Tourreilles

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Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Commune de France

Tourreilles <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française, située dans l'ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau des Langagnous et par un autre cours d'eau.

Tourreilles est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Limoux. Ses habitants sont appelés les Tourreillois ou Tourreilloises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Tourreilles est située dans l'aire urbaine de Limoux et la région du Razès. Le terroir du village n'est pas très vaste, Modèle:Unité environ, dont beaucoup ne sont pas cultivables.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune de Tourreilles est située dans une vallée qui descend d'ouest en est, entre deux lignes de collines, Saint-Pierre le Clair au sud, culminant à près de Modèle:Unité, et les Costes au nord, élevées de Modèle:Unité. Une colline boisée, aux contours mous, se dresse au milieu du territoire et dessine un col avec les contreforts de Saint-Pierre. C'est là, face à l'est pour être à l'abri du vent de Cers, qu'a été construit le village.

Exposées plein sud, les Costes sont sèches, faites de terres maigres et de rocs, colorées d'ocres, de roses et de gris-bleu, revêtues d'une végétation méditerranéenne clairsemée, piquetées de pins et couronnées de chênes verts. Les versants de Saint-Pierre, dominés par une falaise, sont quelque peu abrités du soleil, plus humides et verdoyants, couverts de landes où poussent thym, lavande et romarin, densément boisés ici et là de chênes, d'yeuses, de pins, enfouis ailleurs sous une profusion de genêts et de genévriers. De grands champs s'étalent sur les replats. Plus bas et dans la vallée, les terres sont favorables à la viticulture, spécialement pour la production de la blanquette de limoux. Le relief y est animé, avec collines et monticules, barres rocheuses et corniches, ressauts et talus, plats et coteaux, dans un apparent désordre compensé par la géométrie des vignes.

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau des Langagnous et le ruisseau de Las Fournes, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le ruisseau des Langagnous, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Castelreng et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Limoux, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Limoux », sur la commune de Limoux, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Tourreilles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,7 %), forêts (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), prairies (4,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Tourreilles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:11394-Tourreilles-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tourreilles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 92 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:…

Histoire

Une page du compoix 1596 de Tourreilles
Page du compoix de 1596.

Le village est cité pour la première fois en 1048 sous le nom de Torrelae (petites tours). Ses origines ne sont pas connues, mais à Magrie, distant de Modèle:Unité, les hommes ont laissé des traces dès le Néolithique et l'existence d'un domaine gallo-romain appartenant au dénommé Macrius est attestée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle apr. J.-C., époque florissante de la Gaule narbonnaise.

Après le départ des Arabes de Narbonne en 759, les Carolingiens octroyérent de vastes territoires à défricher tant à l'église séculière qu'aux abbayes. C'est probablement dans ces circonstances que le village a été fondé au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:|  }} }} ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ainsi, Tourreilles a toujours fait partie de l'archidiocèse de Narbonne, même lorsqu'en 1318 le Pape créa le diocèse d'Alet. La frontière passait au sud du village, suivant la ligne de crête de Saint-Pierre le Clair : Tourreilles, Magrie, Limoux demeurèrent sous obédience narbonnaise, alors que Roquetaillade et Bouriège relevaient d'Alet. L'hôpital Saint-Jean de Jérusalem, implanté à Magrie depuis que les comtes de Béziers et Carcassonne lui avaient cédé des terres en 1134, acquit diverses tenures à Tourreilles en 1156, auprès de Pierre de Campagne, en 1261, auprès de Ramon d'Alban, puis en 1279, 1287, 1334.. La plupart de ces propriétés, comme Cassanholum (domaine de Cassignoles), furent baillées à cens.

Le premier document exhaustif ayant trait à Tourreilles est le compoix de 1596, c'est-à-dire la matrice cadastrale permettant d'établir la taille réelle à laquelle serait assujetti chaque propriétaire. Tous les biens immobiliers y sont répertoriés, décrits, évalués. Leur valeur totale est l'allivrement, qui s'élève à 202 livres dont 30 relèvent de propriétaires inconnus car quelques pages manquent. Les 172 livres restantes sont réparties entre 41 résidents, 9 successions (biens non encore répartis entre héritiers) et 23 petits propriétaires domiciliés ailleurs. Parmi les 41 résidents, on recense 9 gros propriétaires (10 à 17 livres), 9 moyens (3 à 9 livres) et 23 petits (moins de 3 livres). Les terres de qualité moyenne, éloignées du village, valent 8 sols/ha, les meilleurs champs 1 livre/ha et les vignes jusqu'à une livre et demie l'hectare. La vigne couvre moins du tiers de la superficie. Les pages déchirées concernent en fait un très gros propriétaire, Monsieur de Tourreilhes, et peut-être le Recteur, par ailleurs fréquemment cités pour des raisons de contiguïté. Il n'y a pas de seigneur, sinon le Roi: ce n'est qu'en 1696 que celui-ci vendra la seigneurie du village à Raymond Lombard, pour la somme de 1 800 livres.

Un propriétaire de 3 livres d'allivrement cultive environ un hectare de vigne et deux de champs. Compte tenu de l'assolement biennal, des rendements qui atteignent au mieux 10 hl/ha en vin comme en céréale, du prélèvement pour la semence soit 2,5 hl/ha, de la dîme et de la taille qui représentent chacune à peu près 6 % de la récolte, il lui reste et il auto-consomme Modèle:Unité de vin et Modèle:Unité de céréales, ce qui fait Modèle:Unité de pain, à quoi il faut ajouter les ressources du jardin, de la basse-cour, d'une chèvre, peut-être de quelques moutons. La valeur de ces denrées au supermarché, en euros de 2008, s'élève à Modèle:Unité/mois. Le RMI pour un couple sans enfant est de Modèle:Unité/mois. C'est dire qu'en dehors de la nourriture la majeure partie des Tourreillois ne consomment presque rien : quelques chaussures, qu'ils font durer longtemps, des habits que l'on ne cesse de rapiécer, des lainages que les femmes confectionnent, parfois un ustensile domestique, très rarement un meuble, de toute façon minimaliste, comme l'est leur logis.

Les compoix et les rôles d'imposition des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, complétés par l'état-civil en fin de période, mettent en évidence l'augmentation de la population, le morcellement des propriétés, la stagnation des rendements, l'apparition de quelques nouvelles cultures (la fève), l'abandon des terres les moins productives, l'envolée des impôts royaux : les prélèvements, taille, dîme, cens, capitation, gabelle et autres, vont jusqu'à représenter 25 % des récoltes, ce que beaucoup ne peuvent supporter. La Révolution couve. Elle éclate en 1789 et va être illustrée par Pierre Bayle (voir les personnalités).

Les événements marquants du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ont été les suivants :

  • en 1831, cession à bas prix de Modèle:Unité de terres communales aux habitants (46 acquéreurs),
  • en 1834, ouverture de l'école communale, qui se tiendra dans une maison du village durant 50 ans,
  • en 1850, réfection complète du cimetière sur le mamelon où il est toujours,
  • en 1877, mise en service du nouveau chemin de Limoux, selon un tracé moins abrupt qu'auparavant et favorable au charroi,
  • de 1880 à 1885, agrandissement de l'église, construction de l'école, de la mairie et de nombreuses maisons.

La guerre de 14-18 frappe durement la population : un cinquième des hommes dans la force de l'âge disparaissent. Le village continue à pratiquer la polyculture jusqu'aux années 1950 : il compte alors 28 chevaux et 2 bœufs pour 120 habitants. La vigne s'étend progressivement ensuite, utilisant de nouveaux cépages, en particulier le chardonnay destiné à l'AOC blanquette de Limoux, le plus ancien vin blanc effervescent du monde.

Politique et administration

Administration municipale

Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

La population est passée par un maximum au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De 250 habitants en 1790, elle s'élève à un sommet de 342 en 1812, puis régresse à 287 en 1820 et à 255 en 1832. Le village traverse des années économiquement difficiles. Sa population décroit jusqu'à 160 en 1906, avec deux sursauts de courte durée en 1832-1842 (grâce à la cession de terres communales propices à la culture des pommes de terre) et en 1875-1880 (à cause de l'envolée des prix du vin avant que le phylloxéra n'atteigne la région de Limoux).

Elle se stabilise ensuite pendant l'entre-deux-guerres, rechute encore jusqu'à 87 en 1982, avant de se rétablir quelque peu ensuite. Elle s'est beaucoup diversifiée ces derniers temps avec l'arrivée de Français de toutes origines et d'Européens du Nord. Quelques-uns sont retraités, d'autres artisans, plusieurs ont un emploi à la ville. Les viticulteurs sont moins nombreux, à la tête de propriétés plus grandes, dont plusieurs dépassent Modèle:Unité de vignes.

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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Santé

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Sports

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Économie

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 71,2 % d'actifs (60,3 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 28,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Limoux, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 23 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 46, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 46 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 76,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 8,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

6 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Tourreilles au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 6 entreprises implantées à Tourreilles), contre 32,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, également dénommée localement « Volvestre et Razès »<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Saturnin de Tourreilles

retable de Jacques Melair dans l'église de Tourreilles
Le retable de Jacques Melair.

L'Église est dédiée à Saint Saturnin de Toulouse. Elle a été agrandie et remaniée en 1885 à l'initiative de l'abbé Vilhac : c'est à ce moment-là que le clocher actuel, surmonté d'un toit pointu d'ardoise, a pris la place du clocher-mur d'origine.

L'église contient un retable, classé à l'inventaire des monuments historiques, qui est attribué à Jean Jacques Melair. Celui-ci, établi à Carcassonne de 1661 à 1698, a réalisé de nombreux retables dans l'Aude, les Pyrénées-Orientales (notamment à la cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie d'Elne) — Le plus grand d'entre eux, Modèle:Unité de large sur Modèle:Unité de haut, était installé à l'Hôpital général de Limoux. — Le retable de Tourreilles couvre le fond du chœur, Modèle:Unité de large sur Modèle:Unité de haut dans sa partie centrale.

Celle-ci est encadrée de colonnes salomoniques, sculptées dans le bois, torsadées, avec pampres et grappes ; elle comporte deux tableaux, le Christ crucifié en bas, la Vierge Marie en haut, surmontés de corniches et d'un fronton sommital. Les parties latérales, moins élevées, entourées de colonnes et de corniches identiques, mettent en valeur deux statues représentant saint Pierre et saint Jean, revêtus d'habits également dorés.

D'après les factures d'autres œuvres de Melair, le retable de Tourreilles a dû coûter environ 600 livres pour les sculptures et 1000 pour la dorure, sommes considérables dont on ne voit pas bien quels villageois pouvaient les dépenser au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, si ce n'est avec l'aide du seigneur. À la même époque le Roi vendait la seigneurie de Tourreilles pour la somme de 1800 livres.

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Bayle (1783-1794) (à ne pas confondre avec le philosophe Ariégeois Pierre Bayle)
    Il s'engagea à l'âge de 10 ans comme élève-tambour lorsque la Convention déclara la guerre à l'Espagne, début 1793. La division de l'Aude fut envoyée au combat dès avril dans le département des Pyrénées-Orientales, envahi par l'armée espagnole. Après plusieurs batailles sans vainqueur ni vaincu, elle prit l'avantage au printemps 1794 et franchit à son tour les Pyrénées.
    Pierre Bayle, attaché à l'état-major du général Augereau, mourut au combat en haut du village de Biure, sous le mont Roïg, dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le général Jacques François Dugommier, qui commandait l'armée, rendit compte de sa mort et fit son éloge au Comité de salut public. Mais le général Dugommier fut lui-même tué dans la bataille de Figueras sept jours après.
    La mémoire de Pierre Bayle sombra dans l'oubli. Dans tous les livres scolaires, Joseph Bara fut « le » jeune héros mort au champ d'honneur. Ce n'est que le Modèle:Date- que l'Armée française rendit un hommage solennel à Pierre Bayle, dont la statue en pied, battant la diane, se dresse sur la place de Tourreilles.

Héraldique

Modèle:Blason commune

voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail