Asashōryū Akinori
Modèle:Japonais, né le 27 septembre 1980 à Oulan-Bator en Mongolie, est le nom de combat (shikona) porté par le lutteur sumo Dolgorsuren Dagvadorj. Il a régné sans partage sur le monde du sumo entre 2003 et 2007, année où son compatriote Hakuho accède au titre suprême. Il pesait lors de sa carrière Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre.
Biographie
Asashōryū débute dans le sumo en janvier 1999. Il gravit les échelons très vite, passant en jūryō en septembre 2000, puis en maegashira (makuuchi) en janvier 2001, en komusubi en mai, en sekiwake en janvier 2002 et en ōzeki en septembre. En 2002, il se marie avec Tamir, avec laquelle il aura deux enfants : une fille, Ichinkhorloo, et son petit frère surnommé Dorj<ref name="Tamir">Modèle:Lien web.</ref>.
Il devient le Modèle:68e de l'histoire du sumo en mars 2003. Lors du tournoi de mai 2003, Asashōryū est averti pour comportement inadéquat envers Modèle:Lien<ref name="Kyokushūzan">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Lloyd Parry, « Japanese sumo outraged by hair-pulling champ », Times Online.</ref>. Au tournoi suivant, il crée la polémique en étant disqualifié pour avoir tiré par les cheveux le même lutteur lors d'une attaque ; il cassera par la suite l'un des rétroviseurs de la voiture de son adversaire<ref name="Kyokushūzan"/>.
Entre janvier 2004 et mai 2007, il est le seul lutteur en activité à porter le titre de yokozuna.
En janvier 2007, le magazine à sensation Shūkan Gendai accuse entre autres Asashōryū d'avoir payé Modèle:Nombre (Modèle:Nombre) des adversaires pour perdre contre lui<ref name="triche">Tricherie dans le sumo: un magazine devant les tribunaux pour diffamation, AFP sur Aujourd'hui le Japon.</ref>. Il porte plainte en diffamation, avec une trentaine d'autres lutteurs et la JSA<ref name="triche"/>. Le Modèle:Date, le tribunal de Tokyo condamne l'éditeur Kōdansha, le magazine et l'auteur de l'article à payer Modèle:Nombre de yens (Modèle:Nombre) de dommages et intérêts au total aux plaignants<ref>Accusations de matches de sumo truqués: le Mongol Asashoryu gagne un procès, Aujourd'hui le Japon.</ref>. Ce même magazine a publié une interview mensongère du lutteur russe Modèle:Japonais, exclu à vie pour avoir fumé du cannabis, affirmant avoir été approché par l’ōzeki Kotoōshū, ceci en contrepartie d'une somme de Modèle:Nombre de yens pour l'interview<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Expelled Russian wrestler retracts claims of sumo bribes, match-fixing, Kyodo sur The Japan Times.</ref>.
En août 2007, Asashōryū Akinori est sanctionné par l’association japonaise de sumo (JSA) avec une interdiction de participer au tournoi d'automne de Tokyo en septembre et à celui de Kyūshū en novembre et une baisse de 30 % de son salaire pendant quatre mois, pour avoir simulé une blessure aux ligaments l'empêchant de prendre part à une tournée caritative au Japon alors que dans le même temps il disputait un match de football de gala en Mongolie. Il s'agit de la plus sévère sanction prise par la JSA à l'encontre d'un yokozuna depuis la mise en place des grands tournois professionnels il y a quatre-vingt ans<ref>Scandale dans le monde du sumo sur LeFigaro.fr.</ref>. Il est alors assigné à domicile, et Modèle:Citation selon son psychiatre : il est finalement autorisé à passer ces quatre mois en Mongolie, où ses fans manifestent leur mécontentement<ref>Le N.1 déchu du sumo, le Mongol Asashoryu, "brisé" depuis sa lourde punition, AFP sur Aujourd'hui le Japon.</ref>,<ref>Jean-Paul Porret, « La Mongolie déclare la guerre au sumo », Aujourd'hui le Japon.</ref>. À la même période, il est reconnu coupable de fraude fiscale pour des revenus à hauteur de Modèle:Nombre de yen (Modèle:Nombre) provenant de la vente de ses photos de mariage et de revenus publicitaires<ref>Jean-Paul Porret, « Asashoryu épinglé pour fraude fiscale », Aujourd'hui le Japon.</ref>. On annonce alors la fin de sa carrière, et les médias japonais se font critiques envers la fédération, accusée de sévérité extrême et dénonçant alors une « crise du sumo »<ref>La presse déplore la "crise grave" du sumo après la chute du No1 Asashoryu, AFP sur Aujourd'hui le Japon.</ref>. Il revient finalement au Japon le Modèle:Date pour reprendre l'entrainement<ref>Le numéro 1 déchu du sumo, le Mongol Asashoryu, revient au Japon, AFP sur Aujourd'hui le Japon.</ref>. Il termine néanmoins deuxième du hatsu basho de janvier 2008 derrière Hakuho, et remporte le haru basho de mars.
Le Modèle:Date lors d'une réunion de la JSA, Asashōryū aurait demandé avec le soutien d'autre rikishi une augmentation du salaire des lutteurs, fixe depuis sept ans, chose rare selon le Nikkan Sports<ref name="salaire">Le sumo atteint à son tour par la crise mondiale du pétrole, AFP sur Aujourd'hui le Japon.</ref>. D'après le magazine, il percevait alors Modèle:Nombre de yens (Modèle:Nombre) par an de l'association, dont près de la moitié en prix en nature, gratuités et autres allocations selon ses résultats<ref name="salaire"/>.
Le Modèle:Date, Asashōryū remporte son Modèle:23e à Tokyo (grand tournoi d'hiver). Il bat lors du match d'appui (kettei-sen) de la dernière journée son compatriote Hakuho. Il dépasse de ce fait le grand Takanohana en nombre de yusho remportés, et se rapproche un peu plus du record de Taiho (trente-deux yusho). La même année, il divorce de sa femme<ref name="Tamir"/>.
Le Modèle:Date, Asashōryū annonce qu'il met un terme à sa carrière (intai), préférant anticiper une éventuelle sanction à la suite d'une bagarre dans une discothèque lors de laquelle, ivre, il aurait cassé le nez d'un client<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Asashoryu settles case over 'assault:' JSA chief, Kyodo sur The Japan Times.</ref>. Il déclare à cette occasion : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le 26 juillet 2023, son neveu le lutteur Hoshoryu (né en 1999), a été nommé officiellement ōzeki (2ème grade le plus élevé du sumo) après sa victoire du tournoi de Nagoya. Avec un total de 33 victoires au cours des trois derniers tournois, il a rempli les conditions pour la promotion au rang d’ōzeki.
Palmarès
Asashōryū a remporté Modèle:Nobr de tournoi (yūshō), dont 25 en makuuchi (23 en tant que yokozuna et 2 en tant qu’ōzeki), 1 en makushita, 1 en sandanme et 1 en jonidan.
Il détient le record de victoires en une année civile (84 sur 90 combats en 2005). Il est le seul rikishi à avoir gagné tous les basho d'une même année (en 2005) et à avoir gagné sept honbasho d'affilée (novembre 2004 à novembre 2005).
Victoires en makuuchi (en gras les zenshō yūshō) :
- Kyūshū Basho 2002, ōzeki, 14-1
- Hatsu Basho 2003, ōzeki, 14-1
- Natsu Basho 2003, yokozuna, 13-2
- Aki Basho 2003, yokozuna, 13-2
- Hatsu Basho 2004, yokozuna, 15-0
- Haru Basho 2004, yokozuna, 15-0
- Natsu Basho 2004, yokozuna, 13-2
- Nagoya Basho 2004, yokozuna, 13-2
- Kyūshū Basho 2004, yokozuna, 13-2
- Hatsu Basho 2005, yokozuna, 15-0
- Haru Basho 2005, yokozuna, 14-1
- Natsu Basho 2005, yokozuna, 15-0
- Nagoya Basho 2005, yokozuna, 13-2
- Aki Basho 2005, yokozuna, 13-2
- Kyūshū Basho 2005, yokozuna, 14-1
- Haru Basho 2006, yokozuna, 13-2
- Nagoya Basho 2006, yokozuna, 14-1
- Aki Basho 2006, yokozuna, 13-2
- Kyūshū Basho 2006, yokozuna, 15-0
- Hatsu Basho 2007, yokozuna, 14-1
- Nagoya Basho 2007, yokozuna, 14-1
- Haru Basho 2008, yokozuna, 13-2
- Hatsu Basho 2009, yokozuna, 14-1
- Aki Basho 2009, yokozuna, 14-1
- Hatsu Basho 2010, yokozuna, 13-2
Notes et références
<references />
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases sport
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de présentation par le Nihon Sumo Kyokai
