Le Cayrol

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 30 juillet 2023 à 23:23 par >Cdccic (→‎Personnalités liées à la commune : La personnes n'a pas d'article sur Wikipedia)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Le Cayrol est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Modèle:Sommaire

Géographie

Généralités

Le Cayrol est une commune du nord du département de l'Aveyron. Elle se compose de nombreux petits hameaux dispersés et de deux villages principaux : Le Cayrol et Anglars.

Son relief se caractérise par de nombreuses gorges au fond desquels coulent de petits ruisseaux. Les deux principaux sont la Boralde Flaujaguèse en limite orientale de la commune, et le ruisseau d'Esparrou qui prend sa source sur le territoire communal.

Communes limitrophes

Le Cayrol est limitrophe de quatre autres communes.

Fichier:Map commune FR insee code 12064.png

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier du Le Cayrol.

La commune est drainée par la Boralde Flaujaguèse, le Ruisseau de Coubisou, le ruisseau d'Agols, le ruisseau de Caussane, le ruisseau de Reboulat, le ruisseau de Barruguettes, le ruisseau de Bélous, par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.

La Boralde Flaujaguèse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Curières et se jette dans le Lot à Saint-Côme-d'Olt, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Ruisseau de Coubisou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Le Cayrol et se jette dans le Lot à Bessuéjouls, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en œuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi Modèle:Unité, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de Modèle:Unité et Modèle:Unité de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à Modèle:Unité de cours d'eau temporaires<ref name="SAGE-lotamont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le Modèle:Date- par rapprochement de trois syndicats de rivières<ref group=Note>Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).</ref> et est constitué de quatorze communautés de communes<ref name="SMLD">Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 7,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

La commune bénéficie d’un « climat de montagne », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'extrême nord du département de l'Aveyron, regroupe tous les lieux où les influences montagnardes et/ou semi-continentale sont prépondérantes, ce qui se traduit par un nombre de jours et un cumul élevés de précipitation, une température moyenne inférieure à Modèle:Tmp et, corrélativement, plus de Modèle:Unité au cours desquels la température minimale a été inférieure à Modèle:Tmp et moins de 4 avec un maximum supérieur à Modèle:Tmp<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le Modèle:Date<ref>Modèle:Légifrance</ref> et d'une superficie de Modèle:Unité. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée<ref name="PNRAubrac">Modèle:Lien web</ref> ,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal duCayrol comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, les « Gorges de la Boralde flaujaguèse » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> , et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, le « Vallon de la Boralde flaujaguèse et ses affluents » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Cayrol est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:12064-Le Cayrol-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune duLe Cayrol.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,1 %), forêts (35,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Planification

La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune du Cayrol est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name="DDRM-Liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune duCayrol est classée à risque faible avec facteurs géologiques<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Cayrol est un diminutif, « petit roc ».

Histoire

Cayrols disposait d'un consulat.

Le 5 messidor an VIII, sur le plan administratif, les hameaux du Cayrol, d'Anglars-Saint-Jean sont rattachés à la commune de Coubisou.

Le Modèle:Date-, Le Cayrol est rattaché à Espalion. Le hameau d'Anglars, est maintenue à Coubisou.

Le Modèle:Date-, la commune de Coubisou perd la section d'Anglars qui fut rattachée à la commune du Cayrol lors de sa création.

Le Modèle:Date-, l'arrondissement d'Espalion étant supprimé, la commune du Cayrol est rattachée à l'arrondissement de Rodez.

Associations

  • Foyer rural du Cayrol
  • Société de chasse du Cayrol
  • Association "Les Jardifolies"
  • Association "Histoire et patrimoine d'Anglars"
  • La Cayrolaise

Fondée en 1927 par Léon MOISSET, cette amicale a pour but d'aider les Cayrolais installés à Paris et à instaurer des liens perdus avec « le pays ». Elle a aussi contribué au financement de bâtiments publics (écoles, monuments, église …) et participé à des actions de bienfaisance.

Elle continue encore aujourd'hui son action, et permet notamment lors de son banquet annuel de réunir les Cayrolais et Cayrolaises de Paris et d'ailleurs.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune duCayrol est membre de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Espalion. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Truyère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal du Cayrol, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les onze candidats en lice<ref name="+1">Modèle:Lien web</ref>, dix sont élus dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 55,6 %. Le dernier conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le Modèle:Date- du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 27,92 %<ref name="+1" />. Bernard Valery est élu nouveau maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.

Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Consuls et maires du Cayrols

Anglars, Saint-Jean, Bedène

Année Nom
1621 Bernard Malet, d'Anglars
1643 Jean Rigal dit Sabatié, de la Frayssinette
1647 François Capoulade
1666 Guyon Certain, du Cours
1670 Jean Lescure, de la Frayssinette
1671 Jean Bouissou, de la Frayssinette
1673 Jean Malet, d'Anglars
1684 François Bézamat
1693 Pierre Bouissou dit Tarry, de la Frayssinette
1694 Jean Gallut
1695 Jean Bouldouyres dit Bernat, d'Anglars
1702 Pierre Bouldoires, de Sécaillou
1706 Bouldouyres, d'Anglars
1718 Jean Bouissou dit Tarry de la Frayssinette
1729 Bouyssou
1730 Bouissou dit Tarry de la Frayssinette
1731 Pierre Bouldoires
1739 Guillaume Pégorier
1742 Antoine Gallut
1747 Falguié
1748 Malet
1750 Pierre Pégorier
1753 Jacques Raynal
1755 Antoine Bouldouyres
1760 Antoine Bézamat
1762 Jean Barthélémy
1763 Jacques Raynal
1764 Jean Viguier
1765 Antoine Alazard de la Frayssinette
1773 Jean Barthélémy
1774 Jacques Raynal
1775 Nicolas Falq
1777 Antoine Pégorier
1778 Antoine Alazard
1779 François Ferrié du Cours
1784 Jacques Raynal
1785 Joseph Mirabel d'Anglars
1791 Guillaume Bouldouyres, d'Anglars

Bonneval

Année Nom
1686 Jean Delsol dit Varet
1686 Jean Romieu
1697 Pierre Gasc
1743 Jean Baldy
1745 Antoine Besombes
1746 Pierre Bouldouyres
1747 Jean Cayron
1748 Jean Romieu, dit Clauzel
1750 Antoine Raynal
1752 Pierre Bouldouyres
1753 Jean Nayrolles
1754 Alaux
1755 Antoine Romieu
1757 Jean Bouldouyres
1758 Antoine Lemouzi
1759 François Malet
1760 Jean Besombes
1761 Bernard Nayrolles
1763 François Calmels
1765 Pierre Cestrieres
1766 Jean Delsol de Palays
1772 François Dordé
1772 Pierre Annat
1784 Antoine Andrieu, de Barrugues

Briounès

Année Nom
1677 Antoine Cabanettes
1694 Jean Rames
1695 Bernard Cazals
1710 Bernard Cazals
1734 Bernard Cazals
1771 Antoine Roustan
1776 Antoine Bézamat
1788 Joseph Martin

Le 5 messidor an VIII, Briounès est rattaché à la commune de Coubisou

Le Modèle:Date- Briounès rentre définitivement dans là commune de Montpeyroux

Bézamat dépendance d'Esparou

Année Nom
Bernard Costes dit Revilhat de Polvérières
François Bezombes
Pierre Delsol
Jean Delsol
François Bézamat

Les maires de 1866 à 1991

Période Nom
1866-1871 Bouldoires Jean, d'Irissac
1871-1874 Aldebert (père) Jean-Antoine, de Laubenq
1874-1904 Aldebert (fils) Jean-Antoine, de Laubenq
1904-1920 Pégorier François, de Pauvérières
1920-1927 Aldebert Jean-Antoine, de Laubenq
1927-1935 Saint-Fleuret François, du Cayrol
1935-1944 Costes Pierre, du Cayrol
1944-.... Costes Pierre-Jean, de Barrugues
1977-1991 Aldebert Albert, de Laubenq
Premier conseil municipal

Premier conseil municipal du Cayrol lors de la création de la commune :

Par arrêté de M. le Préfet, en date du Modèle:Date-, M. Bouldoires Jean d'Irissac, est nommé maire de la commune du Cayrol. Le conseil municipal fut alors ainsi constitué :

Maire
Bouldoires Jean, d'Irissac.
Adjoint
Aldebert Jean-Antoine (père), de Laubenq
Conseillers
Nayrolles Joseph, du Peyrou
Mirabel Jean-Antoine, de Volpicante
Richard Raymond, de barrugues
Malet Joseph, de La Roumayrie
Cayron Jean, de Palays
Mirabel Jean, de La Combe
Vidal Hyacinthe, de La Frayssinette
Roustan Jean, de Coussane
Bertrand Joseph, du Cayrol
Bouldoires Guillaume, d'Anglars

La première séance eut lieu le Modèle:Date-. Chaque conseiller se leva et prononça le serment suivant : "Je jure obéissance à la Constitution et fidélité à l'Empereur." À la séance du Modèle:Date-, le budget de la commune fut établi ; il se décomptait ainsi : Recettes : 3.466 fr.06 Dépenses : Néant

Sources

  • Éric Costes descendant du Cayrol auteur du site sur l'histoire du Cayrol.
  • Maurice Costes de la Société la Cayrolaise auteur de "Le Cayrol 1952".
  • Archives départementales et communales.
  • Communauté liste généalogique d'Aveyron.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 86 % d'actifs (80,9 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs) et 14 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 68 en 2013 et 74 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 115, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 115 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 58 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 56,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 41,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

30 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés au Cayrol au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 30 entreprises implantées au Le Cayrol), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 57 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 42 en 2000 puis à 34 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 30 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

  • Fondée en 1147 par l'abbaye de Mazan, l'abbaye de Bonneval a été jusqu'à la Révolution une des plus importantes abbayes cisterciennes de la région. Les derniers moines ont été chassés en 1791, et remplacés par des moniales cisterciennes en 1875. Des bâtiments primitifs, restent une partie de l'église, quelques pièces, et les remparts ({{#switch: XVI
 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}). Les sœurs sont actuellement au nombre de 30, de 29 à 97 ans. Joignant le travail à la contemplation, elles produisent un chocolat qui contribue à la renommée gastronomique de la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

  • L'église Saint-Étienne d'Anglars faisait partie dès 1265 de la Commanderie Templière d'Espalion. Cet édifice à nef unique avec un cœur rectangulaire a été fortifié en 1381 dans ses parties hautes pour servir de refuge à la population lassée de s'enfuir au château fort de Cabrespine devant les invasions Anglaises et les pillards. Le cimetière fermé de murailles servait à abriter le bétail. Les deux tourelles de la façade datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des travaux d'aménagement ont été réalisés en 2005 avec la réfection des façades et de la toiture ainsi que des abords.
  • Ardoisières d'Anglars réputées dans la région, qui ont produit pendant quatre siècles, de 1536 à 2007.

Les premières exploitations datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et firent prospérer les habitants d'Anglars et quelques familles qui se lancèrent dans l'entreprise notamment Antoine Aldebert de Laubenq. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'ardoise du Cayrol faisait vivre près de 300 personnes avant que la première guerre mondiale ne vienne mettre fin à cette économie. Mr Aldebert vendit son entreprise à une société qui ne fit rien de l'industrialisation qu'elle avait promis. La carrière fut revendue plusieurs fois et survint la deuxième guerre. Quelques ouvriers carriers continuèrent l'exploitation évitant ainsi de travailler pour les Allemands. Dans les années 1980, un nouveau projet pour relancer l'exploitation des ardoisières est lancé mais échoue à nouveau. Aujourd'hui, il ne reste plus que deux carrières exploitées, celles de Mr Prat et de Mr Salelles sur la Commune de Montpeyroux. Les ardoisières d'Anglars ont fermé en 2007 faute de repreneur.

Avant sa construction et son histoire mouvementée, les habitants du Cayrol allaient à l'église d'Anglars ou bien à l'abbaye de Bonneval. La destruction de l'abbaye décida les habitants du Cayrol et des alentours à se cotiser pour construire Leur Église. La première pierre fut posée en 1827, et tout était presque terminé lorsque la moitié de la voûte et le clocher retournèrent au sol. Reprenant courage, la population se remis au travail et le Modèle:Date-, l'église du Cayrol fut bénite par Modèle:Mgr Grimal, délégué par l'évêque de Rodez. Tout allait bien jusqu'à ce jour de 1839 où l'Abbé Mas, par suite de tracasseries, se résigna à partir et notre église du Cayrol se trouva sans curé.

L'évêque demanda alors aux habitants de construire un presbytère attenant afin d'accueillir leur nouveau curé. Ce fut fait en 1840. Nouveau rebondissement en 1924, pendant la messe, une poutre s'effondra et l'inspection de l'édifice montra que le mur s'apprêtait à en faire de même. La décision fut prise, l'église fut démolie et la reconstruction commença en 1925 pour s'achever 13 ans plus tard. Si extérieurement cette église n'offre pas de particularité architecturale, elle possède toutefois une fresque murale couvrant tout le cœur représentant le Christ et la Passion du Christ, datant de 1954 dont l'auteur est R. Pagégie.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Il faut sauver les ardoisieres du Cayrol AVEYRON MAGAZINE [No 8] du 01/12/2000
  • Bonneval : Une abbaye cistercienne en Rouergue Broché 2008 Annie Bras
  • Notice historique sur l'ancienne Abbaye de Notre-Dame de Bonneval : 2016 de Jean louis Etienne Bousquet (Auteur)

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail