Ambeyrac
Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France
Ambeyrac est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Celle-ci fait partie de la Communauté de communes Villeneuvois, Diège et Lot.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Camboulan, inscrit en 1995.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune d'Ambeyrac se trouve à l'ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Bas Quercy<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web</ref>. Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.</ref> de Rodez<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Villefranche-de-Rouergue<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture et à Modèle:Unité de Villeneuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Villeneuvois et Villefranchois dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Figeac<ref group=I name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.</ref> : Larroque-Toirac (46) (Modèle:Unité), Saint-Pierre-Toirac (46) (Modèle:Unité), Montsalès (Modèle:Unité), Balaguier-d'Olt (Modèle:Unité), Montbrun (46) (Modèle:Unité), Frontenac(46) (Modèle:Unité), Saujac (Modèle:Unité), Carayac (46) (Modèle:Unité), Foissac (Modèle:Unité). Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Lot, le Ruisseau de Flaucou, le ruisseau de la Combette et par deux petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
Le Lot prend sa source à Modèle:Nobr d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru Modèle:Unité et traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Ruisseau de Flaucou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et se jette dans le Lot à Ambeyrac, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le Modèle:Date-, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont<ref name="Epage-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gesteau-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>site officiel du SMB2</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (Modèle:Tmp) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Gourdon, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Ambeyrac comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « cours moyen du Lot » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref> et « le Saut de la Mounine » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : la « moyenne vallée du Lot » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 28 dans le Lot et 8 dans l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Ambeyrac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), terres arables (9,5 %), prairies (8,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,8 %), eaux continentales (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Communauté de communes du Grand Villefranchois, dont la commune est membre<ref name="SCOT-doc">Modèle:Lien web</ref>.
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Ambeyrac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot aval 3<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 6 avril 2010<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Ambeyrac est classée à risque faible<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Histoire
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Ambeyrac est membre de la communauté de communes du Grand Villefranchois<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
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Ambeyrac dans l'intercommunalité en 2020.
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Ambeyrac dans le canton de Villeneuvois et Villefranchois en 2020.
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Ambeyrac dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal d'Ambeyrac, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 69,48 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Marie-José Doucet est élue nouvelle maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un siège est attribué à la commune au sein de la Ouest Aveyron Communauté<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin À la suite du décès de Roland Théron, Émilie Cazajus a été élue maire d'Ambeyrac en 2009.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 85,1 % d'actifs (73,6 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs) et 14,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 30 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 65, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 65 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
19 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Ambeyrac au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 19 entreprises implantées à Ambeyrac), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Camboulan Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Grange dîmiére aménagée en salle des fêtes sur deux niveaux.
- Église Saint-Julien d'Ambeyrac.
- Église de Camboulan.
Patrimoine culturel
Légende du Saut de la Mounine
Modèle:Section à sourcerLa légende locale raconte qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Cidoine, un moine pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle qui avait pour animaux de compagnie une guenon (mounine en patois) et une chèvre, et qui, venant de Conques et marchant le long des falaises qui longent le Lot, perdit l'équilibre et chuta par mégarde de la falaise. Il ne dut son salut qu'à sa ceinture qui s'accrocha à une branche de buis. Sa guenon le rejoignit et s'engouffra dans une grotte devant laquelle était justement tombé Cidoine. Trouvant l'endroit pas si désagréable, le moine décida de s'y installer en ermite.
Par la suite, les habitants du coin qui le découvrirent prirent l'habitude de lui apporter régulièrement quelques victuailles en échange de sages paroles et bons conseils. Une des personnes les plus fidèles se trouve être rapidement Ghislaine, fille d'Ogier, seigneur de Montbrun, dont le village et le château font face à la grotte sur la rive droite du Lot sur la colline de l'autre côté de la vallée. Ghislaine n'avait que 16 ans et était d'une incroyable beauté. Mais Cidoine recevait également la visite régulière de Renaud, sire de Waifié. Lui aussi était jeune et beau mais son père était toujours en conflit avec Ogier. Ce qui devait arriver, arriva. Renaud finit par rencontrer Ghislaine devant la grotte. Il ne fallut pas longtemps aux deux jeunes gens pour tomber amoureux l'un de l'autre. Ainsi, durant quelque temps, la proximité de la grotte devint leur point de rendez-vous.
Ne voulant pas continuer à vivre cet amour dans le secret, Ghislaine décida d'avouer sa relation à son père qui sombra dans une violente colère et lui dit : « Pauvrette, je préfère te voir sauter du roc au moine plutôt que tu épouses ce pauvre homme. Que le diable m'enfourche si je me dédis ». Désespérée, Ghislaine s'en alla chercher conseil auprès de Cidoine. Ce dernier eut alors une idée. Il demanda à la jeune fille de venir le voir avec sa plus belle et chatoyante robe le jour où Ogier, son père, partirait à la chasse. Ce jour venu, Ghislaine vint voir Cidoine et tous deux accompagnés de la guenon, très vieille et aveugle, montèrent au sommet de la falaise. Cidoine habilla alors la mounine de la robe et la jeta de la falaise. Ogier aperçut alors une grande robe rouge au loin tomber de la falaise dans la rivière et crut qu'il venait de perdre sa fille. Pris de terribles remords, il courut aux bords de la rivière où Cidoine l'attendait. Le voyant plein de détresse, il lui avoua que sa fille était toujours vivante et que c'était en réalité la guenon qui avait péri. Fou de joie et libéré de son serment, il fit venir Renaud et Ghislaine pour célébrer les fiançailles le jour même. La noce fut célébrée quelques jours plus tard par le curé de Saujac et un grand banquet eut lieu le soir au château avec les deux familles réconciliées. Ainsi, grâce au sacrifice de sa guenon, Cidoine sauva l'amour de Ghislaine et Renaud et réconcilia les deux pères qui se faisaient constamment la guerre.
Cette légende a ainsi donné son nom au « Saut de la Mounine », un point de vue le long de la route entre Ambeyrac et Saujac qui donne sur un des méandres de la vallée du Lot et face au village de Montbrun sur l'autre rive. Le rocher étant admis comme celui duquel a été lancée la Mounine n'existe plus aujourd'hui. Il est tombé un printemps au début des années 1990, fragilisé par les promeneurs qui montaient dessus et par le gel.
Quant à la grotte de Cidoine, appelée aujourd'hui « Grotte des Corbeaux », elle existe vraiment, mais est extrêmement difficile d'accès depuis la chute du rocher et ne représente aucun intérêt touristique, spéléologique ni géologique car très peu profonde (quelques mètres à peine).
Un spectacle son et lumière "la Légende du Saut de la Mounine" a été joué pendant plusieurs années grâce à l'association ASTRAL sous la présidence d'Anne Manotte.
Tout le canton de Villeneuve Aveyron ainsi que les communes environnantes du côté Lot se sont mobilisés. Deux cents participants ont œuvré pour une réussite reconnue.
La presse en a fait de larges échos. (La Dépêche du Midi, Midi libre, etc.).
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ambeyrac sur le site de l'Institut géographique national
- Ambeyrac sur le site de l'Insee
- Communauté de communes villeneuvois Diège et Lot
- Liste nominative des habitants en 1921
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes