3e division SS Totenkopf

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire La Modèle:3e division SS « Totenkopf » ou la division « Totenkopf », Totenkopf signifiant « tête de mort » (appellations allemandes successives : la SS-Division Totenkopf, puis la SS-Panzergrenadier-Division „Totenkopf“ et enfin la 3. SS-Panzer-Division „Totenkopf“), est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.

La présence dans les effectifs de cette division de gardes des camps de concentration et d'extermination nazis en a fait l'une des unités de la Waffen-SS qui s'est distinguée le plus par son fanatisme et sa brutalité ; elle a de ce fait commis de nombreux crimes de guerre.

Historique

La division Totenkopf avait pour origine les unités de garde des camps de concentration, les SS-Totenkopfverbände (« unités SS à tête de mort »). Celles-ci étaient dirigées par Theodor Eicke à partir du Modèle:Date-, lors de sa nomination comme inspecteur des camps de concentration.

Ces unités étaient organisées en régiments basés dans différents camps :

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bundesarchiv Bild 146-1974-160-13A, Theodor Eicke.jpg
Theodor Eicke, le chef historique de la division Totenkopf. Il meurt à son commandement, lors d'une reconnaissance aérienne en Ukraine.

C'est sous le commandement d'Eicke que débute la transformation des SS-TV (il ne faut pas confondre les SS-VT pour SS-Verfügungstruppe, destinés dès l'origine à faire des Waffen-SS, avec les SS-TV pour SS-Totenkopfverbände, initialement uniquement destinés à la garde des camps de concentration) en vue d'en faire des unités aptes à combattre sur le front. Dès sa prise de fonction, Eicke mobilise tous ses contacts au sein de la SS pour assurer un bon équipement à sa division, notamment en armes antichars, pour la motoriser et la doter d'un groupe de reconnaissanceModèle:Sfn.

À partir de ce moment, Eicke entame une nouvelle carrière et n'a plus de responsabilités dans l'organisation des camps de concentration. L'homme change de fonction, mais ses convictions restent les mêmes. Anti-catholique convaincu, il arrive, en 1940, à « convaincre »Modèle:Pas clair une compagnie entière de sa division de renoncer à la religion chrétienne, en le faisant acter par un tribunal administratifModèle:Sfn. Tout au long de sa période de commandement, il veille scrupuleusement au respect des drastiques critères de recrutement de la Waffen-SS, n'hésitant pas à renvoyer des candidats pourtant acceptés mais qu'il juge personnellement non conformes aux normes physiques, raciales ou morales de la SSModèle:Sfn et rechigne à voir ses officiers quitter la division Totenkopf pour renforcer d'autres unitésModèle:Sfn.

Rejoignant la « Leibstandarte SS Adolf Hitler » (« régiment SS de garde d'Adolf Hitler ») et la SS-Verfügunsgstruppe (littéralement « troupe SS à disposition »), les unités Totenkopf constituent l'un des trois piliers de la future Waffen-SS.

Après la réorganisation de la dénomination et de la numérotation des divisions SS en 1943, elle reçoit la dénomination officielle de Modèle:Nobr „Totenkopf“, aux côtés, entre autres, de la [[1re division SS Leibstandarte SS Adolf Hitler|Modèle:1re SS « Leibstandarte SS Adolf Hitler »]] et de la [[2e division SS Das Reich|Modèle:2e division SS « Das Reich »]], issue de la SS-Verfügungstruppe.

Le Modèle:Date-, Adolf Hitler autorise le regroupement des régiments « Totenkopf » pour former une division Waffen-SS. Cette division est intégrée à la Modèle:2e armée pendant les opérations de la campagne de France en mai 1940.

Comme en Pologne, pendant la campagne de France, Eicke et sa division se distinguent par leur brutalité sans bornes et leurs crimes de guerre.

Pour le déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique, Eicke insiste pour que sa division soit dotée de camions militaires conçus pour le transport de troupes à la place des divers véhicules qu'elle a reçus ; Modèle:CitationModèle:Sfn. Son insistance lui permet d'obtenir gain de cause.

En Modèle:Date-, en Finlande, deux régiments de la division<ref>Il s'agit de la Thule SS-Infanterie-Régiment 9 et de ??? a chercher</ref> s'enfuient devant une contre-offensive des troupes de l'Armée Rouge, s'attirant de sévères jugements d'officiers de la WehrmachtModèle:Sfn.

Sous le commandement de Theodor Eicke, abattu lors d'une reconnaissance aérienne, puis de ses successeurs, la division Totenkopf continue à faire preuve d'un fanatisme inégalé et de férocité lors de l'avancée en 1941, de l'offensive de l'été 1942, de la conquête de KharkovModèle:Sfn, de la bataille de la poche de Demiansk, et lors de la défense de Varsovie puis de Budapest début 1945. Elle fait preuve de remarquables aptitudes au combat défensif contre l'Armée rougeModèle:Sfn.

Désignations successives

  • SS-Totenkopf-Division (à partir du Modèle:Date) comprenant :
    • SS-Totenkopf-Infanterie-Regiment 1
    • SS-Totenkopf-Infanterie-Regiment 2
    • SS-Totenkopf-Infanterie-Regiment 3
    • SS-Totenkopf-Artillerie-Regiment
      • schwere SS-Totenkopf-Artillerie-Abteilung (à partir de l'hiver 1939/40)
      • SS-Totenkopf-Aufklärungs-Abteilung
      • SS-Totenkopf-Panzerabwehr-Abteilung
      • SS-Totenkopf-Pionier-Bataillon
      • SS-Totenkopf-Nachrichten-Abteilung
  • SS-Panzergrenadier-Division « Totenkopf » (à partir du Modèle:Date) comprenant :
    • SS-Panzergrenadier-Regiment 1 « Totenkopf »
    • SS-Panzergrenadier-Regiment 3 « Totenkopf »
    • Panzer-Regiment 3
      • SS-Totenkopf-Sturmgeschütz-Abteilung
      • SS-Totenkopf-Aufklärungs-Abteilung
      • SS-Totenkopf-Kradschützen-Bataillon
      • SS-Totenkopf-Panzerjäger-Abteilung
      • SS-Totenkopf-Pionier-Bataillon
      • SS-Totenkopf-Flak-Abteilung
      • SS-Totenkopf-Nachrichten-Abteilung
  • 3. SS-Panzer-Division Totenkopf (à partir du Modèle:Date) comprenant :
    • SS Panzer-Regiment 3 « Totenkopf »
    • SS Panzer-Grenadier-Regiment 5 « Thule »
    • SS Panzer-Grenadier-Regiment 6 « Theodor Eicke »
    • SS Panzer-Artillerie-Regiment 3
      • SS Flak-Artillerie-Abteilung 3
      • SS Sturmgeschütz-Abteilung 3
      • SS Panzer-Aufklärungs-Abteilung 3
      • SS Panzerjäger-Abteilung 3
      • SS Panzer-Pionier-Bataillon 3
      • SS Panzer-Nachrichten-Abteilung 3
      • SS Versorgungs-Einheiten 3

Liste des commandants successifs

Début Fin Grade Nom
Modèle:Date- Modèle:Date- Obergruppenführer Theodor Eicke
Modèle:Date- Modèle:Date- Obergruppenführer Matthias Kleinheisterkamp
Modèle:Date- Modèle:Date- Obergruppenführer Georg Keppler
Modèle:Date- Modèle:Date- Obergruppenführer Theodor Eicke
Modèle:Date- Modèle:Date- Obergruppenführer Hermann Priess
Modèle:Date- Modèle:Date- Standartenführer Heinz Lammerding
Modèle:Date- Modèle:Date- Gruppenführer Max Simon
Modèle:Date- Modèle:Date- Obergruppenführer Hermann Priess
Modèle:Date- Modèle:Date- Brigadeführer Hellmuth Becker

Théâtres d’opérations

Fichier:Bundesarchiv Bild 101III-Wiegand-119-12, Russland, Männer der SS-Totenkopf-Division mit Pkw.jpg
Soldats de la division « Totenkopf » dans un village balte (Modèle:Date-).

Parcours en France

La Modèle:3e division SS « Totenkopf » est engagée dans l'invasion de la France en tant que division de réserve du groupe d'armées A, sous le commandement du général Gerd von Rundstedt qui avait comme objectif la percée dans les Ardennes.

Son point de rassemblement était Korbach, situé près de Cassel.

Crimes de guerre

  • On peut aussi rajouter le massacre avéré de plus de 250 civils dans le nord de la France entre le 19 et le Modèle:Date-, et une étude a montré que le nombre des assassinats de prisonniers et de civils suivait la courbe des pertes de la division<ref>39/45 Magazine n°177, mars 2001, pages 2 à 16</ref>.
  • Sur le front de l'Est, elle est coupable de l'assassinat de prisonniers et de civils en Union soviétique, de la destruction et du pillage de nombreux villages russesModèle:Sfn.

Personnalités ayant servi au sein de la division

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail