Bram
Modèle:Homon Modèle:Infobox Commune de France
Bram Modèle:API-fr est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie, sur l'axe Toulouse-Méditerranée entre Castelnaudary et Carcassonne.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, baptisée « le grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel et les ruisseaux de la Preuille et de Rigal. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bram est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Bramais ou Bramaises.
Elle est labellisée Petites Cités de Caractère depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation
Bram est une commune moyenne de l'Aude située précisément dans l'ancienne province du Lauragais, sur le Fresquel. Son centre-ville est constitué en partie par un village ecclésial de forme circulaire. Il est situé à mi-chemin de Carcassonne (Modèle:Unité) et de Castelnaudary (Modèle:Unité) et culmine à Modèle:Nobr d'altitude. C'est un lieu de passage de tous temps entre l'Aquitaine et la mer Méditerranée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophesModèle:Multiple image Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Bram se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, le ruisseau de la Preuille et le ruisseau de Rigal, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le canal du Midi, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Fresquel, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de La Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune était qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui comptait alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, plus que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Bram est une commune rurale<ref group="Note">Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram, une unité urbaine monocommunale<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group="I" name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="I" name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group="I" name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="I" name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (10,2 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,4 %), cultures permanentes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group="Carte">Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux, et lieux-dits de la commune
Liste de ceux situés sur la commune :
|
|
|
Voies de connexions et transports
La ville de Bram est desservie par plusieurs voies de communication:
Connexions routières
Elle dispose d'un échangeur Modèle:Sortie sur l'autoroute A61. L'accès se fait également par les départementales 33, 6113 (ancienne route nationale 113) et 4 (intitulée à l'origine, « de Mirepoix au canal des Deux-Mers en passant par Bram »). Elle est desservie en autocars par la Modèle:Nobr « Carcassonne - Bram » de la régie des Transports de Carcassonne Agglo<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la ligne 411, soutenue par la région Occitanie, effectuant la liaison « Bram - Limoux ». Une aire de covoiturage a été créée en 2019 à proximité de l'autoroute et des points de fort trafic<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une aire d'accueil pour les campings-cars et les vans existe depuis novembre 2021 près du lac de Buzerens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Connexions ferroviaires
Elle possède une gare desservie par les TER Occitanie faisant la liaison de la ligne 10 entre Toulouse et Narbonne. Quatre passages à niveau sont situés sur son territoire. Bram fut desservie entre 1905 et 1933 par trois lignes des tramways de l'Aude.
Connexions aériennes
L'aéroport de Carcassonne est situé à Modèle:Nobr de route, celui de Toulouse-Blagnac à 1 h, l'aérodrome de la Montagne Noire à Modèle:Nobr et l'aérodrome de Castelnaudary à Modèle:Nobr.
Canal du Midi
Son port sur le canal du Midi, classé depuis 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO, est l'une des bases du leader européen du tourisme fluvial « Locaboat »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voie cyclable et pédestre
Inaugurée en juillet 2022, une voie verte cyclable et pédestre reliant sur Modèle:Unité, Bram, au départ du canal du Midi, à Montségur en Ariège a été créée en grande partie sur l'emplacement de l'ancienne ligne de Bram à Belvèze<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il existe également 30 sentiers balisés de randonnées pédestres autour de Bram, totalisant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
La gare de Bram, vue depuis les bureaux d'Arterris.
-
Indication de l'échangeur de Bram sur l'autoroute A61.
-
Plaque de cocher, située sur la RD 4 à Bram.
-
Le port de Bram sur le canal du Midi.
-
L'un des « totems d'accueil » de la ville.
Espaces verts et naturels
La ville dispose de plusieurs espaces verts, naturels et d'agrément dont :
- le jardin public, proche de la gare ;
- le parc des Essarts, domaine boisé de plus de deux hectares, situé en centre-ville, abrite un arboretum présenté sous la forme d'un « Chemin du Patrimoine Végétal », une signalétique qui recense et met en valeur, à partir d'une étude menée par l'ONF, dix neufs arbres et arbustes remarquables situés au cœur du parc, agrémentée d'un reportage photographique réalisé par les élèves du collège Saint-Exupéry et du conseil municipal des jeunes, qui met à l'honneur les richesses botaniques du parc sous forme poétique à travers plusieurs panneaux explicatifs<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le parc du château de Lordat (privé) ;
- l'allée Albert-Gau, sur la voie verte, en parallèle de l'avenue Pierre-Paul-Riquet, reliant sur Modèle:Unité le canal du Midi au château de Lordat<ref>Modèle:Article</ref> ;
- le lac de Buzerens, ancienne gravière reconvertie en base de loisirs, équipée d'un téléski nautique ;
- le lac du Cap de porc, ancienne gravière, où la baignade est interdite, reconvertie pour la pèche ;
Bram possède depuis 2013 une fleur en tant que ville fleurie décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis 2021, la commune dans le cadre de l'opération « Une naissance, Un arbre » a planté 22 arbustes, prés du lac de Buzarens, choisis parmi les espèces suivantes: Savonnier, Tulipier de Virginie, Érable de Montpellier, Micocoulier et Tilleul<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Le parc des Essarts situé en centre-ville.
-
Base de loisirs de Buzerens, implantée sur une ancienne gravière.
-
Le téléski nautique du lac de Buzerens.
-
Le jardin public et son monument aux morts.
-
Les cèdres du parc des Essarts, vus depuis l'avenue Charles de Gaulle.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bram est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name="Géorisques">Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Preuille, le Fresquel et le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 2000 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name="Géorisques" />.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1556 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Carte">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name="INPN1">Modèle:Lien web.</ref> :
les « gravières et plaine de Bram » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les oiseaux observés dans la ZNIEFF de Bram
Toponymie
Durant l'antiquité, la localité est fondée par les Volques Tectosages qui occupaient la région. Elle se dénommait alors Eburomagos, magos signifiant en gaulois, la plaine, l'esplanade ou le terrain servant de marché et eburo, l'if. Ce nom peut donc se traduire par « Marché de l'If ». Le nom actuel de l'agglomération, Bram, peut provenir de la contraction de cette ancienne appellation celtique.
Histoire
Néolithique
Une occupation datée du Néolithique a été prouvée par la présence de céramiques typiques lors de fouilles sur la commune en 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Antiquité
Le vicus Eburomagus est attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et figure sous ce nom sur la table de Peutinger<ref>Modèle:Article.</ref>. Le village était situé à un carrefour de la voie d'Aquitaine. Il y existait un important marché de vins et des ateliers de poteries connus pour leur céramique sigillée à vernis rouge. Les fouilles ont révélé un théâtre, un temple et des thermes. L'administration était entre les mains de trois magistri vici<ref>Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 333, l'anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrête et note l'étape comme Vicus Hebromago.
-
Extrait de la table de Peutinger, indiquant Eburomagus.
-
Dalle en marbre découverte en 1969 avec la dédicace attestant de la présence du vicus Eburomagus.
Moyen Âge
C'est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le village, qui a vu son étendue doubler se dote d'une seconde enceinte et qu'apparaissent les premiers chevaliers et seigneurs de Bram. Ils installent leur château dans l'enclos ecclésial originel face à l'église. Les deux tours (le clocher et le donjon) s'affrontent ainsi symboliquement pour le partage du pouvoir. Le dernier vestige du château médiéval était une tour servant de prison qui existait encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Lors de la Croisade des albigeois, l'armée croisée conduite par Simon de Montfort prend Carcassonne en 1209. Elle est venue punir les hérétiques cathares. Les seigneurs occitans résistent et l'un d'eux, Giraud de Pépieux, punit deux chevaliers croisés en leur faisant crever les yeux. Peu après, début 1210, l'ost croisé prend d'assaut la petite ville de Bram qui a refusé d'ouvrir ses portes. Simon de Montfort ordonne que soient arrachés le nez et les yeux des survivants, en représailles. Un seul n'est qu'éborgné : il servira de guide aux autres<ref>Daniel Brun, Les mystères cathares, Modèle:P.</ref>, pour qu'il puisse conduire ses compagnons jusqu'à Lastours afin d'avertir les défenseurs de ce qu'il encourent s'ils ne se rendent pas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après cet épisode, Simon de Montfort laissa la ville en fief à l'un de ses compagnons : Alain de Roucy. Après la croisade le comte de Toulouse reprit son pouvoir qu'il confia à Olivier de Termes, lequel vendit ses droits à Pierre III de Voisins. La famille de Voisins possédera la baronnie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le village s'est développé de manière concentrique autour du château sur motte Modèle:Sfn où se situe depuis le Modèle:S mini- siècle l'église Saints-Julien-et-Basilisse. Celui ci s'est ensuite déporté hors du village libérant la place centrale. Au bas Moyen Âge se construit une nouvelle ceinture de fortifications, protégées à l'extérieur par des fossés alimentés par une dérivation de la Preuilhe.
- Rues du village circulaire
-
-
-
-
-
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1582, le village et le château sont pris par les huguenots qui tentent vainement de contenir le siège entrepris par les catholiques de la Ligue. C'est dans ce contexte que Paul-Jacques de Lordat, seigneur de Prunet (Arzens), achète par contrat, la baronnie de Bram le Modèle:Date-, à la famille de Bernuy, qui comprenait les paroisses de Bram, Buzarens, Villarzens et Villesiscle sur laquelle fut transféré en 1719, le titre de baronnie des États de Languedoc, attaché à la terre de Clermont-Lodève. Le château actuel fut construit par Louis de Lordat, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La famille conservera son droit seigneurial jusqu'à la Révolution<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le roi Louis XIII, passa une nuit au village le Modèle:Date- en compagnie de Richelieu. Sa présence est attestée par une pierre gravée (inscrite aux monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-) portant une inscription visible sur un mur, et quelques mètres plus loin, par un cartouche sculpté sur la façade de l'ancienne boulangerie du « château de la Baronnerie » située dans la rue qui porte son nom. Dix jours plus tard, à Toulouse (au Capitole), il assiste à l'exécution du duc Henri II de Montmorency, vaincu à Castelnaudary en septembre. En 1636, il accorda à la ville la permission de tenir un marché hebdomadaire, le mercredi, ainsi que quatre foires annuelles (le jour de l'an, le 23 février, le jour de la Pentecôte et le 10 août)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Époque contemporaine
Durant la Seconde Guerre mondiale, un camp d'internement, dit « camp du Pigné », est implanté en zone limitrophe entre les communes de Bram et de Montréal, près de la ligne de Bram à Belvèze, allant jusqu'à Lavelanet. Actif de 1939 à 1941, entre Modèle:Unité y auront été internées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, principalement des exilés espagnols de la Retirada<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les 24 et 26 août 1942, 159 juifs dont Modèle:Nobr, résidant dans l'Aude, furent raflés sur ordre du gouvernement de Vichy et livrés aux nazis. Ils furent déportés de la gare de Bram vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Une stèle installée devant le parvis rappelle cet épisode tragique de l'histoire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, Gisèle et Germain Lyon, résidents de Bram, font partie, avec quatre membres de leur famille, des Modèle:Nobr de l'attentat terroriste perpétué à Nice sur la promenade des Anglais. Leur noms figurent sur le monument aux morts de la commune et la stèle se trouvant sur le parvis de la laïcité créé devant l'hôtel de ville ainsi que sur le Mémorial des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. La plaque commémorative est illustrée d'une Marianne dessinée spécialement par Benjamin Régnier, qui a ému la France avec sa « Marianne en pleurs » au lendemain de l'attentat du Bataclan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Le baron Paul-Jacques de Lordat, fondateur de la branche de Bram.
-
Cartel apposé rue Louis-XIII devant l'inscription indiquant son passage en 1632.
-
Cartouche visible sur la façade de l'ancienne boulangerie où résida le roi Louis XIII lors de son passage en 1632.
-
Stèle installée devant le parvis de la gare.
-
Plaque commémorative du « parvis de la laïcité ».
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Bram est membre de la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- et dont le siège est à Bram. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Piège au Razès pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, après avoir dépendu de celui de Fanjeaux, et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Administration municipale
La mairie était située avec l'école dans le village circulaire, rue Alazaïs Raseire, jusqu'au début des années 1950. Époque où un nouvel hôtel de ville fut construit à quelques mètres de cet endroit, en bordure de la voie ferrée. Emplacement symbolique, où furent brûlés le 22 frimaire de l'an II, les titres féodaux de la famille de Lordat en présence de la garde nationale et des élus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
D'anciens maires sont honorés par une rue portant leurs noms. Il s'agit de Jacques Viroligier (1854 à 1855), Charles de Lordat (1868 à 1870 - 1871 à 1876 et 1884 à 1888), Jean-Pierre Sabarthez (1888 à 1892), Bernard (1792) et Firmin Lacroix (1892 à 1894) ainsi que le président de la délégation spéciale, Joseph Caizergues (1941 à 1944).
En 2023 le maire dirige la ville avec cinq adjoints et seize conseillers municipaux dont trois avec délégations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe également un conseil municipal des jeunes permettant tous les deux ans à quinze jeunes élus scolarisés du CM2 à la Modèle:3e de mettre en place, avec leur propre budget, des actions citoyennes à destination de la jeunesse, et également à l'ensemble de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
L'ancienne mairie, située dans le village circulaire.
-
Blason visible sur le fronton de l'hôtel de ville.
-
L'hôtel de ville.
-
Le parvis de la laïcité, situé devant le bâtiment annexe de l'hôtel de ville.
Tendances politiques et résultats
La ville est depuis 1971 un bastion du Parti Socialiste dans l'Aude. Depuis septembre 2021, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, et son mouvement « L'Occitanie en commun », organise chaque année des ateliers et des conférences, dont la troisième édition en 2023 rassembla près 2500 personnes, dans le but de relancer le PS en dehors de son alliance avec la NUPES<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste | Tendance | Tête de liste | Effectif | Statut | |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | « Bram Horizon » | PS | Claudie Faucon-Mejean | 20 | Majorité |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | « Unis pour Bram » | SE | Bernard Juilla | 3 | Opposition |
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel, adjointe au maire (2001→2011) Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut
Modèle:Élu Colonel - Commandeur de la Légion d'honneur Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelage
- Modèle:Jumelage depuis 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements et services publics
- Le centre d'arts et cultures « Les Essar[t]s » consacré aux arts visuels, à la médiation scolaire et aux rencontres culturelles entre amateurs et professionnels au travers de résidences d'artistes, propose également depuis 2014 des expositions de grands noms de la photographie, comme Robert Capa, Marcel Bovis, André Kertész, Fred Stein, Robert Doisneau, Raymond Depardon, Jacques-Henri Lartigue<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- La médiathèque intercommunale.
- La Maison des jeunes et de la culture, fondée en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Cinq boîtes à livres, situées dans le parc des Essars, aux abords de l'école maternelle, de l'église, du lac de Buzerens et de l'hôtel de ville dans l'ancien poids public<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le vélo bénéficie d'une piste d'apprentissage à destination des plus jeunes, afin de mieux appréhender les déplacements en zone urbaine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La salle polyvalente « Espace Idéal », inaugurée en 2019, située à l'emplacement d'un cinéma fermé à la fin des années 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
La médiathèque gérée par la Communauté de communes.
-
Le « centre arts et cultures des Essar[t]s ».
-
La boite à livres située dans le square à côté de l'église.
-
La piste d'apprentissage pour les jeunes cyclistes située près du stade des Pyrénées.
-
La salle polyvalente de « l'espace Idéal ».
Enseignement
Bram fait partie de l'Académie de Montpellier. Voici les principaux établissements :
- la crèche intercommunale Jacques-Cambolive ;
- l'école maternelle « Arc-en-ciel » ;
- l'école élémentaire « Marie-Jeanne-Estevenon-Ferrasse ». Le décor sculpté entourant la porte d'entrée créé dans le cadre du 1% artistique est signé Yvonne Gisclard-Cau et Paul Manaut <ref>Modèle:Lien web</ref>;
- le collège Saint-Exupéry, inauguré au début des années 1960 ;
- l'école intercommunale des arts (musique, danse et théâtre) .
-
L'école maternelle Arc-en-Ciel de Bram.
-
La fresque située devant l'entrée de l'école maternelle en mémoire de la Retirada.
-
Le collège Saint-Exupéry.
-
Le portique sculpté de l'école primaire, signé Yvonne Gisclard-Cau et Paul Manaut.
-
L'école élémentaire Marie-Jeanne-Estevenon-Ferrasse.
Santé
La ville dispose d'un centre médical. Plusieurs médecins, dentistes, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes, podologues et ortophonistes sont installés sur son territoire ainsi qu'une pharmacie agrandie en 2013 à la suite de la fusion de deux pharmacies précédemment situées en centre-ville. Cette dernière dispose également d'une cabine de téléconsultation médicale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1991, un EHPAD est créé sur la commune. Il fait partie depuis 2006 du groupe Korian<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Instances judiciaires et administratives
Les juridictions compétentes pour la commune de Bram sont :
- à Carcassonne : le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le conseil de prud'hommes, le tribunal de commerce ;
- à Montpellier : la cour d'appel de Montpellier, le tribunal administratif ;
- à Toulouse : la cour administrative d'appel.
Services publics
Bram possède un centre de sapeurs-pompiers, créé en 1868, dépendant du service départemental d'incendie et de secours, mis à l'honneur dans le film Les hommes du feu tourné en 2017 <ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle compte également une caserne de gendarmerie siège d'une « COB » (communauté de brigades de gendarmerie), une police municipale, une poste, dont les nouveaux locaux furent inaugurés en 1990 par le ministre des PTT, une annexe de l'office de tourisme intercommunal pendant la saison estivale, une Maison de services au public administrée par la communauté de communes Piège-Lauragais-Malepère<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Manifestations culturelles et festivités
Les principales manifestations :
- janvier : Cérémonie des « vœux à la population », présentée à l'Espace Idéal ;
- avril-mai : « Le mois de l'archéo ». Série d’ateliers, de visites et de conférences à la Maison de l'archéologie Eburomagus ;
- mai : Nuit Européennes des musées. Portes ouvertes et visites guidées à la Maison de l'archéologie Eburomagus ;
- mai : « Fête de l'environnement » au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- juin à septembre: « Les Chemins de photos » organisés depuis 2013 dans 20 communes et 20 lieux privés du territoire situées sur l'axe qui relie Bram à l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- juin : Fête de la musique, au parc des Essarts ;
- juin-juillet : « Festival Idéal ». Festival de lecture et de poésie au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- 14 juillet : Fête de la République, en centre-ville et au parc des Essarts ;
- août: « Ciné-plein air » au parc des Essarts ;
- septembre: « Les Journées Antiques ». Festival gallo-romain au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- septembre : « Fête des associations » au parc des Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- septembre : Journées Européennes du patrimoine. Portes ouvertes du musée Eburomagus, Maison de l'archéologie et du dépôt, accompagné d’animations ;
- octobre : festival de Bande dessinée au centre des Essar[t]s<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- décembre : spectacles et animations de Noël. Feu d’artifice, parade, son et lumière. Rencontre avec le Père-Noël. Vin et marrons chauds offerts par la ville et le Comité des Fêtes au parc des Essars.
Sports
La ville compte une quinzaine d'associations sportives, pratiquants diverses disciplines comme l'aïkido, le judo, le sambo, le football, le rugby à XV, le handball, la pétanque, le badminton, le tennis, la randonnée, le cyclisme, la gymnastique, le motocross et le wakeboard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle dispose de nombreux équipements sportifs, parmi lesquels : un City stade, le gymnase de « La Patriote », le gymnase, le stade et le terrain multisports, implantés à côté du collège Saint-Exupéry, le stade et les courts de tennis du complexe des Pyrénées, jouxtant un terrain de Beach Tennis et de Padel, une maison des sports, ainsi qu'un dojo, un boulodrome couvert, des terrains de pétanques, une aire de fitness et un terrain de motocross<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- En rugby à XV, la fusion de « l'AS Bram XV » (fondée en 1906) et de « l'Avenir Montréalais » (fondé en 1909) entraîne la création du club « Piège Lauragais Malepère XV » en juillet 2016. Pour le championnat 2023-2024, celui-ci évolue en Championnat Régional 2. Son siège situé à la maison des sports porte le nom de Ferrucio-Dante Spanghero, père de la célèbre fratrie de rugbyman<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le football est représenté par « l'AS Bram » (fondée en 1968) qui évolua en division d'honneur régionale en 1980. Championne de l'Aude de D2 en 2022, l'équipe 1 après une saison en championnat de D1 redescend en championnat départemental 2 (10e niveau national) pour la saison 2023-2024<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Bram fait partie de l’école de football du GFPLM « Groupement de Football Piège Lauragais Malepère » avec les communes de Pexiora, Villasavary et Villepinte. Ce club a été créé en 2015 et regroupe plus de Modèle:Nobr et joueuses de 5 à Modèle:Nobr. Les équipes du GFPLM engagées en football compétition évoluent au premier niveau départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- En gymnastique, « La Patriote » (fondée en 1908) était destinée à l'origine à la préparation militaire des jeunes hommes. Elle a pour but, aujourd'hui, la pratique de la gymnastique artistique des enfants, la gymnastique d’entretien et d’expression des adultes. Elle est affiliée à l’UFOLEP.
-
Blason de l'AS Bram XV (1906-2016) visible sur la façade de l'ancien « café Bénazet »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Vue de la tribune du « stade des Pyrénées » jouxtant la « Maison des sports ».
-
Le complexe sportif « Saint-Exupery » avec le stade, le gymnase et le terrain multisports.
-
L'un des courts du « Tennis Club du Lauragais ».
-
Au premier plan le gymnase de « La Patriote » situé à côté de « l'espace Jean Cau ».
Cultes
Bram dispose d'un lieu de culte catholique, l'église Saint-Julien-et-Basilisse dépendant du diocèse de Carcassonne et Narbonne.
Le culte évangélique des Tziganes de France Vie et Lumière est pourvu d'un lieu de réunion.
Médias
Presse locale
La presse est représentée par les grands quotidiens régionaux du groupe La Dépêche du Midi : La Dépêche du Midi<ref>Modèle:Lien web.</ref>, L'Indépendant et Midi libre, ainsi que par l'hebdomadaire: Le Petit-Journal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un magazine trimestriel municipal intitulé « Regards » rend compte de l'actualité de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Radios locales
En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par des stations locales qui réalisent des émissions, reportages ou décrochages sur place :
- 88,8 : Contact FM Occitanie
- 89,3 : RCF Pays d'Aude
- 98,0 : 100% Radio
- 101,3 : Radio Marseillette
- 104,1 : Pyrénées FM
- 106,1 : France Bleu Occitanie<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Économie et commerce
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Unité. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 40 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (39,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 496 en 2013 et 1 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 076, soit un indicateur de concentration d'emploi de 125,4 % et un taux d'activité parmi les Modèle:Nobr ou plus de 48,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 076 actifs de Modèle:Nobr ou plus ayant un emploi, 458 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
Modèle:Nobr<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Bram au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 266 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
34 | 12,8 % | (8,8 %) |
Construction | 29 | 10,9 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
78 | 29,3 % | (32,3 %) |
Information et communication | 3 | 1,1 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 15 | 5,6 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 13 | 4,9 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
34 | 12,8 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
40 | 15 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 20 | 7,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les Modèle:Nobr implantées à Bram), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
En 1818, le préfet de l'Aude, Claude Joseph Trouvé, décrit la commune:
« Bram, l'une des plus riches du département, réunit aux avantages de sa situation, celui d'être traversée par une grande route qui conduit par Fanjeaux à Mirepoix, et qui s'embranche à celle de Carcassonne à Toulouse. Il est étonnant qu'elle n'ait aucun établissement de commerce. Ses routes, son port sur le canal, l'industrie de ses habitants, en garantiraient le succès. »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
De 1879 à 1988, la manufacture de mosaïques en ciment par incrustation et de carrelages fondée par Jules Villebrun fut l'une des entreprises les plus importantes de la ville. Elle produisit des matériaux réputés dans toute la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les six entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Moog Organic (Bio Planète), première huilerie bio d'Europe (40 304 K€)<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Sobramic, supermarchés (Modèle:Unité)
- Aude TP, construction de routes et autoroutes (Modèle:Unité)
- Établissements Patebex, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (Modèle:Unité)
- Bram Béton, fabrication de béton prêt à l'emploi (Modèle:Unité)
- Quincaillerie Bramaise, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de Modèle:Unité) (Modèle:Unité)
Fondée en 1920, les sablières Larruy représentent la plus ancienne entreprise en activité de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2023, la ville possède deux zones d'activités économiques. Celle de l'Autan, située à l'entrée Est et celle du Lauragais (gérée par la communauté des communes Piège-Lauragais-Malepère) située à proximité immédiate de l'échangeur autoroutier de l'A61 Modèle:Sortie qui ont permis l'installation sur son territoire, avec ceux du centre-ville, d'une cinquantaine de commerces, dont un supermarché, un hôtel-restaurant, ainsi qu'une trentaine de prestataires de services<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
C'est un pôle d'attraction agricole, notamment céréalier, grâce à la coopérative Arterris, ses immenses silo à grains édifiés près de la gare dans les années 1930 par « Les greniers du Razès », ses laboratoires de recherches, sa station de conditionnement d'asperges, son magasin Gamm vert et l'activité commerciale qui en résulte.
Elle bénéficie aussi d'un important et réputé marché de plein vent le mercredi en centre-ville, établi depuis 1636, accordé (ainsi que quatre foires annuelles disparues) par lettres patentes du roi Louis XIII<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est situé sur l'avenue du Général-de-Gaulle, les places Carnot et République. Le dimanche un marché de producteurs locaux plus modeste est installé sur les places de la République et des Jardiniers, accompagné depuis 2018 d'un marché de producteurs de pays organisé en nocturne début août<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En centre-ville, autour de la place Carnot et de l'avenue du Général-de-Gaulle, on trouve principalement des commerces de proximité et services, parmi lesquels : une supérette, des agences bancaires, des assureurs, une agence immobilière, un tabac-maison de la presse, deux cafés, trois restaurants (dont un asiatique), un snack et deux pizzérias, un caviste, un photographe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des informaticiens, un architecte, un magasin d'électro-ménager, quatre salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, un toiletteur pour chiens et chats, deux boulangeries-pâtisseries, une pâtisserie, une boucherie, une charcuterie et une poissonnerie. La municipalité a mis en place, de 2020 à 2022, aux côtés de l'association «Autr'Monde» avec l'aide de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aude, un espace de vente mutualisé servant de « boutique tremplin » pour les porteurs de projets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le château de Lordat abrite un établissement et service d'aide par le travail autour d'un atelier de cartonnage, d'une blanchisserie et d'un restaurant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis Modèle:Date-, dans le cadre du dispositif national Petites villes de demain, un manager de commerce et de développement économique est au service de la ville et de la communauté des communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les vecteurs économiques, d'hier à aujourd'hui
-
L'ancienne fabrique de carrelage et mosaïque, fondée par Jules Villebrun.
-
La zone d'activités du Lauragais, située près de l'échangeur de l'A61.
-
Un site d'extraction des « sablières Larruy ».
-
Le site d'Arterris avec son silo à grains situé le long de la voie ferrée.
-
Le marché du mercredi établi depuis 1636 par lettres patentes du roi Louis XIII.
Agriculture
Zonage
La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution du nombre d'exploitations
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 21 en 2000 puis à 23 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et à 20 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 56 % en Modèle:Nobr. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à Modèle:Nobr<ref name=Agreste/>.
Viticulture
En 1812 la vigne était plantée sur Modèle:Nobr produisant Modèle:Nobr,000 hectolitres de vins. Après la Restauration cette culture régresse et ne couvre plus que Modèle:Nobr de 1817 à 1820. Terroir limitrophe des vignobles d'Appellation d'origine protégée de la Malepère et du Cabardès, la viticulture est représentée à Bram par le « Domaine de Villarzens », qui produit sur Modèle:Nobr des vins nature issus des cépages Merlot et Chardonnay. C'est l'un des plus petits domaines de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une cave coopérative de vinification créée en 1947, compta en 1979, Modèle:Nobr. Elle est actuellement désaffectée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Culture et patrimoine
Un « chemin du patrimoine historique » a vu le jour en 2012 au cœur du centre-ville. Il détaille l'histoire de la commune et de ses personnalités (de Louis XIII à Jean Cau) en passant par l'église, la halle, les chapelles, le parc des Essar[t]s ou le musée Eburomagus. Il valorise les richesses patrimoniales et architecturales de la ville, notamment dans le village circulaire. Un nouveau parcours est inauguré en avril 2023, illustrant du château de Lordat au canal du Midi, une partie de l'histoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mettant en lumières, le château, le frontispice du mausolé des Lordat, les anciens moulins, le pigeonnier et le canal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les différents chemins du patrimoine
-
Un des cartels du chemin du patrimoine reliant le château de Lordat au canal du Midi.
-
Un des cartels du « chemin du patrimoine » situé à côté de l'église Saints-Julien-et-Basilisse.
-
Un des cartels du chemin du patrimoine situé sur les halles.
-
Un des cartels du chemin du patrimoine naturel situé dans le parc des Essarts.
-
Un des cartels du musée « Hors les murs » Musée Eburomagus.
- Les croix de passion, chemins et calvaire
-
Croix de la Passion, datée de 1805 située derrière la mairie à l'emplacement de l'ancienne entrée du château de Lordat.
-
Croix de Passion, installée à l'origine sur la place Carnot, déplacée à quelques mètres sur l'avenue Charles de Gaulle.
-
Croix datée de 1803, située sur le square Simon.
-
Croix datée de 1736, située avenue Notre-Dame à côté de la chapelle de la Miséricorde.
-
Croix du calvaire située avenue Clémenceau.
Lieux et monuments
- Musée Eburomagus - Maison de l'archéologie, inauguré en 2006, labellisée Musée de France, lieu du rapatriement des pièces du secteur, pour beaucoup de Bram, entreposées jusque-là au dépôt du Présidial, l'ancien Château de Castelnaudary. Elle abrite le siège du laboratoire d'archéologie du Lauragais. Un musée « Hors les murs » a été créé en 2019 pour guider les visiteurs in situ vers les principaux points de découvertes archéologiques des cinquante dernières années. Il est constitué de onze panneaux explicatifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Église Saint-Julien-et-Basilisse, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dédiée aux saints Julien et Basilisse. L'abside et le clocher font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
- Canal du Midi, port du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (vingt anneaux) et écluse de Bram.
- Château de Lordat datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (privé) reconverti en centre d'adaptation du travail<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le pigeonnier du château de Lordat, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appartenant au domaine de Bordeneuve (privé), restauré en 2020 dans le cadre du Loto du Patrimoine initié par Stéphane Bern<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Fragment du mausolée datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la famille de Lordat, détruit en 1793. Pierre sculptée ornant le frontispice, visible à l'entrée de l'allée Albert Gau, représentant sur un fond de draperies, un sablier figurant le temps qui s'écoule, entouré de deux grandes ailes et de faux symbolisant la mort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
- Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde de Bram de style néogothique, construite dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article</ref>.
- Chapelle de l'Assomption, de style néoclassique, elle est datée de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le poids public construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, restauré en 2021, il accueille depuis une boite à livres.
- Monument aux morts situé dans le jardin public<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La halle Claude-Nougaro baptisée du nom du célèbre chanteur toulousain en 2013, située sur la place Carnot<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Du type de celles créées par l'architecte Victor Baltard, inaugurée en 1909, elle accueille diverses manifestations et les délibérations du conseil municipal.
- Château de Valgros - Frontenac, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ou ce qu'il en reste après les incendies de 2005 et 2020)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Mémorial de la Retirada, inauguré en 2009, situé devant l'entrée de l'ancien camp de Pigné sur la commune de Montréal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Parc et maison des Essarts, ancien domaine de La Nauze. Transformé en 2014, après une donation partielle à la ville, en centre d'exposition consacré aux arts visuels et à la culture<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le patrimoine emblématique
-
Portail de l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre du village circulaire.
-
Église Saints-Julien-et-Basilisse. Dalle funéraire en marbre dédiée au marquis Paul-Jacques de Lordat et à son fils le comte Joseph-Marie en 1765.
-
Façade principale du château de Lordat vue du parc.
-
Fragment du frontispice du mausolée de la famille de Lordat détruit en 1793.
-
Le pigeonnier du château de Lordat, situé sur le domaine de Bordeneuve.
-
Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde.
-
Chapelle de l'Assomption, située dans le village circulaire.
-
Mémorial de la Retirada.
-
Sur le rond point de la Retirada, la sculpture d'Andres Blume (2004) symbolisant les grilles du camp de Pigné.
-
La halle Claude Nougaro.
-
L'ancien poids public transformé en boite à lire.
Personnalités liées à la commune
Personnalités des arts et des lettres
- Alexandre Louis Albert Charles de Bancalis de Maurel d'Aragon (1844-1896), décédé à Bram, diplomate et historien français.
- Loís Alibèrt (1884-1959), né à Bram, linguiste occitan, auteur notamment d'une grammaire, et accessoirement d'un dictionnaire, bases de la norme classique de l'occitan.
- Jean Cau (1925-1993), né à Bram, écrivain, journaliste, pamphlétaire, prix Goncourt 1961.
- Pierre Rolland (1926-1967), né à Bram, professeur de philosophie, champion de France d'échecs en 1956.
- Frédéric Bézian (1960), auteur de bande dessinée. Il vécut à Bram de 1963 à 1969 à qui il rend hommage en 2012 dans un album intitulé « Aller-retour ».
Personalités des arts et des lettres, liées à leurs séjours au camp de Bram (1939-1940)
- Manolo Valiente (1908-1991), peintre et sculpteur espagnol.
- Josep Bartolí (1910-1995), artiste et homme politique espagnol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Joaquim Vicens Gironella (1911-1997),sculpteur et écrivain espagnol.
- Antonio Soriano (1913-2005), libraire républicain espagnol<ref>Modèle:Article</ref>.
- Adelita del Campo (1916-1999), danseuse républicaine espagnole.
Personnalités civiles
- Raymond Garcia (1948), né à Bram, tailleur de pierre, célèbre inventeur, lauréat du concours Lépine en 2003 et de celui de « l'Inventeur de l'année » sur M6 en 2007 pour son « Barbecue vertical »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités politiques
- Alain de Roucy (1172-1221), chevalier, seigneur de Bram de 1214 à 1221.
- Olivier de Termes (1200-1274), chevalier, seigneur de Bram de 1240 à 1265.
- La famille de Lordat à partir de 1598. Originaire de l'Ariège où elle possédait un château, est l'une des plus anciennes de l'Aude. Elle fit construire son château à Bram qui leur appartiendra jusqu'en 1856. Paul-Jacques (1554-1635) fonda la branche de Bram, suivi par Jean (1590-1681) Joseph-Marie (1725-1765) et plus tard Charles de Lordat (1829-1908), maire de Bram et député de l'Aude. Cinq de ses membres (Jean, Jacques, Louis, Paul-Jacques II et Joseph-Marie) furent gouverneurs de la Cité de Carcassonne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le roi Modèle:Souverain2 (1601-1643), séjourna à Bram en 1632 et accorda en 1636 le droit à la ville de tenir son marché le mercredi. Une rue du village circulaire porte son nom. Une autre rue porte celui de son principal ministre, le cardinal de Richelieu présent à ses côtés en 1632.
- Bernard Lignières (1769-1847), député de la Haute-Garonne, pendant les Cent-Jours en 1815, né à Bram
- Albert Sarraut (1872-1962), homme d'État, gouverneur général de l'Indochine française, président du conseil, ministre, député et sénateur de l'Aude. Inhumé au cimetière de Bram où avec son épouse, née Estève, il posséda une propriété. Il fut conseiller général du canton de Fanjeaux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Albert Gau (1910-1993), prêtre, résistant, journaliste et homme politique français, député de l'Aude, Juste parmi les nations. Créateur du centre d'éducation spécialisé de Sainte-Gemmes, à Bram.
- Lucien Villa (1922-2018), décédé à Bram, homme politique, membre du Parti communiste français, député de Paris ([[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e arrondissement]]).
- Pierre Seel (1923-2005), militant, victime du paragraphe 175, inhumé au cimetière de Bram.
- Jacques Cambolive (1940-2015), député de l'Aude, maire de Bram<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- André Viola (1971), homme politique, conseiller départemental du canton de la Piège au Razès, ancien maire de Bram et président du conseil départemental de l'Aude.
Personnalités scientifiques
- Paul Vidal de La Blache (1845-1918) éminent géographe dont les atlas ont fait longtemps autorité en France. Apparenté par sa mère à Bram née au domaine de La Seignoure. Son frère cadet, le général François Vidal de la Blache (1848-1917) né et décédé à Bram repose au cimetière communal.
- Georges Milhaud (1892-1952), spéléologue, né à Bram, qui a exploré la grotte de la Devèze, a fondé le premier club de spéléologie de France (le club de la Montagne Noire et de l'Espinouse) et a organisé le premier congrès français de spéléologie en 1939.
Personnalités du sport
- Robert Espanol (1929), né à Bram, champion de France de rugby à XV en 1949 et 1950 avec le Castres Olympique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Henri Rancoule (1933-2021), né à Bram, est un ancien joueur de rugby à XV français. Il joua avec l'équipe de France et évolua au poste d'ailier. Trois fois champion de France avec le Football club lourdais XV Hautes-Pyrénées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les frères Spanghero, joueurs de rugby à XV : Laurent Spanghero (né en 1939), Walter Spanghero (né en 1943), Jean-Marie Spanghero (né en 1945) et Claude Spanghero (né en 1948). Un reportage spécial de l'émission Les Coulisses de l'exploit, présenté par Roger Couderc, qui leur est consacré, fut tourné à Bram en 1966<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Personnalités liées à Bram (sélection).
Visites ministérielles à Bram
- 20 octobre 1632 : Armand Jean du Plesis de Richelieu, principal ministre d'État en compagnie de Louis XIII ;
- 15 mars 1982: Joseph Francheschi, secrétaire d'État aux Personnes âgées, pour l'inauguration du foyer-restaurant<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- 29 octobre 1990 : Paul Quilès, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace, pour l'inauguration du nouveau bureau de Poste ;
- 13 avril 2013 : Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, reçue au point d'information jeunesse<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- 19 avril 2013 : Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, en visite à la maison de retraite<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- 18 novembre 2014 : Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, venue rencontrer des associations aux Essarts<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Gastronomie
La spécialité « Le Bramais », est produite par la boulangerie-pâtisserie « Laval ». Il s'agit d'un gâteau à base de meringue, génoise et crème pâtissière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musique
Fondé en 2000, l'association « Los Balents del Dimecres » (Les ballets du mercredi), chargée de promouvoir les musiques acoustiques du passé à nos jours, composée d'une trentaine de musiciens, accompagne également les manifestations officielles en qualité d'harmonie municipale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bram dans la littérature
- Bram est largement évoquée dans le roman de Patrick Deville « Taba-Taba », paru aux Éditions du Seuil en 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- José Cabanis, décrit ses visites au « château de Frontenac », dans son roman paru chez Gallimard en 1960, « Le bonheur du jour ».
Films tournés à Bram
- Vie Sauvage de Cédric Kahn en 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les Hommes du feu de Pierre Jolivet en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique et médaille de la ville
-
Avers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
-
Revers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
L'avers de la médaille de la ville est ornée du blason des Lordat soutenu par deux lions affrontés posés sur la devise de la commune. Le revers, représente le plan du village circulaire avec de profil l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre, posés sur un épi de blé symbolisant l'activité céréalière de la ville.
Slogan et devise
Le slogan de la ville diffusé depuis 2008 sur les réseaux sociaux et utilisé pour sa communication est :
« Bram, la ville à vivre ! »
Sa devise, visible sur le fronton de la mairie et sur sa médaille d'honneur, est :
« Cavilhat al teraïre coumo à la libertad » (Chevillé au terroir comme à la liberté).
Pour approfondir
Bibliographie
- Chanoine Charpentier, Marquis de Lordat « Un Page de Louis XV. Lettres à son oncle Louis, Comte de Lordat, Baron de Bram, brigadier des armées du Roi. (1740-1747) ». 422.p, Éditions Plon, Paris 1908.
- Chanoine Jean-Pierre Andrieu « Bram sous l'ancien régime, monographie d'une communauté agricole suivie de notes d'histoire locale et de documents inédits » 212.p, Imprimerie Bonnafous, Carcassonne, 1910.
- Jean Ramière de Fortanier « Les droits seigneuriaux dans la sénéchaussée et comté du Lauragais (1553-1789) », Modèle:P., 417.p, Librairie Marqueste, Toulouse, 1932.
- Jean Ramière de Fortanier « Chartes de franchises du Lauragais -recueil de documents relatifs à l'histoire du droit municipal », 794.p, Paris, 1939.
- Louis Alibert « Les débuts de la Révolution à Bram », Carcassonne, Folklore, n°17-18 juillet-août 1939 (BM C- Garae)
- M.Gayraud « L'inscription de Bram et les toponymes Eburomagus, Hebromagus, Cobiogamus en Gaulle méridionale » Éditions de Boccard, Paris, 1970
- Claude Jacquemay « En Lauragais, sous la Révolution et l'Empire, Bram » 430.p, Imprimerie Tinena, Quillan, 1986 Modèle:ISBN
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Gérard Jean « Dictionnaire encyclopédique de l'Aude », tome 1, Modèle:P. à 247. Éditions de l'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne, 2000 Modèle:ISBN
- Collectif, « Réfugiés espagnols dans l'Aude, 1939-1940 », catalogue de l'exposition présentée à Bram en juin 2004, 113.p.Édité par les Archives départementales de l'Aude, Carcassonne 2004 (Modèle:ISBN)
- E.Grisoni « La diffusion de la céramique sigillé sud-gauloise dans le vicus d'Eburomagus Bram, Aude » Toulouse. Université de Toulouse Le Mirail, mémoire de maîtrise, 2005 (BU Tlse)
- Francis Boudou, Communauté de Communes de la Piège et du Lauragais, Canton de Fanjeaux, Éditions Opération Vilatges al Pais 2008 Modèle:ISBN<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Anne Brenon, Jean-Loup Marfaing, Robert Marconis, Sébastien Vaissière «Le Lauragais, regards sur un patrimoine » Editions Loubatières, Toulouse, 2009. Modèle:ISBN
- Arnaud Barthès, « La vie municipale dans le Lauragais audois au lendemain de la Libération 1944-1945 » 92.p Éditions du Centre Lauragais d'Études Scientifiques, Castelnaudary 2022 Modèle:ISBN<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Bande dessinée - Carnet de voyages
- Frédéric Bézian, « Aller-retour », 79.p, Paris, Delcourt, 2012Modèle:ISBN<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Claude Pelet, Gauthier Langlois, Dominique Baudreu, « L'Aude dans l'histoire », Modèle:P.,47 et 50, Béziers, Aldacom, 2006 Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Transports
Patrimoine |
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes