Saint-Étienne-du-Grès

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Saint-Étienne-du-Grès Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Principale agglomération rurale du territoire de Tarascon depuis 1820, elle devient commune à part entière en 1935.

Ses habitants sont appelés en provençal les Gresouillès et en français les Gresouillais et les Grésouillaises.

Par le décret du Modèle:Date-, son territoire est classé au sein du Parc naturel régional des Alpilles<ref>Décret portant classement du PNR des Alpilles sur le site de Legifrance, 2007</ref>.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 13094.png
Carte de la commune.

Modèle:Carte communes limitrophes Au carrefour des routes allant de Saint-Rémy-de-Provence à Tarascon et Arles, d’une part, d’Arles à Avignon d’autre part, la commune de Saint-Étienne-du-Grès s’étend sur Modèle:Unité environ, moitié sur la partie nord-ouest des Alpilles, moitié sur la plaine de la Crau. Deux territoires aux paysages très différents.

Les terrains en pente douce au pied des Alpilles, mélange de terre d’érosion et de cailloux arrachés à la colline constituent le grès au sens provençal, c’est-à-dire une terre caillouteuse. Ces terres produisent toujours des olives et du vin de qualité supérieure. Un système ingénieux d'irrigation, notamment grâce au canal des Alpines, a permis l'apparition depuis quelques décennies de fruitiers et de primeurs.

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Saint-Étienne-du-Grès est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Rémy-de-Provence, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaucaire, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,7 %), forêts (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), zones urbanisées (4,2 %), cultures permanentes (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Climat

Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+2 °C)<ref name="wetter">Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.</ref>. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet<ref name="wetter" />. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles. Septembre et octobre sont 2 mois assez pluvieux car c'est durant ces 2 mois qu'on observe un phénomène appelé « épisode méditerranéen ». Il gèle en moyenne 30 jours par an. Parfois on observe des températures inférieures à -5 °C (un à deux jours par an à Saint-Etienne-du-Grès et trois à quatre jours dans le massif des Alpilles). On observe 4 jours de neige par an. La neige peut y tomber en grosses quantités comme en Modèle:Date- ou on mesurait 30 cm dans le village et 40 à 45 cm dans le massif des Alpilles.

Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.

Le mistral

Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an<ref>« Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.</ref>.

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000  :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
Températures minimales (°C) 1,1 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source : Météo France / Station de Salon-de-Provence.

Histoire

Fichier:La Mourgue.jpg
La Mourgue, Laurade.

Préhistoire et Antiquité

La Mourgue au parc d'activités de Laurade : une pierre grossièrement sculptée et représentant vraisemblablement une divinité païenne pré-romaine de la fécondité. Le terme viendrait du roman morga, devenue mourgue en provençal et moniale en français<ref>Guy Bègue-Willier, Tarascon - Eclats d'Histoire, Éd. Alan Sutton, 2002.</ref>. Elle a inspiré de nombreux poètes (Louis Renard<ref>Louis Renard, poème "La Mourgue" : « "Tu la verras donc vers Laurade / Si un jour tu hantes la draille / Car c'est là qu'elle est pétrifiée / Là où murmure un ruisselet », cf bibliographie.</ref>, Frédédic Mistral<ref>Frédéric Mistral, long poème Nerte, en 7 chants et un épilogue, 1883 ; Raphèle-les-Arles, éditions CPM, 1996. Traduit en italien, catalan, tchèque, et allemand. Opéra de Charles Marie Widor.</ref>, ...) et historiens locaux<ref>Maurice Bellemère qui a écrit un ouvrage sur Saint-Etienne-du-Grès, cf bibliographie.</ref>. Des mythologues<ref>Jacques Melchionne, La Mourgue de Saint-Etienne-du-Grès, dans le Bulletin de la Société de Mythologie Française n° 212, 2003 ; Fernand Benoît, « L’art primitif dans la vallée du Rhône », dans les Annales de la Faculté des Lettres d'Aix, 1955 ; Henri Donenville, Histoire et géographie mythiques de la France, Paris, Maisonneuve et Larose 1973.</ref> se sont penchés sur ses origines possibles et ses multiples épithètes : « Vierge pétrifiée », « Priape gallo-romain » (dieu-phallus rustique dont le sexe aurait été taillé par la suite), « Déesse-mère néolithique », « Menhir anthropomorphe », « Morgane la fée solaire » ...

Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (Modèle:-sp-), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées<ref name="marcadal146">Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.</ref>. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens<ref name="marcadal146"/>. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région<ref name="marcadal146"/>.

Mais dès la fin de l'Âge du fer ({{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:-s mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:-s mini siècles Modèle:Av JC
 | 
   Modèle:-s mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:-s mini siècleI Modèle:Av JC

}}), un castrum est édifié sur l'oppidum de Briançon, plus connu aujourd'hui sous le nom de colline de Notre-Dame-du-Château<ref name="marcadal146"/>. Les fouilles ont identifié les ruines postérieures d'un établissement gallo-romain important car situé à proximité du carrefour d'Ernaginum (sur la commune de Tarascon). Cette cité fut détruite en 480 et sur ses ruines fut construite la chapelle de Saint-Gabriel. Modèle:Article détaillé

Moyen Âge

La commanderie templière de Laurade a été construite en 1196 sur une donation de Hugues Ricard. Si le domaine a été remanié, la chapelle Saint-Thomas-des-Templiers (San-Thomé) présente les caractéristiques du plus pur style romano-provençal<ref name="CP395">Carnets du patrimoine, Modèle:Opcit, p. 395.</ref>.

Peu après 1348, les Gavots de la haute vallée de la Durance, pour remercier Marthe de Béthanie de les avoir protégés de la Peste Noire, avaient offert une statue de la Vierge aux Tarasconnais. Elle provenait du petit village de Saint-Martin-de-Queyrières, au sud de Briançon, et fut baptisée la Belle Briançonne<ref name="JMR51">Jean-Maurice Rouquette, Modèle:Opcit, p. 51.</ref>.

Placée dans la chapelle de Notre-Dame-du-Château, sur la colline Saint-Michel-de-Briançon - le choix ne fut pas fortuit - lors des Rogations la statue était portée en procession jusqu'à l’église Sainte-Marthe de Tarascon. Notre-Dame-du-Château (du Castrum), est une chapelle d'époque romane. L'édifice est mentionné en 1180 - lors de l'échange que fit l'archevêque d'Arles contre l'église de Castelveyre - puis en 1242 dans la documentation, et fut restauré vers 1419<ref name="JMR51"/>.

Renaissance

Le premier pèlerinage attesté date de 1420<ref name="JMR51"/>. La foule des dévots de la Belle Briançonne passait la nuit sur la colline de Saint-Michel-de-Briançon. On peut noter, sans surprise, que la fête de la Belle Briançonne des Alpes se terminait donc sur un très antique « oppidum de Briançon » en Provence, remettant à l’honneur Brigantiæ, la déesse celto-ligure des sommets (Brig = hauteur). C’était l’une des divinités de la tribu des Ségobriges qui occupait cette portion du territoire provençal lors de l’arrivée des Phocéens. Modèle:Citation<ref>Jean-Paul Clébert, Modèle:Opcit, p. 42.</ref>.

Période moderne

La chapelle de Notre-Dame-du-Château est restaurée en 1859 à la suite d'un legs de particulier et déclarée chapelle de secours par décret du Modèle:Date- de la même année.

En 1874, la ville se dote d'une gare sur la nouvelle ligne de Tarascon à Saint-Rémy-de-Provence (actuelle place du marché). La ligne bénéficie en 1887 d'une extension jusqu'à Orgon.

Période contemporaine

La commune n'existe administrativement que depuis le Modèle:Date à la suite du détachement du village de la ville de Tarascon.

La chapelle de Notre-Dame-du-Château est inscrite aux Monuments Historiques en 1926. En 2007 un conflit opposa un artiste qui y avait réalisé une fresque murale et le curé qui, la jugeant « blasphématoire », la fit détruire.

En 1950, après 76 ans d'existence, la ligne de Tarascon à Orgon ferme et la gare disparaît. La portion de 8 km jusqu'à Saint-Rémy-de-Provence est transformée en voie verte<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:... Grés : saint Etienne, diacre, le protomartyr chrétien est lié au déterminant complémentaire Grès signifiant « endroits pierreux ».

Sant Estève dóu Grès en provençal.

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blason-ville-fr

Fichier:Blason Saint-Étienne-du-Grès (devise).svg
Variante avec devise et chapelle de style provençal.

La devise du village :

  • « Direxit gressus » ; « Guidez nos pas ».

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Mairie St-Etienne-du-Grès.jpg
Mairie et groupe scolaire
de Saint-Étienne-du-Grès.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Saint-Étienne-du-Grès est une des dix communes de la Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.

Budget et fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Étienne-du-Grès en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 8,89 % 0,00 % 9,19 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 11,79 % 0,00 % 10,85 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 39,97 % 0,00 % 9,80 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 15,18 %* 0,00 % 7,08 % 3,84 %

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune possède une école primaire mixte.

Santé

Il y a deux médecins généralistes et une pharmacie.

Sports

Sur la commune se trouve le centre équestre poney-club des Alpilles ainsi qu'un club de football et un tennis-club<ref>Sports et loisirs à Saint-Étienne-du-Grès</ref>.

Cultes

Culte catholique à l'église paroissiale.

Depuis Modèle:Date-, la communauté protestante des sœurs de Pomeyrol est installée dans le village et y anime le culte protestant, en liaison avec la paroisse protestante de Beaucaire.

Environnement

Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles<ref>http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Saint-Étienne-du-Grès au 6 837e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>

Modèle:Lien web</ref>.

Agriculture

Fichier:Cave coopérative St Etienne du Grès.JPG
Cave coopérative vinicole.

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence<ref name="AO">Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine</ref>. Cette AOC a été reconnue par un décret du Modèle:Date pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du Modèle:Date dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du Modèle:Date permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé<ref>Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut National des Appellations d'Origine</ref>.

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône, qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles<ref>Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, Modèle:Éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, Modèle:ISBN, p. 86.</ref>.

Fichier:Van Gogh, Vincent - Olive Grove, Saint-Rémy - Gothenburg Museum of Art - GKM 0590.tif
Oliveraie de Vincent van Gogh (novembre 1889).

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le Modèle:Date. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la béruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône<ref name="Décret Huile Baux">Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la béruguette. Pour les olives noires, la seule variété acceptée est la grossane<ref>Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>,<ref>Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>.

Un marché aux fruits et légumes se déroule en fin d'après-midi, réunissant acheteurs, maraichers, petits et gros producteurs ainsi que touristes et particuliers.

Tourisme

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Église St Etienne du grès.JPG
Église de Saint-Étienne-du-Grès.
  • la statue de la Mourgue au parc d'activités de Laurade : cf section « Préhistoire et Antiquité ».
  • la chapelle Saint-Thomas-des-Templiers à Laurade.
  • l'oratoire du 16e<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et la chapelle de Notre-Dame-du-Château<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, respectivement classé et inscrite aux Monuments Historiques par arrêtés du Modèle:Date- et du Modèle:Date-.
  • les ruines des fondations du castrum romain et l'habitation troglodyte de Notre-Dame-du-Château.
  • la mairie et le groupe scolaire daté de 1903.
  • les arènes municipales.
  • le canal des Alpines.
  • l'église paroissiale dédiée à saint Étienne et placée sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption<ref name="CP395"/>.
  • l'oratoire de la statue de saint Éloi.
  • le grand parc de la communauté protestante des Sœurs de Pomeyrol (domaine de Pomeyrol).
  • la demeure dite Grand Mas (façade, tourelle, four) inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:St Eloi.jpg
Oratoire Saint Éloi (Sant Aloi), Saint-Étienne-du-Grès.

Le pèlerinage de Notre-Dame-du-Château est une tradition religieuse et populaire bien ancrée localement : « En 1348, la ville de Briançon, désolée par la peste, fit vœu d’envoyer une députation au tombeau de Sainte-Marthe, dès que la contagion aurait cessé. [...] Quelques délégués se rendirent à Tarascon, portant avec eux une image de la Vierge qui était honorée dans une chapelle de la Vallouise [...] L'enthousiasme populaire nomma dès lors la Belle Briançonne. Deux ans plus tard, les Vaudois dévastaient la Vallouise. L'ermite Imbert préposé à la garde de la sainte image, prit le chemin de sainte Marthe pour y porter son trésor. On lui bâtit une chapelle près du château comtal - d'où son nom -. Les juifs qui avaient leur synagogue dans le voisinage, se plaignirent des désagréments que cette affluence leur causait. Les Tarasconnais transportèrent alors la Madone sur une colline et les juifs soldèrent la dépense de la chapelle qui y fut bâtie. Le Modèle:5e dimanche après Pâques, le peuple entier va chercher la Bénurade sur la colline et l'amène à la ville. » selon l'abbé M. Constantin<ref>Les paroisses du diocèse d’Aix, leurs souvenirs, leurs monuments, abbé M. Constantin, A. Makaire, imprimeur de l’archevêché, 1890.</ref>. La fête religieuse et procession des Rogations jusque la chapelle servait aussi à demander le beau temps et de bonnes récoltes.

À Saint-Étienne-du-Grès, on célèbre aussi saint Éloi, le patron des maréchaux-ferrants, le deuxième dimanche d'août. Quatre jours de fête continue du samedi après-midi au mardi soir, le samedi et le dimanche course au grand galop de la « carreto ramado » (charrette garnie de buis et d'asperges montées) attelée en ligne d'une quarantaine de chevaux de trait harnachés « à la mode sarrasine » (collier à grande pointe multicolore, avec pompons, plumes, miroirs, grelots).

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:ISBN.
  • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 203-207, Modèle:ISBN.
  • Jean-Paul Clébert, Guide de la Provence mystérieuse, Éd. Tchou, Paris, 1972.
  • Jean-Maurice Rouquette, Provence romane. La Provence rhodanienne. Tome 1, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°40), La Pierre-qui-Vire, 1980 Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage
  • Louis Renard, La Mourgue, dans la Revue des Amis du Vieux Tarascon, s.d.
  • Maurice Bellemère, Saint-Etienne-du-Grès, Raphèle-les-Arles, Ed. CPM, 1981.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail