Mas-Saintes-Puelles
Modèle:Infobox Commune de France Mas-Saintes-Puelles <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (Mas Santas Puèlas en Occitan) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, la Ganguise, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Labexen et divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mas-Saintes-Puelles est une commune rurale et compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Massogiens ou Massogiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saintes-Puelles, classée en 1908, la maison Nicol, inscrite en 1964, le canal du Midi (écluse triple de Laurens), inscrit en 1996, et le canal du Midi (maison éclusière de Laurens), inscrit en 1997.
Géographie
Mas-Saintes-Puelles est une commune du Lauragais de 2 763 ha située à Modèle:Unité à l'ouest de Castelnaudary dans son aire urbaine.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
Son territoire qui s'étend entre la route nationale 113 au nord et le ruisseau de la Ganguise au sud se partage entre les collines de la Piège et la pointe ouest de la dépression éolienne de Pexiora. Cette plaine se prolonge vers le nord par delà le col de Naurouze par la vallée de l'Hers-Mort. Ce passage étroit entre la montagne Noire et les collines de la Piège était emprunté depuis l'Antiquité par la Via Aquitania qui reliait Narbonne à Bordeaux. Aujourd'hui cette plaine de quelques kilomètres de largeur est traversée par la nationale 113 au nord, le canal du Midi, la voie de chemin de fer de Toulouse à Narbonne et l'autoroute française A61 aux tracés presque parallèles. Cette plaine est parcourue par le Tréboul petit affluent du Fresquel qui se jette dans l'Aude. La Piège est une zone de collines issue de l'érosion des Pyrénées faite de molasses et de marnes où s'intercalent des bancs de calcaire utilisé pour la construction et de poudingues. Sur la commune le point le plus élevé est à Modèle:Unité. Cette zone de collines s'étend vers l'est vers les vallées de l'Hers-Vif et de l'Ariège.
Hydrographie
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>, et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le canal du Midi, la Ganguise, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Labexen, le ruisseau de Migou, le ruisseau des Agals et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le canal du Midi, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Ganguise, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Villeneuve-la-Comptal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Beauteville, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau de Tréboul, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Villepinte, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnaudary », sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, ayant une position de transition entre la Montagne Noire et les premiers contreforts pyrénéens. On y voit donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « collines et bois de Payra-sur-l'Hers » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- la « bordure orientale de la Piège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « collines de la Piège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Mas-Saintes-Puelles.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Mas-Saintes-Puelles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), prairies (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mas-Saintes-Puelles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ganguise, le canal du Midi et le ruisseau de Tréboul. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1992, 1999, 2009, 2011 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 444 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Selon une tradition ancienne, les Puelles, qui identifient aujourd'hui la commune, furent deux jeunes femmes, qui recueillirent le corps martyrisé de Saturnin (saint Sernin), le premier évêque de Toulouse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour lui donner une sépulture chrétienne. Pour ce fait, elles furent chassées de Toulouse par l'autorité romaine et se réfugièrent en ce lieu, où elles moururent. Elles y furent inhumées avant leur translation dans la nouvelle agglomération, qui prit leur nom. Leurs reliques sont conservées dans l’église<ref>Présentation de la commune : les jeunes filles Puelles</ref>.
Histoire
Au Moyen Âge, la localité comptait de nombreux "bons hommes" et "bonnes femmes", des personnages tenus pour sages et saints par la population mais considérés comme hérétiques par l'Eglise (et désignés à tort comme "non cathares" par certains historiens déconstructionnistes du début du XXIe siècle)<ref>Mark G. Pegg, « Innocent III, les "Pestilentiels Provençaux" et le paradigme épuisé du catharisme », dans « Innocent III et le Midi ». Cahiers de Fanjeaux 50, 2015, p. 277-307.</ref>. En 1242, des seigneurs languedociens venus de Montségur, s'y arrêtèrent avant d'aller assassiner à Avignonet-Lauragais deux inquisiteurs, Etienne de Saint-Thibéry et Guillaume Arnaud, qui y tenaient tribunal. En 1246-1247, les inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre interrogèrent systématiquement les habitants du Mas-Saintes-Puelles sur l'hérésie et les hérétiques<ref>Yves Dossat, Les crises de l'Inquisition toulousaine, Bordeaux, 1959 ; {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mark G. Pegg, The Corruption of Angels : The Great Inquisition of 1245-1246, Princeton, Princeton University Press, 2001.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les augustins fondèrent au Mas un couvent avec pour mot d'ordre la réévangélisation du Lauragais.
Durant les guerres de Religion, le village était farouchement protestant. Au lieu-dit la Planque se trouvait une petite communauté de protestants qui permettait à Henri de Navarre et Catherine de Médicis d'avoir une entrevue secrète.
En 1598, après l'édit de Nantes, une bande huguenote continuait à attaquer les convois marchands. En 1622, Louis XIII fat détruire le village. Il ne reste de vestiges du Moyen Âge que le portail de l'église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le village fut reconstruit et le culte catholique rétabli.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un couvent de l'ordre de la Merci (pour la rédemption des captifs en Terre musulmane) y fut construit. Saint Pierre Nolasque, fondateur de l'ordre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, serait né dans le village.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Le Mas-l'Union<ref name=Cassini/>.
Héraldique
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Mas-Saintes-Puelles faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Sud).
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/début
Date de début d'exercice | Maires |
---|---|
1945 | Jean Larnaudie de Ferrand-Puginier |
1935 | Antoine Monier |
1925 | François Cazaneuve |
1919 | Alfred Myttre |
1908 | Léon de Capella |
1891 | Marcel de Mas Latrie |
1888 | Émile de Capella |
1884 | Henri Liaras |
1883 | Pierre Cazaneuve adjoint faisant office de maire |
1881 | Clément Cazaneuve |
1877 | Jean Boyer |
1871 (mai) | Michel Villars |
1871 (avril) | Louis Cécéreu maire provisoire |
1870 | François Dubernard de Saint Lary nommé maire par arrêté préfectoral |
1869 | Michel Villars |
1864 | Pierre Malacan nommé maire par arrêté préfectoral |
1860 | Amédé de Capella |
1848 | de Rousille |
1848 | Jean-Marie Boyer nommé maire par arrêté du Comité provisoire |
1833 | Pierre Crispon ainé nommé maire par arrêté préfectoral |
1830 | Florent Capella |
1800 | Jacques Ferrand |
1799 | Jean Estadieu adjoint faisant fonction de maire |
1798 | Cazaindre |
1793 | Jean Guiraud |
1791 | Raymond Falcou officier public |
1790 | Jean-Batiste de Ferrand |
1780 | G. Vivier maire et consul |
1779 | Guillaume Borrel maire et Modèle:1er |
1697 | Jean Domer |
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section |
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelnaudary, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 117 en 2013 et 114 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 364, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 364 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 59 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
61 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Mas-Saintes-Puelles au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 61 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
12 | 19,7 % | (8,8 %) |
Construction | 14 | 23 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
13 | 21,3 % | (32,3 %) |
Information et communication | 4 | 6,6 % | (1,6 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
6 | 9,8 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
6 | 9,8 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,6 % | (8,8 %) |
Le secteur 1 est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 61 entreprises implantées à Mas-Saintes-Puelles), contre 14 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Occitan Transports Entretien - Ote, transports routiers de fret interurbains (Modèle:Unité)
- Abella - Mabaya, autres enseignements (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 28 en 2000 puis à 23 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 15 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
En 1851, création de la Société de Secours Mutuels par l'abbé Teisseire. C'est une société d'entraide pour les défavorisés (santé, éducation, frais de sépulture...), sorte de sécurité sociale et mutuelle. Elle porte le nom de Société Mutualiste Saint Pierre De Nolasque du nom du saint patron du village. C'est la plus ancienne des sociétés mutualistes de l'Aude.
La société existe toujours sous le nom d'Amicale Saint-Pierre De Nolasque.
En 1857, s'établit, en bordure du canal du Midi au lieu-dit "le Médecin" une poterie qui existe aujourd'hui sous le nom de "Poterie Not" et qui a obtenu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant"<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux et monuments
- Église Saintes-Puelles. Le Portail au Sud a été classé au titre des monuments historiques en 1908<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Maison Nicol, classé monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> en 1964
- Les moulins de laffont
- Châteaux du pays cathare
- Canal du Midi, écluse de Laurens, écluse de la Domergue, écluse de la Planque, écluse du Roc, écluse de la Méditerranée.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Nolasque, fondateur de l'"Ordre de la Merci" pour le rachat des esclaves détenus par les Barbaresques.
- Laurent Esquerré
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Site officiel de la mairie
- Mas-Saintes-Puelles sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes