Alet-les-Bains
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Alet-les-Bains Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. Précédemment incluse dans la communauté de communes du Pays de Couiza, la commune a rejoint au Modèle:Date- la communauté de communes du Limouxin et du Saint-Hilairois. Alet-les-Bains est connue pour sa source d'eau minérale (l'eau d'Alet).
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Lavalette, le ruisseau de Véraza et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes Corbières ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Alet-les-Bains est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Limoux. Ses habitants sont appelés les Aletois ou Aletoises.
Géographie
Localisation
Alet-les-Bains est une station thermale<ref group=Note>actuellement en Modèle:Date- ni le thermalisme ni les sources ne sont exploités à Alet</ref>, ses eaux sont réputées dans le traitement des troubles digestifs. Elle est située à neuf kilomètres au sud de Limoux et au nord de Quillan dans le département de l'Aude dans le grand Sud de la France, en plein cœur du Pays cathare, à une heure trois quarts de la mer et à une heure des stations de sports d'hiver.
Dans la vallée de l'Aude en amont de l'étroit d'Alet le bourg s'est développé dans une cuvette à Modèle:Unité d'altitude sur la rive droite du fleuve. Il fait partie de la région historique du Razès.
De chaque côté du fleuve et du village, les montagnes culminent à une altitude de Modèle:Unité.
Il bénéficie d'un accès SNCF par la gare d'Alet-les-Bains sur la ligne Carcassonne - Rivesaltes et est desservi par la route RD 118<ref group="Note">Ligne de bus 402 [1]</ref>, ancienne route nationale 118 qui remonte la vallée de l'Aude de Carcassonne à Axat; jusqu'aux années Modèle:Date- cette route traversait le bourg en franchissant l'Aude sur le pont étroit du Modèle:S mini-<ref name=IGNF group=Carte/>.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
Modèle:... Alet-les-Bains se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau de Lavalette, le ruisseau de Véraza, le ruisseau de Castillou, le ruisseau de Granès, le ruisseau de Ruines et le ruisseau des Paissieux, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Limoux », sur la commune de Limoux, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes Corbières »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, accueillant une avifaune riche et diversifiée : rapaces tels que les Busards, l'Aigle Royal, le Circaète Jean-le-Blanc, qui trouvent sur place des conditions favorables à la nidification et à leur alimentation du fait de l'importance des milieux ouverts<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « Corbières occidentales » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Alet-les-Bains est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), cultures permanentes (3,3 %), zones urbanisées (1,2 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref name=IGNF group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Alet-les-Bains est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2009, 2018 et 2020<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 314 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe AModèle:Note, situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Alet-les-Bains est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Ce nom, qu'elle partage avec l'ancienne cité d'Alet à Saint-Malo, a une étymologie discutée, un historien Raymond Lizop fait le rapprochement entre Rennes-le-Château l'ancienne capitale du comté de Razes et Alet-les-Bains avec ces deux toponymes en Armorique<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle est citée sous le nom de Vicus Electus en Modèle:Date-<ref name=mairie>Modèle:Lien web.</ref> puis Eleit en Modèle:Date-, Alestum en Modèle:Date-, Alet en Modèle:Date- puis Electa en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette racine latine<ref group=Note>vicus electus peut être traduit par pays choisi</ref> évoquerait ses atouts : fertilité et source thermale. Louis Fédié dans son Le comté de Razes et le diocèse d'Alet en Modèle:Date- récuse cette étymologie en attribuant le nom d'Alektha à un oppidum gaulois transformé en Aletha à l'époque romaineModèle:Sfn.
Histoire
L'abbaye cathédrale
Les origines de l'abbaye d'Alet sont inconnues, mais remontent a priori au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref
group=Note>ce sujet débattu depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entre historiens, l'enjeu étant les possessions respectives de l'abbaye d'Alet et celle de Lagrasse, si la charte de fondation de Modèle:Date- est généralement admise comme un faux du Modèle:S mini- un document de Modèle:Date- ou Modèle:Date- évoque un contrat avec le deuxième abbé d'Alet</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Elle est vraisemblablement fondée ou refondée<ref group=Note>une refondation désigne une importante dotation permettant de renforcer ou de donner un nouveau départ à un monastère existant, la charte de Modèle:Date, même contestée, en donne le détail</ref> par Berà, vicomte du Razès qui obtient de Rome une relique de la Croix. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle est influente et attire bon nombre de pèlerins. Isolé dans son abbaye catholique en pays cathare, Pons Amiel, abbé de 1167 à 1197, fait fortifier la place, sage mais inutile prudence. L'enceinte de remparts, encore visible de nos jours, avec quatre portes est destinée à assurer la défense de l'abbaye et du bourg monastique, elle complète celle édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la mort de l'abbé, le chapitre désigne pour lui succéder Bernard de Saint-Ferréol. Le cathare Bertrand de Saissac, tuteur du vicomte Raimond-Roger Trencavel (1185 † 1209), contrarié par ce choix, pénètre de force dans l'abbaye, non sans avoir tué quelques moines, fait jeter en prison le nouvel élu, puis exhume et place sur le siège abbatial la dépouille de Pons Amiel. C'est ainsi que sous la macabre présidence d'un cadavre, il fait élire l'abbé Boson, favorable aux CatharesModèle:Sfn. Bérenger de Barcelone, archevêque de Narbonne, entérina ce choix contre une coquette somme d'argent. Boson ne fut chassé qu'en 1222, après avoir livré Alet au comte de Foix<ref>Le Pays Cathare J.L. Aubardier, M. Binet, H. Champollion - éditions OUEST-FRANCE</ref>.
En 1318, l'abbaye est érigée en évêché, pour poursuivre la lutte contre le catharisme par démembrement de l'archidiocèse de Narbonne. Elle le reste jusqu'à la Révolution. Le diocèse comprend à l'origine 111 paroisses et s'étend jusqu'à Formiguères et Saint-Paul-de-FenouilletModèle:Sfn. Initialement l'évêque est élu par les moines bénédictins ; en Modèle:Date- le chapitre est sécularisé. La ville prend le statut de ville royale mais l'évêque reste comte d'Alet.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous l'épiscopat d'Antoine Dax les calvinistes, appelés huguenots par leurs adversaires, incendient et ruinent le palais épiscopal et l'abbaye devenue la cathédrale sainte-Marie de l'évêché d'Alet.
La cathédrale n'est jamais relevée, c'est le réfectoire des moines qui est transformé en cathédrale et les évêques commendataires résident au château de Cournanel quand ils visitent leur évêché. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Nicolas Pavillon, évêque d'Alet, disciple de saint Vincent de Paul, grand organisateur, défenseur et soutien des pauvres et qui osa même se dresser contre l'administration de Louis XIV, aurait pu trouver les moyens de restaurer les édifices endommagés mais n'a pas jugé bon de le faire, sans doute pour ne pas choquer les pauvres de son diocèse. Il fonde un séminaire et une institution des Dames Régentes, il favorise la reconstruction du pont qui enjambe l'Aude en 1662 et d'un système d'irrigation perfectionné. Sur sa demande il est inhumé sans épitaphe dans le cimetière paroissial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:35e et dernier évêque d'Alet, Charles de La Cropte de Chanterac, ouvre la "Grand Route" Limoux-Quillan et fait construire une partie de l'évêché, rattachée au bâtiment le plus ancien qui date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, actuellement conservé et aménagé. Par un escalier de pierre appartenant à la vieille abbaye, on accède au premier étage où l'on peut voir la belle et vaste salle synodale et la bibliothèque en trompe-l'œil d'époque. L'évêché et ses jardins de trois hectares occupent en grande partie l'emplacement de l'ancienne abbaye. le concordat de 1801 supprime le siège épiscopal d'Alet.
Lors de la séparation des biens de l'Église et de l'État, le palais épiscopal est acquis par le propre chirurgien du dernier évêque. Sa petite-fille, Élise Dellac, épouse Auguste Saunière, maire d'Alet durant 18 ans. Ce dernier est lui-même le petit-fils d'Étienne Larade, avocat, représentant la Haute-Vallée de l'Aude à l'Assemblée Nationale de 1789.
Leurs descendants conservent la propriété, l'entretiennent et l'occupent jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La famille de l'actuel propriétaire de l'Hôtel de l'Évêché l'achète alors<ref group=Note>descendance familiale.</ref>.
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Ruines de l'abbaye d'Alet-les-Bains.
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Salle capitulaire.
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Chapiteau.
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Fenêtre romane.
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Ruines de la cathédrale abside romane.
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Restes du palais épiscopal.
Le bourg monastique
L'occupation du site à l'époque néolithique se traduit par plusieurs menhirs comme le menhir de Saint-Salvayre ; un oppidum gaulois est supposé mais l'occupation romaine serait attestée par plusieurs éléments : maçonneries et constructions autour de la source thermale, cippe qui fait évoquer un culte à Cybèle dans le chœur de l'ancienne cathédrale<ref>Modèle:Article.</ref>, columbarium en dehors des remparts à une centaine de mètres de la porte Cadène<ref name=colombarium>Modèle:Article.</ref>, le Pont du diable réputé romain<ref name=PA>Modèle:Base Mérimée</ref>,Modèle:Sfn. Ces éléments en faveur de l'antiquité d'Alet-les-Bains ne s'appuient malheureusement sur aucun travail archéologique et sont promus au Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en liaison avec la relance du thermalismeModèle:Sfn.
Situé à l'écart des grandes voies de communications et en dehors des sites connus, aucun élément archéologique ou dans les textes n'est en faveur d'une agglomération avant l'installation du bourg monastiqueModèle:Sfn autour de l'abbaye. Sa fondation répond à la politique carolingienne visant à consolider sur ce territoire nouvellement conquis son pouvoir politique, religieux, lutte contre les hérésies et économique par la mise en valeur des terres et le développement d'un réseau routier modifié par l'implantation de l'abbaye. Les abbés puis les évêques sont seigneurs d'Alet depuis la fondation de l'abbaye. Le développement est favorisé par les sources abondantes tant dans l'abbaye et le bourg que pour l'irrigation agricole. La qualité des reliques détenues par la cathédrale, relique de la Vraie Croix attribuée par le pape Léon IIIModèle:Sfn attire des pèlerins (cette relique sera volée en 2016<ref>Modèle:Article.</ref>). Les concessions d'immunité de sauveté l'exemption de certaine taxes sont accordées à l'abbaye mais aussi au bourg et aux terres qui en dépendentModèle:Sfn. Le bourg se développe non seulement avec ceux qui travaillent pour l'abbaye, construction, services mais aussi des artisans et des commerçants qui cherchent à profiter de ces conditions protectrices. Une population juive s'y implante, on en retrouve les marques par les signes gravés sur la maison dite de Nostradamus place de la République et le nom de la rue de la Juiverie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le bourg est strictement contenu et protégé par une enceinte fortifiée complète reconstruite en Modèle:Date- délimitant un espace clos de Modèle:Unité. Ces limites restent inchangées jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'évaluation du nombre d'habitants à l'époque médiévale tourne autour de 1000 habitants à son apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Le représentant du seigneur ecclésiastique, abbé puis évêque est le viguier dont la maison est située sur la place principale devenue place de la République. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des consuls représentent les laïcs.
Comme le reste de la région, malgré ses remparts, le bourg souffre de la croisade des Albigeois en Modèle:Date- d'autant que sous la pression armée de Bertrand de Saissac l'abbaye et la majorité du bourg étaient devenus favorables aux cathares. En Modèle:Date- l'abbaye est refondée et ceux des habitants qui avaient fuis réintègrent le bourg. Certains biens, privilèges et revenus sont confisqués au profit de Simon de Montfort et de la couronneModèle:Sfn.
En Modèle:Date- la transformation de l'abbaye en évêché ne change pas les droits et privilèges des bourgeois et l'évêque reste le seigneur d'Alet. Une Vierge à l'Enfant en ivoire dans le trésor de l'église Saint-André<ref>Modèle:Base Palissy</ref> est réputée avoir été offerte par François Ier pour remercier la ville de sa contribution au paiement de sa rançon après la défaite de la bataille de Pavie<ref name=mairie />. À deux reprises les huguenots en Modèle:Date- et Modèle:Date- attaquent et se rendent maîtres de la ville malgré le renforcement des remparts vers Modèle:Date-Modèle:Sfn. Les destructions touchent non seulement la cathédrale<ref group=Note>Détruite définitivement, elle n'est jamais relevée. Ses vestiges font la célébrité d'Alet.</ref>, l'église paroissiale<ref group=Note>Elle est reconstruite après les évènements en préservant les parties restantes, portail occidental, chapelles de Modèle:S mini-.</ref> mais aussi les remparts et des maisons du bourg qui sont brulées et pilléesModèle:Sfn. Des boulets récupérés dans les murailles sont exposés dans le lapidaire sous le poche de l'église<ref name=mairie />.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date- Alet connait un déclin relatif avec l'émergence de Quillan et Limoux, la ville dans le périmètre de l'Aude passe de la 13e place à la 38e placeModèle:Sfn.
Nicolas Pavillon évêque et comte d'Alet pendant Modèle:Unité de Modèle:Date- et Modèle:Date- est très actif et il est crédité des nombreux travaux réalisés à cette époque : reconstruction du pont sur l'Aude<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, amélioration du réseau d'irrigation et de la captation de la source principale, fondation d'un Hôtel-Dieu au cœur du bourg et sur le plan plus religieux la restauration de l'église paroissiale, la fondation d'un Séminaire et de l'institution des régentes chargées de l'instruction des jeunes fillesModèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa tombe est dans le cimetière de bourg, sans épitaphe selon son désir, et l'artère principale comme le pont portent son nom.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la ville sort de son enceinte avec le développement du thermalisme et des résidences de villégiature.
Sources et ville thermale
Si les romains connaissent probablement les sources thermales, il n'y a pas de mention connue ni de preuve archéologique d'établissement thermal avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dès Modèle:Date- les sources thermales sont exploitées. Deux établissements de bains sont construits : l'établissement du Parc au sud de la ville, autour de lui se développent des maisons de villégiatures, le deuxième l'établissement municipal au nord de la ville autour duquel se développe l'exploitation de la source et son embouteillage à partir de Modèle:Date- date d'agrément par le ministère de la santé. Les capacités d'accueil atteignent Modèle:Unité sans compter les 42 chambres de l'établissement thermal en Modèle:Date- avec la possibilité de Modèle:Unité par jour. Un casino est ouvert dès les années Modèle:Date- et le chemin de fer permet d'amener curistes et touristes à partir de Modèle:Date- avec quatre allers et retours par jourModèle:Sfn. La fin du Modèle:S mini- et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle correspondent à la période la plus prospère de la ville avec deux médecins, une pharmacie, plusieurs cafés au service d'une population de Modèle:Unité, des touristes et des curistes<ref name=baigneur />.
En Modèle:Date- après la fermeture de l'usine d'embouteillage en Modèle:Date- et de l'établissement thermal peu de temps après, il est possible de se baigner dans l'eau thermale de la piscine municipale qui date des années Modèle:Date- et de boire l'eau de la source qui coule librement au lavoir bien qu'elle ne soit pas déclarée potable en l'absence de travaux sur le point de captage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Portes du parc des anciens thermes municipaux.
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Source d'eau thermale.
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Vieux lavoir de la ville où les habitants viennent faire le plein d'eau minérale.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Alet-les-Bains est membre de la communauté de communes du Limouxin<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Limoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Région-Limouxine pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 69,4 % d'actifs (55 % ayant un emploi et 14,4 % de chômeurs) et 30,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Limoux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 105 en 2013 et 127 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 122, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 122 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 47 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 77,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 11,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
41 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Alet-les-Bains au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 41 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
4 | 9,8 % | (8,8 %) |
Construction | 5 | 12,2 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
9 | 22 % | (32,3 %) |
Information et communication | 1 | 2,4 % | (1,6 %) |
Activités immobilières | 2 | 4,9 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
7 | 17,1 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
7 | 17,1 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 14,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 41 entreprises implantées à Alet-les-Bains), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Soc d'expansion touristique de la Haute Vallée de l'Aude - Sethva, organisation de jeux de hasard et d'argent (Modèle:Unité)
L’eau minérale d’Alet-les-Bains est l’une des plus anciennes exploitées de France : cela fait bientôt cent vingt ans qu’elle est embouteillée<ref>Tout savoir sur l'eau minérale d'Alet</ref>. Récupérée grâce à un forage de trois cents mètres de profondeur, elle a un débit de Modèle:Unité/h. C'est l'une des sources les plus productives de France. L'eau minérale d'Alet a des caractéristiques physico-chimiques propres à la source avec une quantité importante de bicarbonate (Modèle:Unité), de calcium (Modèle:Unité), de magnésium (Modèle:Unité) et de potassium (Modèle:Unité). Des projets de relance de l'activité d'embouteillages sont régulièrement étudiés à partir de 2013<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Le thermalisme, réputé ancien, les éléments gallo-romains autour de la sourceModèle:Sfn n'ont malheureusement pas été étudiésModèle:Sfn, débute en Modèle:Date- et ne s'est réellement développé qu'à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=baigneur>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le village possède un casino appartenant au groupe Omnium. Ce village autrefois très vivant (hôtel, thermes, multiples boutiques et commerçants, navette permanente entre sa gare et le cœur de village...) ne compte plus en Modèle:Date- qu'une épicerie avec dépôt de pain, une buvette servant de gîte, trois maisons d'hôte et un hôtel installé dans l'ancien palais épiscopal et son parc<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une piscine d'été permet d'apprécier les bains en eau minérale, traitée.
Des carrières de dolomie sont situées sur la commune, une mine de dolomite, aujourd'hui désaffectée, a été exploitée à partir de 1905.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 13 lors du recensement agricoleModèle:Note de 1988 à 9 en 2000 puis à 11 en 2010<ref name=Agreste/>, soit une baisse de 15 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 62 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Alet-les-Bains possède un patrimoine architectural et historique prestigieux, de nombreux éléments sont soit inscrits soit classés monuments historiques. Le tourisme est la principale ressource de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
Intra-muros
- Abbaye du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle devenue cathédrale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les ruines majestueuses de l'ancienne cathédrale Sainte-Marie classée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. De l'ancienne abbaye, il reste outre l'abbatiale quelques éléments du couvent et en particulier la salle capitulaire du Modèle:S mini-.
- Palais épiscopal, vestiges, Modèle:S mini-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et sa terrasse sur l'Aude transformé en hôtel<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,
- Église Saint-André<ref>Gratien Leblanc - L'église Saint-André d'Alet - Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:131e. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec des chapelles et un portail de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les parties de murs décorés de fresques des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la chapelle dite de Saint-Benoît ont été classées au titre des monuments historiques en 1910<ref>Modèle:Base Palissy</ref>. Elle abrite plus de Modèle:Unité qui sont référencés dans la base Palissy. Trois Vierges à l'Enfant, deux d'époque médiévale en bois polychrome et une en ivoire du Modèle:S mini- réputée offerte par François Ier<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> sont visibles au niveau du trésor, vitrine dans une chapelle du chœur, avec un saint Benoit en bois polychrome du Modèle:S mini-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, cinq tableaux représentant des évêques d'Alet sont dans la sacristie derrière<ref>Modèle:Base Palissy</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.
- Enceinte fortifiée du Modèle:S mini- restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont les deux portes restantes la porte de Cadène<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et la porte Calvières<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> sont classées<ref group=Note>Les deux autres portes, porte d'Aude et porte de Romanou entre le fleuve et l'enclos ecclésiastique partagent le sort de l'abbaye</ref>,Modèle:Sfn,
- Bourg médiéval avec des hôtels particuliers des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIV
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} à colombages et encorbellements, dix font l'objet d'une inscription aux monuments historiques ; une maison dite de Nostradamus, place de la République, datée du Modèle:S mini- avec des poutres de réemploi du Modèle:S mini- portant des symboles dont un sceau de Salomon<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>
L'évêché, les ruines de la cathédrale, l'église paroissiale et le presbytère se suivent à partir du pont traversé par l'avenue Nicolas-Pavillon : artère principale du village et ancienne route nationale 118.
-
Église Saint-André vue des ruines de l'abbaye.
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Portail de l'église Modèle:S mini-.
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Chapelle latérale et entrée du trésor.
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Peintures murales de la chapelle nord.
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Peintures murales de la chapelle nord.
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Vierge romane en bois polychrome.
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Vierge en ivoire offerte par François Ier.
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Porte Cadène et remparts.
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Porte Calvières.
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Ancienne maison consulaire.
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Place de la République.
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Maison dite de Nostradamus.
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Détails de la maison dite de Nostradamus.
Extra-muros
- Villa Livadia construite par Pierre Cubat cuisinier du tsar puis occupée par Roger Peyrefitte, elle est devenue l'hôtel de ville,
- source thermale, lavoir, ancien établissement thermal,
- columbarium réputé romain au-delà de la porte Cadène dont l'origine est discuté, pigeonnier hors-les-murs ou ensemble de niches pour urnes funéraires d'origine antiqueModèle:Sfn
- Pont du Diable à Modèle:Unité en aval d'Alet sur l'Aude<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,
- Église de Saint-Salvaire, chapelle partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec des éléments en réemploi des ruines de l'abbatiale<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref name=mairie />,
- Menhir de Saint-Salvayre : menhir anciennement christianisé, situé dans la montagne, érigé au Néolithique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Pont Nicolas Pavillon vu de la terrasse de l'évêché.
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Pont Nicolas Pavillon vue nord Modèle:S mini- ancienne RN 118.
-
Pont du Diable (médiathèque du patrimoine) pont romain.?
-
Columbarium gallo-romain ?
Événements, animations, Festivals
Ciné Sans Filet, le festival du court-métrage d'Alet-les-Bains<ref>Festival International du Court-Métrage Cine Sans Filet Alet les bains</ref> s'est déroulé en Modèle:Date-. Faute de subventions, le festival ne s'est pas déroulé en 2012, et ne se déroulera pas en 2013.
Un festival Nostradamus en Aleth initialement prévu le Modèle:Date avec conférences, projection, expositions, animations et gastronomie, annulé en raison de la crise sanitaire COVID 19, est reporté au printemps Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Dax, chanoine et préchantre d’Alet, abbé de Saint Polycarpe. Nommé le Modèle:Date- évêque d’Alet. Il présida l'assemblée du Modèle:Date- des États de Languedoc.
- Nicolas Pavillon (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), évêque d'Alet.
- Thomas Goulard, (1697-1784), chirurgien et anatomiste qui fut nommé maire de la ville.
- Emile Bourgès alias « Le Diable Rouge » (1901-1975 à Vals-les-Bains - Ardèche), funambule autodidacte, enfant abandonné d'Alet qui donna ses premières représentations en costume rouge dans son village les 4 et Modèle:Date-.
- Roger Peyrefitte (1907-2000), écrivain, y est enterré auprès de ses parents.
- Ferdinand Conquet (1906-2007), résistant et prisonnier de guerre.
- Achille Laugé (1861-1944), peintre, y avait son atelier.
- Thierry Souccar (1955-), éditeur, est originaire de la commune.
Héraldique
Fichier:Blason ville fr Alet-les-Bains (Aude).svg | Blasonnement de la commune :
D'azur au vol abaissé d'argent, à la croisette pattée de procession d'or à la hampe brochant sur le vol, accostée en chef de deux étoiles du même et soutenue d'une foi aussi d'argent. |
Fichier:Blason ville fr Alet-les-Bains-1696 (Aude).svg | Blasonnement de la commune tel que décrit en 1696 par Charles d'Hozier :
De sable à un sautoir d'or accompagné de quatre losanges d'argent<ref>Armorial général des personnes, domaines, compagnies, corps et communautés (circonscription actuelle de l'Aude) / extrait de l'Armorial général (manuscrit), dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier, éd. de Carcassonne, 1876 (texte sur Gallica), Modèle:P..</ref>. |
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site de l'office de tourisme
- Alet-les-Bains sur le site de l'Institut géographique national
- Alet-les-Bains sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes