gaspard (fils de son demi-frère Antoine de Tournon ci-dessus - fils cadet de Jacques II - et de Marie de Clavières), qui aurait alors pris le nom de Tournon de Meyres (mais cette succession semble fictive, échafaudée pour effacer l'origine bâtarde que prêtent des auteurs sérieux aux Tournon de Meyres et donc aux Tournon-Simiane). Quelle que soit leur filiation, les Tournon de Meyres reçurent aussi Retourtour qui appartenait aux Tournon depuis 1387/1389 (à la † de Dauphine de Retourtour). En 1494, Alexandre de Tournon épousa l'héritière Marguerite de Meyres. Il en eut notamment, sous réserve de l'autre filiation qu'on vient d'exposer :

  • Gaspard (il teste en 1567), seigneur de Meyres et de Rouveyrol(les), x 1541 Antoinette Itier de Giorand. Gaspard de Tournon siégea aussi aux Etats du Vivarais en 1537 et 1539 comme bailli de Viviers, et il avait pour frères : François, et Jean (qui épouse Isabeau, dame du Vergier). Lui succéda son fils :
    • François (Ier), seigneur de Meyres, du Vergier et de Rouveyrolles (les trois : à Désaignes), acquéreur (lui ou son fils) en 1603 de la baronnie de Lamastre, marié en 1572 à Marguerite de La Gruterie (un fief sis à Lamastre et Désaignes) (son arrière-cousin Claude de La Gruterie de Maisonseule achètera plus tard la terre de Lamastre), d'où :
      • François (II) de Tournon de Meyres, x 1° 1598 Suzanne de Barjac de Vals, et 2° Blanche de Chalians/de Challans, dont :
        • (du 1°) François (III), baron de Lamastre, † 1630 sans postérité d'Anne de Faÿ de La Tour Maubourg (épousée en 1619), et
        • (du 2°) François-Christophe, seigneur de Meyres, baron de Retourtour, né en 1610, teste en 1656, maintenu noble en 1666, † ap. 1668 ; x 1630 sa cousine Louise-Geneviève de Chanaleilles, fille de François de Chanaleilles du Pin de La Valette, baron de Retourtour, et d'Anne de Tournon, dame de Retourtour (mariée en 1612, Anne de Tournon, alias du Vergier, pourrait être une de Meyres - par exemple une fille d'Isabeau x Jean (du Vergier, frère puîné de Gaspard), dont :
          • Jean-Antoine, né en 1653, baron de Retourtour, x 1° 1686 Marie de Beaulieu/de Bonlieu/de Boulieu du Mazel, et 2° 1691 Marie-Louise, fille d'Edme-Claude de Simiane-Moncha,dont :
            • (du 1°) François (IV), x 1° 1726 Marie-Hélène de Rostaing de Veauchette, et 2° 1741 Marie-Anne de Rostaing, d'où :
              • (du 1°) Hugues-François († 1789), comte de Tournon, x 1755 Jeanne-Marie de Souverain de Trelemont, d'où :
                • Louis-Paul-François (1757/1759-1787/1788), dit le vicomte de Tournon, sans postérité : avec lui, ce rameau s'éteignit dans les mâles ; et deux filles : Marie-Sophie († 1800), x vers 1786 Jean-Jacques II Gallet de Mon(t)dragon ; et Rose-Marie-Hélène († 1785), x 1° 1773 Jean-Baptiste Adolphe, vicomte du Barry (tué en duel à Bath en 1778), neveu par alliance de la favorite de Louis XV, et 2° 1782 son cousin Jean-Baptiste-Marc de Claveyson ci-dessous
              • (du 2°) François de Paule († 1735), sgr. de Monteil, x 1719/1720 Louise de Lestrange : dont Louis-César de Monteil, chevalier de St-Louis, sans postérité ; Pierre (né en 1703), chevalier de Malte en 1723 ; Marc, né en 1699, créé marquis de Claveyson en 1754/1755, x 1747 Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner, dont :
                • Jean-Baptiste-Marc, marquis de Claveyson (1751-1786), qui épousa en 1782 sa cousine Rose-Marie-Hélène de Tournon de Meyres et mourut sans postérité ;
              • (du 2°) Jacques (1702-1751), baron de Banon, seigneur de Saumane et de L'Hospitalet, héritier en 1748 de sa tante maternelle Anne de Siminane-Moncha, marquise de Villeneuve par son mariage avec Auguste de Thomas, à la condition d'ajouter à son nom et à ses armes ceux des Simiane : il en releva donc le nom, d'où les Tournon-Simiane. Il avait eu de Marie-Anne de Chastan, mariée en 1746, deux enfants : Marie-Françoise-Delphine, x 1783 Jean-Baptiste Carme de (La) Bruguière, et :
                • Alexandre-François-Xavier († 1810), comte de Tournon-Simiane, marquis de Claveyson, baron de Banon et de Retourtour, seigneur du Vergier, (de Lamastre), (de Désaignes) : de Meyres, de Saumane, de la Roche et de L'Hospitalet, officier au régiment des Gardes françaises, x 1774 Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont, dont : - Alix-Eugène (né en 1780), chevalier de Malte, chevalier de Tournon-Simiane, x 1800 Adèle-Renée d'Autric-Vintimille : d'où : Philippe/Joseph-Alexandre-Camille († 1895) ; - Just-Hippolyte-Victor (1782/1783-1870), chevalier de Malte, x 1839 Jeanne-Pierrette de Murard d'Yvours : Père de Just-Eugène-Pierre-Marie, comte de Tournon-Simiane, x 1876 Anne-Marie-Ghislaine de Villegas de Saint-Pierre, mort en 1912 en laissant une fille ; - Victor (né en 1790), officier de cuirassiers ; - Pauline (née en 1776), x 1796 Antoine-François-Louis-Richard de Vernoux ; - Mélanie (née en 1783/1784), x 1804 Antoine-Jacques du Fo(u)rnel du Roure, s.p. ; - Alix (née en 1784), x 1806 son oncle Charles-Joseph-Maurice, comte de Seytres-Caumont ; - Alexandrine-Philippine-Rose-Hélène (née en 1786), x 1810 Henri-François-Joseph d'Hérisson ; - Hortense de Tournon (née en 1789), x 1811 Jean-Antoine de Romanet de l'Estrange (petit-neveu d'Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner ci-dessus) ; - Louise (1793-1856), x 1814 Aimé de Taffanel de La Jonquière, petit-fils de Clément ; et les deux frères aînés :
                  • - Jacques-Claude-Philippe (1775-1809), créé comte de Tournon-Simiane en 1808, chambellan de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, x 1797 Marie-Eléonore de Mascon, d'où :
                    • Marie-Anne (1797-1858), x 1819 Casimir-Sylvain de La Celle (1787-1875) ; et Just-Charles-François (né en 1801), titré marquis de Tournon-Simiane, x 1838 Ludivine Arod de Montmelas, d'où :
                      • Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane, qui épousa Philippe-Antoine de Tournon, son cousin ci-dessous ;
                  • et - Camille de Tournon-Simiane (1778-1833), comte de Tournon-Simiane, chevalier de Malte, officier de la Légion d'Honneur, conseiller d'Etat, baron de Tournon en 1810, préfet de Rome en 1809, préfet de la Gironde en 1815, préfet du Rhône en 1822, pair de France en 1823/1824, x 1811 Augustine-Adèle-Denise Mayneaud de Pancemont, fille de Jean-Baptiste Mayneaud de Pancemont, d'où :
                    • Just-Joseph-François (1815-1841) ; Marie-Alix-Rose (née en 1812) ; Marie-Amélie-Stéphanie (née en 1817), x Charles de Croix ; et Philippe-Antoine, comte de Tournon (1820-1905), qui laissa de sa petite-cousine Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane ci-dessus :
                      • Louise-Hélène-Françoise de Tournon-Simiane, épouse de Jean-Victurnien-Jacques de Chabannes-La Palice : Postérité. La famille de Tournon-Simiane s'éteint donc dans les mâles en 1912.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Période moderne

L'année 1536 fut marquée par deux événements : la fondation d'un collège par le cardinal de Tournon, qui fut élevé au titre d'université par une bulle papale et la mort du dauphin François (fils du roi [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]) dont le corps fut conservé dans la collégiale Saint-Julien de Tournon jusqu'en 1547. La famille de Tournon s'éteint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle car le dernier Seigneur meurt sans descendance et le château est abandonné.

Période contemporaine

Fichier:Pont Gustave-Toursier.jpg
Pont Gustave Toursier

Un des premiers ponts suspendus à câble d'Europe fut construit en 1825 entre Tournon et Tain-l'Hermitage par Marc Seguin. La ville fut le foyer d'une animation intellectuelle et artistique sans précédent, au Modèle:S mini- et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des figures comme Marcel Gimond, Charles Forot et Raoul Dufy.

Le pont routier Gustave Toursier est inauguré en 1958<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tain-l'Hermitage est reliée au chemin de fer en 1855 avec une gare sur la ligne de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Il faut attendre 1873 pour que la ligne de la rive droite du Rhône (de Givors-Canal à La Voulte) et la gare de Tournon soient mises en service ; mais les trains de voyageurs y ont disparu depuis 1973.

En 1940, sur la rive droite du Rhône, l'arrêt des combats contre la Wehrmacht eut lieu au nord de Tournon, la rivière Doux marquant la limite entre les forces allemandes et l'armée française battue en retraite.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Administration locale

Fichier:Mairie Tournon-sur-Rhône 2011-07-31-021.jpg
L'hôtel de ville de Tournon-sur-Rhône.

La ville est chef-lieu de l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône et bureau centralisateur du canton de Tournon-sur-Rhône.

Elle est sous-préfecture de l'Ardèche. La sous-préfecture occupe l'emplacement de l'ancien couvent des Carmes. Le bâtiment partiellement détruit en 1812, en raison de la construction du quai et de la route nationale, disparut presque totalement en 1853, pour laisser place à l'actuelle sous-préfecture.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Jumelages

Tournon est jumelée avec<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Tournonais<ref name="gentilé">Noms des habitants de Tournon-sur-Rhône sur habitants.fr.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Expositions d'art contemporain au château de Tournon-sur-Rhône de juin à fin octobreModèle:Refnec.

Chasse aux œufs, tous les lundis de Pâques, au château.

Balade en Saint-Joseph (véhicules anciens) tous les premiers dimanches du mois de juin<ref>http://balade-saintjoseph.com/ Site officiel.</ref>.

  • Festival de Musique et Saison musicale « Vochora »<ref>site Vochora</ref>. Juillet.
  • Grande fête votive - juillet.
  • Foire aux oignons créée en 1309 - Modèle:Date-.
  • Festival des humoristes - fin août.
  • 10 kilomètres de Tournon : course à pied - fin novembre.
  • Visite guidée et commentée du Jardin d'Eden toute l'année<ref>Eden Parc</ref>.
  • Retour Vers l'Empire Romain : fête romaine le Modèle:3e de mai (tous les deux ans).

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'enseignement scolaire public est constitué de 3 écoles maternelles, de 4 écoles élémentaires, du collège Marie-Curie, du lycée Gabriel-Faure ainsi que du lycée professionnel Marius-Bouvier.

L'enseignement scolaire privé est constitué de l'école du Sacré-Cœur (maternelle/élémentaire), des collèges Notre-Dame et Saint-Louis, du lycée du Sacré-Cœur (général/technique) ainsi que du lycée rural de La Pélissière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Deux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune :

Cultes

Culte catholique

L'église Saint-Julien (propriété de la commune) et la communauté catholique de Tournon-sur-Rhône sont rattachées à la Paroisse Saint-Luc-des-coteaux-et-de-Tournon, laquelle dépend du diocèse de Viviers<ref>Site catholique.fr, page "Saint Luc des Coteaux et de Tournon".</ref>.

Culte protestant

Il existe également à Tournon, un temple protestant, rattaché à l'église protestante unie de France<ref>Site egliseprotestanteunie-tournontain.fr, page sur l'église protestante de Tournon-Tain.</ref>.

Économie

  • Construction automobile :
Trigano VDL, premier constructeur constructeur européen de véhicules de loisirs possède une unité de fabrication de camping-cars et caravanes, laquelle affiche une hausse du volume de production au début des années 2020<ref>Site ledauphine.com, article "Tournon-sur-Rhône : Trigano VDL recrute et se modernise".</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Fortifications (portes et tours). L'enceinte du bourg castral, avec ses tours de plan circulaire date des {{#switch: -
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}}<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

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}}. C'est l'un des plus beaux châteaux d'Ardèche, avec son musée qui évoque l'histoire des seigneurs de Tournon. Depuis les terrasses, le château offre une vue magnifique sur la vallée du Rhône. Musée de Tournon, triptyque de la Résurrection du Capassin.

  • Le chemin de fer du Vivarais.
  • La bibliothèque municipale, contenant un fonds de Modèle:Unité et proposant des activités pour les enfants comme Les bébés lisent ou Plein les Z'oreilles.
  • Le Jardin d'Éden<ref>Site du Jardin d'Éden.</ref>, ancien parc du couvent des cordeliers, puis des religieuses de Notre-Dame, entouré de remparts Renaissance, avec sa demi-tour. Il est agrémenté de statues, de fontaines et de bassins et offre un large panorama sur la vallée du Rhône et les coteaux de la rive gauche.
  • Passerelle Marc-Seguin.
  • Sépulture de Germaine L'Herbier-Montagnon, plus connue localement, à la suite de son second mariage, sous le nom de Germaine Peyron-Montagnon. Sa sépulture est située rue du Repos, dans le Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Numéros. Le conseil municipal de Tournon-sur-Rhône le Modèle:Date- a attribué à cette sépulture le caractère de concession perpétuelle honorifique en mémoire des actions menées par Germaine Peyron-Montagnon.

Espaces verts et fleurissement

En 2014, la commune de Tournon-sur-Rhône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name="vilfleur2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique et logotype

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Tournon dans les arts

Au cinéma

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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