Dignac
Modèle:Infobox Commune de France
Dignac (Dinhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Dignacois et les Dignacoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et accès
Dignac est située à Modèle:Unité au sud-est d'Angoulême et à Modèle:Unité du département de la Dordogne, dans le pays d'Horte et Tardoire, sur la route d'Angoulême à Périgueux.
Dignac est aussi à Modèle:Unité de Villebois-Lavalette, le chef-lieu de son canton, Modèle:Unité de La Couronne, Modèle:Unité de Montbron, Modèle:Unité de Nontron, Modèle:Unité de Périgueux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La route principale traversant la commune est la [[route nationale 139|Modèle:Nobr]], route d'Angoulême à Périgueux, qui passe au bourg. La Modèle:Nobr, au sud de la commune, en bifurque pour aller vers Villebois. Des routes départementales de moindre importance desservent aussi le bourg et le relient aux communes voisines. La Modèle:Nobr va de Rougnac à Vœuil-et-Giget et La Couronne. La Modèle:Nobr va au nord-est vers Sers et la Modèle:Nobr au sud-ouest vers Fouquebrune. La Modèle:Nobr au sud de la commune relie la Modèle:Nobr (carrefour de la Pointe du Chemin Rouge) à Grassac par la forêt d'Horte et Beaulieu<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
Hameaux et lieux-dits
La commune comprend les hameaux de Cloulas et Beaulieu situés à l'est sur la route de Grassac. Il y a aussi Lascour et Peugis au sud-est, la Côte au sud-ouest du bourg, ainsi que de nombreuses fermes et anciens petits domaines, comme Saint-Jean de Grâce au nord-ouest<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune occupe un terrain calcaire datant du Crétacé, qui s'étage du Turonien (ou Angoumien) au nord, au Santonien au sud, en passant par le Coniacien.
Ce plateau est toutefois recouvert par endroits de dépôts du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex. Ces zones pauvres, situées en hauteur et souvent boisées (pin maritime et châtaignier), sont appelées localement landes ou brandes. Sur la commune, cela concerne une petite zone au nord couverte par la forêt de Dirac près de la route d'Angoulême, ainsi que le centre et l'est de la commune, au sud du bourg, couvert par la forêt d'Horte et culminant à Modèle:Unité<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Le point le plus bas de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé le long de l'Échelle sur la limite nord-est. Le bourg, situé sur une légère hauteur dominant la vallée naissante de l'Échelle, est à environ Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ligne de partage des eaux entre les bassins de la Charente et Gironde traverse le sud de la commune. Une petite partie sud-ouest de la commune est dans le bassin de la Charreau et une petite partie sud-est dans celui du Voultron, dans le bassin de la Dordogne Elle est drainée par l'Echelle et le Voultron et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Échelle, ruisseau affluent de la Touvre, prend sa source dans la commune, et passe au pied du bourg. Elle est grossie par de petits affluents qui lui arrivent en rive droite, comme les ruisseaux de Cloulas et Beaulieu, prenant naissance dans des lavoirs-fontaines.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Végétation
Le massif de Dignac est couvert de châtaigniers appartenant à la forêt d'Horte.
L'extrémité nord-ouest de la commune est couverte par la forêt de Dirac.
Urbanisme
Typologie
Dignac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), terres arables (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (5,2 %), zones urbanisées (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Dignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 592 sont en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2012. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 2003, 2005, 2010 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le toponyme est ancien puisqu'on retrouve déjà Dignac en 1162, orthographié aussi Dinac<ref>Modèle:Ref-Ang-Cartulaire</ref>, ou Dinhaco en 1233 et encore au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.
Comme pour Dignac en Corrèze (commune de Saint-Salvadour), le toponyme serait issu de Dinius, nom de personne gallo-roman, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Dinius »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.
La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et marque la limite avec la langue d'oïl (à l'ouest). Le dialecte est limousin<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. Elle se nomme Dinhac en occitan<ref name=oc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Histoire
Au Moyen Âge, principalement aux {{#switch: e
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}}, Dignac se trouvait sur la branche orientale d'une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Dirac, Villebois-Lavalette, Gurat et Aubeterre<ref>Modèle:Ref-Charente-Saint-Jacques</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le fief du Pouyaud est passé par mariage de la famille Fougière à celle de Prévost de Touchimbert, et la tour a été reconstruite en 1520<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et tout début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune était réputée pour la fabrication de cercles de barriques et de charbon de bois<ref name=mb/>. La terre argileuse avait aussi donné naissance à une faïencerie<ref name=gauguie>Modèle:Ref-Charente-Gauguié</ref>.
À cette époque les habitants de Cloulas étaient presque tous cloutiers ce qui aurait donné le nom à cette commune, rattachée en 1845 avec Beaulieu<ref name=gauguie/>.
Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dignac était desservie par la ligne ferroviaire d'Angoulême à Périgueux, et la gare était Sers-Dignac, située à quatre kilomètres du bourg. Les foires avaient lieu le 28 tous les deux mois.
Les registres de l'état civil remontent à 1584<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
En 1917, lors de la Première Guerre mondiale, les époux Mayoux (François et Marie), couple d'instituteurs à l'école communale, publient une brochure pacifiste intitulée Les instituteurs syndicalistes et la guerre; ils sont arrêtés, traduits en justice et révoqués pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 34 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 52,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Remarque
Dignac absorbe Beaulieu et Cloulas en 1845<ref name="Cassini"/>.
Économie
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Dignac possède une école primaire, Marie-et-François-Mayou, comprenant six classes. Le secteur du collège est Villebois-Lavalette<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Culture locale et patrimoine
Vie locale
- Fête médiévale chaque année<ref>Modèle:Lien web</ref>
Lieux et monuments
- L'église romane Saint-Cybard, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, présente une façade épaulée de murs de contreforts amortis en glacis et un clocher à deux étages, surmonté d'un toit à quatre pans et son portail. Elle a été remaniée en 1875. L'intérieur comporte des peintures remarquables du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été classée monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Le jardin médiéval situé devant l'église en contrebas est constitué d'une collection d'environ 150 plantes sélectionnées d'après la liste du capitulaire De Villis de Charlemagne. L'entrée est libre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'église Saint-Cybard
-
L'église depuis le bourg.
-
Façade depuis le jardin.
-
Litre.
-
Jardin médiéval.
- Le château du Pouyaud est situé sur un des points culminants de la commune. Son donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle domine les alentours. Le château est inscrit monument historique en 1966<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Du château de la Tour du Breuil du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il reste le donjon carré haut de 23 mètres. La chapelle, désaffectée avant la Révolution, conserve des peintures murales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a été inscrite monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Au hameau de Cloulas se trouve l'église romane Saint-Sulpice construite au {{#switch: e
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}}. Le prieuré Saint-Sulpice a par la suite été rattaché à la paroisse de Beaulieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Cloulas
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-
La chapelle.
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La fontaine et le lavoir.
- Au hameau de Beaulieu, l'église romane Notre-Dame de la Nativité de la Vierge était en ruine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et a été défigurée par une reconstruction trop hâtive, qui a cependant permis de sauver l'édifice. Le fond du chœur est percé de trois fenêtres romanes accolées, comme dans les temples protestants.
- Beaulieu
-
La chapelle et le cimetière.
-
La fontaine et le lavoir.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Galard de Béarn, dont plusieurs membres de la branche de Mirande (Charles, Louis, Jean) furent seigneurs du Pouyaud et de Dignac aux {{#switch: e
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}}, enterrés en l'église de Dignac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes