Sainte-Foy (Québec)

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Modèle:Infobox Ancienne municipalité canadienne

Fichier:Blason de Sainte-Foy (Québec).png
Blason de la ville de Sainte-Foy.

Sainte-Foy est une ancienne ville du Québec, située dans la région de la Capitale-Nationale, qui a été fusionnée le Modèle:Date à la ville de Québec, à l'intérieur de laquelle elle forme de nos jours une partie de l'arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. Le nom « Sainte-Foy » reste couramment utilisé pour désigner la partie de l'ancienne ville située sur la colline de Québec.

Occupée par des colons français dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et organisée autour d'une mission jésuite, Sainte-Foy se développe lentement en occupant le pôle ouest de la colline de Québec, à environ huit kilomètres des fortifications de Québec. À partir des années 1940, avec la croissance démographique de l'après-guerre et l'étalement urbain engendré, les terres agricoles de Sainte-Foy sont converties en un vaste ensemble résidentiel, commercial et institutionnel. Organisée en municipalité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sainte-Foy accède au statut de ville en 1949 avant d'être fusionnée à Québec en 2002.

Histoire

Régime français

L’existence de Sainte-Foy commence bien avant l'organisation municipale. Dès 1638, les Jésuites fondent la mission Notre-Dame-de-Foy, qui dessert les colons installés dans la partie ouest de la colline de Québec<ref name=topo>Notice « Sainte-Foy », Commission de toponymie du Québec.</ref>. La seigneurie de Sillery est constituée en 1651, et comprend en gros les futurs territoires de Sillery et de Sainte-Foy. En 1667, une vingtaine de familles sont installées dans le troisième rang de la seigneurie de Sillery, appelé Côte Saint-Michel, traversé par le chemin Sainte-Foy actuel<ref name=hissf>Marie-Claude Francoeur et Hélène Michaud, Histoire de raconter - Sainte-Foy, division de la culture, du loisir et de la vie communautaire de la Ville de Québec.</ref>. La même année, le père jésuite Pierre Chaumonot fait construire une chapelle de bois, nommée Notre-Dame-de-Foy, à l'endroit occupé aujourd'hui par l'intersection du chemin des Quatre-Bourgeois et de l'autoroute Robert-Bourassa<ref name=hisvisit/>.

En 1678, une première paroisse, appelée Notre-Dame-de-Foy, est érigée par l'évêque de Québec François de Laval. Elle comprend « Sainte-Foy, Goderville (Gaudarville), Saint-Michel, la route Saint-Ignace et Lorette »<ref name=hisvisit>Denyse Légaré et Paul Labrecque, Histoire de raconter - Le site historique de la Visitation, division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, Arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, Ville de Québec.</ref>. Cette énumération indique que le nom de Sainte-Foy était déjà en usage pour désigner une partie de la seigneurie. Cette paroisse n'avait cependant pas de curé résident, et son trop vaste territoire incite en 1698 Jean-Baptiste de Saint-Vallier, évêque de Québec, à le séparer en deux pour créer une paroisse à Lorette et une autre à Sainte-Foy, sous le vocable de La Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie<ref>La paroisse de La Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie ou Notre-Dame-de-Foy (1698), sur eglisesdequebec.org.</ref>. Cependant on l'appelle plus communément Notre-Dame-de-Foy, du nom de la chapelle qui la dessert. Cette fois, un curé, Charles Amador Martin, est nommé<ref name=hisvisit/>. En 1719, une première église en pierre est construite, sur un terrain appartenant à Jacques Pinguet de Vaucour, au site actuel du parc de la Visitation.

Les limites de la paroisse sont pour la première fois définies légalement par l'arrêt du Conseil du roi du Modèle:Date-, comme pour toutes les paroisses de la Nouvelle-France.

Guerre de la Conquête

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, le chevalier François Gaston de Lévis défait les Britanniques du général James Murray à Sainte-Foy et met le siège devant Québec. Cette victoire n'aura cependant pas de lendemain et Murray conserve Québec.

Régime britannique

Après la conquête quelques propriétés furent acquises par des Britanniques, dont le gouverneur Murray<ref name=belmont>Mairie de Québec, Avenue de la Châtellenie et avenue Belmont.</ref>. En 1845, une loi sur l'organisation municipale au Bas-Canada instaure une première corporation municipale pour Sainte-Foy, mais cette loi est abrogée en 1847. Ce n'est qu'en 1855, avec l'adoption d'une nouvelle loi municipale, que la municipalité de paroisse de Sainte-Foy est établie de nouveau. Son vrai toponyme de fondation sera la Paroisse de St.Foye en 1847 et de nouveau en 1855<ref name="r6">Modèle:Lien web</ref>. Ses limites seront réduites à deux reprises, soit lors de la création de la municipalité de paroisse de Saint-Colomb de Sillery en 1856, et de la municipalité de paroisse de Saint-Félix du Cap-Rouge en 1872<ref name=topo/>. Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des notables et des hommes d'affaires acquièrent des domaines, construisent des villas et exploitent des fermes sur le territoire de Sainte-Foy<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. On peut noter Belmont House, appartenant à la famille Caldwell, dont une partie des terrains est devenu le cimetière Notre-Dame-de-Belmont<ref name=belmont/>, ainsi que les quatre villas bordant la route qu'on a appelé chemin des Quatre-Bourgeois : Mapple Cottage (1856), Champlain Villa (1849), Hazel Grove Cottage (1850) et New Prospect (1850)<ref>Mairie de Québec, Chemin des Quatre-Bourgeois.</ref>.

Époque moderne

1900-1950

En 1917, le pont de Québec relie Sainte-Foy à la rive sud du fleuve Saint-Laurent. La paroisse conserve un caractère rural jusque dans les années 1940, alors que l'expansion de la ville de Québec transforme le paysage. La municipalité devient la ville de Sainte-Foy en 1949. De nombreuses institutions, civiles comme religieuses, s'installent sur le territoire de Sainte-Foy durant le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }}. Citons l’Hôpital des tuberculeux (futur hôpital Laval) en 1918, l'institut Saint-Jean-Bosco en 1923, la maison provinciale des Frères des Écoles Chrétiennes (pavillon Montcalm) en 1925, la prison des femmes (maison Gomin) en 1931, la maison provinciale des Frères de Saint-Vincent-de-Paul en 1945, et surtout le campus de l'Université Laval qui est commencé en 1949, partagé entre les territoires de Sainte-Foy et de Sillery<ref name="hissf" />.

Auteur inconnu, Église de Sainte-Foy, autour de 1920, collection Félix-Barrière, Archives nationales du Québec, BAnQ.
Auteur inconnu, Église de Sainte-Foy, autour de 1920, collection Félix-Barrière tirée des Archives nationales du Québec, BAnQ.

Le 10 mars 1949, la municipalité de paroisse devient officiellement une ville et elle change son toponyme de St.Foye, elle devient Sainte-Foy<ref name="r6" />. L'ouverture en 1949 du boulevard Laurier qui mène du centre-ville de Québec vers le pont donne lieu au développement accéléré du commerce et des établissements hôteliers dans cette partie de la ville.

1950-2000

Fichier:Gare d-autocars de Sainte-Foy 01.jpg
La gare d'autocars de Sainte-Foy portait encore le logo de l'ancienne ville.

L'hôpital Sainte-Foy (pour anciens combattants) est ouvert en 1954 pour devenir le Centre hospitalier de l'Université Laval en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier centre commercial de cette artère est Place Sainte-Foy, sous l'initiative de la bannière Steinberg's en 1958, et la maison Simon's s'y établit en 1961. Quant à Place Laurier, elle ouvrira en 1961. L'espace entre les deux centres était occupé jusqu'en 1979 par un magasin Pollack, après quoi on y construisit Place Belcourt (commerces et bureaux) devant le boulevard Laurier, puis en 1989, Place de la Cité (bureaux) au nord du lot<ref>Michel Lessard, Modèle:P..</ref>.

La première grande vague de construction domiciliaire est en 1953 alors que le nombre d'unités d'habitation passe de 140 à 450. En 1958, 88 % de la nouvelle construction résidentielle est de type unifamiliale, mais en 1968, ce ratio devient 13 % étant donné le concept naissant des blocs appartements, ou « conciergeries ». En 1970, sa superficie est triplée suivant l'annexion d'une partie de la municipalité de paroisse de L'Ancienne-Lorette, devenue le quartier Laurentien, ce qui lui permit d'intégrer l'aéroport à son territoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette période de forte croissance se terminera dans les années 1970 Modèle:Incise. On compte tout de même quelques projets résidentiels de taille dans les quinze dernières années du siècle, dont le Faubourg Laudance et le Campanile dans la Pointe-de-Sainte-Foy<ref>Michel Lessard, Modèle:P..</ref>. À la fin des années 1980, la Ville n'est toujours pas propriétaire de son hôtel de ville alors situé au 1000 de la route de l'Église, chose à laquelle Andrée P. Boucher entend remédier. Un projet de nouvel édifice est défait dans un référendum en 1992 mais une version moins volumineuse sera acceptée par la population de Sainte-Foy en Modèle:Date-. Le nouvel hôtel de ville est inauguré le Modèle:Date-, au 1130 de la même route<ref>Michel Lessard, Modèle:P..</ref>.

Administration

Liste des maires et de la mairesse de Sainte-Foy

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George-Auguste Gigault, maire de Sainte-Foy de 1905 à 1913
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Andrée P. Boucher, mairesse de Sainte-Foy de 1985 à 2001. Dernière mairesse de l'histoire de la ville
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   Modèle:ÉluFin

Hommages toponymiques

  • Roland Beaudin a deux hommages soit l'avenue et le parc Roland-Beaudin. L'avenue et le parc ont été nommées en 1995 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présents dans la ville de Québec.
  • Nérée-Tremblay a deux hommages soit l'avenue et le parc Nérée-Tremblay. L'avenue a été nommée en 1973 et le parc vers 1965 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présents dans la ville de Québec.
  • L'Édifice Andrée-P. Boucher, ancien hôtel de ville de la ville de Sainte-Foy, a été nommée en l'honneur de la mairesse Boucher dans la ville de Québec.
  • La rue François-Arteau a été nommée en l'honneur du maire Arteau, en 1965, dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Joseph-E. Bédard a été nommée en l'honneur du maire Bédard en 2000 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue René-Gabriel Belleau a été nommée en l'honneur du maire Belleau en 2006 dans la ville de Québec.
  • La rue Émile Boiteau a été nommée en l'honneur du maire Boiteau en 1984 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Brophy a été nommée en l'honneur du maire Brophy en 1956 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Noël-Carter a été nommée en l'honneur du maire Carter en 1992 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue De Villers a été nommée en l'honneur du maire De Villers en 1986 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Gigault a été nommée en l'honneur du maire Gigault en 1951 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue De Monvielle a été nommée en l'honneur du maire De Monvielle en 1986 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Laberge a été nommée en l'honneur du maire Laberge vers 1950 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Mainguy a été nommée en l'honneur du maire Mainguy en 1994 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Montreuil a été nommée en l'honneur du maire Montreuil en 1951 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Bernardin-Morin a été nommée en l'honneur du maire Morin en 1984 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue Dermot a été nommée en l'honneur du maire O'Gallagher en 1956 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
  • La rue John-West a été nommée en l'honneur du maire West en 1954 dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.

Liste des curés de Sainte-Foy

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Démographie

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Sainte-Foy dans les arts et cultures

Personnalités

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Sylvie Bernier, la piscine intérieure municipale a été renommée à son nom

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

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