Maroilles (Nord)

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Modèle:Infobox Commune de France

Maroilles Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

L'ancienne abbaye de Maroilles a donné son nom à un fromage : le maroilles.

Géographie

Description

Le village de Maroilles se trouve en l'Avesnois, dite aussi Thiérache du Nord ; la limite avec le département de l'Aisne, où se situe la Thiérache stricto sensu, passe à quelques kilomètres au sud de Maroilles.

Avant les conquêtes de Louis XIV sur les Pays-Bas espagnols, cette limite départementale correspondait à la frontière de l'ancienne France. Ceci explique que malgré les similitudes entre la Thiérache de l'Aisne et celle du Nord, l'unité de cette région est, de nos jours encore, discutée.

C'est à Maroilles même que l'Helpe Mineure, qui prend sa source à Ohain en forêt de Trélon, plus au sud, se jette dans la Sambre.

Modèle:Article connexe

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Maroilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (86,7 %), terres arables (6,4 %), zones humides intérieures (3 %), zones urbanisées (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 669, alors qu'il était de 672 en 2013 et de 644 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 89,2 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maroilles en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,6 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Maroilles en 2018.
Typologie Maroilles<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Nord<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 89,2 90,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,2 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 8,5 7,7 8,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Marogilo en 615<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Maroelles (par exemple sur l'Atlas de Trudaine au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Le nom de Maroilles est un composé du celtique (gaulois) maro(s)- « grand » et (-ó)-ialo « clairière, espace découvert »<ref>Ibid., p. 434b</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Xavier Delamarre préfère voir dans *-ialo- un appellatif toponymique -ialon (latinisé en -ialum) issu du mot ialon « clairière, lieu défriché », d'où « village »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, p. 185.</ref>. Le sens des Mareuil, Mareau, Maroilles, etc. serait donc celui de « grand bourg »<ref>ibidem</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

  • 652 : selon les anciens chroniqueurs, saint Humbert fonda à Maroilles en 652 l'une des plus importantes abbayes du Nord- Elle fut pillée et détruite à la Révolution française (le Modèle:Date-).
  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à [[Lothaire Ier|Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
  • Dans cette région marginale assez tardivement défrichée (l'essentiel du village était encore noyé dans la forêt de Mormal dans les années 1940<ref>Voir les cartes de l'Atlas de Trudaine par exemple</ref>), les paysans avaient depuis le Haut Moyen Âge obtenu des chartes leur conférant certains droits. Ils étaient ainsi exempts de nombreuses servitudes traditionnelles de la féodalité, pouvaient clore leurs terres, pratiquer l'élevage et n'étaient pas soumis à la pratique de l'assolement obligatoire : ainsi s'est constitué le bocage de l'Avesnois, par ailleurs caractérisé par de grandes « Hayes » de protection contre d'éventuelles invasions.
  • 1789 : Les archives locales relatent de nombreux litiges avec l'abbaye de Maroilles, qui fut détruite à la Révolution : les paysans refusaient de faire leurs corvées si le seigneur, c'est-à-dire l'« abbé de Maroilles », n'avait pas préalablement fait curer ses chemins ; le moulin et le four banaux n'existaient pas, ni l'assolement obligatoire.
  • Ces particularités locales expliquent la différence frappante de paysage qui peut s'observer quand on part de Maroilles pour rejoindre Cambrai : on passe assez brutalement d'un bocage richement enherbé et d'un pays d'élevage aux champs ouverts et à l'agriculture intensive du Cambrésis.
  • 1794 : Maroilles subit le siège de Landrecies (avril 1794). La division commandée par Jacques Fromentin dut se retirer sur le village. Montaigu combattait les autrichiens et reçu l'ordre d'attaquer Maroilles avec 12 000 combattants, il fut repoussé sur la Helpe. De nombreuses habitations furent détruites<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • 1809 : Sur une idée du Préfet du Nord, François de Pommeroeul, de passage à Maroilles en Modèle:Date-, un arc de triomphe est construit sur la place verte. Initialement dédié à Napoléon Modèle:1er après la victoire d'Austerlitz le Modèle:Date-, il ne n'a jamais été achevé. Les deux tiers des pierres utilisées dont la façade proviennent des ruines de l'abbaye. Le reste est acheté aux carrières de Marbaix<ref name="VVA-P2"/>.
  • En 1838, le bâtiment du moulin de l'Abbaye a encore ses trois roues hydrauliques. Il est détruit par un incendie le Modèle:Date- et seul subsiste la petite maison attenante. La Société Anonyme des Tanneries et Corroieries Maillard et fils le transforme en usine électrique et une demande d'installation de turbine est déposée auprès de la préfecture afin de l'équiper d'une turbine, puis, par un accord entre la municipalité et Évence Maillard, elle fournit en électricité le village<ref name="VVA-P2"/>.
  • 1907 : le Modèle:Date- est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes via Landrecies (Modèle:Unité). La ligne comporte une station dans la commune. Un service régulier des voyageurs est assuré. En Modèle:Date-, le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails sont démontés. La ligne de chemin de fer est dans l'impossibilité de fonctionner.
  • 1914 : Modèle:Date-, les troupes allemandes envahissent le nord de la France. Le Modèle:Date-, vers 18h00, le Modèle:15e Hussard anglais arrivé dans la localité se fait surprendre par des patrouilles de fantassins allemands sortis de la forêt de Locquignol. Aidés par le Modèle:1er Royal Berkshire, les Hussards repoussent l'ennemi vers le pont d'Hachette (Locquignol). Cette première vague d'attaque fait de nombreuses victimes dans le camp anglais. Les combats sur le pont se poursuivent la nuit. La Modèle:53e d'infanterie de réserve du Général Valabrègue et le Modèle:18e du Général Mas-Latrie viennent aider les "tommies" à décrocher de Maroilles. Une vingtaine d'Anglais sont morts cette nuit-là. Un carré dans le cimetière de Maroilles abrite les tombes des soldats du Modèle:1er Royal Berkshire, régiment appartenant à la Modèle:6e de la Modèle:2e. (cf article LVN du 09/06/2012)

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Landrecies<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Maroilles était membre de la communauté de communes du Pays de Mormal et Maroilles, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental de coopération intercommunale du Nord, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Pays de Mormal dont est désormais membre la commune.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Vigny <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Liste des maires

Mayeurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (à confirmer) :

Pierre Trouillet, avant le Modèle:Date-, date de son décès ;

Maximilien Trouillet, mayeur en 1694.

Maire en 1881 : Briatte<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin Modèle:Article connexe

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,34 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Eglise Maroilles.JPG
Église Saint-Humbert de Maroilles

Modèle:Article détaillé

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}}

}}, ornent le sol dallé ainsi qu’un pan de mur extérieur de l’église: il s’agit de dalles funéraires comportant des épitaphes d’anciens notables locaux ensevelis avec auprès d’eux, leur épouse<ref>Roland Hautecoeur, avec la collaboration de Geoffroy G. Sury, «Les anciennes pierres tombales et inscriptions funéraires de l’église de Maroilles.», copyrights, LII-06/1000079, B.M. Lille, 2006.</ref>.

  • L'arc de Triomphe ; À l’origine, c’était le grand portail de l’Abbaye bénédictine fondée par Saint Humbert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et détruite sous la révolution en 1792. Le portail est donc démonté et conservé et, en 1807, transféré et réédifié, près de la place verte, par le maire Nicolas Joseph Vendois en l'honneur des victoires napoléoniennes. Après la chute de l’Empire, son existence est contestée mais l’Arc est sauvé de la destruction à l’occasion d’un passage de Louis-Philippe à Maroilles en 1833. En 1842, le conseil municipal décide de faire abattre l’arc de triomphe en très mauvais état. Le préfet du Nord s’y oppose et l'arc de triomphe est restauré en 1843 par l' architecte Grimault. Une plaque commémorative sur la partie supérieure de l’Arc indique Cet arc de triomphe a été élevé en 1807 à la gloire de nos armées par Nicolas Joseph Vendois, maire de l' an VII à 1816"<ref name="VVA-P2"/>.
  • Le moulin de l'abbaye<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; le moulin, qui enjambe l'Helpe mineure, est une belle construction rénovée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sur le liteau de la porte, on lit la devise de l'abbé Frédéric d'Yves « Adh (a) erere Deo bonum », ce qui signifie « Il est bon de s'attacher à Dieu »
    Un titre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mentionne qu'il s'agit d'un moulin banal de l'abbaye, qui est reconstruit sous l'abbatiat de .Frédéric d’Yves et est agrandi en 1634 sous le règne de dom Simon Bosquier piis modifié en 1770 à l’époque de Maurice d’Offergnies. Devenu bien national sous la Révolution française, il est acheté plusieurs fois et finalement adjugé à Pierre-François Boucher, le Modèle:Date-<ref name="VVA-P2"/>
  • Le Courtil Saint-Roch ; jardin dans une ancienne pépinière.
  • La mairie, installée dans un ancien échevinage de 1704.
  • Le monument aux morts.
  • Quelques chapelles-oratoires sur le territoire de la commune.
  • Sur le cimetière de Maroilles se trouvent 20 tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats tués pour la plupart au début de la Première Guerre mondiale.

Personnalités liées à la commune

  • Saint Humbert de Maroilles : Modèle:1er de Maroilles entre les années 652 et 682. Il est le fondateur du monastère et de la ville de Maroilles. Humbert du Hamel (futur Saint-Humbert de Maroilles en Hainaut) naquit entre les années 622 et 628 ou, selon d’autres sources entre 629 et 630, à Mézières-sur-Oise (Aisne). Il décéda entouré de ses disciples un Modèle:Date- de l’an 682. Saint-Humbert était né de l’union de parents nobles et chrétiens : son père, Evrard, est un noble franc et sa mère, Popitte, est d’origine gallo-romaine. Humbert, après avoir suivi des études au collège St.-Vincent de Laon, fut appelé sur les recommandations de Saint-Amand (père-abbé de l’abbaye d’Elnone à Saint-Amand-les-Eaux) auprès du pape [[Martin Ier (pape)|Martin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] : ce dernier le désigna premier « Père-abbé du monastère de Maroilles ». Précédemment, la majeure partie des terres de Maroilles, Noyelles (-sur-Sambre), Marbaix et Taisnières (-en-Thiérache), fut léguée par le comte Radobert de Famars, de la Cour du Roi Dagobert, qui vers l’an 652 y avait érigé un oratoire (dédié à Saint-Pierre). La mission de Saint-Humbert fut ainsi de convertir au Christianisme la population de ces lieux (pays des Help(r)es), tout en mettant en valeur cette région en y développant l’agriculture. Humbert du Hamel fut qualifié de « Saint » en l’an 818 par un acte de Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne. À partir de cette date les parchemins le mentionnent « Saint-Humbert de Maroilles ». Le culte de Saint-Humbert de Maroilles est toujours vénéré en France, en Belgique et aux Pays-Bas (Nederlanden)<ref>Les Petits Bollandistes, « La vie des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament : Saint-Humbert de Maroilles », t. III, Typographie des Célestins à Bar-le-Duc, Paris, 1876, pp . 640-641.</ref>.
  • Jean Bourgeois (originaire de Valenciennes, il meurt le Modèle:Date-), Modèle:61e de l’abbaye bénédictine de Maroilles entre les années 1430-1483. Il est également député des églises du Hainaut et délégué du Clergé aux États bourguignons sous les règnes de Philippe le Bon et Charles le Téméraire, ducs de Bourgogne<ref>- Bulletin de la Commission Royale d’Histoire, In, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1905, Modèle:P.. ; - G. Sivery, « Structures agraires et vie rurale dans le Hainaut à la fin du Moyen Âge », tome 2, Presses universitaires de Lille, 1980, Modèle:P.. ; - André Le Glay, « Cameracum Christianum de l’histoire ecclésiastique du diocèse de Cambrai », Lefort imprimeur, Lille, 1849, Modèle:P..</ref>.
  • Jean Gosselet (né à Le Favril, dans la Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mort à Bruxelles en 1523 et inhumé à Maroilles), abbé de Maroilles et diplomate dans les Pays-Bas au service de Philippe le Beau et de Charles Quint. Il cosigne, en 1493, le traité de Senlis, réglant la succession de Charles le Téméraire, entre la France et les Habsbourg, héritiers des ducs de Valois-Bourgogne<ref>Sury Geoffroy G. et Criez Y., « Les seigneurs de Maroilles », in « ANNEXES : localités relevées dans les actes de l’échevinage de Maroilles – années 1489-1789 », Ed. G. G. Sury, dép. légaux, D2004 (Belgique) et DLE-20040415-17379 (France), Modèle:P..</ref>.
  • Frédéric d’Yve (vers 1540 à Bavay, inhumé en 1599 à Maroilles), abbé de Maroilles, diplomate et conseiller d’État (Pays-Bas espagnols). À l’époque des guerres de religion, il est chargé d’importantes missions par le roi Philippe II d'Espagne, auprès des émissaires des Pays-Bas, des Provinces-Unies, du Saint-Empire romain germanique, de la France et de la papauté<ref>Sury Geoffroy G. et Criez Y., « Frédéric d’Yve, alias Fredericq abbé et seigneur de Maroilles. Un diplomate hennuyer au service de Philippe II dans la seconde moitié du Modèle:S mini- s. », Ed. G. G. Sury, dép. légaux, D2004 (Belgique) et DLE20040708-33524 (France).</ref>.
  • Jacques-Philippe Lamoninary (1707-1802), compositeur.
  • Charles-Hippolyte Paillard (1823-1881), historien français mort à Maroilles.
  • Maximilien Evrard (1821-1905), inventeur et industriel, maire de Sorbiers, né à Maroilles.

Gastronomie

La ville est l'origine du fromage AOC Maroilles, un fromage à pâte molle à croûte lavée de couleur rouge-orangé, fabriqué exclusivement avec du lait de vache. la confrérie du Maroilles est créée en 1983<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pèlerinage de Compostelle

Maroilles est une étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis. L'étape notable précédente est Aulnoye-Aymeries ; la suivante est Landrecies<ref>www.grsentiers.org Sentier Saint-Jacques de Compostelle</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • DEFROMONT A.-L, L’Avesnois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, contribution à l’étude des sociétés rurales, thèse, Lille, 1972, 1142 p.
  • SIVERY G. « Les noyaux de bocage dans le Nord de la Thiérache à la fin du Moyen Âge » dans Les Bocages, histoire, économie, écologie, Rennes, INRA, CNRS, ENSA, université de Rennes, 1976, Modèle:P..
  • SIVERY G., Structures agraires et vie rurale à la fin du Moyen Âge, 2 tomes, Lille, Presse universitaire de Lille, 1977 (tome 1, 346 p) et 1980 (tome 2 de Modèle:P. à 731).
  • SIVERY G., « La description du paysage rural par les scribes et les paysans du Hainaut à la fin du Moyen Âge », Revue du Nord, tome LXII, Modèle:N°, janvier – Modèle:Date-, Modèle:P.– 69, Lille, université de Lille-III, Faculté de Sciences humaines, 1980.
  • SIVERY G., MUCHEMBLED R., COUDOUX J., Nos ancêtres, les paysans : aspects du monde rural dans le Nord-Pas-de-Calais, des origines à nos jours, Lille, CRDP & Centre d'histoire de la région du Nord, 1981, 300 p.
  • SIVERY G., « L’alternance des champs et des prés dans le Nord de la Thiérache du {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXX

}}. », Revue géographique de l’Est, 1983, 3-4, Modèle:P., Nancy, 1983.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail