Saint-Laurent-d'Olt

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Laurent-d'Olt (Modèle:Langue en occitan rouergat) est une commune française du département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame, inscrite en 2008.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située dans l'est du département de l'Aveyron. Elle est limitrophe de la Lozère.

Fichier:Map commune FR insee code 12237.png

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Le territoire de cette commune matérialise une fraction sud du Massif central. Il s'étend sur une partie du causse de Sévérac, de la vallée de la rivière Lot et des tout premiers contreforts du plateau de l'Aubrac. Au centre du triangle Rodez, Millau, Mende. Son bourg chef-lieu de la commune est niché sur un piton rocheux surplombant un méandre de la rivière Lot, à environ Modèle:Unité d'altitude. Cette moyenne vallée fait la transition entre le plateau granitique de l'Aubrac et les hauts plateaux calcaires des Grands Causses. Dans le but de préserver la biodiversité de sa faune et de sa flore, ce territoire préservé est aussi protégé par le réseau Natura 2000. La commune constitue également une fraction du parc naturel régional des Grands Causses.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Laurent-d'Olt.

La commune est drainée par le Lot, le ruisseau de la Banide, le ruisseau de la Goutte, le ruisseau de Lalo, le ruisseau de la Vercuejols, le ruisseau de la Vigne, le ruisseau de l'Hermet, le ruisseau de Marmory, le ruisseau des Tuiles, le ruisseau du Maynial, par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.

Le Lot prend sa source à Modèle:Nobr d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru Modèle:Unité et traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en œuvre dans le département de l'Aveyron<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web</ref>.

La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le Modèle:Date-, au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi Modèle:Unité, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de Modèle:Unité et Modèle:Unité de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à Modèle:Unité de cours d'eau temporaires<ref name="SAGE-lotamont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le Modèle:Date- par rapprochement de trois syndicats de rivières<ref group=Note>Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).</ref> et est constitué de quatorze communautés de communes<ref name="SMLD">Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de Modèle:Unité, s'étend sur Modèle:Unité. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine<ref name="PNRCausses1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="PNRCausses2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sites Natura 2000

Fichier:12237-Saint-Laurent-d'Olt-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de Modèle:Unité, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site<ref>Modèle:Lien web</ref> ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Laurent-d'Olt comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref> , et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Saint-Laurent-d'Olt est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:12237-Saint-Laurent-d'Olt-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Laurent-d'Olt.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (45,7 %), terres arables (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Planification

La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Laurent-d'Olt est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:12237-Saint-Laurent-d'Olt-Zone inondable.svg
Zones inondables de la commune de Saint-Laurent-d'Olt.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risques particuliers

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Laurent-d'Olt est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Modèle:...

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Saint-Laurent-d'Olt est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Saint-Laurent-d'Olt, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref> est élue dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 63,37 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alain Vioulac, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.

Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 31,1 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 200 en 2013 et 225 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 206, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 206 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 110 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 77,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

56 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Laurent-d'Olt au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 56 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 12,5 % (17,7 %)
Construction 10 17,9 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 23,2 % (27,5 %)
Information et communication 2 3,6 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,8 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 3,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 10,7 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 16,1 % (12,7 %)
Autres activités de services 6 10,7 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 56 entreprises implantées à Saint-Laurent-d'Olt), contre 27,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 0 en 2000 puis à 0 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 19 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Château

Fichier:Château Saint-Laurent-d'Olt.jpg
Château de Saint-Laurent-d'Olt: séminaire des Pères blancs (1920).

Le château est connu sous le nom de château des Ormeaux (devenu château des Hermaux). L'édifice actuel date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est un bâtiment allongé, encadré de deux pavillons quadrangulaires. Un étage est enterré à flanc de montagne et comporte un escalier pour monter au premier étage. Il arbore des fenêtres ovales, une grande porte dans le même style, avec sur la clé de voûte un motif sculpté en forme de palmes (chambranle de grès rouge), s'encadrant dans la façade du pavillon central, surmontée au niveau du toit d'un fronton triangulaire dans lequel s'ouvre une petite fenêtre. Il est bâti à l'emplacement de l'ancien château féodal de Saint-Laurent, dont quelques vestiges subsistent dans les parties basses de l'aile en retour, face à l'ouest (salle de plonge actuelle), ainsi qu'une petite tour ronde appartenant jadis, aux défenses de la porte principale de l'enceinte.

Antoine Alexis Valette était propriétaire en 1781, sa famille le possédait encore en 1878. En 1884, les dernières Valette des Hermaux, la comtesse de Verthamar et la comtesse de Perpignan, vendirent le château et ses dépendances à la société civile des orphelinats agricoles d'Algérie (gérée par les Pères blancs) dont le siège social était à Maison-Carrée (à côté d'Alger). Sous l'impulsion du cardinal Lavigerie on y ouvrit une école de garçons en vue des missions d'Afrique. Après la dissolution de la société en 1906, dans le cadre des lois anticléricales de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], le château fut vendu aux enchères en 1910, et adjugé à monsieur Henri Bazire, avocat à Paris, dans l'attente de jours meilleurs. Après la guerre, ce dernier le vendit en 1919 au R.P. Marc Au, de la Société des missionnaires d'Afrique (Pères blancs), domicilié à Saint-Laurent, pour y établir un noviciat de Pères blancs. En 1948, ils y installèrent une maison de retraite. En 1955, ils furent contraints de vendre le château, qui servit de cadre pendant quelques années, à des colonies de vacances du Bassin Houiller. Puis la CAF de l'Aveyron l'acheta pour le transformer en maison de vacances pour familles. Ce fut l'OPEPA qui l'acheta en 1962.

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail