Ambérac

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France

Ambérac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et accès

Ambérac est une commune située au nord-ouest de la Charente, à Modèle:Unité au nord d'Angoulême et à Modèle:Unité au sud-est d'Aigre.

Le bourg est situé au bord de la Charente, sur sa rive droite, en aval de Mansle et en amont d'Angoulême.

Il est aussi à Modèle:Unité au nord-ouest de Saint-Amant-de-Boixe, chef-lieu de son canton dont il est la commune la plus au nord, et Modèle:Unité à l'ouest de Mansle<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

À l'écart des routes importantes, la commune est traversée par la Modèle:Nobr de Marcillac-Lanville à Mansle, route qui franchit la Charente par un pont au bourg. La Modèle:Nobr relie le bourg à Aigre au nord-ouest et à Xambes au sud-est. La D 737, route d'Angoulême à Aigre et Chef-Boutonne, passe à Modèle:Unité au sud-ouest du bourg où elle franchit aussi la Charente au pont de Marcillac-Lanville<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

La gare la plus proche est celle de Luxé à Modèle:Unité, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

Au nord-ouest du bourg, le long de l'Aume et de la route d'Aigre, on trouve quelques hameaux alignés comme les Picots, les Citres, les Marais et quelques fermes : le Cambouil, les Thibauds et le Goyaud. À l'est, sur la route de Mansle, on trouve les Granges<ref name="ign"/>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La commune est sur un socle calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Des alluvions datant du Quaternaire couvrent les vallées alluviales de l'Aume et de la Charente, les plus récentes étant dans la partie inondable. On trouve aussi sur certains versants quelques zones de grèzes datant des glaciations du Quaternaire<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

Le relief de la commune est celui d'un bas plateau et d'un confluent entre deux vallées. Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé sur la limite ouest. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long de la Charente sur la limite sud-ouest. Le bourg, construit au bord du fleuve, est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref name=adour>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est drainée par la Charente, l'Aume, un bras de la Charente, un bras de la Charente, un bras de l'Aume, un bras de l'Aume et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Charente, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Léger-les-Vignes et se jette dans le Golfe de Gascogne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>. Le bourg est construit sur sa rive droite, et en aval du confluent de l'Aume, qui arrose le nord de la commune.

L'Aume, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Léger-les-Vignes et se jette dans la Charente sur la commune, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne<ref name=adour/> qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme

Typologie

Ambérac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (7,7 %), zones urbanisées (4,5 %), forêts (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Ambérac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente et l'Aume. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2016 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:16008-Ambérac-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ambérac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 209 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Le lieu est attesté sous les formes Ambairiaco en 1080<ref name=p2>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 2</ref>, Amberaco en 1110<ref>Modèle:Ref-Ang-Cartulaire</ref>, Ambariaco en 1274<ref name=p2/>, Ambelaco, Amberaco, Ambeyrac, Anbeyrac, Emberaco, Embeyraco au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>,<ref name="haigre">Modèle:Lien brisé</ref>,<ref name=cc>Modèle:Lien web</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane, basée sur le nom d'un homme gaulois Ambarrius, et du suffixe -acum indiquant la propriété<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref>Modèle:TGF1</ref>.

Histoire

La commune a été très habitée à l'époque romaine. C'est attesté par plusieurs découvertes ; dans la plaine d'Ambérac, d'un Mercure en bronze, coiffé du pétase ailé<ref>BSAHC 1870, p. XXVIII</ref> ; dans une rue du bourg, on a retrouvé des dalles en pierres avec oculus et un puits carré ainsi que diverses monnaies datant d'Auguste, d'Agrippa, de Marc-Aurèle, de Maximin<ref>BSAHC 1884-85, Modèle:P.Modèle:XXXVII</ref>. Le bourg a aussi livré des lampes, des bêches, et d'autres objets de fer, ainsi qu'un vase en terre grise, une assiette en terre rouge et une petite amphore en verre. Des fragments de mosaïque ont aussi été découverts<ref name=vernou>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>.

Le four circulaire de Modèle:Unité de diamètre situé près des Granges, les poteries, tuiles et briquettes trouvées dans le même terrain datent de la même époque<ref>Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1886, p. XLVII</ref>.

Les débris d'une construction antique située au lieu-dit le Four des Fades<ref group=Note>Four des fées en occitan. D'après la description de Michon, ce serait dans la combe des Versennes Torses, au nord du bourg.</ref>, dont il reste des fragments de murs en petit appareil avec des rangs de briques en cordons et une galerie à voûte cintrée sont cités dans la statistique monumentale de la Charente<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>,<ref>Joseph Piveteau, Inventaire Archéologique de la Charente Gallo-Romaine, MSAHC, 1958, Modèle:P..</ref>.

Ambérac, qui aurait été construit près de l'ancienne cité d'Oliba<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, dépendait du fief des La Rochefoucauld et des Marcillac et a été un archiprêtré jusqu'à la Révolution.

Il est mentionné pour la première fois comme archiprêtré vers 1035 car la paroisse Saint-Étienne d'Ambérac, vicairie perpétuelle, fut donnée par les comtes d’Angoulême à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe peu après la fondation de celle-ci, qui y eut une obédience en 1080. L'évêque [[liste des évêques d'Angoulême|Modèle:Souverain-]] confirma ce don en 1117, mais en s’attribuant une redevance annuelle de cinq sous, payable en la fête de Saint-Hilaire. En 1146, le prieur de Lanville, qui y possède déjà quelques droits, la réclame et l'obtient moyennant rente de dix sous d'Angoulême par an, au profit de l'abbaye<ref name="haigre"/>,<ref name=mb/>.

Depuis lors, elle est restée constamment dépendante du prieuré conventuel augustin de Lanville.

Entre le {{#switch: XVIII

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}}, Ambérac était aussi le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Au nombre de six sous les Carolingiens, le comté d'Angoulême comptera une vingtaine de vigueries après son extension au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>André Debord in Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.

Le hameau de Villebabou aurait été bâti par l'un des deux Babou qui furent évêques d'Angoulême au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>BSAHC, 1878-79, Modèle:P.</ref>, et était une ancienne maison noble appartenant aux évêques<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ambérac, qui dépendait en partie de Marcillac et en partie de Montignac, fut acquis par les La Rochefoucauld<ref name=mb/>.

Un souterrain-refuge a été découvert en 1925<ref>MSAHC, 1953, Modèle:P.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Ambérac10.JPG
Mairie.

Créée Embérac dans le canton de Lanville Marcillac en 1793, elle devient Ambeirac dans le canton de Saint-Amand-de-Boixe en 1801 puis Ambérac. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Les habitants sont appelés les Ambéracois<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,48 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Agriculture

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole, près des Picots. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipements, services et vie locale

Fichier:Ambérac11.JPG
La poste.

Enseignement

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Ambérac et Marcillac-Lanville. Marcillac-Lanville accueille l'école élémentaire et Ambérac l'école primaire<ref>Site de l'inspection d'académie</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Fichier:Ambérac2.JPG
L'église Saint-Étienne.

L'église paroissiale Saint-Étienne est située au bourg. Elle était un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois<ref>Modèle:Ref-Angoumois-Vigier</ref>. Ses parties les plus anciennes remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Remaniée au cours de son histoire, elle a été restaurée aux {{#switch: XIX

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}}, principalement à la suite de l'effondrement de son clocher en 1724<ref>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>.

Elle comporte quatre bas-reliefs remarquables du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classés monument historique au titre objet depuis 1927, qui représentent l'Annonciation, la Visitation, la Nativité et les Rois mages<ref>Modèle:Base Palissy</ref>. Elle possède également un moule à hosties du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle classé depuis 1911<ref>Modèle:Base Palissy</ref>. La cloche en bronze datant de 1773 est inscrite monument historique depuis 2004<ref>Modèle:Base Palissy</ref>

L'église possède aussi un harmonium rénové en Modèle:Date-.

Patrimoine civil

Les vestiges gallo-romains, les souterrains mais aussi tout un patrimoine rural de fontaines, maisons, certaines très anciennes.

Des nombreux moulins sur la commune reste le moulin de Brissac qui fonctionne et date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Patrimoine environnemental

Les berges de la Charente et de l'Aume sont en zone Natura 2000.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail