Oleg Penkovsky

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Modèle:Infobox Biographie2 Oleg Penkovsky, né en 1919 à Vladikavkaz et mort par exécution en 1963 à Moscou, est un colonel du GRU soviétique arrêté et condamné pour avoir transmis à l'Ouest une multitude de secrets sur les armes nucléaires soviétiques et sur son service d'espionnage. Son arrestation donna lieu à un procès à grand spectacle.

Biographie

Lors de la crise des missiles de Cuba, il donna au MI6 l'information que l'URSS ne disposait en réalité que de très peu de missiles nucléaires stratégiques et que leur fiabilité était douteuse<ref name="weiner">"The spy who loved us - Oleg Penkovsky" by Tim Weiner</ref>. Les États-Unis possédant un millier de missiles, Kennedy tint tête à Khrouchtchev. Bien qu'il transmît aux Britanniques pas moins de Modèle:Unité de documents, une partie de la CIA se méfiait toujours de Penkovsky et n'avait pas totalement confiance dans ses informations<ref name="weiner" />.

Les informations classées top-secret fournies par l'agent secret soviétique étaient apportées à Londres par l'intermédiaire de l'homme d'affaires britannique Greville Wynne.

Arrêté le Modèle:Date- par le KGB qui le surveillait depuis plusieurs mois (arrêté juste après l'allocution télévisée de John Fitzgerald Kennedy révélant qu'un avion espion U-2 américain avait photographié les sites d'installation de missiles SS-4 à tête nucléaire à Cuba), il est condamné à mort et exécuté le Modèle:Date-, à 44 ans.

Fichier:Oleg Penkovsky 1963.jpg
Penkovsky à son procès en 1963.

Des carnets intimes de Penkovsky ont par la suite été publiés sous forme de livre en Occident. Le rapport de la commission Church les évoque en disant qu'un Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Senate Select Committee to Study Governmental Operations with Respect to Intelligence Activities, Final report of the Select Committee to Study Governmental Operations with Respect to Intelligence Activities, Book I: Foreign and Military Intelligence, US Government Printing Office, 14 avril 1976, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref>. Par la suite, des journalistes ont parfois affirmé que ces carnets intimes étaient un faux de la CIA, mais il n'y a pas de certitude que le texte attribué à Penkovsky ait été inventé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert Conquest, « Defending the Penkovsky Papers' Authenticity », Washington Post, 15 juillet 1976</ref>.

Distinctions

Voir aussi

Bibliographie

  • Oleg Penkovski, Carnets d'un agent secret [« The Penkovsky Papers »], éditions Tallandier, 1966 (vrai-faux carnet intime de Penkovsky).
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leonard McCoy, « The Penkovskiy Case », Studies in Inteligence, numéro et date non-précisés (possiblement Modèle:Vol.32, no 2, 1988<ref>selon https://cryptome.org/2014/07/cia-scudder-docs.pdf Modèle:P.1 of 6 </ref>), Modèle:P.1-14 Modèle:Lire en ligne.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} nom(s) censuré(s) (possiblement Rodney Carlson et Harry Shergold<ref>

Modèle:Ouvrage</ref>), « Reflections on Handling Penkovsky », Studies in Inteligence, numéro et date non-précisés (possiblement Modèle:Vol.45, no 4, 2001<ref>selon https://cryptome.org/2014/07/cia-scudder-docs.pdf Modèle:P.6 of 6 </ref>), Modèle:P.53-62 Modèle:Lire en ligne.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Portail