Montsalès
Modèle:Infobox Commune de France
Montsalès est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Géographie
Localisation
Situé sur le rebord du plateau calcaire, à la frontière naturelle du Rouergue Occidental, le village domine la vallée du Lot. Formant une terrasse sur le haut d'une falaise, ce site était naturellement tout indiqué pour l'implantation d'un fort.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Ruisseau de Flaucou, le ruisseau de Coulièves et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.
Le Ruisseau de Flaucou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et se jette dans le Lot à Ambeyrac, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le Modèle:Date-, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont<ref name="Epage-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gesteau-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>site officiel du SMB2</ref>.
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (Modèle:Tmp) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montsalès comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, les « Bois et prairies de Montsales » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> et la « Tourbière basse alcaline du pradal de Montsalès et Villeneuve » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montsalès est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), forêts (26,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7 %), prairies (7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre<ref name="SCOT-doc">Modèle:Lien web</ref>.
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montsalès est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Montsalès est classée à risque faible<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Histoire
Le village est un ancien castrum. L'agglomération fortifiée a gardé les traces d'un vaste couderc<ref group="Note">Couderc viendrait du bas-latin codercum ("petit pré") et serait de source gauloise. Dans le dialecte languedocien couderc peut tour à tour signifier « pelouse », « préau », « petit jardin (attenant au logis) », etc.</ref> autour duquel elle était autrefois organisée : c'est la place actuelle. Le château aurait été construit vers 1260 par Géraud de Cardailhac, puis occupé par la puissante famille Balaguier qui en fit le centre de ses seigneuries. Plus tard, en 1601, il passa, par mariage, entre les mains des Crussol d'Uzès. Du château il ne reste que le donjon carré, sans doute rabaissé, considéré comme l'un des plus anciens du Rouergue et dont les murs ont une épaisseur record de Modèle:Unité. Contre ce dernier s'appuie un logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais l'histoire de Montsalès remonte loin dans le temps à une époque préhistorique où les hommes qui s'établirent sur le causse dressèrent de nombreux monuments mégalithiques.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Montsalès est membre de la Ouest Aveyron Communauté<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Montsalès dans l'intercommunalité en 2020.
-
Montsalès dans le canton de Villeneuvois et Villefranchois en 2020.
-
Montsalès dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Montsalès, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 74,9 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Benoît Marty, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.
Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un siège est attribué à la commune au sein de la Ouest Aveyron Communauté<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 85,8 % d'actifs (79,8 % ayant un emploi et 6 % de chômeurs) et 14,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 31 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 152, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 152 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 94 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
35 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montsalès au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 35 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
10 | 28,6 % | (17,7 %) |
Construction | 8 | 22,9 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
5 | 14,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 2,9 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 2 | 5,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
5 | 14,3 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
1 | 2,9 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,7 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 35 entreprises implantées à Montsalès), contre 17,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 20 en 2000 puis à 16 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 10 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le plus ancien monument de la commune est un dolmen, quelques kilomètres au nord-est du bourg, appelé le dolmen de Foissac. Chose rare, il n'a pas été saccagé. La commune possède également une grotte préhistorique dite la grotte de la Gleio de Maou où ont été retrouvés des restes néolithiques.
Le village ne garde pas de monuments importants, il est très riche en petit patrimoine de pays : murets et cayrous, cabanes, abris et cazelles, les croix (de pierre, de fer de bois de fonte et de ciment), les pigeonniers, les fontaines et bassins...
La tour fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pendant la guerre de Cent Ans, pour servir de poste d'observation des troupes et brigands anglais qui passaient par la vallée du Lot. Elle est restaurée depuis peu et sert aujourd'hui de lieu d'exposition.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption restaurée au clocher-porche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle orné de statues, clocheton octogonal.
Le territoire de la commune s'étend sur deux zones bien distinctes : causse d'un côté et terrefort de l'autre. Depuis les différents points de vue on peut observer l'entaille faite sur les bords du plateau calcaire. Le « Saut éternel » offre un magnifique panorama sur la vallée du Lot accessible depuis la place du village.
En empruntant un petit sentier qui passe sous le village, la « source du Flancou » où l'on peut tremper le pied (si l'on ne craint pas l'eau froide) se dérobe à flanc de colline. On croirait que l'eau sort directement de la roche pour atterrir dans un lavoir.
Alimentés par une source, l'eau d'une résurgence, les lavoirs sont implantés au plus près du village. Lieux exclusivement fréquentés par les femmes, ils sont aussi lieux d'échanges et de convivialité. Les lavoirs sont des constructions assez récentes issus de la volonté d'amélioration de l'hygiène publique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le lavoir de Brignole porte l'inscription « don de Cibiel député de l'Aveyron 1881 ». Les planches à laver sont d'un seul tenant de pierre.
Personnalités liées à la commune
- Émile Bessière (1860-1944), parolier et auteur dramatique, y est né.
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes