Andilly (Val-d'Oise)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Andilly est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune a gardé un aspect villageois, malgré la proximité de Paris, à moins de 20 kilomètres au sud. Situé à flanc de coteau dominant la vallée de Montmorency et la capitale, le village est couronné par la forêt de Montmorency.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de Montmorency, Soisy-sous-Montmorency, Eaubonne, Margency et Montlignon. Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par un petit cours d'eau : le ruisseau d'Andilly.
D'une longueur de 3,2 kilomètres, il naît au centre de la commune à hauteur du village et se jette dans le ru d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune et le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy<ref>SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly</ref>.
Voies de communication et transports
Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.
La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse la partie méridionale de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Margency et le nord de la vallée de Montmorency.
La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'au nord d'Andilly sur le plateau des Champeaux où elle rejoint la D 124e, antenne de la route départementale 124 reliant Montmorency à Domont. La D 109p traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, à partir de la limite avec Soisy-sous-Montmorency.
Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact assez limité en termes de pollution sonore selon la réglementation<ref>Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation</ref>. Les principales voies routières sont classées de catégorie 4, de niveau modéré, seule une section de la D 124 au nord, en zone non bâtie, est classée de catégorie 3, de nuisance moyenne. Le centre du village est hors classement, voyant transiter moins de cinq-mille véhicules par jour, seuil minimal de classification<ref>Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise</ref>.
Aucune gare ne dessert la commune. Des lignes du réseau de bus de la Vallée de Montmorency permettent de relier la commune aux gares les plus proches : la ligne 1510 vers les gares du Champ de courses d'Enghien et d'Ermont-Eaubonne, la ligne 1511 vers les gares d'Enghien-les-Bains , d'Épinay-sur-Seine et la gare de Saint-Gratien, la ligne 1512 vers les gares de Domont, du Champ de courses d'Enghien et d'Ermont-Eaubonne, la ligne 1520 à vocation scolaire qui se dirige vers les villes de Montmorency et d'Attainville et la ligne 1527 vers les gares de Groslay, de Sarcelles - Saint-Brice et de Garges - Sarcelles.
La commune se situe dans l'axe des pistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, situé à une quinzaine de kilomètres à l'est, dont les avions en survol provoquent d'importantes nuisances acoustiques comme dans la quasi-totalité des communes du sud du Val-d'Oise.
Climat
Andilly comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp, le mois le plus le froid est janvier avec +Modèle:Tmp ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +Modèle:Tmp (moyenne journalière)<ref>Météo France - Climatologie</ref>.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France<ref>L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 15 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.</ref> |
Urbanisme
Typologie
Andilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 100, alors qu'il était de 1 065 en 2013 et de 900 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 82,3 % étaient des résidences principales, 11,7 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 56,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,6 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Andilly en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,7 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,6 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Andilly<ref name="LogT2" group="I"/> | Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 82,3 | 92,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 11,7 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,1 | 5,9 | 8,2 |
Andilly est une commune dont la population est particulièrement aisée, et aurait été, en 2008, la Modèle:22e de France des villes préférées des gros salaires<ref>Modèle:Article.</ref>. Contrairement aux dispositions de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, la commune ne dispose en 2015 que de Modèle:Unité de logements sociaux, et n'en a construit aucun durant la période 2011-2013. En conséquence, elle est astreinte au paiement d'une compensation de Modèle:Unité pour l'année 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois dans l'histoire sous la forme Andiliacum en 1174 dans un acte mentionnant le seigneur du lieu, Baudoin d'Andiliacum, Andeliacum en 1193, Andeli en 1125, Andilli en 1151<ref>Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, DICTIONNAIRE DES ANCIENS NOMS DES COMMUNES DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-OISE, 1874</ref>.
Le nom d'Andilly provient peut-être de l'anthroponyme gallo-romain Andillius et du suffixe gallo-romain -acum qui signifie "domaine de". Homonymie avec Andillac et peut-être aussi avec Andely.
Histoire
Moyen Âge
Il est fait mention d'Andilly, pour la première fois, en 1125 dans une charte qui indique : Modèle:Citation<ref name="Lebeuf">Jean Lebeuf : Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris Volume 3 page 403</ref>. Le premier seigneur, connu, d'Andilly est donc Baudoin d'Andilly qui est suivi de Radulphus de Andeli puis du chevalier Thibaud de Bruyères qui avait une seigneurie à Andilly<ref name="Lebeuf"/>.
En 1426, la terre appartient à Jean Fromont seigneur de Boissy, clerc du Roi en la chambre des comptes. Guillaume de Fromont lui succéde, puis Claude et Guillaume II qui se partagent le territoire. Claude de Fromont obtient Andilly-le-Haut et Guillaume II Andilly-le-Bas.
Temps modernes
Le fief est acquis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Antoine Arnauld, avocat général au Parlement de Paris et docteur en théologie à la Sorbonne.
Son fils Robert Arnauld d'Andilly est un des fondateurs du jansénisme, persécuté par Louis XIV.
Révolution française et Empire
Le village accueille sous la Restauration Modèle:Mme de Duras, l'auteur d'« Ourika » et amie de Chateaubriand qu'elle héberge.
Époque contemporaine
Le village, éloigné des grandes voies de communications et de toute gare est resté agricole jusque dans les années 1960, période à laquelle il connait comme les villages voisins une urbanisation essentiellement pavillonnaire. Une zone d'activité, dite des "Cures", a été créée au sud de la commune, en limite de Soisy-sous-Montmorency.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
La commune a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est intégrée en 1967 dans le nouveau canton de Soisy-sous-Montmorency<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 à nouveau membre du canton de Montmorency, dont la composition est très différente de celui qu'il était autrefois. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du Modèle:Date-, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine le Modèle:Date- pour former la communauté d'agglomération Plaine Vallée (CAPV, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Équipements et services publics
Eau et déchets
La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution<ref>Site de la DDASS95</ref>. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise<ref>Voir l'Atlas de l'eau en Val d'Oise</ref>,<ref>SEDIF - Méry-sur-Oise</ref>.
Équipements sportifs
Modèle:... Un centre nautique a été construit en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compétition de Modèle:Unité à 8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux ont été lancés en 2010. Le coût du bâtiment est évalué à 11,5 millions d'euros, et a été notamment financé dans le cadre d'un contrat de territoire passé avec l'État, le Département et la Région.
La mise en service de l'équipement a été réalisée mi-2011<ref name="Rapport 2005">Rapport d'activité 2005 de la CAVAM</ref>.
Justice, sécurité, secours et défense
Andilly fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Une zone d'activités se situe au sud de la commune, à la limite de Soisy-sous-Montmorency et Eaubonne.
D'après le numéro de fin 2009 du magazine Capital, 5,6 % de contribuables au-dessus de 97 500 € de revenus annuels après abattement, avec des revenus annuels moyens de 292 407 € habiteraient Andilly, la plaçant à la vingt-deuxième place du palmarès national des villes préférées des gros salaires (établi d’après les statistiques de l’impôt sur le revenu 2008), derrière le XVIe arrondissement de Paris, Neuilly-sur-Seine, Le Vésinet, Ramatuelle, mais devant Saint-Tropez. La ville abriterait ainsi des professions libérales aisées et des chefs d'entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Andilly compte un monument historique sur son territoire :
- Le Colombier, 7 rue Charles-de-Gaulle (inscrit monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Il représente le seul vestige du château de la famille Arnauld. De forme cylindrique, il comporte une colonne centrale en pierre. La paroi intérieure est divisée en niches à pigeons (ou boulins) en argile. Les façades sont dépourvues d'ornementations, à l'exception d'une double rangée de moulures toriques en haut du mur. Le toit en poivrière est couronné par un clocheton<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
On peut également signaler :
- L'Église Saint-Médard, place Finot : Financée par le seigneur local, elle fut bâtie à partir de 1719 à l'emplacement d'un édifice antérieur du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. De style classique, elle est couverte d'un toit à deux croupes, avec un fronton triangulaire surmontant la partie centrale de la façade occidentale. Une baie plein cintre est percée au-dessus du portail en anse de panier. Le clocher-tour latéral se dresse devant l'angle sud-ouest de la façade. La nef est flanquée de deux collatéraux et se termine par un chœur en hémicycle. Un transept sous la forme de deux chapelles latérales se faisant face complète l'édifice. Il abrite une Vierge à l'Enfant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La cloche en bronze date de 1783<ref name="Flohic" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Le Château de Belmont, 4 rue Aristide-Briand : Il a été édifié à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et largement remanié depuis. Quand il sert de résidence à la duchesse de Duras entre 1817 et 1824, François-René de Chateaubriand y séjourne plusieurs fois. Ensuite, le château est vendu à Talleyrand, qui y installe sa nièce et maîtresse, Dorothée de Courlande. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château est occupé par Jules Rostand, banquier, maire d'Andilly et parent d'Edmond Rostand. Ce n'est que par la suite que l'étage en comble brisé est ajouté<ref name="Flohic" />. Laissé à l'abandon pendant plus de six ans, il est devenu un hôtel de luxe, puis, récemment, a été restauré et transformé en appartements de standing, puis est devenu un centre de cures.
- Le Château du Gaz, rue Aristide-Briand : Appelé ainsi car devenu maison de retraite des employés de Gaz de France, il fut bâti par le financier Rodocanachi dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, le château sert un temps d'orphelinat. Son style avec alternance de la brique rouge et de la pierre de taille pour les chaînages et ornementations est caractéristique du Second Empire, mais le château se distingue par les deux pavillons polygonaux qui le flanquent à deux angles. L'un est couvert par une coupole<ref name="Flohic" />.
- Le Fort de Montlignon, au nord-est du village, à cheval sur la commune d'Andilly : Bâti entre 1874 et 1879 sous la direction du futur maréchal Joffre, il était destiné, avec les forts de Domont et de Montmorency, à assurer la défense nord de Paris, renforcée par la batterie de Blémur à Domont, en forêt de Montmorency. Eugène Villetel, entrepreneur à Montmorency, obtint le marché de la construction du fort. D'un coût de Modèle:Unité, il pouvait abriter une garnison théorique 794 hommes<ref name="Flohic" />. Il est occupé aujourd'hui par le Centre national de tir de la police nationale.
- « La terrasse », route de la Croix-Blanche : ce terrain communal planté de châtaigniers centenaires offre un très beau panorama sur Paris et la banlieue Nord.
- Le plateau d'Andilly, d'une surface de 93 hectares et constitué d'anciennes carrières et briqueteries, a été progressivement acquis par l'agence régionale des espaces verts d'Île-de-France afin d'empêcher son lotissement et maintenir son rôle d'espace naturel.
Personnalités liées à la commune
- Robert Arnauld d'Andilly (1589-1674) obtient la seigneurie à son mariage en 1613. Il la revend mais en porte le nom toute sa vie.
- Claire Louisa Rose Bonne, duchesse de Duras (1777-1828), écrivaine, est propriétaire du château de Belmont entre 1817 et 1824.
- Dorothée de Courlande (1793-1862), la duchesse de Dino, habite le château de Belmont à partir de 1824, mis à sa disposition par Talleyrand.
- Talleyrand, Chateaubriand et Stendhal ont séjourné à Andilly.
- Jean Finot a résidé à Andilly. Son fils Louis-Jean né en 1898 en devient le maire en 1929 et le reste jusqu'à sa mort en 1957.
- Stendhal (1783-1842). Andilly représente un lieu privilégié dans l'œuvre et dans la vie de Stendhal. Depuis son premier roman Armance, Modèle:Refnec. Par ailleurs, Stendhal dans son testament du Modèle:Date-, souhaite être inhumé à Andilly <ref>dédié à l’œuvre de Stendhal par Olivier Hertoux.</ref>.
Héraldique
Andilly au cinéma et à la télévision
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean-Marie Vijoux, À la découverte d'Andilly, Corlet éditions, Modèle:ISBN, 2000, 120 pages.