Birac (Charente)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Birac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Biracois et les Biracoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Birac est une commune située à Modèle:Unité au sud de Châteauneuf-sur-Charente et Modèle:Unité au sud-ouest d'Angoulême.
Birac est située sur la D 14, la route de Châteauneuf à Barbezieux; Barbezieux est à Modèle:Unité au sud<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La N 10 entre Angoulême et Bordeaux passe à Modèle:Unité au sud-est du bourg. La D 10, de Jarnac à Aubeterre par Châteauneuf, Blanzac et Montmoreau traverse l'est de la commune, et permet de rejoindre la N.10 à Jurignac<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
D'autres routes départementales de moindre importance traversent la commune.
La gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
Hormis le bourg, la commune compte quelques hameaux, comme la Galacherie et la Croix Nouveau au nord le long du chemin Boisné, la Pouyade, Bussac et les Bouries à l'est. Il y a aussi de nombreuses fermes<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe un plateau calcaire datant du Crétacé, qui s'étage entre l'Angoumien (ou Turonien) au nord et le Campanien au sud, en passant par le Coniacien et le Santonien qui occupent le centre de la commune.
Le territoire communal occupe un palier entre deux cuestas qui regardent vers le nord-est. La première, en limite nord-est de la commune et peu marquée dans la commune, sépare le Turonien inférieur du Turonien supérieur (calcaire plus dur), et forme le bord sud de la vallée de la Charente. On retrouve cet escarpement plus nettement vers l'est en direction de Claix, La Couronne et le plateau d'Angoulême, et vers l'ouest en direction de Saint-Même-les-Carrières. La deuxième cuesta, sur la limite sud de la commune, plus haute, est dans le Campanien et va vers l'ouest en direction de Bouteville et Segonzac, et vers l'est en direction de Jurignac, Plassac-Rouffiac et Villebois-Lavalette<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Le relief de la commune est celui d'un bas plateau d'une altitude moyenne de Modèle:Unité, entouré au sud-est et au sud-ouest par des hauteurs de plus de Modèle:Unité formées par la cuesta du Campanien. Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé près de la limite sud à Puycaillon. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé en limite nord-ouest le long du ruisseau du Biau. Le bourg est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
On peut cependant signaler le ruisseau du Biau, en limite nord-ouest, à sec la plupart du temps dans la partie communale, qui se dirige vers le nord vers Châteauneuf où il se jette dans la Charente<ref name="ign"/>.
Climat
Modèle:Article connexe Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Birac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44 %), terres arables (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (7,3 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Birac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 29,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 42 sont en aléa moyen ou fort, soit 26 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom de Birac n'a pas tellement évolué, puisqu'une forme ancienne est de Biraco en 1291<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.
L'origine du nom de Birac remonterait à un nom de personne gallo-roman ou gaulois Birus auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Birus »<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.
Histoire
La commune est traversée par le chemin Boisné, ancienne voie romaine de Saintes à Périgueux passant par Villebois-Lavalette, et le chemin de la Faye, chemin antique parallèle passant sur les hauteurs et faisant la limite communale avec Malaville<ref name="ign"/>.
Au Moyen Âge, la paroisse de Birac comptait de nombreux fiefs. Un des plus importants était les Beauries (actuellement les Bouries), dont le logis possède une porte Renaissance qui existe encore, et qui appartenait aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} à la famille Dussault. Il y avait aussi le Maine Charles près du bourg et le Rosier au nord<ref>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>. Le logis des Gilberts date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=gilb/>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 18,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,2 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une grande partie de l'économie. Birac est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.
Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.
Équipements, services et vie locale
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Notre-Dame date probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dévastée par les protestants durant les guerres de religion<ref group=Note>En 1568 en Charente.</ref>, sa toiture n'a été refaite qu'en 1630. Son chevet a été renové au {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}, en croisée d'ogives à huit nervures. La façade a aussi été remontée à cette époque. Le clocher écroulé n'a pas été remonté. Plus récemment, sa nef a été revoûtée en 1900<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref name=gillet>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>.
La cloche date de 1879 et a été fondue à Saint-Émilion. Le mobilier de l'église comporte aussi de nombreux objets, dont des tableaux, un vitrail de 1883, un autel en marbre, une statue de la Vierge à l'Enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.
Une fontaine de guérison se trouvait toute proche, réputé pour la cicatrisation des plaies, et on suppose que la niche creusée dans un des contreforts du chevet abritait une statuette<ref name=gillet/>.
Patrimoine civil
La commune compte de nombreux logis datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et remaniés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les logis de la Cure<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, des Gilberts<ref name=gilb>Modèle:Base Mérimée</ref>, le Maine Charles<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et le Rosier<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Ref-Charente-Châteaux</ref>.
Le logis des Bouries comporte encore quelques parties du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été agrandi les siècles suivants, dernièrement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
De nombreuses fermes charentaises avec cour et portail datent du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
}}, comme à la Gallacherie<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Un lavoir communal complète le patrimoine<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes