Politique environnementale des États-Unis

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Timbres américains de 1970.
Fichier:Solarplant-050406-04.jpg
Vue aérienne d'une centrale électrique solaire en Californie (Kramer Junction).

Cet article décrit la politique environnementale des États-Unis, c'est-à-dire l'ensemble des lois et des décisions politiques à différents échelons (État fédéral, États fédérés et échelon local) ayant des conséquences, positives ou négatives, sur l'environnement. La protection de l'environnement aux États-Unis consiste à prendre des mesures pour limiter ou éliminer l'impact négatif des activités de l'Homme sur son environnement ; elle est du ressort du pouvoir politique, mais aussi d'autres acteurs comme les entreprises, les associations, les individus. Dans cet article ne seront abordés que les décisions politiques concernant l'environnement aux États-Unis.

Protection de la nature

Parcs nationaux

Fichier:Lower Yellowstone Fall.JPG
Parc national de Yellowstone.

Modèle:Article détaillé Le premier parc national, instauré aux États-Unis, est le parc national de Yellowstone (en 1872). En 1890, la frontière est officiellement fermée et le Modèle:Langue reconnaît le besoin de protéger les espaces naturels, en particulier à l'Ouest. En 2020, Le pays compte Modèle:Nobr nationaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le National Park Service gère Modèle:Nobr et réserves et emploie plus de Modèle:Nombre<ref name="NPS_Quick_Facts">Modèle:Lien web.</ref> aux États-Unis ainsi que Modèle:Unité<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Tous les parcs et aires protégées du NPS sur l'ensemble du territoire ont accueilli Modèle:Unité en 2018<ref name=":0" />. Ils couvrent une superficie totale de Modèle:Nobr d’hectares (Modèle:Unité) soit environ 28 % du territoire américain<ref name=":0" />. Le Wrangell-St. Elias National Park and Preserve, en Alaska couvre quelque Modèle:Unité<ref name=":0" /> soit une superficie plus grande que celle des Pays-Bas.

Forêts

Fichier:Pfeiffer Big Sur State Park2.jpg
Pfeiffer Big Sur State Park, Californie.
Fichier:Superficie forêts.svg
Classement des dix plus grands pays par la forêt en 2005.

La protection des forêts américaines est une préoccupation ancienne : en 1887, le gouvernement crée le Forest Bureau au sein du département de l'Agriculture<ref>Michel Goussot, Espaces et territoires aux États-Unis, Paris, Belin, 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. En 1891, sept millions d'hectares sont déjà préservés et le président peut classer des zones en « Forest Reserves » qui deviendront plus tard les « National Forests ».

L'espace forestier public, qui représente un tiers des forêts du pays, est géré par le Service des forêts des États-Unis, créé sous la présidence de Theodore Roosevelt, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, afin d'améliorer la gestion des forêts dans le domaine public. Cette agence fédérale a été créée en 1905 et emploie aujourd'hui près de Modèle:Nombre<ref name="Delbard">Olivier Delbard, « La politique du United States Forest Service », dans Transatlantica (revue d'études américaines), 2005, Couleurs d'Amériques Modèle:Lire en ligne (mis en ligne le Modèle:Date-).</ref>. Il est par la suite rattaché au département de l'Agriculture. Il joua un grand rôle pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale et appliqua les méthodes du productivisme scientifique.

Le Civilian Conservation Corps (CCC, Corps civil de protection de l'environnement) était un programme créé pendant le New Deal (1933) par le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt, qui était attentif aux problèmes environnementaux. Grâce à des travaux de reboisement, de lutte contre l'érosion et les inondations, ce programme financé par des bons du Trésor<ref>A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, Modèle:P..</ref> permit l'embauche de milliers de jeunes chômeurs dans tout le pays.

Pendant les Trente Glorieuses, la consommation de bois augmente et les forêts américaines deviennent des espaces de loisir et de récréation, dans la droite ligne de l'esprit pionnier et du Modèle:Langue de 1960. Devant la pression des protecteurs de la nature, notamment du Sierra Club, le Congrès vote le Wilderness Act (1964) qui crée des zones totalement protégées des activités humaines. Le Forest Service doit abandonner 20 % de ses forêts publiques<ref name="Delbard"/>. En 1976, le Modèle:Langue essaie de concilier les intérêts industriels et la protection de la nature. Sous la présidence de Ronald Reagan, la production de bois repart à la hausse, notamment dans les États du Nord-Ouest. La loi sur la protection de la chouette tachetée permet de stopper les coupes massives : dans les années 1990, la vente de bois des forêts fédérales chute de 70 %<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Robert H. Nelson, A burning issue. A case for abolishing the U.S. Forest Service, Political Economy Forum, Rowman and Littlefield Publishers, Lanham, 2000, Modèle:P..</ref>. Aujourd'hui, les forêts couvrent Modèle:Nobr d'hectares dont Modèle:Nobr sont protégés des coupes illégales<ref>WWW.YANNARTHUSBERTRAND2.ORG - États-Unis</ref>. Les neuf bureaux régionaux du NFS gèrent Modèle:Nobr<ref>Michel Goussot, Espaces et territoires aux États-Unis, Paris, Belin, 2004, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Les États-Unis utilisent beaucoup le bois comme matériau de construction dans l'architecture civile (Modèle:Langue). Ses qualités écologiques sont nombreuses (voir l'article bois).

Législation fédérale

Fichier:Environmental Protection Agency logo.svg
Logo de l'Environmental Protection Agency.

Les années 1960 et 1970 voient une prise de conscience des problèmes écologiques et des gaspillages aux États-Unis : la biologiste américaine Rachel Carson (1907-1964) publie en 1962 Modèle:Langue (Le Printemps silencieux), qui accuse certains pesticides d'être dangereux pour les oiseaux et pour l'homme. Rachel Carson a été auditionnée par le Congrès après la publication de son livre, qui aurait contribué à lancer le mouvement écologiste dans le monde. Celui-ci a eu une très forte influence aux États-Unis où il a poussé les élus à établir de nouvelles lois sur l'autorisation des pesticides.

La protection de l'environnement aux États-Unis repose sur la réglementation par l’État (généralement désignée sous le nom de Modèle:Lang) : elle est le fondement de la plupart des grandes lois de protection de l’environnement votées durant l’âge d’or législatif de l’environnementalisme américain dans les années 1960 et 1970<ref name=":2">Modèle:Article</ref>. Elle se combine avec le rôle de l’EPA, créée en 1970 pour permettre à l’État fédéral américain d'appliquer la politique de lutte contre la pollution<ref name=":2" />.

La taxe carbone a également été envisagée à la fin des années 1990, sur la base des travaux de l’économiste William Nordhaus<ref name=":2" />. Elle a été brièvement mise en avant par l’administration Clinton à ses débuts<ref name=":2" />. Aujourd'hui, le principe de la taxe carbone a des soutien dans le monde universitaire et parmi les experts en politique publique<ref name=":2" />. En février 2017, alors que Donald Trump vient de nommer Scott Pruitt, climatosceptique notoire, à la tête de l'agence fédérale de défense de l'environnement (EPA), un groupe de Républicains, parmi lesquels les anciens Secrétaires d'état James Baker et George Shultz ainsi que l'ancien secrétaire au Trésor Henry Paulson, lance le Climate Leadership Council qui propose l'instauration d'une taxe carbone (baptisée carbon dividends), fixée à 40 dollars par tonne de Modèle:CO2, puis appelée à augmenter progressivement, et dont les recettes permettraient de distribuer un revenu identique à tous les Américains quels que soient leurs revenus, d'un montant de Modèle:Unité par an pour une famille de quatre personnes<ref>La taxe carbone fait une irruption inattendue dans le débat américain, La Tribune, 11 février 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quelques lois pour la sauvegarde de l'environnement aux États-Unis :

Quelques lois environnementales votées par le Congrès américain
Année Nom Thème Références
1955 Air Pollution Control Act Air PL 84-159
1963 Clean Air act Air PL 88-206
1965 Motor Vehicle Air Pollution Control Act Air PL 89-272
1966 Clean Air Act Amendments of 1966 Air PL 89-675
1967 Air Quality Act Air PL 90-148
1969 National Environmental Policy Act Air PL 91-190
1970 Clean Air Act Extension Air PL 91-604
1976 Toxic Substances Control Act Air PL 94-469
1977 Clean Air Act Amendments of 1977 Air PL 95-95
1990 Clean Air Act Amendments of 1990 Air PL 101-549
1948 Water Pollution Control Act Océans, mers, fleuves PL 80-845
1965 Water Quality Act Océans, mers, fleuves PL 89-234
1966 Clean Waters Restoration Act Océans, mers, fleuves PL 89-753
1969 National Environmental Policy Act Océans, mers, fleuves PL 91-190
1970 Water Quality Improvement Act Océans, mers, fleuves PL 91-224
1972 Water Pollution Control Act Océans, mers, fleuves PL 92-500
1974 Safe Drinking Water Act Océans, mers, fleuves PL 93-523
1976 Toxic Substances Control Act Océans, mers, fleuves PL 94-469
1976 Loi Magnuson–Stevens sur la gestion et la conservation des ressources halieutiques Océans, mers, fleuves (pêche)
1977 Clean Water Act Océans, mers, fleuves PL 95-217
1987 Water Quality Act Océans, mers, fleuves PL 100-4
1918 Migratory Bird Treaty Act Nature
1934 Migratory Bird Hunting Stamp Act Nature (préservation des zones humides) - 1964 Wilderness Act of 1964 Nature PL 88-577
1968 Scenic Rivers Preservation Act Nature PL 90-542
1969 National Environmental Policy Act Nature PL 91-190
1970 Wilderness Act of 1970 Nature PL 91-504
1977 Surface Mining Control and Reclamation Act Nature PL 95-87
1978 Wilderness Act of 1978 Nature PL 98-625
1980 Alaska Land Protection Act Nature PL 96-487
1994 California Desert Protection Act Nature PL 103-433
1946 Coordination Act Espèces en voie d'extinction PL 79-732
1966 Endangered Species Preservation Act Espèces en voie d'extinction PL 89-669
1969 Endangered Species Conservation Act Espèces en voie d'extinction PL 91-135
1972 Marine Mammal Protection Act Espèces en voie d'extinction PL 92-522
1973 Endangered Species Act of 1973 Espèces en voie d'extinction PL 93-205
1965 Solid Waste Disposal Act Divers PL 89-272
1969 National Environmental Policy Act Divers PL 91-190
1970 Resource Recovery Act Divers PL 91-512
1976 Resource Conservation and Recovery Act Divers PL 94-580
1980 Comprehensive Environmental Response, Compensation, and Liability Act ("Superfund") Divers PL 96-510
1982 Nuclear Waste Repository Act Divers PL 97-425
1982 Hazardous and Solid Wastes Amendments Act Divers - 1986 Superfund Amendments and Reauthorization Act Divers PL 99-499
1990 Oil Pollution Act 1990 transport d'hydrocarbures (loi adoptée à la suite de la catastrophe de l'Exxon Valdez
2002 Small Business Liability Relief and Brownfields Revitalization Act ("Brownfields Law") Divers PL 107-118
1972 Federal Environmental Pesticide Control Act Divers PL 92-516
1972 Ocean Dumping Act Océans, mers, fleuves

Lutte contre le réchauffement climatique

Les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis sont en rapport avec les distances qui séparent les grandes villes, l'étalement urbain des métropoles, la relative faiblesse de l'utilisation des transports en commun et les aléas climatiques : lorsque l'hiver est moins froid dans le Nord du pays, les émissions de dioxyde de carbone diminuent<ref name="Daley">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Beth Daley, Emissions down, but lasting efforts may suffer, The Boston Globe, Modèle:Date-.</ref>. Elles dépendent également du prix du pétrole : lorsque ceux-ci augmentent, les centrales thermiques se tournent vers le gaz dont la combustion émet moins de Modèle:CO2<ref name="Daley"/>. D'après l'EPA, les émissions de GES ont baissé de 1,1 % en 2006 aux États-Unis<ref name="Kempf2">Hervé Kempf, Les discussions entre grands pays sur le climat reprennent dans une atmosphère apaisée, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>, le Texas étant dans le peloton de tête des États polluants.

Malgré les difficultés de l'adoption d'une politique fédérale de lutte contre le réchauffement climatique, liée au refus de ratifier le protocole de Kyoto et due à un climatoscepticisme qui fait des États-Unis une exception parmi les pays développés, certains États, dont en particulier le Massachusetts et l'État de Washington, ont mis en place certaines mesures. D'autres, comme l'Arizona de Jan Brewer, ont pris des mesures ambiguës. D'autres initiatives ont échoué : ainsi, la Commission législative sur le Modèle:Langue mise en place par le gouverneur de la Caroline du Nord Mike Easley en 2005 et qui a publié un rapport en 2009, a été paralysée par l'opposition de l'industrie.

Le « Clean Power Plan » de Barack Obama, adopté en 2015 pour réduire drastiquement les émissions de carbone, devait avoir pour bras armé l'EPA. Le plan avait d'abord été bloqué, avant de subir de sérieuses restrictions sous Donald Trump. 19 États républicains menés par la Virginie-Occidentale, ainsi que l'industrie minière, avaient demandé à la Cour suprême d'intervenir et de préciser le rôle de l'agence. Le 30 juin 2022, la Cour suprême a fortement réduit la capacité de l'EPA à réguler les émissions de carbone des usines, contredisant sa propre décision de 2007, qui avait jugé que l'EPA était compétente pour réguler les émissions de gaz responsables du réchauffement climatique. Ce jugement laisse aux États le pouvoir de réguler les émissions<ref>Climat : la Cour suprême américaine limite les pouvoirs de l'Etat fédéral, Les Échos, 30 juin 2022.</ref>.

L’Infrastructure Investment and Jobs Act, promulgué le 11 novembre 2021, prévoit de nombreux investissements pour moderniser les transports en commun (par exemple l'électrification des bus scolaires), soutenir la filière hydrogène et développer le réseau national de bornes de recharge électrique<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Quant au CHIPS and Science Act, promulgué le 9 août 2022, il permet de financer à hauteur de 67 milliards de dollars des programmes de recherche dans les énergies propres et dans l'efficacité énergétique<ref name=":3" />.

L'« Inflation Reduction Act », promulgué le 16 août 2022 par Joe Biden, prévoit Modèle:Dollar de crédits sur dix ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, avec l'objectif de les réduire de 50 à 52 % d'ici 2030 par rapport à 2005<ref name=":3" />. Des subventions sont accordées à l'achat d'une voiture électrique ou d'une pompe à chaleur, à la gestion active des forêts, au verdissement de la production d'électricité. Le crédit 45X pour la fabrication de cellules solaires, de wafers, de modules, etc. stimulera la fabrication de produits solaires aux États-Unis. Des soutiens sont accordés aux futurs carburants « propres » ou à l'hydrogène vert, ainsi qu'au captage du carbone dans l'air<ref>États-Unis : l'industrie prête à se saisir du plan Biden pour le climat, Les Échos, 17 août 2022.</ref>. L'Inflation Reduction Act est présenté par le périodique Le Grand Continent comme Modèle:Citation<ref name=":3" /> La précédente loi comparable, l’American Recovery and Reinvestment Act de 2009, prévoyait 80 milliards de dollars d'investissements dans les technologies vertes et les énergies renouvelables<ref name=":3" />. Sur les 369 milliards de dollars, 214 financeront l'électricité, 69 l'industrie, 48 la construction, 33 le transport, 26 l'adaptation au changement climatique et à la résilience<ref name=":3" />. L'objectif global est de favoriser la transition énergétique aux États-Unis et de mettre en œuvre une réelle politique industrielle verte<ref name=":3" />.

Énergie nucléaire

Les États-Unis ont 95 réacteurs en service en 2021 mais seulement 2 en construction. Il se positionne néanmoins sur les petits réacteurs modulaires (SMR) avec par exemple ceux de la société NuScale dont le modèle a été validé par l'autorité de sûreté nucléaire américaine. Un sondage de 2019 montre que les Américains ont une opinion parfaitement équilibrée sur la question de la production d’électricité d’origine nucléaire : 50% sont pour ; 50% y sont opposés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Énergies renouvelables

Modèle:Article détaillé

Production énergétique aux États-Unis
Nature Production Année Part<ref>Modèle:Lien web.</ref> (%)
Éoliennes
(capacité en MW)
25 170<ref name="GWEC1"/> 2008
Production hydroélectrique
(en milliards de kWh)
268<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2004 44,8
Géothermie
(en MW)
2 687<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2007 5,8
Biomasse 45,8
Solaire 1,1
Total des énergies
renouvelables
150 millions
de TEP
2006 100

En 2007, les énergies renouvelables représentaient 9,6 % du total de la production d'énergie primaire aux États-Unis, le nucléaire 11,7 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon une étude publiée en septembre 2006 par le Center for American Progress et le Worldwatch Institute<ref>American Energy : The Renewable Path to Energy Security, septembre 2006.</ref> la production globale d'énergie éolienne a été multipliée par trois entre 2000 et 2005, celle du photovoltaïque par six, celle du carburant à base d'éthanol par deux et celle du biodiesel par quatre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Énergie éolienne

Modèle:Article détaillé En 2004 les États-Unis ont produit Modèle:Unité d'énergie éolienne, en troisième position derrière l'Allemagne et l'Espagne. Le pays est passé en deuxième position en 2007 avec une production totale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Unité : l'éolien français accède au Modèle:3e européen - Libération, Modèle:Date-.</ref>. En 2007, la capacité éolienne installée aux États-Unis a augmenté de 45 % et neuf milliards de dollars ont été investis dans ce secteur<ref name="NYtimes1">Modèle:Lien web.</ref>. Les éoliennes fournissent un pour cent de l'électricité américaine, soit l'équivalent de Modèle:Nobr de foyers<ref name="NYtimes1"/>. À la fin 2007, les éoliennes installées au Texas développaient une puissance totale de Modèle:Unité, contre Modèle:Unité en Californie, et Modèle:Unité au Minnesota et en Iowa<ref name="NYtimes2">Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, les États-Unis sont devenus le premier pays pour la capacité d'énergie éolienne avec Modèle:Unité installés devant l'Allemagne (Modèle:Unité)<ref name="GWEC1">Modèle:Lien web.</ref>. Ce secteur emploie Modèle:Nombre<ref name="GWEC1"/>.

Les grands parcs éoliens se trouvent au Texas, en Californie, au Minnesota et dans l'Iowa.

Énergie solaire

Modèle:Article détaillé En 2004-2005, l'énergie solaire captée sur les toits par des cellules photovoltaïques représentait Modèle:Unité dans tout le pays. En 2004, Modèle:Unité photovoltaïques ont été vendus aux États-Unis. Plusieurs entreprises américaines de recherche dans l'énergie solaire comme Nanosys et Nanosolar (Palo Alto, Californie) ou Konarka (Lowell, Massachusetts) ont reçu des aides fédérales (de la part de la Defense Advanced Research Projects Agency et du Department of Energy and the Navy). En 2008, le pays comptait plus de Modèle:Nobr solaires pour un potentiel total Modèle:Unité<ref name="Maloney">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le président Barack Obama a inauguré la plus grande centrale solaire des États-Unis à Miami. Équipée de plus de Modèle:Unité, celle-ci va permettre d'éclairer plus de Modèle:Unité<ref name="VOA_Floride">Modèle:Lien web.</ref>. L'entreprise Florida Power & Light a annoncé l'ouverture pour 2010 d'une centrale solaire de Modèle:Unité<ref name="Solar"/>. Elle se situera sur la côte orientale, au nord du comté de Palm Beach et s'étendra sur plus de Modèle:Nobr<ref name="Solar"> Modèle:Lien web.</ref>.

Biomasse

Avec 30,7 % du total mondial, les États-Unis sont le premier producteur d'électricité à partir de la biomasse, devant l'Allemagne et le Brésil (7,3 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Biocarburants

Les États-Unis sont, depuis 2006, les premiers producteurs mondiaux de bioéthanol. Leur production s'élevait à Modèle:Nobr de mètres cubes en 2001, Modèle:Nobr de mètres cubes en 2003<ref name="Faujas_2006">Alain Faujas, « Biocarburants : une fausse-bonne idée ? », Le Monde, Modèle:Date-.</ref> et Modèle:Unité de litres en 2007 (Brésil, auparavant en tête, vingt-deux milliards de litres en 2007)<ref>« Le Brésil lance une campagne internationale pour promouvoir l'éthanol », AFP, Modèle:Date-Modèle:Refins.</ref>. En 2006, 10 % de la production de maïs est transformée en biocarburants aux États-Unis<ref>Georges Quioc, « L'agriculture attise l'appétit des financiers », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>. En Modèle:Date-, on comptait Modèle:Nobr de biocarburant en activité contre 54 en 2000<ref>Antoine Reverchon, Biocarburants : les gagnants et les perdants d'une « nouvelle économie », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Le principal producteur d'éthanol est Archer Daniels Midland. Le Midwest est la principale région de production.

Recyclage et tri des déchets

Aux États-Unis, l'industrie du recyclage représente Modèle:Nobr de dollars, Modèle:Nobr de salariés et Modèle:Nombre<ref name="whitehouse.gov">Modèle:Lien web.</ref>.

Certaines villes ont un objectif de « zéro déchet », comme San Francisco qui recycle en 2014 plus de 80 % de ses déchets à la suite d'une politique volontariste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Acteurs de la politique environnementale américaine

Associations, groupes de pression et entreprises

Fichier:People's Climate March - Selects-Highlights NYC -1.webm
Vidéo : manifestation pour le climat à New York, 21 septembre 2014


D'après James Stimson<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, les Américains sont majoritairement favorables à la mise en œuvre de politiques ambitieuses de protection de l’environnement, même si ces politiques ont un effet négatif sur la croissance économique<ref name=":2" />. Le Yale Program on Climate Change Communication publie régulièrement des sondages et des enquêtes d'opinon qui vont aussi dans ce sens<ref name=":2" />. La Green Attitude progresse parmi le peuple américain qui entraine les entreprises et les gouvernements locaux à prendre des initiatives en faveur du développement durable<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Un sondage de 2022 révèle que 56 % des Américains sont pour les subventions en faveur des technologies vertes et 50 % à un programme d’investissement dans des infrastructures vertes<ref name=":3" />.

L'engagement citoyen en faveur de l'environnement et pour la lutte contre le changement climatique a pu prendre à plusieurs reprises, la forme de manifestations et de grèves : en 2014 plus de 300 000 personnes ont défilé à New York. En 2017, les manifestants étaient plus d'un million dans tout le pays, 200 000 à Washington DC, contre la politique environnementale de Donald Trump. Le 15 mars 2019, plusieurs milliers de jeunes américains ont participé aux grèves scolaires pour le climat.

Le gouvernement américain doit compter sur les actions des associations de protection de l'environnement. La plupart ont été fondées sur la côte ouest dans les années 1970. Dès 1979, l'Académie nationale des sciences américaine avait initié la première étude sur le réchauffement de la planète<ref>Elizabeth Kolbert, Dans l'Arctique en plein dégel, Courrier international, no 766, Modèle:Date-.</ref>.

Nom Siège Date de fondation Nombre de membres
Natural Resources Defense Council New York 1970 Modèle:Smn<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Société nationale Audubon New York, Washington, D.C. 1905
Defenders of Wildlife Washington, D.C. 1947 Modèle:Smn<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Blacksmith Institute New York, Londres 1999
The Nature Conservancy Arlington 1951 Modèle:Smn<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Green For All Oakland 2007
Rainforest Action Network San Francisco 1985
Sierra Club San Francisco 1892 Modèle:Smn<ref>e Modèle:Lien web.</ref>
The Wilderness Society (États-Unis) Washington, D.C. 1935 Modèle:Smn<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Rainforest Alliance New York 1987 Modèle:Smn<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Acterra Palo Alto 1970
United States Climate Action Network 1989
Eco-cycle Boulder 1976
Environmental Defense Fund New York 1967

Les politiques fédérales

Fichier:USDA windmills.jpg
Éoliennes au Texas.

Les principales lois fédérales de protection de l'environnement sont :

Dès la présidence de Richard Nixon, le gouvernement fédéral engage un programme d'écologie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le sénateur démocrate Gaylord Nelson créa le Jour de la Terre (Earth Day) célébré depuis 1970. Depuis 1970 et sa création, l'Agence de protection de l'environnement (Environmental Protection Agency ou EPA) est le principal organe de ces politiques.

En 1972, le Congrès adopte la loi sur les pesticides (Federal Insecticide, Fungicide and Rodenticide Act en anglais) qui établit des normes et un label (aujourd'hui remplacé par le Food Quality Protection Act). En 1973, le président Nixon lance le Project Independence, qui vise à limiter la dépendance du pays à l'égard du pétrole importé par le développement d'un éventail de mesures d'économie d'énergie et le développement de sources d'énergies alternatives<ref name="Brown 227">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le président Jimmy Carter demande à l'Académie nationale des sciences américaine d'étudier l'augmentation des gaz à effet de serre : le projet revient au comité Charney<ref>Du nom de son directeur, le météorologue américain Jule Gregory Charney</ref> qui prévoit d'importants changements climatiques à venir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1989, alors que les ministres de l'Environnement d'une soixantaine de pays se réunissaient pour la première afin de définir un cadre permettant de préparer un traité juridiquement contraignant.pour lutter contre le réchauffement climatique, George Bush et son gouvernement ont fait avorter l'accord pour défendre leurs intérêts économiques. Finalement, la Convention climat de l'ONU, signée en 1992, ne comporte ni contraintes, ni calendrier, ni objectifs chiffrés d'émissions de gaz à effet de serre. Les membres du Conseil économique du président Bush se montrent par la suite tous résolument opposés à une politique de réduction d'émissions de gaz à effet de serre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Congrès a voté en 1992 la loi sur la politique de l'énergie (Energy Policy Act -EPAct- ou Public Law 102-486) qui encourage à privilégier d'autres sources d'énergie que le pétrole (éthanol, méthanol, biodiesel, gaz naturel, hydrogène et électricité).

Administration Clinton (1993-2001)

L'administration Clinton a signé le protocole de Kyoto en Modèle:Date-, mais celui-ci n'a pas été accepté par le Congrès. Les États-Unis sont le seul pays des Huit à n'avoir toujours pas ratifié ce protocole, même si la Californie s'est engagée à atteindre ses objectifs. C'est aussi en 1992 que les États-Unis se sont dotés d'un label écologique, appelé Energy Star. Il est décerné aux produits et aux bâtiments qui respectent les normes pour réduire la consommation d'électricité. Bill Clinton souhaitait aussi imposer une taxe sur l'énergie, mais une fois encore, le Congrès dominé par les républicains a refusé de la voter.

Administration Bush (2001-2008)

En effet, le gouvernement de George W. Bush a ensuite décidé de se retirer des négociations tout en proposant quelques mois plus tard un autre plan moins contraignant que celui de Kyoto, le « Clear Skies and Global Climate Change », du Modèle:Date-, qui développe une approche graduelle, à moyen ou long terme, face à l'effet de serre. Il prévoit de :

  • baisser les émissions de gaz à effet de serre du PIB de 18 % en dix ans ;
  • donner sept cents millions de dollars supplémentaires (soit Modèle:Nobr au total) à la recherche sur les changements climatiques ;
  • exempter de Modèle:Nobr de dollars d'impôts sur cinq ans pour ceux qui investissent dans les énergies renouvelables.

L'administration Bush a également remis en cause des dispositifs plus ou moins anciens de lutte contre la pollution dans le pays : normes de pollution pour les centrales thermiques, taxe spéciale sur les firmes pétrolières et chimiques pour financer le nettoyage des rivières polluées…

En 2003, le département de l'Énergie des États-Unis a lancé le programme de recherche FutureGen, afin de répondre aux exigences environnementales de l'utilisation du charbon<ref>Jean-Michel Bezat, Le charbon chinois, menace écologique majeure, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

En 2004, le sénateur républicain John McCain et le démocrate Joseph Lieberman déposent un projet de loi visant à limiter les rejets dans l'atmosphère ; soutenu par les grandes entreprises Alcoa, DuPont de Nemours et American Electric Power, il n'est pourtant pas adopté.

Lors du sommet du G8 à Gleneagles du Modèle:Date-, le président George W. Bush a reconnu pour la première fois que la production de gaz à effet de serre de l'activité humaine était en partie responsable du réchauffement climatique, tout en réaffirmant son opposition au protocole de Kyoto, en particulier sous le prétexte que celui-ci est moins contraignant pour les pays en voie de développement (PVD). Mais il continue, officiellement, de plaider pour la recherche et le développement de sources d'énergies non-polluantes, plutôt que par une réduction des gaz à effet de serre.

Le Modèle:Date, Washington a signé un accord à Vientiane avec cinq pays d'Asie-Pacifique (Australie, Inde, Japon, Chine et Corée du Sud) visant à développer de nouvelles technologies pour lutter contre l'émission des gaz à effet de serre. La structure de cet accord s'appelle depuis fin 2005 Modèle:Langue (Partenariat Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat, ou AP6). Le Canada s'est joint à ce partenariat en 2007. Selon ses détracteurs, cet accord qui n'impose aucun objectif chiffré en termes de pollution, permettrait aux États-Unis de contourner, voire de torpiller l'accord de Kyoto.

Le Congrès a voté le Modèle:Date la loi de réforme sur le secteur énergétique, qui prévoit :

Par ailleurs, les États-Unis, avec l'Union européenne, la Russie, le Canada, la Chine, le Japon et la Corée du Sud, et après de rudes négociations, participent finalement au financement du projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) prévu à Cadarache (France). Selon ses partisans, ce projet pourrait être une solution partielle à la crise énergétique et à l'utilisation des énergies fossiles (notamment du pétrole) et de l'uranium.

En Modèle:Date-, Bush a appelé ses concitoyens à réduire leur consommation de pétrole. Sur l'année, les Américains ont acheté plus de bicyclettes que d'automobiles<ref>Libération, Modèle:Date-.</ref>Modèle:Refins. En Modèle:Date-, le président s'est prononcé pour la construction de nouvelles centrales nucléaires ; à Pottstown (Pennsylvanie), il a également promu les biocarburants et les sources d'énergie renouvelable<ref name="Obs"/>,<ref>Gérard Granier et Yvette Veyret, Développement durable. Quels enjeux géographiques ?, dossier no 8053, Paris, La Documentation française, Modèle:3e 2006, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>.

Les États-Unis sont les deuxièmes producteurs mondiaux de bioéthanol. Leur production s'élevait à Modèle:Nobr de mètres cubes en 2001 et Modèle:Nobr de mètres cubes en 2003<ref name="Faujas_2006"/>. En 2005, le secteur de la production d'énergie propre a enregistré aux États-Unis une croissance de 50 %<ref name="ReferenceA">Marion Festraëts et Christophe Carrière, L'Amérique vire au vert, L'Express, Modèle:Date- (voir archive).</ref>.

L'agence américaine de protection de l'énvironnement a en outre créé un programme facultatif de réduction d'émissions de gaz. Modèle:Nobr, totalisant 8 % des émissions américaines de carbone, ont pris la décision d'adhérer au réseau de Climate Leaders<ref>Anne Collet et Hoda Saliby, Nairobi, nouvelle capitale de la lutte contre le réchauffement, Courrier international, Modèle:Date-.</ref>.

Le département de l'Énergie soutient divers projets de promotion des énergies propres comme celui de la société Boeing-Spectrolab qui a créé des modules photovoltaïques transformant directement le rayonnement solaire en électricité<ref>Pierre Le Hir, Performance record pour des cellules solaires conçues aux États-Unis, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Enfin, l'administration Bush stimule la recherche sur la pile à hydrogène et la séquestration géologique du carbone<ref>Christian de Perthuis, Climat : le trou noir de l'après-2012, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

En Modèle:Date-, le vote d'une loi permet d'avancer de trois semaines le passage à l'heure d'été aux États-Unis et au Canada<ref>4,4 milliards de dollars : économies attendues aux États-Unis d'ici à 2020 avec l'avancement de l'heure d'été, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Les experts estiment que cette décision pourrait entraîner une économie d'énergie de Modèle:Nobr de dollars d'ici à 2020.

En 2006, selon l'American Association for the Advancement of Science, le gouvernement fédéral américain a affecté environ Modèle:Nobr de dollars à la Recherche-Développement environnementale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, l'administration Bush propose un plan d'économies en énergie<ref>Nicolas Cori, Les industriels américains carburent à l'éthanol, Libération, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, la Cour suprême confie toute légitimité à l'Agence de protection de l'environnement (EPA) pour réglementer les émissions de dioxyde de carbone des automobiles.

Le Modèle:Date, avant le sommet du G8 à Heiligendamm, le Président américain annonce que : Modèle:Citation

Le Modèle:Date-, les députés américains votent une loi contraignant les fournisseurs d'électricité à tirer 15 % de leur production des énergies éolienne et solaire avant 2020. Le texte a été adopté à une majorité de Modèle:Nobr<ref>États-Unis : la Chambre des représentants vote un texte ambitieux sur la réduction des gaz à effets de serre, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

La conférence de Washington sur le changement climatique a lieu en Modèle:Date-. Washington participe en décembre à la conférence de Bali.

En mars 2008, lors de la Conférence internationale des énergies renouvelables à Washington (WIREC), le gouvernement américain s'est engagé à ce qu'à partir de 2013, 7,5 % de l'énergie électrique utilisée proviendra des ressources renouvelables<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la WIREC 2008.</ref>. Les États-Unis contribuent à hauteur de milliards de dollars au Fonds pour les technologies propres, dans le cadre de la Banque mondiale<ref>Laurence Caramel, L'activisme de la Banque mondiale sur le climat inquiète les pays en développement, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

Le Modèle:Date, George Bush signe un texte engageant les États-Unis à réduire de moitié des émissions des GES d'ici à 2050, à Toyako (Japon), dans le cadre d'une réunion du G8.

À la fin de l'année 2008, le Congrès américain a voté la poursuite de la politique d'incitation fiscale pour la production d'énergies renouvelables : il s'agit d'un montant de dix-huit milliards de dollars d'aides et crédits d'impôts en faveur des ménages et des entreprises qui investissent dans le solaire et l'éolien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quelques semaines avant de quitter ses fonctions, le président Bush a signé une circulaire ordonnant aux agences fédérales de ne plus demander d'avis consultatif auprès des agences environnementales spécialisées (ce que requiert l'Endangered Species Act de 1973, ou loi sur les espèces menacées) avant de prendre des décisions pouvant mettre en danger des espèces protégées<ref name=NYTES>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cornelia Dean, « Bid to Undo Bush Memo on Threats to Species », The New York Times, Modèle:Date-.</ref>. Le président suivant, Barack Obama, a annulé cette circulaire en Modèle:Date-<ref name=NYTES/>.

Administration Obama

Pour lutter contre le réchauffement climatique, Barack Obama proposait dans sa campagne présidentielle d'augmenter le prix de l'électricité, d'investir dans les biocarburants, les énergies alternatives<ref name="liberation-001">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et se déclare favorable à l'instauration d'un marché du [[Dioxyde de carbone|Modèle:CO2]] (obligeant les entreprises polluantes à racheter un « droit à polluer » auprès d'entreprises non polluantes). Comme son ancien adversaire républicain à l'élection présidentielle de 2008, John McCain, il est plutôt favorable également au développement de l'énergie nucléaire comme solution aux problèmes climatiques mais sa position sur le sujet est devenue ambivalente durant la campagne électorale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le président Barack Obama a annoncé de nouvelles normes strictes à l'échelle nationale pour les véhicules. Ces normes devraient commencer à être appliquées à partir de 2012, et devraient porter à la fois sur les émissions de gaz des véhicules et leur consommation d'essence. L'objectif est de faire passer de 2009 à 2016 la consommation moyenne autorisée pour les véhicules neufs (voitures et pick-ups) à Modèle:Nobr pour Modèle:Unité<ref name="Chronologie10-11">« Chronologie », dans Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:Pp..</ref>. Washington espère en cinq ans diminuer de 30 % les émissions de gaz à effet de serre et économiser près de deux milliards de barils de pétrole.

Le Modèle:Date-, Barack Obama propose deux mesures visant à réduire les importations américaines en matière énergétique. Une partie du Plan de relance économique sera consacrée au développement de technologies solaires et à un programme visant au développement de l'énergie géothermique<ref name="Voc2705">États-Unis : le président Obama annonce deux initiatives énergétiques, Voice of America, Modèle:Date- (voir archive).</ref>.

Le Modèle:Date, le secrétaire à l'Énergie Steven Chu annonce un fonds de Modèle:Nobr de dollars afin d'améliorer l'efficience énergétique des principales industries aux États-Unis<ref name="chu256">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le Congrès américain vote le Clean energy and Security Act qui prévoit une réduction des gaz à effet de serre<ref name="Chronologie11">« Chronologie », dans Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:P..</ref>. Mais faute de majorité de soixante voix au Sénat, l'examen du projet de loi sur l'énergie, adopté par la Chambre des représentants en 2009, a été ajourné le Modèle:Date, ce qui rend son adoption peu probable. Ce recul, qui ne traduit pas en loi les engagements pris à Copenhague, fragilise la position de l'exécutif américain dans les négociations internationales à venir<ref>Corine Lesnes, Le Sénat inflige un revers à Barack Obama sur le climat, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Barack Obama instaure une « journée du recyclage » (America Recycles Day) le Modèle:Date-<ref name="whitehouse.gov"/>.

Fin Modèle:Date-, le gouvernement américain a donné son autorisation pour construire la plus grande installation solaire du monde en Californie près de Blythe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Composée de quatre centrales solaires de Modèle:Nobr chacune, elle pourra produire jusqu'à Modèle:Unité d'électricité. Le projet de la firme Solar Millennium LLC couvrira quelque Modèle:Unité.

Administration Trump

En Modèle:Date-, le président Donald Trump nomme Myron Ebell, un ferme opposant de longue date à toute politique de lutte contre le réchauffement climatique, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA) que Trump a promis d'abolir. Comme Donald Trump, Myron Ebell fustige « l'alarmisme » des grands chefs d'État autour du changement climatique. Il estime que le réchauffement provoqué par les gaz à effet de serre est « modeste », et peut-être même « positif » pour la planète. Il dirige le Competitive Enterprise Institute, un think tank financé par les groupes pétroliers et miniers qui souhaitent supprimer tous les « fardeaux » imposés depuis l'arrivée de Barack Obama au pouvoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il annonce la sortie des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat<ref>« Retrait de Trump de l'accord de Paris : aux États-Unis, la résistance s'organise », Les Échos, Modèle:Date-.</ref>.

Le Modèle:Date-, Scott Pruitt, directeur de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), signe le décret d'abrogation du plan pour une énergie propre (Modèle:Langue) engagé en 2015 par l'administration Obama pour orienter le pays vers une réduction de 32 % des émissions liées à la production d'électricité d'ici à 2030 par rapport à 2005. Ce plan prévoyait la fermeture des centrales à charbon les plus vétustes et les plus polluantes ; il était bloqué depuis Modèle:Date- par la Cour suprême, saisie par une trentaine d'États américains<ref>« L'administration Trump va abroger la mesure phare d'Obama sur le climat », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

L’administration Trump prend des mesures en 2018 pour étendre considérablement le forage en mer dans les eaux américaines. Le ministère de l’Intérieur propose d’ouvrir presque entièrement le littoral du pays au forage<ref>Modèle:Article</ref>.

Fichier:Site of Paria, Utah.jpg
Grand Staircase-Escalante, Utah, dans l'ouest des États-Unis.

Modèle:Référence nécessaire En Modèle:Date-, son gouvernement ouvre le Grand Staircase-Escalante et Bears Ears, situés dans l'Utah, à l'exploitation minière et au forage. Le premier voit la taille de sa zone protégée être réduite de près de la moitié, quand le second en perd 85 %, ce qui constitue la plus grande élimination d'une surface protégée de l'histoire des États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, l’Agence pour la protection de l’environnement (EPA) annonce l'assouplissement des règles sur le méthane, gaz dont la puissance de réchauffement est bien supérieure à celle du dioxyde de carbone : sur cent ans, une tonne de méthane équivaut à Modèle:Nobr de Modèle:CO2 ; selon l'EPA, l'impact de ces mesures équivaudra en 2021 à moins de 1 % des émissions de méthane du secteur, soit neuf millions de tonnes équivalent Modèle:CO2 sur la période 2021-2030, alors que le secteur émettait Modèle:Nobr de tonnes en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Green New Deal

Modèle:Article connexe Le Green New Deal est actuellement porté par de nombreuses organisations non-gouvernementales. Aux États-Unis, la représentante Alexandria Ocasio-Cortez en a fait son cheval de bataille depuis 2018, plaidant pour que les États-Unis passent d'ici 2030 à un réseau électrique fonctionnant à 100 % grâce aux énergies renouvelables, pour ainsi mettre fin à l'utilisation des combustibles fossiles. Selon elle, le gouvernement fédéral doit investir dans la construction à grande échelle d'infrastructures vertes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le candidat démocrate Biden dit qu'il n'y souscrit pas, mais son plan environnemental sur son site web le qualifie de "cadre indispensable" pour la lutte contre le changement climatique, alors que Trump dit qu'un tel plan renverrait les États-Unis non dans le tiers monde mais dans le neuvième<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Administration Biden

Fichier:Caribou and Brooks Range, Arctic NWR (5124077710).jpg
Refuge faunique national de l'Arctique, Alaska, États-Unis.

Dès son investiture en janvier 2021, le président Joe Biden réintègre les États-Unis dans l'Accord de Paris sur le climat. Un second décret révoque le permis de construction de l’oléoduc Keystone qui devait transporter le pétrole brut canadien vers les États-Unis et suspend l’exploitation des combustibles fossiles dans le Refuge faunique national de l'Arctique en Alaska<ref name=":1">Modèle:Article</ref>. Joe Biden décide aussi que soient examinées toutes les mesures prises par l’administration précédente en matière environnementale pour définir dans quelle mesure celles-ci contribuent à la protection de l'environnement<ref name=":1" />. Durant le premier trimestre de la présidence Biden, 17 nouvelles mesures de protection de l’environnement ont été ajoutées et 22 des mesures régressives introduites par la Donald Trump ont été abrogées<ref name=":1" />. En avril, Joe Biden organise un « Sommet des dirigeants sur le climat » au cours duquel il annonce un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre américaines de 50 à 52 % d'ici à 2030, par rapport à 2005 ; l'engagement pris dans l'Accord de Paris en 2015 était une réduction de 26 à 28 % en 2025<ref>Véronique Le Billon et Joël Cossardeaux, Sommet sur le climat : Joe Biden remobilise les énergies, Les Échos, Modèle:Date-.</ref>. Joe Biden crée également un nouveau conseil, l'Environmental Justice Advisory Council, qui dépend directement de la Maison-Blanche et promeut la justice environnementale<ref name=":1" />. Son administration a pour ambition d’atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 et d'investir massivement dans les énergies renouvelables<ref name=":1" />. D'ici la fin de la décennie 2020, l'administration Biden envisage l'extension du parc éolien offshore au large de la côte Est pour produire 30 gigawatts<ref name=":1" />.

Exemples à l'échelle des États

Fichier:USNWRsystemlogo.png
USNWR system.

Le développement durable est de plus en plus une préoccupation des États fédérés et des municipalités américaines. Les initiatives à l'échelon local sont plus dynamiques que les politiques fédérales : ainsi, depuis 2001, les États du Texas, de la Californie, du New Hampshire, ont instauré un dispositif de contrôle des émissions de gaz pour différents secteurs industriels et énergétiques. Le dispositif adopté par la Californie, qui s'appliquera à partir de 2009, prévoit de réduire les émissions de gaz polluants de 22 % en moyenne d'ici 2012 et de 30 % d'ici 2016.

En outre, le principe des marchés des permis d'émission consiste à accorder aux industriels « pollueurs » gratuitement, à prix fixe ou aux enchères, des quotas d'émissions de Modèle:CO2, que ceux-ci peuvent ensuite s'échanger. Chaque émetteur de Modèle:CO2 doit alors vérifier qu'il détient autant de permis d'émission que ce qu'il va émettre. Dans le cas contraire, il se trouve contraint ou bien de diminuer ses émissions, ou bien d'acheter des permis. Inversement, si ses efforts de maîtrise des émissions lui permettent de posséder un excédent de permis, il peut les vendre. De tels procédés ont été réalisés pour réduire les pluies acides aux États-Unis et ont connu des succès (programme « Acid rain »). Plusieurs États du Nord-Est ainsi que la Californie ont mis en place leur propre marché du carbone<ref name=":2" />.

D'autres décisions pour réduire les émissions de Modèle:CO2 sont prises par les États fédérés : en 2005, dix-huit de ces États obligeaient les producteurs d'électricité à utiliser en partie des sources d'énergie renouvelables. Cent-trente villes des États-Unis ont décidé de respecter les principes du protocole de Kyoto en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre<ref name="libération9juin">Libération, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>Modèle:Refins.

La Western Regional Climate Action Initiative est une collaboration d'États américains et de provinces canadiennes créée en Modèle:Date-. Elle a notamment pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Elle vise à développer un marché du carbone nord-américain afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre relâchées dans l'atmosphère. La WCI a pour objectif une réduction de 15 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020, par rapport à l'année de référence de 2005.

Californie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Windaltamont-cr.jpg
Champs d'éoliennes en Californie.

La Californie a toujours été pionnière en matière de protection de l'environnement aux États-Unis : l'État a été le premier à imposer l'essence sans plomb et le pot catalytique<ref>Claudine Mulard, La Californie, chantre entêté de l'air pur, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Elle abrite aussi toutefois l'une des régions où la qualité de l'air est la plus mauvaise des États-Unis : la vallée de San Joaquin, qui produit plus de 50 % des fruits et légumes des États-Unis et est aussi un important centre de production pétrolifère.

Dès 2004, une décision de justice de la Californie contraint les constructeurs automobiles à réduire de 18 à 25 % la pollution engendrée par leurs véhicules<ref name="ReferenceA"/>. Alors que la population californienne représente 12 % de la population américaine, elle ne consomme que 7 % de l'électricité produite dans le pays ; ainsi, la Californie se trouve à la première place pour la rentabilité énergétique par personne. En 2003, Modèle:Unité fonctionnant avec un carburant alternatif au pétrole roulaient en Californie, soit 15,2 % du total américain<ref name="EIA">Modèle:Lien web.</ref>. La production électrique par des énergies renouvelables (hors hydroélectricité) représente en 2007 25,8 % de la production nationale, soit Modèle:Unité de Modèle:Unité<ref name="EIA"/>. La production d'électricité de la Californie se répartit comme suit : 12 % d'énergie renouvelable, 12 % d'hydraulique, 15 % de nucléaire, 17 % de charbon, 44 % de gaz naturel<ref> GreenUnivers, En Californie, Schwarzenegger veut plus d'énergies vertes, Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.

L'État s'est engagé à limiter les émissions de gaz à effet de serre : les objectifs annoncés sont une diminution de 11 % avant 2010 et 87 % avant 2050<ref name="libération9juin"/>. Le Modèle:Date-, le gouvernement et le parlement de Californie signent un accord pour diminuer la production de gaz à effet de serre, mettant l'État en conformité avec le protocole de Kyoto<ref>AFP, La Californie s'engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. La décision AB32 (Global Warming Solutions Act) a été prise de réduire d'un quart les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Landmark deal on greenhouse gas emissions, San Francisco Chronicle, Modèle:Date-.</ref>. Des sanctions financières seront prises contre les industries qui ne respectent pas cet engagement. Un marché de permis d'émissions sera créé et contrôlé par l'Air Resources Board<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marc Lifsher, Gov. Reaches Landmark Deal on Greenhouse Gas Emissions, Los Angeles Times, Modèle:Date-.</ref>. D'ici à 2045, la Californie prévoit de produire 100 % de son énergie par des moyens renouvelables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Californie s'est aussi engagé à respecter des règles plus strictes sur la consommation et l'échappement de véhicules neufs ; cette politique est imitée par deux autres États de l'Ouest : Washington et l'Oregon<ref>Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>Modèle:Refins. Le Modèle:Date-, Bill Lockyer le ministre de la Justice de la Californie, lance des poursuites judiciaires contre trois constructeurs automobiles américains et trois japonais, et leur demande des dommages et intérêts pour la pollution qu'ils engendrent<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Selon lui, les véhicules automobiles représentent 30 % des émissions de dioxyde de carbone de l'État.

En 2005, le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger proposait que le budget de l'État de Californie finance à hauteur de Modèle:Nobr de dollars la construction de stations pour les véhicules roulant à l'hydrogène. En 2006, la Californie a adopté l'Assembly Bill 32 qui impose une réduction des émissions de GAS au niveau de 1990 en 2020<ref name="Armelle_Vincent58"/>.

Le code d'éducation de la Californie (chapitre IV, sections 8700 à 8784) insiste pour que les élèves soient sensibilisés aux problèmes de l'environnement<ref>Extrait du code de l'éduction de Californie (Modèle:Lien brisé)</ref>. L'état a imposé en 2005 aux propriétaires de bâtiments au toit plat d'utiliser des revêtements blancs<ref name="foucart">Stéphane Foucart, Peignons les toitures en blanc pour contrer le réchauffement climatique, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Par le référendum du Modèle:Date-, les Californiens autorisent l'accroissement de la production d'énergie renouvelable<ref name="Boston Ballots">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, la Californie se dote d'une réglementation contraignante pour réduire de 10 % l'intensité carbone des productions des raffineries, des producteurs et des importateurs de carburants vendus dans l'état d'ici à 2020<ref>La Californie s'engage dans la lutte contre les gaz à effet de serre, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

En 2008, le taux de recyclage des déchets a atteint 58 % du total en Californie<ref name="marché vert"/>.

Énergie solaire
Fichier:Parabolic trough solar thermal electric power plant 1.jpg
Centrale solaire en Californie.

Grâce à son bon ensoleillement, la Californie développe l'énergie solaire : l'État abrite des collecteurs cylindro-paraboliques dont la puissance atteint Modèle:Unité, la plus grande centrale à tour comme Solar one puis Solar 2 ne dépasse pas Modèle:Unité. Les centrales solaires du désert des Mojaves ont une capacité totale de Modèle:Unité<ref name="Mulard">Claudine Mulard, Une centrale solaire géante pour alimenter la Californie, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

Un projet de loi oblige les promoteurs immobiliers à installer un système d'énergie solaire sur 15 % des nouvelles maisons construites en Californie à partir de 2006. Le projet de loi prévoit que, d'ici à 2010, 55 % des maisons seront équipées en panneaux solaires. Le gouverneur Arnold Schwarzenegger avait fait campagne pour inciter à installer des systèmes solaires dans la moitié des maisons de l'État à partir de 2005.

Biocarburants

Les bus de la ville de Berkeley roulent au biodiesel obtenu à partir du retraitement des huiles alimentaires (issues par exemple de la cuisson des frites de la restauration rapide)<ref>Marion Festraëts, Express, Modèle:Date-.</ref>. Sur les Modèle:Unité hybrides en circulation aux États-Unis, 25 % roulent en Californie<ref name="Armelle_Vincent58"/>.

La Californie a adopté une loi qui contraint les grands groupes automobiles à vendre des véhicules respectant des normes strictes de rejets de Modèle:CO2.

Énergie éolienne

La Californie est l'État où l'énergie éolienne est la plus développée avec une capacité de production de plus de Modèle:Unité installés en 2004, loin devant le Texas (Modèle:Unité)<ref>Source web site web de l'American Wind Energy Association</ref>. La principale région de production se trouve au nord de l'État, à l'est de San Francisco

Géothermie

À Modèle:Unité au nord de San Francisco, dix-neuf centrales géothermiques (Modèle:Nobr) sont contrôlées par la société Calpine dans les comtés de Lake et de Sonoma. Elles produisent environ Modèle:Nobr, c'est-à-dire presque autant qu'une petite centrale nucléaire.

Texas

Le Texas est le premier producteur d'énergie éolienne du pays. Des projets éoliens sont en cours d'étude au Texas : Shell et TXU Corporation prévoient de construire la plus grande ferme éolienne du monde d'une puissance de Modèle:Unité<ref name="NYtimes2"/>. Le centre de contrôle de General Electric à Sweetwater, dans l'Ouest du Texas commande plus de 800 turbines<ref name="NYtimes4">Modèle:Lien web.</ref>.

Autres États

Fichier:US wind power map.png
Le potentiel éolien aux États-Unis (en bleu foncé, les régions les plus venteuses).
Fichier:Solar panels on house roof.jpg
Panneaux solaires sur le toit d'une maison en Nouvelle-Angleterre.
  • La Nouvelle-Angleterre est par ailleurs, avec la Californie, favorable à l'application du protocole<ref>Sylvie Briet, Kyoto : le Québec sur un air différent, Libération, Modèle:Date-.</ref>. La région du Nord-Est des États-Unis<ref>Nouvelle-Angleterre, Delaware, New Jersey, Maryland et New York</ref> a également signé un accord (Modèle:Langue) qui prévoit une diminution des GES de 10 % à partir de 2009, la mesure incitant à investir dans des technologies propres<ref name="Daley"/>. En 2007, le gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick a annoncé un investissement de Modèle:Nobr de $ afin d'accroître de 600 % sur quatre ans l'utilisation de l'énergie solaire dans les écoles, les entreprises et les foyers de l'État<ref name="Daley"/>.
  • Wisconsin : en 2005, la construction d'un parc à éoliennes a été décidée dans le Sud de l'État. Il fournira de l'électricité à Modèle:Unité et coûtera Modèle:Nobr de dollars. Le parc aura une capacité de deux cents mégawatts et s'étendra sur cinquante miles carrés. Il alignera Modèle:Nobr de Modèle:Nobr de hauteur avec des pales de Modèle:Nobr. Dans l'État du Wisconsin, seul 4 % de l'électricité est produite par des énergies renouvelables, notamment grâce à Modèle:Nobr réparties dans 5 parcs à éoliennes qui produisent Modèle:Nobr. Le gouverneur Jim Doyle souhaite augmenter cette proportion à dix points d'ici à 2015<ref>source : Associated Press</ref>.
  • L'État du Nevada a pour objectif d'atteindre le seuil de 20 % de sa consommation en énergie renouvelable, d'ici à 2015, notamment grâce aux centrales solaires installées dans le désert<ref name="Mulard"/>. La centrale thermo-solaire Nevada Solar One est en construction depuis le Modèle:Date- à Boulder City. À terme, elle développera une puissance de Modèle:Nobr et sera la troisième du monde<ref name="Mulard"/>. Selon ses concepteurs, la centrale devrait permettre d'éliminer un volume de pollution équivalent à la suppression d'un million de voitures en circulation sur le territoire des États-Unis.

Les politiques municipales

Modèle:Article connexe

Fichier:Minneapolis Light Train.jpg
Le métro léger de Minneapolis.
Fichier:Green City.jpg
Toit vert de type « culture intensive » à Manhattan (New York).
Fichier:Midtown Greenway-Minneapolis-2007.jpg
Piste cyclable à Minneapolis.
Fichier:People on Times Square.jpg
Times Square (New York) interdit à la circulation automobile (21 mai 2009).
Fichier:20080708 Chicago City Hall Green Roof.JPG
Toit vert de l'hôtel de ville de Chicago.
Fichier:Colorado Court Affordable Housing.jpg
Immeuble respectant les normes LEED, Santa Monica.
Fichier:070602haymarketstalls.jpg
Marché à Cambridge dans le Massachusetts.

Les municipalités américaines sont de longue date des acteurs locaux de la politique environnementale. Ainsi, dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la cité industrielle de Pittsburgh exigeait des efforts de la part des usines pour réduire la pollution atmosphérique<ref>Cynthia Ghorra-Gobin, La Ville américaine : espace et société, Paris, Nathan Université, 1998, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Fondé en 2007, le Mayors Climate Protection Center est une institution de l'U.S. Conference of Mayors à laquelle participent de nombreuses municipalités américaines. Il a pour but d'encourager le développement durable dans les villes du pays. L'U.S. Mayors Climate Protection Agreement (« accord des maires des États-Unis sur la protection du climat »), lancé à l'initiative du maire de Seattle, est un accord qui vise à atteindre ou à dépasser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre fixé par le protocole de Kyoto. Ils étaient Modèle:Nobr en Modèle:Date-<ref>L'Express, Modèle:Date-.</ref> et 294 en 2006, représentant Modèle:Nobr d'habitants et quarante-quatre États (sur cinquante)<ref name="Serina"/>. En 2009, plus de Modèle:Nobr américains<ref>Modèle:Lien web.</ref> avaient signé l'accord, parmi lesquels figurent les maires de New York, Los Angeles, Chicago, Dallas, Philadelphie, Atlanta, Boston, Détroit, Denver, Washington, Miami, Los Angeles, San Francisco<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui sont les villes les plus peuplées du pays. Il existe en outre des cadres régionaux d'action pour le développement durable comme Green Cities California qui regroupe neuf villes de Californie.

Les grandes villes américaines possèdent une commission chargée de l'environnement (Department of Environmental Protection et Natural Resources Defense Council à New York, The Environmental Affairs Department à Los Angeles, Department of Environment à Chicago ou San Francisco, Office of Sustainability and Environment à Seattle) qui collabore avec les autres institutions municipales et les associations environnementales locales. Chaque municipalité porte ses efforts pour résoudre des problématiques particulières : replanter des arbres à Seattle ; réduire les déperditions de chaleur des immeubles à New York ; lutter contre les gaspillages en eau, les incendies et la pollution atmosphérique à Los Angeles.

Les villes de l'Ouest sont particulièrement réputées pour leurs efforts dans la protection de l'environnement car elles sont confrontées au réchauffement climatique et à la dégradation des ressources naturelles. Ainsi, Portland est la ville la plus verte du pays<ref>Modèle:Lien web (voir archive).</ref>. Cependant, de plus en plus de municipalités en dehors de cette région s'engagent dans cette voie : c'est le cas des anciennes cités industrielles en reconversion telles que Pittsburgh ou des villes du nord comme Minneapolis.

Boulder, ville modèle

La ville de Boulder (Modèle:Nombre) dans le Colorado est la première du monde à appliquer depuis 2007, une taxe carbone locale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est entourée de Modèle:Unité d'espaces protégés parcourus par Modèle:Nobr de pistes cyclables et d'allées vertes<ref name="Williams"/>. Les scientifiques du Centre national pour la recherche atmosphérique, situé au sud de la ville, ont obtenu avec Al Gore le prix Nobel de la paix pour leur travail au sein du GIEC. Depuis Modèle:Date-, la municipalité de Boulder impose une taxe sur l'électricité provenant des centrales au charbon<ref name="Williams"/> ; un tiers des déchets urbains sont recyclés<ref name="Williams">Florence Williams, « Boulder, paradis des écolos », Courrier international no 915, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la ville est la première du monde à être entièrement équipée de smart grids<ref name="Boulder"/>. En 1976, Boulder est le lieu de naissance de l'association Eco-cycle pour le tri des déchets<ref name="Boulder">Grégoire Allix, « Un laboratoire écologique dans le Colorado », dans Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:Pp..</ref>.

Nouvel urbanisme

De plus en plus de municipalités américaines adoptent les règles du New Urbanism : retour à un habitat dense favorables aux piétons<ref name="Ecoquartiers"/>. À Flint, les maisons abandonnées à cause de la crise des subprimes ont été rasées<ref name="Mégapoles">Grégoire Allix, « Les mégapoles, victimes de leur gigantisme », dans Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:P..</ref>. Pittsburgh, l'ancienne cité de la sidérurgie, s'est reconvertie dans les services et multiplie les murs végétaux, les potagers sur les toits<ref name="Pittsburgh">Marie-Béatrice Baudet et Sylvain Cypel, « Pittsburgh. La métamorphose de la cité d'acier », in Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:P..</ref>. Plusieurs cités américaines organisent des Green Business Conferences<ref name="marché vert">Claudine Mulard, « Le marché du vert en plein essor », dans Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:P..</ref>.

La ville de Phoenix s'est donné pour objectif d'atteindre la neutralité carbone<ref name="Ecoquartiers">Grégoire Allix, « Les écoquartiers fleurissent enfin », dans Bilan Planète 2009, Le Monde hors-série, M01545, Modèle:P..</ref>.

Politique des transports

Dans le cadre de l'Modèle:Langue, de nombreuses municipalités se sont fixé des objectifs chiffrés de réduction d'émission de GES. Pour cela, de nouvelles politiques des transports sont mises en place. Il s'agit de développer les véhicules électriques, les pistes cyclables et les transports en commun.

À New York, la loi impose l'aménagement de parcs à vélo dans les parcs de stationnement de la ville. Au printemps 2007, le maire Michael Bloomberg a promis une réduction de 30 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici à 2030 dans sa ville. Il a décidé de mettre en œuvre une politique de rénovation énergétique des gratte-ciel, de plantation d'un million d'arbres et d'instauration d'un péage pour les véhicules pénétrant dans Manhattan<ref>Thomas Dévry, « New York concentre son énergie sur ses vieux gratte-ciel », Libération, Modèle:Date-.</ref>.

Los Angeles possède déjà Modèle:Unité de pistes cyclables<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité de bandes cyclables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À Minneapolis, l'utilisation du vélo comme mode de transport a été largement incitée par la construction d'un réseau dense de pistes cyclables et pour l'avenir, la mairie teste un nouveau système de bus fonctionnant à l'énergie hybride. Le réseau de pistes cyclables est constitué de Modèle:Nobr de routes équipées de pistes et de Modèle:Unité de voies uniquement cyclables<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} - Ci.minneapolis.mn.us/bicycles - Bicycling in Minneapolis.</ref>. Minneapolis est l'une des villes américaines ayant le plus fort taux d'habitants utilisant le vélo (2,63 % de la population). Chaque jour, c'est en moyenne près de Modèle:Nombre qui se déplacent à vélo dans la ville.

7 % des habitants de Washington DC pratiquent le covoiturage<ref name="sustainlane.com">Modèle:Lien web (voir archive).</ref> ; plus de la moitié prennent les transports en commun pour aller travailler et 12,5 % vont travailler à pieds<ref name="sustainlane.com"/>. Depuis Modèle:Date-, les habitants de Washington peuvent utiliser des vélos en libre service (les Smartbikes de Clear Channel Outdoor)<ref name="Martelin">Nicolas Martelin, « Les vélos en libre-service arrivent à Washington », Le Figaro, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="veloUSA">« Les vélos libre-service déboulent aux États-Unis », L'Expansion, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>. D'après le Bureau du Recensement des États-Unis, 623 000 Américains utilisent un vélo pour aller travailler en 2008, soit une augmentation de 33 % par rapport à 2004<ref name="Martelin"/>,<ref name="veloUSA"/>.

Dans le Midwest, la ville de Minneapolis a réalisé d'importants efforts en matière d'environnement, sous l'impulsion de son maire R.T. Rybak : elle est l'une des premières villes des États-Unis à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en dessous des seuils prescrits par le protocole de Kyoto. Petit à petit, les feux de signalisation sont dotés de lumières LED et la ville a accru son utilisation de papier recyclé de 95 % en quatre ans, ce qui représente aujourd'hui environ 30 % de l'ensemble du papier utilisé. En dehors de l'agglomération, trois centrales électriques qui fonctionnaient autrefois au charbon ont été converties en centrale à gaz naturel<ref name="Northstar">Modèle:Pdf {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « More MinnesotansInstalling HomePower Plants », North Star Journal, Modèle:Vol., Modèle:N° (octobre/novembre 2005).</ref>.

Par leur politique environnementale (énergies renouvelables, remplacement des bus et camions polluants, en utilisant des sources de lumières plus économiques), Modèle:Nobr américaines ont fait baisser de plus de 23 millions tonnes les émissions de dioxyde de carbone en 2004<ref>Cité dans le San Francisco Chronicle (Lire en ligne).</ref>.

Écoconstructions

Les municipalités américaines consacrent une part de plus en plus élevée de leur budget aux écoconstructions (green buildings). Il s'agit d'élaborer des plans de rénovation ou de construction de bâtiments aux normes du LEED : à New York la Modèle:Langue met en œuvre cette politique. À Los Angeles, des mesures fiscales encouragent les entreprises et les particuliers à installer des panneaux solaires qui, depuis 1999, représentent une capacité totale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. 10 % de l'énergie consommée dans la ville est déjà d'origine renouvelable<ref name="mayor.lacity.org">Modèle:Lien web.</ref> : l'objectif de la cité des anges est d'atteindre 40 % en 2020<ref name="mayor.lacity.org"/>. Minneapolis compte huit bâtiments dotés de l'energy Star, label fourni par l'EPA aux édifices respectant certaines normes environnementales.

Chicago est surnommée « Green Roofs City » : les toitures végétales représentent une superficie totale de plus de Modèle:Unité<ref name="sustainlane Chicago">Modèle:Lien web (voir archive).</ref>. Le maire Richard M. Daley a fait de sa ville la première d'Amérique du Nord en matière de « toits verts » grâce à des incitations fiscales qui ont été mises en place depuis le début des années 2000<ref name="Burros">Modèle:Lien web.</ref>. Les toitures vertes se développent également dans l'agglomération et l'État de New York qui subventionne ces projets<ref name="Burros"/>.

Plantations d'arbres, développement des parcs et jardins

Dans les villes américaines, les jardins communautaires se multiplient : on en comptait soixante-dix en 2007 à Seattle<ref>Modèle:Lien web.</ref>). À Los Angeles, le programme « Modèle:Langue » encourage les habitants à planter des arbres pour réduire le smog et améliorer le cadre de vie. Le maire démocrate Antonio Villaraigosa a annoncé qu'il fera planter un million d'arbres dans sa ville et qu'il encouragera les carburants « propres » avant la fin de son mandat<ref name="Serina"/>. Depuis 1989, Modèle:Unité avaient été plantés à Chicago en 2009<ref name="sustainlane Chicago"/>.

Gestion des ressources en eau

Il s'agit d'une problématique commune à toutes les municipalités américaines, mais qui se pose avec plus d'acuité dans les villes de l'Ouest. Les autorités de Los Angeles font la chasse aux usages prohibés et lancent des campagnes de sensibilisation pour économiser d'eau. Pour faire face à la pénurie d'eau et à la sécheresse, la municipalité de Las Vegas (Nevada) encourage l'abandon des pelouses par les habitants au profit de jardins plantés de cactus. Elle lutte contre le gaspillage de l'eau : en 2008, les particuliers négligents risquent une amende pouvant aller jusqu'à Modèle:Unité pour les fuites d'eau<ref name="Dupont">Gaëlle Dupont, « Las Vegas, la pécheresse assoiffée », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

Gestion des déchets et tri sélectif

Les villes de l'ouest possèdent les plus forts taux de recyclage des États-Unis : par exemple, il est de 65 % à Los Angeles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité de San Francisco a interdit les sacs plastiques<ref name="Armelle_Vincent58" /> ; 69 % des déchets y sont recyclés<ref name="Armelle_Vincent58"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Portland (Oregon) est la plus en pointe du monde dans le recyclage des déchets<ref name="Faujas_2009">Alain Faujas, « https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/06/13/les-ordures-source-de-pollution-et-de-matiere-secondaire_1206458_3244.html Les ordures, source de pollution et de matière secondaire] », Courrier international, Modèle:Date-.</ref>.

Efficacité énergétique

En Modèle:Date-, le maire de Los Angeles a annoncé que la municipalité remplacera Modèle:Unité des lampadaires et feux de signalisation par des diodes électroluminescentes<ref>Claudine Mulard, « À Los Angeles, l'éclairage public s'apprête à faire sa révolution verte », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. Le secrétaire à l'Énergie Steven Chu a annoncé son intention de développer les Smart Grids (réseau de distribution d'électricité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Austin (Texas) et Boulder (Colorado) ont déjà mis en place ces réseaux intelligents.

Construction écologique

Un label national appelé LEED est attribué aux bâtiments verts. Le plus haut degré de ce classement est appelé LEED Platinumet impose des règles très strictes de respect de l'environnement.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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