Atiku Abubakar

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Atiku Abubakar est un homme d'État nigérian né le Modèle:Date à Jada (Cameroun britannique). Candidat à l'élection présidentielle de 2023, il est battu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Il fait fortune en dirigeant les douanes de Lagos, ce qui lui attire une réputation sulfureuse. Pendant près de dix ans, le FBI l'interdit ainsi de séjour aux États-Unis<ref>Tanguy Berthemet, « Entre Buhari et Abubakar : le duel des contraires pour la présidence du Nigeria », Le Figaro, 16-17 février 2019, p. 9.</ref>.

Il est vice-président du président Olusegun Obasanjo du Modèle:Date au Modèle:Date et membre du parti Modèle:Lien à partir de 2007.

Lors de la tentative de modification constitutionnelle lancée début 2006 et visant à autoriser le président à pouvoir briguer un troisième mandat, Abubakar s'est rangé dans le camp des opposants. Se plaçant dans l'opposition à son parti et probablement vœu du président Obasanjo. La défaite de la modification constitutionnelle devant le Sénat le 16 mai 2006 a exacerbé les tensions entre Obasanjo et ses opposants au sein du Parti démocratique populaire (PDP), principalement Abubakar et Uche Chukwumerije. Abubakar a demandé la démission d'Obasanjo et a annoncé sa candidature pour l'élection présidentielle de 2007<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nigeria's ruling party in split — BBC News, 10 juin 2006</ref>.

La candidature d'Abubakar n'est pas choisie par le PDP qui préfère celle d'Umaru Yar'Adua. Abubakar est exclu du parti à la suite de son investiture par le parti Action Congress qu'il contribue à créer. Le 23 décembre 2006, le président Olusegun Obasanjo affirme avoir retiré tous les droits et privilèges dont jouissait Atiku Abubakar en sa qualité de vice-président alors que la veille, le PDP dit considérer le poste comme vacant. Atiku Abubakar, en vacances aux États-Unis, a dénoncé cette destitution et appelé les Nigérians a la considérer comme un coup d’État contre la constitution<ref> Obasanjo prive son vice-président de ses privilèges, Panapress, 24 décembre 2006</ref>. Le 20 février 2007, la Cour d’appel d’Abuja considérant que « Selon la Constitution, le chef de l'État n'a pas le pouvoir de déclarer vacante la fonction de vice-président », juge illégale cette destitution<ref> Nigeria: une cour d'appel juge illégal le limogeage du vice-président, Afp, 20 février 2007</ref>.

Le 7 février 2007, l'agence gouvernementale de lutte contre la corruption (Economic and Financial Crimes Commission), publie une liste de 135 hommes politiques qu'elle juge « inadaptés à tenir un mandat en raison de leur corruption »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nigerian VP named on graft list, BBC News, 7 février 2007</ref>. Abubakar est nommé dans la liste. Le lendemain, le PDP remplace la plupart des candidats nommés par l'EFCC et demande aux autres partis d'en faire autant<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 'Corrupt' PDP candidates dropped, BBC News, 8 février 2007</ref>.

Le 16 avril 2007, la Cour suprême décide d'autoriser la candidature d'Abubakar à l'élection présidentielle du 21 avril 2007<ref>« La Cour suprême valide la candidature d'Atiku Abubakar, principal opposant nigérian », article de Serge Michel dans Le Monde du 16 avril 2007</ref>.

Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en avril 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 7 octobre 2018, en vue de l'élection présidentielle de 2019, il remporte la primaire du PDP<ref>https://www.voaafrique.com/a/l-ancien-vice-président-atiku-abubakar-remporte-la-primaire-du-principal-parti-d-opposition-nigériane/4603115.html</ref>. Le 23 février, Abubakar arrive second du scrutin, face au président sortant Muhammadu Buhari<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il conteste alors les résultats<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, Abubakar annonce sa candidature à l'investiture du PDP pour l'élection présidentielle de 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est investi fin Modèle:Date- lors de la primaire du PDP<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Abubakar choisit Modèle:Lien, gouverneur chrétien de l'État du Delta dans le sud du pays, comme candidat à la vice-présidence<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Abubakar termine Modèle:2e niveau national avec près de 29 % des voix, derrière Bola Tinubu qui est élu au premier tour. Sur les 25 millions de votants, Abubakar obtient près de 7 millions de voix. Lors du dépouillement des résultats, les partis d'Abubakar et de Peter Obi, Modèle:3e scrutin, dénoncent des fraudes, critiquent la Commission électorale nationale indépendante (INEC) et demandent l'annulation du scrutin<ref>Modèle:Lien web</ref>. Obi et Abubakar annoncent aussi leur intention de contester le résultat de l'élection devant la justice<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Références

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Liens externes

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