Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une altitude d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres.
Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un « vallon » entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.
Tourcoing n'est traversée par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains à la suite de l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de l'industrialisation et du prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage jusqu'en 2015.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roubaix », sur la commune de Roubaix, mise en service en 1965<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Tourcoing s'inscrit dans un vaste et dense réseau de transports en commun.
Mise en place par la Métropole Européenne de Lille (MEL), une ligne de métro automatisée depuis le Modèle:Date- (ligne 2) permet de réunir beaucoup de municipalités aux alentours de Lille.Une ligne de tramway (cette ligne est surnommée par les locaux "le Mongy" du nom de son ingénieur, Alfred Mongy) dessert depuis Tourcoing les villes de Mouvaux, Wasquehal, Marcq-en-Barœul et La Madeleine, puis arrive à Lille. En outre, quatorze lignes de bus dont deux LIANE, ligne à haut niveau de services desservent toutes les villes frontalières à Tourcoing.
Depuis 2015 la gare de Tourcoing accueille le service Ouigo. Dans le premier temps, l'ensemble des Ouigo de la Métropole européenne de Lille partaient de Tourcoing. Depuis 2018, l'offre se déploie également sur Lille<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ne laissant plus que 2 départs par jour depuis Tourcoing.
Tourcoing compte Modèle:Nombre de location de vélos V'Lille, vélos en libre-service, ce qui fait donc 200 vélos à disposition ainsi que des pistes cyclables aménagées.
Au Modèle:Date, trois stations du service d'autopartage Citiz sont en place dans la commune.
Urbanisme
Typologie
Tourcoing est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (89 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Section à sourcer
Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la « rivale » de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la Communauté Urbaine Lille Métropole.
La ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :
la prolongation de la ligne de métro jusqu’à l'hôpital Dron, situé près de la frontière belge avec Mouscron ;
la restauration complète de l'église Saint-Christophe, considérée comme le joyau de la ville, étant inscrite au titre des monuments historiques en 1981 ;
la récente rénovation de l'hospice d'Havré et sa reconversion en centre artistique et culturel en 2004<ref>Les grands projets de la Ville sur le site de la Ville de Tourcoing [1]</ref> ;
la construction de la nouvelle piscine Tourcoing-les-Bains (dans le respect des façades anciennes de l'ex-caserne des pompiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à côté de l'hôtel de ville), s'est achevée au premier semestre 2008. C'est un centre nautique multifonctions partagé en plusieurs espaces : aquatique (pataugeoire, toboggans, bassin sportif), zen (hammams, saunas, banquettes massantes…), power plate et fitness (entrainement cardiovasculaire, fitness).
Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, accueille déjà dans une partie du bâtiment l'antenne régionale de l'Institut du Monde Arabe.
L'écoquartier de l'Union (ou zone de l'Union) à cheval entre Roubaix et Tourcoing est un grand projet de rénovation moderne pour la ville.
Le projet du quadrilatère des piscines en cœur de ville fait partie des projets d'aménagement en cours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville de Tourcoing a entrepris de vastes projets de rénovation urbaine. C'est dans ce cadre que le président Emmanuel Macron s'est rendu à Tourcoing en Modèle:Date- pour annoncer les projets de la ville<ref>Modèle:Article.</ref> avec l'ancien maire Gerald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics.
Les quartiers prioritaires<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont l'Epidème, la Bourgogne, les Phalempins, le Pont Rompu, le quartier intercommunal Roubaix-Tourcoing, le Blanc Seau, Croix Bas St. Pierre, les Virolois. Ce projet a pour but de réduire les inégalités sociales entre territoires.
Dès Modèle:Date- le quartier de la Bourgogne<ref>Modèle:Article.</ref> a été choisi parmi 200 autres quartiers prioritaires pour une rénovation urbaine nécessaire. Les travaux commenceront en 2019 et s'étaleront jusqu'en 2029. Ce projet a pour objectif d'améliorer l'image de ce quartier qui compte parmi les plus défavorisés de la ville. Pour accompagner la réhabilitation de ces quartiers, un dispositif expérimental d'emplois francs<ref>Modèle:Article.</ref> a été annoncé. Il a débuté le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> pour une durée d'un an et les entreprises recevront des primes d'environ Modèle:Unité si elles embauchent des jeunes de ces quartiers afin de lutter contre les discriminations et de faire baisser le taux de chômage. En effet, celui-ci est particulièrement élevé à Tourcoing, 23.6% de la population active était sans emploi en 2014 contre 10.8% pour la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Provient d'un nom de personne d'origine germanique : Turcoinus.
La première mention de Torcoin = Tourcoing dans un texte officiel remonte à 1080 : il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswalus de Turconium<ref>Histoire de Tourcoing, sur le site de la Ville</ref>.
La ville est occupée par les ennemis coalisés de la France en 1792 et subit de nombreux dégâts<ref name=":3">Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 58, lire en ligne.</ref>.
Le Modèle:Date-, un aérostat décolle de la place de la République avec un enfant de sept ans seul à bord, dans le but de montrer la maniabilité de l'appareil. Celui-ci réussira à poser le ballon en Belgique<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, p. 41</ref>.
En Modèle:Date, à l'occasion des inventaires qui suivirent la séparation de l'Église et de l'État, à Notre-Dame de Tourcoing, le Modèle:Date-, les fidèles opposent aux fonctionnaires chargés de l'opération un barrage électrifié<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, p. 49</ref>. Le Modèle:Date-, une manifestation est organisée contre l'interdiction des processions. La gendarmerie à cheval charge durant deux heures, le curé est écroué<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, p. 51</ref>.
Le Modèle:Date-, Tourcoing connait un attentat anarchiste (Anarchisme en France) contre un commissariat<ref name=":0">↑Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 53</ref>. En juin de la même année, on arrête huit « faiseuses d'ange », autrement dit huit avorteuses, à une époque où l'avortement est sévèrement réprimé<ref name=":0" />.
Le Modèle:Date-, Tourcoing accueille une école pour les invalides de guerre afin de permettre leur rééducation<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, Modèle:P..</ref>.
En 1933, José-Carlos Padrao, originaire de São Pedro do Sul, de la section portugaise de Wasquehal et Augusto De Castro, de Tourcoing fondent Le groupement des anciens combattants portugais de Wasquehal, Croix et environs qui tient son siège à la Fraternelle, au 28 rue de Flers, à Wasquehal<ref>La gazette du nord du 11/09/1933 (bn-r.fr)</ref>.
Elle est à nouveau occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Le QG de la [[15e armée (Allemagne)|Modèle:15e allemande]] y est installé pendant l'Occupation<ref>Canal de Tourcoing pendant les guerres, consulté le 15 mai 2013</ref>. Un quartier de l'avenue de la Marne est réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest.
Le Tourcoing contemporain
Modèle:…
La « cité du Broutteux » est gravement touchée par la crise textile des années 1970. Il n'est pas rare à cette époque que les cafés servent de lieu de réunion comme l'Union Mutualiste de Tourcoing, société de secours mutuel, qui organisait ses manifestations au café de Jules Massa, Chez Léon, place Fénelon à Wasquehal<ref>Gazette du Nord du 13/10/1923 (bn-r.fr)</ref>.
Politique et administration
Ancien Régime
L’échevinâge de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus<ref>Histoire de Tourcoing, J-E Van Den Driessche (1928)</ref>.
Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l’Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)<ref name="ibid">Ibid.</ref>.
Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une commune avec conseil municipal lors de la Révolution, en 1790<ref name="ibid"/>.
La commune est membre depuis sa création en 1967 de la communauté urbaine de Lille (Lille Métropole Communauté urbaine ou LMCU), transformée le Modèle:Date- pour former la Métropole européenne de Lille.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, Michel-François Delannoy (PS-PC-EELV-PRG-MRC) est arrivé en tête à Tourcoing, dans le département du Nord. Le maire sortant a obtenu 40 % des suffrages et s'est placé devant Gérald Darmanin (UMP-UDI), qui a récolté 37,3 % des voix.
Au second tour, le candidat UMP Gérald Darmanin remporte néanmoins les élections municipales à Tourcoing avec 45,61 % des voix devant Michel-François Delannoy (PS) et Jean-François Bloc (FN)<ref>Gérald Darmanin (UMP) élu face au maire sortant PS (rtl.fr)</ref>. Il démissionne après sa nomination au Gouvernement Édouard Philippe<ref name="Europe09092017"/> et est remplacé comme maire de Tourcoing par son ancien premier-adjoint, Didier Droart en Modèle:Date-.
Celui-ci décède fin Modèle:Date-, et le conseil municipal du Modèle:Date- élit Jean-Marie Vuylsteker comme maire et Gérald Darmanin comme premier maire-adjoint. Celui-ci, qui avait envisagé de démissionner du gouvernement pour reprendre la direction de la ville, annonce son intention de conduire une liste municipale lors des élections de 2020 et de conquérir la présidence de la métropole européenne de Lille<ref>Modèle:ArticleModèle:Citation.</ref>,<ref name="F3-08022019"/>.
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 44,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,7 % la même année, alors qu'il est de 22,9 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,29 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,79 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Tourcoing compte trois prestigieux établissements d'enseignement secondaire, historiquement liés à la ville : pour l'enseignement privé catholique, l'Institution libre du Sacré-Cœur<ref>Par tradition séculaire, encore surnommée simplement Collège de Tourcoing.</ref>, fondée en 1666 ; pour l'enseignement public en France, le Lycée d'État Gambetta<ref>le plus souvent surnommé lycée de Tourcoing ; le "Collège" ecclésiastique et le "Lycée" laïc se livraient autrefois une lutte féroce, ce qui n'est plus le cas de nos jours.</ref>, créé en 1885. Et le lycée numérique Colbert, nationalement reconnu, public aussi.
La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.
En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.
le parc Clémenceau, conçu par le paysagiste René-Edouard André en 1927 à l'emplacement d'un ancien cimetière et ouvert en 1931. La porte flamande marquant l'entrée du parc est issue du château Masurel, tandis que des éléments du décor rocaille du palais Vaissier ont été réemployés pour orner la cascade du parc<ref name=":1" /> ;
Le parc de l'Union.
Théâtres
Le Théâtre municipal Raymond Devos (à l'italienne), le Salon de Théâtre et le Théâtre de l'Idéal pour les infrastructures communales.
Musée des Beaux-Arts<ref>Musée des Beaux-Arts de Tourcoing, fiche pratique sur le site "Amis des Musées"[6]</ref>, également appelé MUba, qui présente une importante collection d'œuvres d'Eugène Leroy
Musée du Carillon (l'église Saint-Christophe abrite dans son clocher le quatrième plus grand carillon de France, avec Modèle:Nombre)<ref>Le Musée du Carillon sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing [7]</ref>
Médiathèques
Tourcoing dispose de 4 médiathèques, 1 ludothèque et 1 Pôle multimédia. Ces structures sont organisées en réseau, appelé depuis 2013 le Réseau des idées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La médiathèque André Malraux se situe dans le Centre-ville, la Médiathèque Aimé Césaire dans le quartier du Blanc-Seau, la Médiathèque Andrée Chedid dans le quartier de Belencontre et la Ludomédiathèque Colette dans le quartier de la Bourgogne.
La bibliothèque a été créée en 1844 sur les conseils de l'archiviste général du Nord. Elle ouvre en 1895 avec 2 254 volumes inscrits au catalogue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les médiathèques de Tourcoing proposent des livres, BD, mangas, comics, revues, livres à écouter, liseuses électroniques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, CD, DVD, partitions et jeux.
Autre spécificité : le Service aux collectivités jeunesse est une médiathèque spécialisée pour les professionnels de l'enfance de Tourcoing. Elle s'adresse aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires publiques ou privées, personnels des établissements de l'enseignement spécialisé, animateurs des centres de loisirs municipaux ou associatifs, personnels des structures d'accueil de la Petite Enfance associatives ou municipales et salariés et bénévoles des associations ou des institutions publiques qui souhaitent développer un projet autour du livre et de la lecture<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'École régionale supérieure d'expression plastique (ERSEP) : enseignement supérieur des Beaux-Arts en collaboration avec le Département Arts Plastiques de l'Université de Lille.
Tennis : Le Tennis Club U.S.T « Ma Campagne » est un club convivial situé dans un espace agréable (facilité d’accès pour les vélos et parking voitures). Le club vous offre la possibilité de pratiquer le tennis sur 3 courts couverts en moquette, ainsi que 2 courts extérieurs en Greenset. Le tournoi officiel se déroule chaque année de mi-novembre à mi-décembre<ref>Le site internet de l'Union Sportive Tourcoing Tennis</ref>.
Football : Tourcoing n'a brillé en football que lorsque ses clubs ont su s'unir à ceux de Roubaix pour créer le CO Roubaix-Tourcoing plus connu sous l'appellation CORT. Actuellement, l'Union Sportive Tourcoing Football Club évolue en Régional 1, et l'Union Sportive Portugaise Roubaix Tourcoing en Régional 2.
Volley-ball : La ville dispose d'un club de volley, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball plus connu sous l'appellation TLM. Le club évolue en 2022-2023 en Ligue A masculine. Le club a évolué au plus haut niveau national (3 finales de championnat, 7 finales de coupe de France, dont une victorieuse en 2018) et européen en participant de nombreuses fois aux Coupes d'Europe réussissant à participer deux fois au final 4.
Basket-ball : La ville compte également un club jouant en Nationale 2 (quatrième division nationale: la Saint-Michel Tourcoing).
Escrime : Centre d'initiation à l'escrime de Tourcoing (CIET) où a évolué Didier Flament, champion olympique en 1980<ref>Le Centre d'Initiation à l'Escrime de Tourcoing, sur le site de la Ville [8]</ref>.
Danse : L'école de danse UST Vermont propose des cours tous niveaux en danse classique et jazz. Cette école réalise un gala en fin d'année avec tous les élèves.
Le doyenné de Tourcoing, qui fait lui-même partie du diocèse de Lille, est subdivisé en cinq paroisses (Saint-Pierre, Saint-Éloi, Saint-Jean-l'Évangéliste, Notre-Dame-des-Peuples et Sainte-Famille).
église Saint-Christophe, Parvis Saint-Christophe <ref>Patrimoine tourquennois sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [9]</ref> ({{#switch: -
}} et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : remarquable association de pierres et de briques, récemment restaurée, agrémentée d'un clocher haut de Modèle:Unité et d'un carillon<ref group="Note">Le carillon est un des plus importants de France. Deux carillons ont été construits aux {{#switch: XVIII
}} avant la destruction pendant la Révolution française. Un carillon restauré en 1819 et 1823 disparait pendant la Première guerre mondiale en 1917 où il est réquisitionné par les Allemands. L'actuel date de 1961. Une école nationale de carillon a été créée en 1971. A CL. « Pourquoi le carillon de Tourcoing est-il l'un des plus importants de France ?», dans La Voix du Nord du 5 août 2020, Tourcoing et la métropole C.</ref> de Modèle:Nombre, l'église Saint-Christophe est considérée comme l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Église Notre-Dame de la Marlière, rue de la Marlière <ref>Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [L'église Notre-Dame de la Marlière, sur le site de l'Office de Tourisme de Tourcoing [10]</ref>, ensemble des Modèle:S mini-, {{#switch: XIX
}}, lieu de pèlerinage. La rotonde a été réalisée en 1875 par l'architecte de la ville Charles Maillard. La statue de la vierge qui la couronne est l'œuvre de Viollet-le-Duc.
L'église Saint-Louis (aujourd'hui désaffectée) au croisement de la rue de l'Épidème et des Cinq-Voies, présentant cinq verrières de 1900 réalisées par les ateliers Lorin de Chartres<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
La chapelle de l'hospice d'Havré, rue de Tournai (espace culturel).
La chapelle du Vœu du monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement, rue Faidherbe, construite en 1921 par les architectes Jean-Baptiste et Henri Maillard (père et fils)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fut bâtie à la faveur d'un vœu formulé durant la Première Guerre mondiale (à savoir le souhait de voir Tourcoing épargné par les bombes). Sa façade est inspirée par la Renaissance française<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La chapelle du collège Notre-Dame Immaculée, place Notre-Dame.
La chapelle du collège catholique Charles Peguy, place du Théâtre.
La chapelle du collège catholique du Sacré Cœur, rue de Lille.
La chapelle Notre-Dame des Victoires, rue Nationale.
MosquéeSalman El-Farisi, située dans le centre-ville.
Mosquée Es-Salam, située dans le quartier de la Croix-Rouge.
Mosquée Ibn Taymiya, située dans le quartier du Clinquet.
Mosquée Othman Ibn Affan, situées dans le quartier de la Bourgogne.
Économie
La ville de Tourcoing compte, en 2018, 21 grandes entreprises (chiffre d'affaires de plus de Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec une dominante dans la distribution.
Textile
Le Peignage de la Tossée : aux heures de gloire du textile français, en 1870, Adolphe Binet construit un atelier de peignage de laine qui après s'être appelée la société Binet fils devient en 1896 la société anonyme du Peignage de la Tossée. En 1968 le Peignage de la Tossée situé au 157 rue de Roubaix, absorbe le Peignage et Carbonisage de Mouvaux. En 1982 le Peignage de la Tossée est repris par la Société Dewavrin qui absorbe également le Peignage de l'Epinette, façonnier d'Alphonse Six. La fusion en 1988 des sociétés Alphonse Six et Dewavrin père et Fils donnera la Société Standard Wool France, filiale du groupe américain Standard Commercial Corporation (Caroline du Nord). L'activité principale de peignage de la laine (15 % de la production française), ira de Modèle:Unité de laine par an en 1949, pour atteindre Modèle:Unité en 1973 et jusque Modèle:Unité/an. S'y est ajoutée l'exploitation de la lanoline et de la suintine (graisses de la laine) qui sont raffinées pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, celle de la lanoline ira jusque Modèle:Unité/an. Le peignage de la Tossée occupera jusque Modèle:Nombre en 1949. Fermé définitivement le Modèle:Date-, le site de l'ancienne usine de la Tossée se trouvant sur la Zone de l'Union a vocation à redevenir une "cité intégrée" mêlant en son sein logements, services, commerces de proximité, entreprises et équipements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Longtemps en retard sur le tertiaire, la ville de Tourcoing bénéficie depuis une petite dizaine d'années d'une dynamique tertiaire avec notamment 2 pôles :
- L'ensemble tertiaire appelé Alhena<ref>Modèle:Lien web.</ref>: composé de 2 pépinières d'entreprises (structure accompagnement de projet de création d'entreprise), ces Modèle:Nombre d’activité sont destinés à un public professionnel diversifié tel que des artisans ou encore les professions libérales.
- L'entreprise Booking.com : D'abord installé à partir de 2016 rue de Tournai grâce aux fonds de la communauté urbaine, l'entreprise a déménagé en Modèle:Date- place Sébastopol<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans un nouveau bâtiment, plus grand, permettant d'accueillir de nouveaux salariés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'hôtel de ville<ref>Patrimoine de Tourcoing, sur le site de la Ville</ref> (1885) : construit sur les plans de l'architecte Charles Maillard, l'hôtel de ville de Tourcoing est caractéristique du style Beaux-Arts. De vastes proportions, il s'agit d'un des plus beaux témoignages de la réussite économique de l'époque industrielle. Son grand hall en atrium et la décoration intérieure des salles sont remarquables. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
L'ancienne chambre de commerce construite par l'architecte Charles Planckaert entre 1903 et 1906. L'édifice, alliant la pierre et la brique dans un style néo-flamand, comporte un beffroi d'angle. La pierre traitée en bossage domine dans le soubassement, l'aspect sévère de ce dernier est contrebalancé par la présence de la brique et d'une pierre calcaire blonde aux niveaux supérieurs. On y retrouve des fenêtres à meneaux ainsi que des frontons brisés surmontés d'un oculus. L'étage en attique est couronné par des lucarnes aux formes diverses, dont certaines comportent un obélisque. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906. L'architecte Charles Planckaert a tenu à ne pas être payé pour son travail<ref>Modèle:Lien web</ref>, se contentant du bonheur qu'il éprouvait à servir sa commune. Le beffroi, terminé en 1910, est haut de 50 mètres<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au centre-ville et ses alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille), un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), ont été construits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance ; il subsiste encore rue de Lille quelques demeures industrielles construites dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle associant résidence et commerce côté rue et ateliers côté cour, avant que le zonage ne sépare les fonctions et conduise à la spécialisation des édifices<ref name=":1" />.
La gare de Tourcoing (1906), construite à l'occasion de l'Exposition internationale textile sur le modèle de la gare de Roubaix. Le quartier qui l'environne a fait l'objet d'un réaménagement urbain qui s'acheva en 1928<ref name=":1" />. La gare est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
L'école de natation (1904)<ref>Modèle:Lien web</ref>, fermée en 1999 et accueillant désormais l'Institut du Monde Arabe depuis 2016<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
Les Arcades, immeuble de style Art Déco construit entre 1930 et 1932 par les architectes Maurice Batteur et Léon Chandèze sur l'avenue Gustave Dron<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se distingue par ses dimensions imposantes et par son décor de brique et de céramique ;
La Villa Paula est un hôtel particulier Art Déco, imaginé par l'architecte tourquennois Charles Bourgeois (propriété privée) ;
La maison du collectionneur, construite en 1913 dans le style néo-renaissance flamande par l'architecte Jean-Baptiste Maillard. Elle fut édifiée pour le compte de l'industriel Ernest Desurmont, qui collectionnait des antiquités et qui fit réemployer pour la construction de sa maison divers éléments architecturaux qu'il avait pu acquérir<ref name=":1" />, elle fut classée en 2021 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
La maison du Broutteux, construite en 1909 par Jean-Baptiste Maillard. Sa façade imite la construction en pans de bois<ref name=":1" />.
Le monument aux morts de la place de la Victoire a été réalisé entre 1924 et 1931 par le sculpteur Lucien Brasseur, représentant une victoire triomphante emportée par un cheval ailé<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.
L'ancienne usine Masurel, construite par Marcel Forest en 1945 était une bonneterie d'architecture moderniste mâtinée d'Art déco, rattachée aux établissements François Masurel Frères. Elle fut restructurée en 1995 sous la direction de l'architecte Patrice Cau avant d'être classée monument historique. L'usine est la propriété aujourd'hui de la Société Anonyme des Usines, qui emploie l'édifice comme immeuble de bureaux<ref name=":1" /> ;
L'ancienne usine Tiberghien, construite aux environs de 1900 et réhabilitée en 2006 par Boualem Chelouti au 98 rue de Paris puis en 2009 par l'agence Tao pour le 96<ref name=":1" />.
Les francs châteaux d'eau, deux réservoirs d'eau situés rue de Lille construits en 1863 sous la direction de l'ingénieur Varennes, directeur du service d'eau de Roubaix et de Tourcoing. Ces châteaux d'eau sont construits en brique pour le soubassement et en fonte pour la cuve, adoptant une architecture d'inspiration néogothique<ref name=":1" /> ;
Maison de Lannoy dont descend Jean de La Noye, seigneur de Tourcoing. Son fils Jonathan de La Noye se marie à Mercy Warren, petite-fille de Richard Warren, un des passagers du Mayflower. De La Noye fut orthographié en « Delano », laissant une nombreuse et illustre descendance, outre Ulysses S. Grant et Franklin Delano Roosevelt
Henri Cuvelier (1908-1937), joueur de water-polo français, médaillé olympique en 1928.
Georgina Roty (1908-1940), nageuse, vice-championne de France en 1926 du 400m et participante aux Jeux olympiques d'été de 1928, morte sous les bombardements de mai 1940.
Mamadou Ndiaye (1909-1985), boxeur et chiropracteur d'origine sénégalaise installé à Roubaix en 1931.
Mickaël Correia (1983), journaliste et auteur de Une histoire populaire du football, La Découverte, 2018, Modèle:Nb p.Modèle:ISBN<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Hervé Leroy, Tourcoing, l'audace de la discrète éditions Light Motiv (59110 La Madeleine), coll. Passages en ville. Photographes : Jean-Pierre Duplan, Eric Le Brun. 112 pages. Modèle:ISBN
Histoire de Tourcoing Sous la direction d'Alain Lottin (Editions des beffrois 1986) Modèle:ISBN
Emile Vignoble, Tourcoing, la Victoire de l'An 2, Éditeur : Office de Tourisme de Wasquehal, 1993 Modèle:ISBN
Histoire de Tourcoing, 1855, Charles Roussel-Defontaine (historien et maire de 1857 à 1879) Lire en ligneModèle:ISBN
Guy Chatiliez, La force généreuse, Jean-François Roussel, (Les Editions du Net 2016) Modèle:ISBN
L'idéalisme en action, Jean-Pierre Balduyck, Entretiens avec Jean-François Roussel Préface de Lionel Jospin (Les Editions du Net 2019) Modèle:ISBN
Gustave Dron Une statue vivante, roman biographique de Jean-François Roussel Préface de Jean-Pierre Balduyck Postface de Martine Gabriel archivistes de la ville de Tourcoing (Les Editions du Net 2020) Modèle:ISBN