Affaire Iran-Contra

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Modèle:En-tête label

Photographie en couleurs d'hommes d'états en pleine discussion et réunis dans un bureau
Le Modèle:Date- dans le Bureau ovale, le président américain Ronald Reagan rencontre (de gauche à droite) le secrétaire à la Défense Caspar Weinberger, le secrétaire d'État George P. Shultz, le procureur général Edwin Meese et le chef de cabinet de la Maison Blanche Donald Regan pour échanger sur l'affaire Iran-Contra.

L’affaire Iran-Contra ou IrangateModèle:Efn est un scandale politico-militaire survenu aux États-Unis dans les années 1980 pendant le second mandat de l’administration Reagan. Plusieurs hauts responsables du gouvernement fédéral américain ont soutenu un trafic d'armes vers l'Iran malgré l'embargo touchant ce pays. L'administration espérait pouvoir utiliser les produits de la vente d'armes pour financer les Contras au Nicaragua, malgré l'interdiction explicite du Congrès des États-Unis de financer ce groupe armé en lutte contre le pouvoir nicaraguayen. L'affaire est, depuis, voilée de secrets.

Elle trouve ses origines dans une opération visant à libérer sept otages détenus au Liban par le Hezbollah, un groupe paramilitaire relié aux gardiens de la révolution iraniens. Après avoir expédié les armes à l'Iran, Israël aurait été payé pour ses services et réapprovisionné en armes, les États-Unis recevant les paiements iraniens. Pour leur part, les interlocuteurs iraniens s'engageraient à faire libérer les otages par tous les moyens à leur disposition. Toutefois, le lieutenant-colonel Oliver North, membre du National Security Council, revoit l'opération de façon qu'une grande partie des paiements soient versés aux Contras, opposants violents au gouvernement socialiste du Nicaragua, que l'administration Reagan croit communiste, dans ce pays que les États-Unis considèrent dans leur zone d'influence.

La connaissance de l'affaire et le rôle exact du président Ronald Reagan, qui soutient la cause des Contras, demeurent incertains. Des notes manuscrites du secrétaire à la Défense Caspar Weinberger permettent de conclure que Reagan a su qu'un projet de cette nature était en cours, ainsi que de la vente de missiles Hawk et TOW à des Modèle:Citation de l'Iran. Lorsque la vente d'armes est révélée en Modèle:Date-, Reagan apparaît à la télévision américaine et déclare qu'en effet, des armes ont été transférées, mais que les États-Unis n'ont pas échangé d'armes contre des otages. Les enquêtes sont ralenties ou bloquées parce que de nombreux documents ont été détruits ou cachés. Le Modèle:Date-, Ronald Reagan apparaît à nouveau à la télévision américaine et se déclare entièrement responsable.

Les enquêtes menées par le Congrès des États-Unis et la Commission Tower ne découvrent aucune preuve que le président a été au courant des opérations en cours. Quatorze membres de l'administration Reagan ont été accusés, dont Caspar Weinberger ; seulement onze ont été déclarés coupables et des peines ont été annulées sur appel. Les personnes condamnées ont plus tard reçu le pardon présidentiel de George H. W. Bush.

Contexte

À l'époque du Shah Mohammad Reza Pahlavi, les États-Unis sont les plus grands vendeurs d'armes à l'Iran. Lorsqu'il est renversé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, la grande majorité de l'arsenal de la nouvelle république islamique d'Iran est d'origine américaine. Pour maintenir son arsenal, l'armée iranienne doit être régulièrement approvisionnée en pièces détachées pour remplacer les armes brisées et usées. Mais après la prise d'otages à l'ambassade américaine à Téhéran en Modèle:Date-, le président américain Jimmy Carter impose un embargo sur la vente d'armes à l'Iran. À la suite de l'invasion par l'Irak en septembre 1980, l'Iran recherche désespérément des armes et des pièces de rechange. Ronald Reagan, qui prend les fonctions de président des États-Unis le Modèle:Date-, jure de poursuivre la politique de Carter en déclarant que l'Iran soutient le terrorisme<ref name="Kornbluh, Peter page 213">Modèle:Harvsp.</ref>. Dès 1981, il se fixe l'objectif de renverser le gouvernement socialiste du Nicaragua et décide donc de soutenir les Contras<ref name="Hick pages 962-975"/>. Dans le cadre de la guerre froide, il s'agit pour l'administration Reagan de renverser un régime qu'elle considère comme communiste<ref>Modèle:Harvsp, précise que le Nicaragua n'a pas d'autre choix que de se tourner vers Cuba et l'URSS pour obtenir un soutien militaire face aux manœuvres américaines.</ref> et donc ennemi du capitalisme américain. Reagan annule toute forme d'aide économique au Nicaragua en Modèle:Date-<ref name="justice.gov">Modèle:Lien web</ref>.

Photographie en couleurs et en portrait d'un homme portant une barbe blanche
L'ayatollah Rouhollah Khomeini, en mai 1981.

Un groupe de haut responsables du gouvernement fédéral américain publie les résultats d'une étude secrète le Modèle:Date-. Le document conclut que l'embargo militaire est inefficace parce que l'Iran achètera toujours des armes américaines, peu importe le vendeur, et que le pays est plus susceptible d'entrer dans la sphère d'influence de l'Union soviétique puisque l'URSS peut vendre des armes aux Iraniens. L'étude recommande donc que les États-Unis recommencent à vendre des armes aussitôt que la situation politique est favorable. Entretemps, l'ayatollah Khomeini déclare ouvertement vouloir exporter la révolution islamique au Moyen-Orient et renverser les gouvernements de l'Irak, du Koweït et de l'Arabie saoudite, ainsi que de tous les autres pays du golfe Persique, ce qui amène les Américains à percevoir Khomeini comme une menace majeure aux intérêts américains<ref name="Kornbluh, Peter page 213"/>.

Pendant que le gouvernement fédéral américain étudie la possibilité de vendre des armes à l'Iran, les Contras, basés au Honduras, mènent une guérilla pour renverser le gouvernement révolutionnaire du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) qui dirige le Nicaragua<ref name="Kornbluh, Peter page 213"/>. Le Modèle:Date-, Ronald Reagan signe la Modèle:Lang<ref group=note>Une Modèle:Lang (NSDD) est une sorte de Modèle:Lien par laquelle le président des États-Unis transmet des directives aux conseillers seniors et aux départements (les ministères) sur des sujets relatifs à la sécurité nationale.</ref> numéro 7 qui autorise la fabrication et l'envoi d'armes dans la région du Nicaragua sans toutefois autoriser leur déploiement<ref name="FAS">Modèle:Ouvrage (report 98-611).</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, par la Modèle:Lang 17, le président Reagan autorise le soutien clandestin des forces anti-Sandinistes<ref name="justice.gov"/>.

Au printemps 1983, les États-Unis lancent l'opération Staunch, un effort diplomatique tous azimuts visant à convaincre les autres pays de ne pas vendre d'armes ou de pièces détachées à l'Iran<ref name="Timmerman">Modèle:Lien web.</ref>. L'une des raisons pour lesquelles l'affaire Iran-Contra a autant humilié les États-Unis est que, lorsqu'elle a été médiatisée en Modèle:Date-, le pays vendait des armes à l'Iran alors que ses diplomates sermonnaient les dirigeants des autres pays sur la nécessité de ne pas vendre d'armes à la république islamique d'Iran, tout en faisant pression pour prévenir la vente d'armes<ref name="Kornbluh, Peter page 213"/>.

La politique de soutien aux Contras crée un conflit sévère entre les pouvoirs exécutif et législatif du gouvernement américain<ref>Modèle:Article.</ref> parce que le Congrès des États-Unis veut limiter, sinon endiguer, la capacité de la Maison Blanche de soutenir les Contras<ref name="Hick pages 962-975">Modèle:Harvsp.</ref>. Il y parvient à la suite de la mise en vigueur du Boland Amendment, qui rend illégal tout soutien aux Contras<ref name="report sum">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, les Contras ne reçoivent plus d'aide américaine et, en octobre de cette année, un embargo complet est en place. Le deuxième Modèle:Langue, en vigueur du Modèle:Date- au Modèle:Date-, indique :

Modèle:Citation bloc

En violation du Modèle:Langue, des haut responsables de l'administration Reagan continuent secrètement d'armer et d'entraîner les Contras ; ils poursuivent également l'opération the Enterprise qui fournit des armes à l'Iran<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Puisque les Contras dépendent énormément de l'aide américaine, tant financière que militaire, le deuxième Modèle:Langue menace de briser l'élan du groupe armé. Ronald Reagan, en 1984, réagit en ordonnant au National Security Council (NSC) de Modèle:CitationModèle:Trad, peu importe les décisions du Congrès des États-Unis<ref name="Hick pages 962-975"/>.

Un important débat a porté sur l'étendue du deuxième Modèle:Langue et plus explicitement à savoir si le NSC se trouvait hors du périmètre de l'amendement<ref name="Hick pages 962-975"/>. La plupart des experts en droit constitutionnel américain ont affirmé que le Modèle:Langue s'applique au NSC, même s'il n'est pas explicitement mentionné<ref name="ReferenceA">Modèle:Harvsp.</ref>. Plus largement, le débat a porté sur les pouvoirs respectifs du Congrès et du président en la matière. L'administration Reagan a argué que la Constitution des États-Unis avait remis au pouvoir exécutif la prérogative de mener la politique étrangère du pays, il revenait donc au président de conduire les efforts nécessaires pour renverser le gouvernement du Nicaragua. En conséquence, le Congrès n'avait aucun pouvoir pour restreindre ou arrêter ses efforts<ref name="ReferenceB">Modèle:Harvsp.</ref>. À contrario, les chefs du Congrès ont argué que la Constitution avait remis au Congrès le contrôle du budget et il avait donc le droit d'user de ce pouvoir pour interdire tout versement financier à des projets qui visent à renverser le gouvernement du Nicaragua<ref name="ReferenceB"/>. Pour court-circuiter le Modèle:Langue, le NSC conçoit l'opération Modèle:Langue, qui met en place un réseau de contrebande d'armes supervisé par Richard Secord, un ancien officier de l'US Air Force. Officiellement, il s'agit d'une entreprise privée, mais dans les faits, le réseau est contrôlé par la NSC<ref name="ReferenceA"/>. Pour financer Modèle:Langue, l'administration Reagan est constamment à l'affût d'argent qui ne provient pas du gouvernement américain, ce qui lui permet de contourner le Modèle:Langue, violant l'esprit de l'amendement même si la lettre est respectée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ironiquement, le Congrès rétablit l'aide militaire aux Contras en Modèle:Date-, un mois avant que le scandale n'éclate<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Ventes d'armes à l'Iran

Modèle:Voir aussi Le Modèle:Date-, le conseiller à la sécurité nationale Robert McFarlane remet une National Security Decision Directive qui appelle les États-Unis à se rapprocher de la république islamique de l'Iran<ref name="Kornbluh, Peter page 213"/>. La directive comprend ce passage :

Modèle:Citation bloc

Photographie en couleurs et en buste d'un homme en costume
Caspar Weinberger, en 1983.

Le secrétaire à la défense Caspar Weinberger réagit négativement à cette proposition, notant sur sa copie du document de McFarlane : Modèle:CitationModèle:Trad. Le secrétaire d'État George P. Shultz s'oppose également, puisque les États-Unis ont déclaré en 1984 que l'Iran est un État qui soutient le terrorisme. Il n'y a que le directeur de la CIA, William Casey, qui soutient l'idée de vendre des armes à l'Iran<ref name="Kornbluh, Peter page 214">Modèle:Harvsp</ref>.

Au début de Modèle:Date-, Michael Ledeen, consultant du conseiller à la sécurité nationale Robert McFarlane, demande le soutien du Premier ministre israélien Shimon Peres pour la vente d'armes à l'Iran<ref name="JVL"/>,<ref name="I-C">Modèle:Lien web</ref>. Après avoir échangé avec le diplomate israélien David Kimche et le consultant Leeden, McFarlane apprend que les Iraniens sont prêts à négocier avec le Hezbollah pour faire libérer les otages américains détenus au Liban en échange d'armes américaines<ref name="Kornbluh, Peter page 214"/>. En effet, étant désigné Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'Iran en guerre ne peut compter que sur quelques pays occidentaux pour répondre à ses besoins en armes<ref name="GSO">Modèle:Lien web</ref>.

La réussite du projet passe par la participation d'un intermédiaire, plus tard identifié comme étant Manucher Ghorbanifar<ref name="tce">Modèle:Lien web</ref>, qui transigera avec une faction prétendument modérée et influente du régime de l'ayatollah Khomeini qui tenterait de se rapprocher des États-Unis ; après la transaction, les États-Unis remettraient les mêmes armes à Israël, qui recevraient aussi des compensations monétaires<ref name="rr-504"/>. Dans un mémo à l'intention de Weinberger et Shultz, MacFarlane écrit : Modèle:Citation Cette proposition est discutée avec le président Reagan le Modèle:Date-, puis le Modèle:Date- de la même année. Shultz, dans une rencontre ultérieure, dit à Reagan que Modèle:Citation.

Les Américains croient à l'existence d'une faction modérée menée par Hachemi Rafsandjani, le puissant chef des Majlis considéré comme l'un des successeurs de Khomeini et qui souhaiterait se rapprocher des États-Unis. Les Américains croient que Rafsanjani est suffisamment puissant pour ordonner au Hezbollah de libérer les otages et pour négocier avec les États-Unis. Néanmoins, les spécialistes ignorent si Rafsanjani, surnommé Modèle:Citation, souhaite se rapprocher des États-Unis ou manipule les responsables de l'administration Reagan qui veulent croire que l'Iranien est un modéré. Le journaliste britannique Patrick Brogan a décrit l'Iranien comme étant charmant et doté d'une grande intelligence, réputé pour son caractère à la fois subtil et impitoyable dont les motivations dans l'affaire Iran-Contra sont complètement inconnues<ref name="Brogan, Patrick page 253">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le gouvernement israélien requiert que la vente d'armes soit approuvée au plus haut niveau du gouvernement américain ; lorsque McFarlane le convainc que le gouvernement américain a approuvé la vente, Israël accepte<ref name="JVL">Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Ronald Reagan est opéré d'un cancer du côlon au National Naval Medical Center<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant son hospitalisation, McFarlane le rencontre et lui dit que des représentants d'Israël ont transmis des informations confidentielles à la National Security Agency sur la faction prétendument modérée, laquelle serait opposée à la ligne dure de l'ayatollah Khomeiny<ref name="rr-504">Modèle:Harvsp</ref>. Selon Reagan, ces Iraniens souhaitent établir une relation discrète avec les États-Unis, attendant la mort de Khomeiny, d'un âgé avancé, avant de la rendre publique<ref name="rr-504"/>. D'après Reagan, McFarlane lui aurait dit que les Iraniens, en signe de bonne volonté, auraient offert de négocier la libération des otages américains détenus par le Hezbollah<ref name="rr-505">Modèle:Harvsp</ref>. Par la suite, McFarlane rencontre les intermédiaires israéliens<ref>Modèle:Chapitre.</ref> ; Reagan a déclaré qu'il avait autorisé cette rencontre parce qu'il croyait qu'établir une relation avec un pays stratégiquement situé, tout en prévenant l'Union soviétique d'établir une telle relation, serait bénéfique<ref name="rr-504"/>. Au contraire de Reagan qui déclare que les armes sont destinées à cette faction, le rapport de Lawrence Walsh sur l'affaire affirme qu'elles ont été vendues à l'Iran même<ref name=FASpartI>Modèle:Chapitre.</ref>, qui se trouve sous le contrôle de Khomeiny.

Photographie en couleurs d'un missile gris métallisé reposant sur un support noir devant une pancarte, deux arbres en arrière-plan
Un missile anti-char BGM-71 TOW.

À la suite de la rencontre avec les représentants américains, Israël demande l'autorisation des É.-U. de vendre quelques missiles anti-chars BGM-71 TOW à l'Iran, avançant que ces armes augmenteraient le prestige de la faction prétendument modérée, puisqu'elle pourrait prétendre être en pourparler avec le gouvernement des États-Unis. Reagan refuse jusqu'à ce qu'Israël envoie des informations indiquant que la faction s'oppose au terrorisme et l'a même combattu<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Croyant pouvoir faire confiance aux Iraniens, Reagan autorise la vente<ref name="rr-505"/>. Dans son autobiographie de 1990, Modèle:Langue, Reagan clame qu'il ne voulait que libérer les otages en autorisant la vente<ref name="tce"/>. En contrepartie, le président américain réclamait que la faction fasse tout en son pouvoir pour faire libérer les otages prisonniers du Hezbollah<ref>Modèle:Article</ref>. Lorsque le scandale éclate en 1986, il souligne publiquement que le but premier de la transaction armes pour otages a été d'établir une relation de travail avec la faction, puis de rétablir un lien de confiance avec l'Iran grâce au soutien de Rafsanjani dans la perspective de la mort prochaine de Khomeini, tout en mettant fin à la guerre Iran-Irak et au soutien du terrorisme par l'Iran. Également, il minimise l'importance de la libération des otages<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Toutefois, lors de son témoignage devant la Commission Tower, Reagan déclare que la libération des otages était la raison principale de la vente d'armes aux Iraniens<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie couleur de trois missiles blancs reposant sur une plateforme autotractée de tir.
Trois missiles anti-aériens Hawk sur une plateforme de tir.

De 1985 à 1986, les États-Unis vendent à l'Iran<ref name=FASpartI/>,<ref>Modèle:Article</ref> :

Premières ventes

Le Modèle:Date-, Israël envoie à l'Iran Modèle:Nobr anti-chars TOW fabriqués aux États-Unis par l'intermédiaire du trafiquant d'armes Manucher Ghorbanifar<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr TOW supplémentaires sont livrés. Le Modèle:Date-, l'Organisation du Jihad islamique libère le révérend Benjamin Weir<ref>Modèle:Lien web (extrait du rapport de la commission Tower).</ref>.

Nouveaux plans

Photographie en couleurs et en buste d'un homme haut-gradé
L'amiral John Poindexter en 1985.

Robert McFarlane démissionne le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="GSO2">Modèle:Lien web</ref> pour des raisons familiales<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'amiral John Poindexter le remplace<ref name="JP">Modèle:Lien web</ref>.

Deux jours plus tard, Reagan rencontre ses conseillers à la Maison Blanche, où ils modifient le mode d'emploi des transactions. Au lieu de livrer les armes à des groupes d'Iraniens Modèle:Citation, ils seront livrés aux chefs d'armée iraniens Modèle:Citation. Au fur et à mesure que les Israéliens livreront les armes par la voie des airs, des otages du Hezbollah seront libérés<ref name="rr-510">Modèle:Harvsp</ref> ; Israël continuera d'être dédommagé pour sa collaboration. Même si le secrétaire d'État George P. Shultz et le secrétaire à la Défense Caspar Weinberger s'opposent avec vigueur à ce projet, le président américain donne son autorisation. Il a plus tard déclaré : Modèle:Citation Dans ses notes d'une réunion du Modèle:Date- à la Maison Blanche, Weinberger écrit : Modèle:Citation De son côté, McFarlane se rend à Londres où il rencontre des Israéliens et Ghorbanifar dans le but de persuader l'Iranien d'user de son influence pour faire libérer les otages avant la prochaine livraison d'arme, ce que Ghorbanifar refuse<ref name="rr-510"/>.

Le jour de la démission de Robert McFarlane, Oliver North, un attaché militaire au National Security Council (NSC), propose un nouveau plan pour vendre des armes à l'Iran ; il suggère deux modifications notables : les États-Unis, court-circuitant Israël, vendront directement les armes et une partie des montants reçus iront aux Contras ou tout autre groupe de guérilleros prêt à combattre le gouvernement socialiste du Nicaragua élu démocratiquement. John Poindexter et Oliver North mènent les négociations avec les Iraniens au nom du NSC.

Modèle:Citation bloc

North propose une commission de Modèle:Nobr US$, à laquelle le trafiquant d'armes Ghorbanifar ajoute une marge de 41 % pour lui-même<ref name="walsh"/>. Des membres du NSC accueillent favorablement le projet de North ; jouissant d'une forte majorité au NSC, Poindexter autorise l'opération sans consulter le président<ref name="Avery">Modèle:Lien web</ref>. Au début, les Iraniens refusent d'acheter les armes au nouveau prix, jugeant les commissions excessives. Lorsqu'ils acceptent les nouveaux termes, Modèle:Unité TOW sont expédiés en Modèle:Date-<ref name="Avery"/>. De mai à novembre, des armes et des pièces supplémentaires sont envoyés en Iran<ref name="Avery"/>.

Ce projet de vente d'armes à l'Iran et de soutien financier aux Contras vise à contourner à la fois les politiques officielles du gouvernement américain et le Boland Amendment<ref name="report sum"/>. Les responsables de l'administration Reagan ont argué que les restrictions imposées aux Contras par le Congrès des États-Unis ne s'appliquaient pas au président (ni à son administration), Reagan pouvait donc poursuivre ses projets en recherchant des sources de fonds alternatives, que ce soit des sociétés privées ou des gouvernements étrangers<ref name = fisher>Modèle:Article</ref>. Le transfert de fonds du Brunei a été involontairement saboté lorsque Fawn Hall, secrétaire d'Oliver North, a transposé deux chiffres du compte bancaire suisse de North. Un homme d'affaires suisse, subitement plus riche de Modèle:Nobr, a informé les autorités. L'argent a été retourné au sultan de Brunei, avec intérêts<ref name="New York Times">Modèle:Article </ref>.

Le Modèle:Date-, John Poindexter suggère au président une modification au plan déjà approuvé : plutôt que de négocier avec un groupe politique iranien « modéré », les États-Unis devraient négocier avec des membres du gouvernement Modèle:Citation<ref name="rr-512">Modèle:Harvsp</ref>. Poindexter mentionne que Ghorbanifar a de bonnes relations avec des membres du gouvernement iranien ; espérant la libération des otages, Reagan approuve ce plan<ref name="rr-512"/>. En Modèle:Date-, les États-Unis envoient régulièrement des armes à l'Iran (tel que planifié par Oliver North, mais sans que Reagan ne le sache), mais aucun otage n'est libéré.

Photographie en noir et blanc d'un homme en costume et faisant un discours devant des micros
Robert McFarlane en 1987.

Entretemps, une délégation menée par McFarlane se rend à Téhéran, emportant avec elle à titre de présent une bible avec un message de la main de Reagan<ref name="Gwertzman">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. La délégation américaine est composée de Robert McFarlane, Oliver North, George Cave (un ancien agent de la CIA qui a travaillé en Iran dans les années 1960 et 1970), Howard Teicher (un conseiller présidentiel), Amiram Nir (un journaliste israélien agissant pour le compte du gouvernement d'Israël) et un interprète de la CIA qui se rend à Téhéran avec de faux papiers à bord d'un avion israélien<ref name="Kornbluh, Peter page 249">Modèle:Harvsp.</ref>. McFarlane rencontre en personne des responsables iraniens qui cherchent à établir des relations avec les États-Unis tout en promettant de faire libérer les otages<ref name="rr-520,21">Modèle:Harvsp</ref>. Au grand déplaisir de McFarlane, il ne rencontre aucun ministre iranien ; dans ses mots, il n'aurait parlé qu'à des Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="Kornbluh, Peter page 249"/>. Exaspéré, il aurait crié : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="Kornbluh, Peter page 249"/>. Les Iraniens exigent qu'Israël retire ses troupes du plateau du Golan, demande rejetée par les Américains<ref name="rr-520,21"/>. McFarlane refuse l'envoi de pièces de rechange pour les missiles Hawk jusqu'à ce que les otages soient libérés, alors que les Iraniens préfèrent recevoir les pièces puis faire libérer les otages<ref name="Kornbluh, Peter page 249"/>. Après quatre jours à Téhéran, McFarlane rompt les négociations. De retour aux États-Unis, il recommande à Reagan de rompre les communications avec les Iraniens ; le conseil est ignoré malgré son échec<ref name="Kornbluh, Peter page 250">Modèle:Harvsp.</ref>.

Négociations ultérieures

Le Modèle:Date-, le Hezbollah libère le père Lawrence Jenco, ancien directeur des Catholic Relief Services au Liban<ref name="Kornbluh, Peter page 250"/>. Le directeur de la CIA, William Casey, demande que les États-Unis envoient de petites pièces de rechange en signe de remerciement. Il ajoute que cet envoi pourrait permettre au contact iranien de ne pas perdre la face ou d'être exécuté, ce qui pourrait mener à l'exécution des otages restants. Le président autorise l'envoi dans le but de prévenir ces évènements potentiels<ref name="rr-523">Modèle:Harvsp</ref>. De son côté, Oliver North persuade Reagan de changer sa tactique pour la libération des otages : au lieu d'exiger que tous soient libérés en même temps (exigence des Américains depuis le début de l'opération), il serait préférable qu'ils soient libérés un à la fois. Par ailleurs, les Américains sont excédés de traiter avec Ghobanifar, parce qu'il ne joue pas franc jeu avec les deux parties et qu'il en tire des avantages pécuniaires. En Modèle:Date-, les Américains ont établi un nouveau contact dans le gouvernement iranien : Ali Hashemi Bahramani, qui est le neveu de Rafsanjani et un officier des gardiens de la révolution islamique. Ce groupe militaire étant largement impliqué dans le terrorisme international, les Américains préfèrent tendre la main à Bahramani, qui est vu comme capable de modifier la politique iranienne. Richard Secord, ancien officier militaire américain devenu trafiquant d'armes qui maintenait des canaux de communication avec l'Iran, écrit à North : Modèle:CitationModèle:Trad Oliver North est si obnubilé par Bahramani qu'il arrange une visite secrète de Washington D.C. et lui sert de guide lors d'une visite nocturne de la Maison-Blanche<ref name="Kornbluh, Peter page 250"/>.

À l'été et à l'automne, North rencontre fréquemment Bahramani en Allemagne de l'Ouest, échangeant sur la vente d'armes à l'Iran, la libération des otages américains et comment renverser Saddam Hussein, président de l'Irak, et la mise en place d'un Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="Kornbluh, Peter page 250"/>. En septembre et en Modèle:Date-, un groupe terroriste qui s'appelle Modèle:Citation, du nom d'un jouet populaire aux États-Unis, capture trois Américains au Liban. Les raisons des enlèvements sont inconnues, peut-être dans le but de remplacer les trois Américains libérés par le Hezbollah<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Plus tard, ce groupe terroriste libère un autre otage et promet de libérer les deux otages restants, ce qu'il ne fera jamais<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Lors d'une rencontre secrète à Francfort en Modèle:Date-, Oliver North dit à Bahramani que Modèle:CitationModèle:Trad. North déclare que Reagan lui a dit de répéter à Bahramani que Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="Kornbluh, Peter page 250"/>. Pendant une autre rencontre secrète, à Mayence cette fois-là, Bahramani informe North que Rafsanjani, Modèle:CitationModèle:Trad. Toutes les factions iraniennes du gouvernement iranien seraient donc conjointement responsables des négociations avec les Américains, ce qui supprimerait les guerres intestines. Cette exigence de Behramani sème l'émoi chez les Américains parce qu'ils devront traiter non seulement avec les factions Modèle:Citation, ce qu'ils prétendent faire depuis le début de l'opération, mais aussi avec les factions engagées dans le terrorisme. Malgré tout, les pourparlers ne sont pas rompus<ref name="Kornbluh, Peter page 251">Modèle:Harvsp.</ref>.

Découverte et scandale

Photographie en couleurs et en buste d'un homme derrière une plaque de détention et portant un costume
Oliver North, après son arrestation.

Le Modèle:Date-, Mehdi Hashemi, un officier supérieur des gardiens de la révolution iraniens, révèle au magazine libanais Ash-Shiraa les termes des arrangements<ref name="Why arms dealings failed">Modèle:Lien web</ref>. C'est la première révélation publique de l'entente armes pour otages. En Amérique centrale, l'opération est mise au jour lorsqu'un avion chargé d'armements est abattu au-dessus du Nicaragua. Eugene Hasenfus, qui a survécu à l'explosion du missile qui a abattu l'avion, allègue lors d'une conférence de presse au Nicaragua que ses deux collègues, morts quand l'avion s'est écrasé, travaillaient pour la CIA<ref name= nyt-has1>Modèle:Article</ref>. Plus tard, il affirme ignorer si c'est le cas<ref name =nyt-has2>Modèle:Article</ref>.

Le gouvernement iranien confirme les révélations de Hashemi et, dix jours après la publication de l'histoire par Ash-Shiraa, le Modèle:Date-, le président Reagan apparaît à la télévision américaine. Du Bureau ovale, il déclare :

Modèle:Citation bloc

La critique prend de l'ampleur lorsque le public apprend que Oliver North a détruit ou a caché des documents pertinents du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Pendant son procès, sa secrétaire Fawn Hall témoigne qu'elle a aidé North à modifier, broyer et déplacer des documents officiels du National Security Council (NSC). Selon le journal The New York Times, le nombre de documents détruit était si élevé que le broyeur a bloqué<ref name="walsh"/>. North s'est défendu en affirmant vouloir protéger la vie privée d'individus engagés dans les opérations en Iran et auprès des Contras<ref name="walsh"/>. Les notes de North ont été rendues publiques en 1993, des années après son procès, et seulement après que le National Security Archive et Public Citizen poursuivent l’Office of the Independent Counsel selon les termes du Freedom of Information Act<ref name="walsh">Modèle:Lien web</ref>.

Pendant le procès, North rapporte que le 21, 22 ou Modèle:Date-, il a observé Poindexter détruire ce qui est peut-être le seul document signé de la main du président des États-Unis qui autorise la CIA à participer à l'envoi en Irak, le même mois, de missiles Hawk<ref name="walsh"/>. Le procureur général des États-Unis Edwin Meese admet le Modèle:Date- que les bénéfices de la vente des armes à l'Iran ont été disponibles pour soutenir les Contras au Nicaragua. La même journée, John Poindexter démissionne et le président renvoie Oliver North<ref name = sacking>Modèle:Article</ref>.

Quand l'histoire s'ébruite, plusieurs experts en droit et en droit constitutionnel expriment leur consternation que le NSC, qui exerce officiellement un rôle consultatif en affaires étrangères auprès du président, soit Modèle:CitationModèle:Trad en exerçant un rôle secret d'exécutant en politique étrangère, selon les directives présidentielles. La National Security Act de 1947, qui a donné naissance au NSC, définit vaguement ses rôles : Modèle:CitationModèle:Trad. Le Congrès des États-Unis et la Commission Tower condamnent le NSC pour son rôle dans l'affaire. L'historien américain James Canham-Clyne avance que l'affaire Iran-Contra et le NSC Modèle:Citation ne sont pas des écarts de la norme, mais une conséquence naturelle et logique de l'existence d'un Modèle:CitationModèle:Trad, le Congrès des États-Unis, les cours de justice et les médias surveillant légèrement la pléthore d'agences gouvernementales secrètes jouissant de budgets de millions de dollars pour qui la sécurité nationale était suprême. Selon Canham-Clyne, dans le cadre de cet Modèle:Citation, la loi représentait un obstacle à contourner plutôt qu'à respecter et l'affaire Iran-Contra était une affaire comme une autre<ref>Modèle:Article</ref>.

Le journaliste américain Bob Woodward (qui s'est fait connaître pour ses articles sur le scandale du Watergate<ref>Modèle:Article.</ref>) a documenté le rôle de la CIA dans les transferts de fonds reçus de l'Iran et remis aux Contras<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Selon lui, le directeur de la CIA à cette époque, William Casey, a admis en sa présence, en Modèle:Date-, qu'il était au courant des transferts de fonds<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Néanmoins, Casey aurait fait ce témoignage alors qu'il se trouvait à l'hôpital pour soigner les suites d'une crise cardiaque et, selon sa femme, était incapable de communiquer. Le Modèle:Date-, deuxième journée d'audiences publiques sur l'affaire Iran-Contras au Congrès des États-Unis, William Casey meurt. L’Independent Counsel Lawrence Walsh écrit plus tard : Modèle:CitationModèle:Trad,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Gust Avrakotos, responsable de la livraison d'armes aux Afghans à cette époque, connaissait cette opération et s'y opposait avec fermeté, particulièrement pour les fonds transférés aux opérations en Afghanistan. Selon ses conseillers au Moyen-Orient, l'opération était une perte de temps parce que les Iraniens modérés ne pouvaient subjuguer les intégristes. Néanmoins, Clair George, coordonnateur de toutes les opérations clandestines de la CIA au milieu des années 1980, préfère passer outre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Commission Tower

Modèle:Méta bandeau de section Le Modèle:Date-, le président Ronald Reagan annonce la création d'un conseil spécial pour étudier l'affaire. Le jour suivant, il nomme l'ancien sénateur John Tower, l'ancien secrétaire d'État Edmund Muskie et le futur conseiller à la sécurité nationale Brent Scowcroft pour siéger sur cette commission présidentielle. Elle commence ses travaux le Modèle:1er ; de façon informelle, elle sera appelée la Commission Tower. Ses principaux objectifs sont d'enquêter Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="tce" />. C'est la première commission présidentielle à étudier et évaluer le fonctionnement du NSC.

Photographie en couleurs d'hommes d'état assis et réunis autour d'une table
Le président Reagan (au centre) reçoit officiellement le rapport de la Commission Tower ; John Tower se trouve à la gauche et Edmund Muskie à la droite (1987).

Le président Reagan se présente devant la Commission Tower le Modèle:Date- pour répondre à des questions sur sa participation à l'affaire. Sur son rôle dans l'autorisation de la vente d'armes, il déclare dans un premier temps qu'il a autorisé ces transferts ; plus tard, il témoigne qu'il ne se souvient plus<ref name="tcr-time">Modèle:Article</ref>. Dans son autobiographie de 1990, Modèle:Langue, il indique qu'il a autorisé les envois d'armes vers Israël<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Le rapport de la Commission Tower est officiellement remis au président Reagan le Modèle:Date-. La commission a entendu plus de Modèle:Nobr<ref name="tce"/>, Reagan compris, ainsi que deux trafiquants d'armes : Manucher Ghorbanifar et Adnan Khashoggi. Le rapport de Modèle:Nobr est le plus complet jamais publié sur l'affaire<ref name="tcr-time"/>, critiquant les agissements de Oliver North, John Poindexter, Caspar Weinberger et d'autres. Le président ignorait l'étendue de l'affaire, particulièrement les transferts de fonds aux Contras, le rapport soulignant qu'il aurait dû avoir un meilleur contrôle sur le personnel du NSC. Le rapport critique sévèrement le président pour sa supervision inadéquate de ses subordonnés et pour son ignorance de leurs activités<ref name="tce"/>. La Commission Tower dégage un consensus : Reagan aurait dû mieux écouter son conseiller à la sécurité nationale, donnant ainsi un plus grand poids à cette position<ref name="tce"/>.

Enquête du Congrès des États-Unis

En Modèle:Date-, le Congrès des États-Unis annonce ouvrir une enquête sur l'affaire Iran-Contra. Selon le point de vue politique, l'enquête cherche soit à renforcer la branche législative du gouvernement aux dépens de la branche exécutive devenue chaotique, soit à laisser les démocrates mener une chasse aux sorcières contre l'administration du président, un républicain, soit enfin constitue un effort tardif et sans conséquence du Congrès pour brider une Modèle:CitationModèle:Trad qui se moque de plusieurs lois<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Congrès, à majorité démocrate, publie son rapport le Modèle:Date-. Selon le rapport, le président porte Modèle:CitationModèle:Trad pour les malversations de ses subordonnés et son administration montre des signes de Modèle:CitationModèle:Trad,<ref>Modèle:Article</ref>. Il comprend également ce passage : Modèle:Citation

Suites

Le président Reagan s'adresse à la nation trois mois après que l'affaire est publiquement révélée<ref name="pbs-speech">Modèle:Lien web</ref>. Pendant l'allocution prononcée au Bureau ovale le Modèle:Date-, il exprime ses regrets<ref name="speeches">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=reaganspeech-tower>Modèle:Lien web</ref> :

Modèle:Citation bloc

Il poursuit :

Modèle:Citation bloc

Toujours devant la télévision, il déclare :

Modèle:Citation bloc

Même si Ronald Reagan a clairement exprimé son soutien à la cause des Contras, il est toujours incertain s'il a explicitement autorisé les versements<ref name="reagan no-bbc">Modèle:Article</ref>. Jusqu'à aujourd'hui (2018), le rôle exact du président Reagan n'est pas connu. Les spécialistes sont incapables d'affirmer s'il était motivé par le souhait de sauver les otages américains. Selon Oliver North, Modèle:Citation

Selon des notes manuscrites du Modèle:Date- de Caspar Weinberger, le président américain est informé des échanges avec les Iraniens visant à libérer les otages, tout comme des ventes de missiles TOW et Hawk aux éléments Modèle:Citation de l'Iran. Selon le secrétaire d'État, Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="gwu.edu">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Kornbluh, Peter page 216"/>. Le rapport du Congrès des États-Unis sur l'affaire conclut qu'il Modèle:Citation

Aux États-Unis, le scandale réduit sensiblement la popularité du président, car le taux de satisfaction de la population américaine passe de 67 % à 46 % en Modèle:Date- selon un sondage conjoint du New York Times et de CBS News, Modèle:CitationModèle:Trad,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Citation comme l'ont surnommé des critiques<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> a survécu au scandale, car un sondage de Modèle:Date- mené par Gallup Modèle:CitationModèle:Trad, le plus élevé jamais observé à cette époque pour un président sortant<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À l'international, les conséquences sont plus sévères. Magnus Ranstorp, spécialiste suédois sur les mouvements islamistes armés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, écrit :

Modèle:Citation bloc

En Iran, Mehdi Hashemi, qui a révélé l'affaire, a été exécuté en 1987 après avoir reconnu toutes les accusations à son encontre, aucune ne portant sur l'affaire. Quelques observateurs relèvent que les accusations ont été déposées très peu de temps après ses révélations<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Accusations

L'avocat Arthur L. Liman a servi comme conseiller en chef auprès du Sénat des États-Unis pendant l'enquête sur l'affaire, qu'il a supervisée devant les caméras<ref>Modèle:Article</ref>. L’Independent Counsel Lawrence Walsh a décidé de ne pas procéder à une nouvelle enquête sur North et Poindexter<ref>Modèle:Article</ref>. Dans la ville natale de Poindexter, Odon en Indiana, une rue est nommée Modèle:Langue en son honneur. Bill Breeden, ancien ministre du culte, a volé la plaque de rue pour exprimer son dégoût de l'affaire Iran-Contra. Il a exigé Modèle:Nobr US$ pour restituer la plaque, soit le montant reçu des Iraniens et remis au Contras. Arrêté puis emprisonné, il est, selon une observation satirique d'Howard Zinn, Modèle:CitationModèle:Trad,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cette affaire et la protection dont ont joui les membres haut placés de l'administration Reagan s'inscrivent dans une ère post-vérité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dénis de George H. W. Bush

Pendant la campagne électorale de 1988, le vice-président George H. W. Bush nie avoir connaissance de l'affaire Iran-Contra en disant avoir été Modèle:CitationModèle:Trad. Pourtant, des passages dans ses agendas permettent de conclure qu'il est Modèle:CitationModèle:Trad. Malgré ses refus répétés de parler de l'affaire, il a été élu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon le journaliste israélien Ronen Bergman, dans un livre publié en 2008, Bush a été secrètement et personnellement informé de l'affaire par Amiram Nir, le conseiller en contre-terrorisme du Premier ministre israélien de l'époque lorsque Bush a effectué une visite officielle en Israël. Selon Bergman, Modèle:CitationModèle:Trad,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Documentaire

  • Saison 1 de série Fiasco (2021), qui comprend six épisodes réalisés par Lizzie Blenk, Alyse Shorland et Jonathan Clasberry<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

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Citations originales

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Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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