Cuges-les-Pins

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}} Modèle:Infobox Commune de France

Cuges-les-Pins est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Cugeois au lieu du moqueur "Cugelais"Modèle:Refnec pour la saison hivernale et le trivial "Culs joyeux" pour la saison chaude, depuis un référendum municipal, (historiquement "cujen", de Cujo ou Cuio, dénomination provençale de Cuges). Le village est traversé par la route départementale D8n.

Géographie

Au cœur du massif de la Sainte-Baume, Cuges est situé dans un poljé, c'est-à-dire dans une grande dépression karstique : à partir de conditions structurales favorables, position synclinale, failles, l'érosion des calcaires a évidé une dépression. La cuvette est endoréique : les rivières en provenance des massifs voisins — et notamment du massif de la Sainte-Baume — s'y perdent dans des ponors, points ou zones d'absorption.

Leurs eaux sont supposées resurgir près de Cassis, dans les exsurgences sous-marines du Bestouan et de Port-Miou, mais aucune preuve formelle ne le démontre à ce jour.

Le village est traditionnellement un village de mi-pente, adossé à la colline, afin d'économiser le maximum de terres cultivables. L'urbanisation s'étend cependant de plus en plus dans plaine aux dépens des terres agricoles.

De plus en plus, depuis les années 1970-1980, surtout à l'ouest, le terroir est bâti pour des résidences principales de périurbains travaillant à Gémenos, Aubagne ou Marseille.

Les anciennes terres agricoles au nord de la D8n sont maintenant urbanisées.

Modèle:Communes limitrophes

Le Poljé

Cuges-les-pins est le plus grand Poljé de France<ref>Modèle:Lien web</ref>, Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de large.

Modèle:Citation Victor Hugo<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

Un peu d'histoire

La plaine de Cuges a la particularité d’être entièrement cernée par la montagne. L’eau n’a d’autre choix pour s’écouler que se frayer un chemin dans les profondeurs du sol. Ce paysage s'est formé il y a quelque 65 millions d’années, à l’ère tertiaire. À cette époque très lointaine, la plaine de Cuges n’existait pas. Il y avait simplement un massif calcaire soumis à l’action des eaux de ruissellement. Au cours de millions d’années, l’eau de pluie trace des sillons dans le calcaire, se faufile dans la roche soluble. Des failles se créent peu à peu, permettant l’infiltration des eaux en profondeur et la formation de véritables rivières souterraines. Sous l’action de ces eaux souterraines, les voûtes cèdent et des effondrements à grande échelle se produisent. Le massif s’affaisse puis une plaine alluvionnaire s'installe dans les éboulis, qu’on appelle poljé (« polyé »). Le poljé est donc un bassin d’effondrement résultant de l’érosion de la roche calcaire par des eaux souterraines<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Contexte géomorphologique

Fichier:Carte poljé.jpg
Situation du poljé de Cuges et de ses ponors.

C'est une vaste dépression karstique à fond plat de type poljé. Cette dépression est un système endoréique: l'ensemble des eaux de précipitation réceptionnées dans le bassin de Cuges sont drainées vers des « pertes » — plus exactement des ponors, localement appelés « embuts » — qui permettent leur évacuation souterraine<ref>Rapport d'opération diagnostic archéologique de l'INRAP; ZAC des Vigneaux du Tardigravettien au Chasséen ancien; novembre 2011</ref>.

Ce bassin d’effondrement se rattache à l'ensemble tectonique bassin de Marseille - Vallée de l'Huveaune, qu'il prolonge vers l'est, situé entre la chaîne de la Sainte-Baume au nord, qui culmine à près de Modèle:Unité, et le rebord nord du bassin du Beausset au sud, dont les séries du Crétacé supérieur forment un groupe de barres rocheuses jusqu'à une altitude de 430 à Modèle:Unité.

Alors que le point le plus bas de la dépression est à la cote de 159.9, le point le plus bas de la bordure du bassin est au col de l'Ange, à la cote 217.5<ref name=":0" />

Les formations quaternaires de la plaine de Cuges peuvent être rangées en trois catégories :

  • Des cailloutis d'origine torrentielle occupent la bordure Nord et la moitié Est de cette plaine ;
  • Le lac sur les bords duquel se sont établies les tribus préhistoriques tardenoisiennes a déposé des limons qui en recouvrent le centre et les parties sud-ouest et ouest  ;
  • Sur la bordure sud se trouvent les formations éoliennes (dépôt créé par le vent).

Modèle:Refnec

Les cailloutis

Ces cailloutis sont des formations torrentielles à éléments assez roulés et constituent les cônes de déjection des torrents qui aboutissent à la dépression de Cuges dont les principaux sont ceux qui drainent le versant sud du massif de la Sainte-Baume. Les cailloutis se sont déposés à toutes les époques du Quaternaire et même à la période historique. les plus récents jalonnent les derniers tracés empruntés par les torrents dans la plaine avant qu'ils ne fussent maîtrisés par l'homme<ref name=":0" />.

Les dépôts lacustres

Les dépôts lacustres sont des limons brun-rouges, plus ou moins argileux ou sableux suivant que l'on s'approche du centre du lac ou des rivages. La couleur devient de plus en plus foncée vers le centre. La teneur d'un échantillon pris dans une zone moyenne est environ: 33 % carbonates (sables), 57 % argiles, 10 % matières organiques<ref name=":0" />.

Le lœss

Ces formations éoliennes se voient sur la bordure sud du bassin de Cuges et forment une butte adossée contre le substratum secondaire, de part et d'autre du vallon du Dindolet. Ce sont des lœss sableux, cet apport lœssique s'est effectué au début du paléolithique supérieur et correspond sans doute à la phase de climat sec de la fin de l'Aurignacien<ref name=":0" />

Urbanisme

Typologie

Cuges-les-Pins est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Cuges-les-Pins, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,3 %), zones urbanisées (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,8 %), cultures permanentes (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), terres arables (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Modèle:Section à sourcer Dès le néolithique, le territoire de Cuges est habité, les preuves formelles étant les habitats préhistoriques découverts dans les divers abris rocheux périphériques de la plaine, ainsi que des pierres polies correspondant à des haches préhistoriques sur l'emplacement supposé des grèves du lac préhistorique.

Lors de fouilles archéologiques préalables à la construction de la Zac des Vignaux, les vestiges d'un campement pastoral et d'une tombe préhistorique ont été découverts, datés du néolithique moyen ou Préchasséen (estimé entre -4450 et -4330) <ref>Modèle:Article.</ref>. Lors de ces époques lointaines, la plaine était recouverte d'eau, constituant ainsi un lac. Celui-ci s'est petit à petit asséché pour ne constituer qu'un marécage. Les travaux d'assèchement et de drainage des principaux Modèle:Citation (Dauceran, Pourparel, Vignole, Vallon de Julie) permettent la mise en culture de terres très fertiles au fond du polje.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le cœur du village se reconstruit autour du château des Glandevès, situation qui est restée la même jusqu'à nos jours même si le village s'est développé plus loin dans la plaine. L'activité économique de Cuges-les-Pins évolue avec le temps. La culture du safran aux {{#switch: XV

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}}, puis au XIXe la culture des câpres, donnent une renommée mondiale à ce petit village.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le célèbre brigand Gaspard de Besse rançonnait les riches voyageurs dans le col de l'Ange (Modèle:Unité), sur la route de Cuges. La légende veut qu'il ait enterré son trésor, sur le lieu où il est possible de voir les trois châteaux (Cuges, Gémenos, Julhans) simultanément.

Le Modèle:1er août 1794 le maire Monfray célèbre le mariage de Julie Clary à Joseph Bonaparte, frère aîné de Napoléon, qui deviendront roi et reine consort de Naples, puis d'Espagne de 1808 à 1813.

Du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'exploitation des collines (scieries, fagots pour les fours à pains marseillais, charbon de bois notamment) et jusqu'à nos jours la viticulture, les cultures céréalières et fourragères ainsi que l'artisanat du cuir, montrent à quel point les activités économiques de la commune sont essentiellement liées à son coin de terre.

Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la vigne succède à la culture des câpres et aux travaux forestiers.

La crise viticole des années 1970-1980 scelle la fin de la Cave coopérative vinicole de Cuges qui ferme en 1995, après avoir été l'une des plus importantes des Bouches-du-Rhône à son apogée (fin de la décennie 1960).

De nos jours, l'agriculture cugeoise ne trouve pas un nouveau souffle économique malgré la diversification des activités et cultures qui se sont implantées ces dernières années et le renouveau de la viticulture avec les vins rosés en AOP Côtes de Provence. La réussite du projet de ZAP (zone agricole protégée) imposée par les services de l'État, via la préfecture des Bouches-du-Rhône, pour réduire la progression urbaine, sera déterminante pour l'avenir de l'agriculture et l'environnement cugeois.

Le manque d'eau d'irrigation est un frein à l'attractivité des terres fertiles du polje, à la diversification des cultures et surtout de leur rentabilité économique, malgré la proximité des bassins de consommations constitués par l'aire urbaine marseillaise et la vallée de l'Huveaune.

Aujourd'hui, le parc d'attractions OK Corral est une source d'emploi importante pour la commune.

Une activité de vol libre se développe sur la commune avec deux clubs associatifs plus une école professionnelle. Une forte activité équestre se concentre sur le territoire de la commune ; on y recense de nombreux établissements, depuis le simple gardiennage des équidés jusqu'à l'élevage et les diverses activités hippiques.

Cuges constitue la porte d'entrée au versant sud de la Sainte-Baume, l'agrotourisme et le tourisme vert pourraient devenir un axe de développement et participer protection de son environnement spécifique.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalités

Cuges était membre de la communauté d'agglomération Garlaban-Huveaune-Sainte-Baume (GHB) fondée en 1992, puis de la communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile. Elle était en discontinuité territoriale avec le reste de cet EPCI, ce qui est en contradiction avec la règle du territoire « d'un seul tenant et sans enclave » des EPCI à fiscalité propre.

Depuis la commune de Cuges les pins est intégrée à une nouvelle collectivité territoriale la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Politique environnementale

La commune fait partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du Modèle:Date<ref>décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Aujourd'hui, la Saint-Éloi reste l'une des deux fêtes traditionnelles , avec la Saint-Antoine de Padoue .

La Saint-Eloi fédère tous les habitants du village autour du cheval. Elle se déroule le Modèle:1er d'août.

La Saint-Antoine est célébrée le 13 juin.

Personnalités liées à la commune

Sapeurs-Pompiers

Un centre de secours est basé sur le village. Il compte plus de 40 pompiers.

Patrimoine

  • La chapelle Saint-Antoine qui surplombe le village est entièrement rénovée, magnifique panorama depuis le parvis sur la plaine de Cuges.
  • L'église Saint-Antoine-de-Padoue de Cuges-les-Pins et la relique de saint Antoine de Padoue.
  • les oratoires dispersés sur les chemins communaux.
  • Quelques bornes kilométriques frappées de l'abeille impériale.
  • Une aire de foulage des céréales superbement restaurée.
  • Le château des Glandèves, anciens seigneurs de Cuges. Fondu dans un ilot d'habitations , ses contours peuvent encore être distingués (notamment une tour). Des logements, la Poste et un bar autant hétéroclite qu'anachronique occupent désormais les lieux.
  • Un ensemble fontaines, lavoir, beffroi sur la place du centre historique du village.
  • Les bassins de rétention réalisés de levées de terres et de déversoirs en pierre de taille qui constituent aujourd'hui " le jardin de la ville" la Ribassée , au débouché du torrent du Dauceran.
  • Les digues de canalisations des torrents du Pourparel à la sortie du Vallon de la Serre et du Vignole après la cluse dite des Portes de Cuges vers les pertes (ponors) de la Grand vigne et de la Roque.
  • Le fronton de l'ancienne coopérative vinicole.
  • Les cultures confidentielles et le conditionnement traditionnel de la câpre et du safran.
  • Les apiculteurs.
  • Un immense territoire pour la randonnée depuis le sommet de la Sainte-Baume au nord, le GR 98 à l'ouest, au plateau du Camp au sud, avec un panorama à 360° unique en Provence de la Camargue aux Alpilles, puis du mont Ventoux à la montagne Sainte-Victoire, puis des Alpes à l'arrière-pays varois, la côte depuis le cap Sicié, la baie de Bandol, la baie de la Ciotat, la rade de Marseille jusqu'à la chaîne de l'Estaque et la côte Bleue.
  • Le massacre architectural de l'entrée ouest du village par la ZAC des Vigneaux.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Max Escalon de Fonton, Eugène Bonifay, « Un gisement tardenoisien à Cuges (B.-du-Rh.) », dans Provence historique, 1950, tome 1, fascicule 1, Modèle:P. (lire en ligne)
  • Histoire de Cuges : La seigneurie, La commune Clément Bonifay (Auteur), Raoul Busquet (Préface), 1948, comprenant les textes originaux et les sources d'archives.
  • Recueils et publications de Cugistoria

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail