Roumazières-Loubert

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Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Roumazières-Loubert (Romasieras-Loberc en limousin, dialecte occitan) est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Depuis le Modèle:Date-, elle est une commune déléguée de Terres-de-Haute-Charente.

Ville d'industrie tuilière depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle héberge le plus grand centre de production d'Europe<ref name="terreal2">Modèle:Lien web</ref>. Ses habitants sont les Roumaziérois et les Roumaziéroises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et accès

Fichier:N141 - Roumazières.JPG
La N 141

Roumazières-Loubert est une commune de la Charente limousine située sur la route nationale 141 à Modèle:Unité au nord-est d'Angoulême et à Modèle:Unité à l'ouest de Limoges. Elle est connue pour ses tuileries.

Elle appartient au canton de Saint-Claud, et se trouve à Modèle:Unité à l'est de Saint-Claud, Modèle:Unité au nord-est de Chasseneuil, Modèle:Unité à l'ouest de Chabanais, Modèle:Unité au nord de Montembœuf, Modèle:Unité au sud-ouest de Confolens<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

Fichier:Roumaz gare2.JPG
La gare et la voie ferrée

La commune est aussi desservie par la voie ferrée Angoulême-Limoges où elle possède une gare, ce qui a donné naissance dès sa construction en 1875, avec l'argile, aux tuileries et briqueteries. Elle était aussi à un carrefour ferroviaire avant l'abandon de la ligne vers Confolens, de celle vers Ruffec qui passait à Saint-Claud et Champagne-Mouton, et de la ligne à voie métrique vers Angoulême par Montbron. La voie de Roumazières à Confolens est actuellement aménagée pour le tourisme en vélo-rail et passe sur un magnifique viaduc au-dessus de la Charente.

En plus de la N 141, l'extrémité nord de la commune est traversée par la D 951, route d'Angoulême à Confolens et Guéret et route Centre-Europe Atlantique. La commune est aussi à un carrefour de routes départementales de moindre importance, comme les D 161, D 60, D 169, D 172, D 166, D 369, D 346.

À signaler aussi le GR 48, sentier de grande randonnée qui longe grossièrement la Vienne, qui passe dans la commune<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Quartiers et hameaux

Fichier:Chantrezac maison.JPG
Maison à Chantrezac

C'est une très vaste commune, car elle résulte de l'association de cinq communes, en 1971. On trouve ainsi les villages de Loubert, Laplaud, le Petit Madieu, Roumazières et Chantrezac. Roumazières, Loubert et le Petit Madieu forment une seule agglomération, avec Roumazières au sud de la voie ferrée, et Loubert-Madieu au nord. Le vieux village de Roumazières est à Modèle:Unité au sud de la route nationale.

La commune comprend aussi de nombreux hameaux, comme le Pont Sigoulant à l'est de Roumazières près de la Charente; de nombreux quartiers composent l'agglomération même : l'Affit, Chante-Grive, la Vergne, la Dauge, les Roberties, les Quatre Vents, la Pièce de l'Étang, les Renaudies, les Fosses Rouges, ainsi que Roumazières au sud, le Petit Madieu au nord. Les autres hameaux, en plus des villages de Loubert, Chantrezac et Laplaud, sont la Chapelle, le Bois Moreau, le Cluzeau, la Vergne Noire et les Trois Chênes sur la D 951, Villars, Saint-Martial, les Tessonnières, etc.<ref name="ign"/>

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologiquement, une partie de la commune est dans la bordure occidentale du Massif central, au sud-est d'une ligne Loubert, Pont-Sigoulant, base de loisirs, qui comprend la vallée de la Charente. On y trouve du gneiss. La partie ouest est un plateau, bordure orientale du Bassin aquitain, couvert d'un sol tertiaire composé de brèche et d'argile rouge<ref>Dubreuilh G., Le Pochat G., Marionnaud J.-M. (1974) - Recherche d'argile dans le secteur de Roumazières (16) - rapport BRGM 74 AQI 356 AQI. Consulté le 15 octobre 2013</ref>. Dans la vallée de la Charente, à Chantrezac et en aval, on trouve les premiers calcaires (marnes et calcaires argileux du Toarcien à Aalénien). À l'est de la vallée de la Charente, on trouve des arènes sablo-argileuses. La vallée de la Charente est occupée par des alluvions du quaternaire<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>, <ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

C'est d'ailleurs cette argile qui a donné son nom à la commune, qui signifie masures rouges.

L'altitude de la commune est comprise entre Modèle:Unité, en limite nord de la commune sur la Charente en aval de Chantrezac, et Modèle:Unité au sud au Bois d'Avall, en limite avec Genouillac. L'altitude moyenne près de Roumazières et de Modèle:Unité.

Hydrographie

Fichier:Roumaz chambes2.JPG
La Charente devant le château de Chambes

La Charente traverse la commune après avoir fait la limite au sud-est avec La Péruse. Elle coule vers le nord, passe au Pont Sigoulant où elle traverse la N 141, à Laplaud, Loubert, Chantrezac, puis au Pont du Cluzeau où elle traverse au nord la D 951 puis quitte la commune.

La Bonnieure prend sa source dans la commune, et le Son, mais ces deux rivières ne se jettent pas dans la Charente tout-de-suite mais coulent vers l'ouest.

Climat

Le climat est océanique dégradé. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département. Modèle:Article connexe

Végétation

La commune est assez boisée et les bois occupent plus de la moitié de sa surface. Le reste est occupé par des prés où il se fait de l'élevage, principalement de la vache limousine, à robe rouge. Il y a très peu d'agriculture.

Toponymie

Une forme ancienne est Rubeis Maceriis (non datée, Moyen Âge)<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 3</ref>, qu'on peut comparer avec Rubras Macherias, une forme ancienne de Romazières (Charente-Maritime)<ref>Cartulaire de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély</ref>.

Le nom de Roumazières est vraisemblablement issu du latin rubeus, rouge, et maceriae, ruines ou masures, ce qui signifierait « masures rouges »<ref>Nanglard in Modèle:Ref-Charentes-Duguet</ref>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>,<ref group=Note>L'étymologie du nom de Mazières, commune située à une dizaine de kilomètres, est la même.</ref>. Le matériau de construction environnant semble expliquer le toponyme.

Langues

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>. Elle se nomme Romasieras-Loberc en occitan<ref name=oc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, Romasieras e Loberc selon les règles d’écriture<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Article connexe

Histoire

Antiquité

C'est sur un site protohistorique qu'a été construit le château de Peyras.

Près de la Boulonie, un retranchement porte le nom de Camp de César. Et près de la Juricie, un autre retranchement circulaire est appelé Camp du Petit Madieu.

Un chemin ancien, peut-être d'origine protohistorique, traversait la commune d'est en ouest, et on en retrouve des vestiges près de Villars et de Chantrezac<ref name=vernou>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>.

Tous ces vestiges peuvent toutefois dater de l'époque médiévale.

Moyen Âge et Ancien Régime

Près du bourg de Loubert, les vestiges d'une tour médiévale recouvraient peut-être les fondations d'une pile antique<ref name=vernou/>. Loubert possède la motte castrale la mieux conservée de Charente. Le château y a été édifié entre 1050 et 1100<ref>Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>. La terre féodale de Loubert a appartenu aux Barbarin de Chambes de 1630 à sa vente à la Révolution comme bien national<ref name="patri115">Modèle:Ref-Charente-Patri1993</ref>.

La commanderie du Petit Mas-Dieu, d'origine templière, faisait partie de la commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui avait son siège au Grand Mas-Dieu<ref name=mb/>. Modèle:Article connexe

La seigneurie de Roumazières est attestée à partir du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle date à laquelle le château a été reconstruit, preuve qu'elle est plus ancienne.

Des foires importantes avaient lieu au Pont Sigoulant, en particulier les 19 septembre, 26 octobre et 26 novembre. Ce hameau faisant la limite naturelle entre Angoumois et Limousin était le lieu d'importantes transactions sur les bestiaux, non seulement des vaches limousines mais aussi de Salers<ref name=mb/>.

Époque contemporaine

Fichier:Decauville railways of Roumazières-Loubert.jpg
Trois chemins de fer système Decauville de la tuilerie<ref name="Inventaire00">Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers: Roumazieres-Loubert – Introduction.</ref>,<ref name="Inventaire01">Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers: Roumazieres-Loubert – Reseau Carriere Voche & Rhomer (Monier).</ref>,<ref name="Inventaire02">Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers: Roumazieres-Loubert – Reseau Carriere de l’abbé Marcellin.</ref>,<ref name="Inventaire03">Inventaire des Réseaux Spéciaux et Particuliers: Roumazieres-Loubert – Reseau Carriere Tuilerie Polakowski-Pascaud.</ref>

Pendant la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la gare, située en fait sur l'ancienne commune de Loubert-Madieu, était une des plus importantes de la ligne Angoulême-Limoges, car elle était située au départ des lignes vers Ruffec et Confolens-Le Vigeant, ainsi que de la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant vers Angoulême par Montbron appelée le Petit Mairat. La gare possédait ainsi un buffet<ref name=mb/>.

Fichier:Genouillac maison.JPG
Maison en tuiles

Les tuileries marquent l'histoire de Roumazières et Loubert-Madieu. Lors de la construction de la voie ferrée Angoulême-Limoges en 1875, on a trouvé d'importants gisements d'argile en plus de ceux déjà existants, et plusieurs tuileries briqueteries ont vu le jour à peu près simultanément à partir de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'arrivée du chemin de fer a permis aussi d'acheminer le charbon nécessaire aux fours, et Roumazières-Loubert est devenu un des centres les plus industriels<ref name="cat">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

Le Modèle:Date, elle fusionne avec Genouillac, Mazières, La Péruse et Suris pour former la commune nouvelle de Terres-de-Haute-Charente dont la création est actée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date<ref name="creation">Modèle:Article</ref>.

GTR (Grande Tuilerie de Roumazières)

Fichier:La Charente Industrielle - Roumazières - Les Carrieres et les Usinses Pascaud (Tuilleries).jpg
Les Carrieres et les Usinses Pascaud (Tuilleries)
Fichier:Charente - Roumazières - Canton de Chabanais - Vue d'ensemble des grandes Tuilleries mechaniques cooperatives - Pascaud-Polakowski.jpg
Vue d'ensemle des grandes Tuilleries mechaniques cooperatives Pascaud-Polakowski

Victor Adolphe Simon exploite une tuilerie artisanale aux Betouilles (tuiles et chaux) et une poterie (aux Quatre-Vents). En 1875, il crée la Modèle:1re mécanique (industrielle) avec un four perfectionné par lui (four Simon) : les Grandes Tuileries Mécaniques de Roumazières, A. Simon et Modèle:Cie. En 1878, il obtient la médaille d'or à l'exposition universelle de Paris.

Eugène Ignace François Polakowski, ingénieur des Arts et Manufactures, conseiller technique à la construction de la voie ferrée Angoulême-Limoges, découvre lors de la construction de la plateforme de la gare de Roumazières vers 1875 des gisements d'argile téguline. En 1884, il démissionne de la Compagnie des chemins de fer Paris-Orléans et rejoint Simon, son beau-père, pour fonder la Société des Grandes Tuileries Mécaniques de Roumazières et des Charentes, Adolphe Simon & Eugène Polakowski et Modèle:Cie, qui a eu pour directeurs : Aimé Voche, Joseph Voche, Louis Rohmer.

En 1889 l'entreprise change de nom et devient les Grandes Tuileries de Roumazières Eugène Polakowski et Modèle:Cie (GTR). En 1913, Eugène Polakowski décède et son gendre Édouard Pascaud, maire de Chasseneuil et député de Confolens, prend la relève. La GTR devient Grandes Tuileries Mécaniques Coopératives de Roumazières et des Charentes, Pascaud-Polakowski et Modèle:Cie. Après plusieurs déboires (faillites), la tuilerie devient en 1935 la GTR, Grandes Tuileries de Roumazières.

En 1973, l'usine est modernisée et en 1974, elle se rapproche de la CMPR et 200 employés y travaillent alors.
Elle ferme en 1986<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

TBF (Tuilerie briqueterie française)

En 1907, l'abbé Joseph Marcellin, curé de Roumazières, fonde avec le capital des paroissiens la société anonyme Tuilerie Coopérative Française.

En 1933, la tuilerie est détruite par un incendie. En 1945, Pierre Maury-Laribière la reconstruit, et la renomme TBF, Tuilerie, Briqueterie Française, et son fils Michel en devient directeur.

Elle est modernisée, d'abord en 1961 en passant du charbon au fioul comme combustible, puis en 1968 au gaz de Lacq. En 1978, elle compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1988, TBF rachète les Tuiles Lambert (parisienne, créée en 1909), et en 1991 est créée IT (Industrielle de Tuiles) avec Tuiles Lambert et TBL Guiraud (Tuileries Briqueteries du Lauragais, Guiraud frères, créée en 1855). En 1996, TBF/IT passe au groupe Saint-Gobain puis est fusionné en 2002 au groupe Terreal, qui devient indépendant de Saint-Gobain en 2003<ref name="terreal">Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, l'usine compte 525 employés. Le produit reste célèbre sous le nom de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2012, l'usine compte 520 employés. Les autres sites de Terreal sont Chasseneuil, Toulouse et en Bourgogne. Le groupe, appartenant à LBO France depuis 2005, occupe en France Modèle:Nombre dans 17 usines<ref name=cl_021112/>.

SGT (Société des Grandes Tuileries) CMPR

En 1897, Henri Sazerac (maire de La Rochefoucauld et directeur de la tuilerie de Péruzet), fonde une autre tuilerie, à Loubert, au quartier des Renaudies : Henri Sazerac et Modèle:Cie.

En 1898, Aimé Voche et Louis Rohmer, deux beaux-frères d'Eugène Polakowski, s'associent et nomment la Société des grandes tuileries, briqueteries et produits céramiques de Loubert, Henri Sazerac, Aimé Voche et Modèle:Cie.

Puis elle devient en 1920 les Grandes tuileries et briqueteries Louis Rohmer. En 1957, c'est Guy Rohmer qui en prend la suite.

En 1963, la Grande tuilerie mécanique Perrusson (GTMP), tuilerie de Fontafie située à Modèle:Unité, s'associe avec les Grandes tuileries et briqueteries. La GTB devient alors la Sodima (Société de Diffusion de Matériaux), puis la Céramique du Midi Perrusson-Rohmer (CMPR) en 1968.

Fichier:Roumaz maisons ouvr1.JPG
Maisons ouvrières

En 1970, l'usine est modernisée, en particulier grâce à l'utilisation du gaz de Lacq. En 1976, la CMPR rachète la GTR et devient ainsi le premier producteur de France. En 1970 et 1980, deux nouvelles unités sont construites à Loubert. Une tuile française sur trois est fabriquée à Roumazières.

En 1986, CMPR devient GFC (Générale Française de Céramique). La production est alors de Modèle:Unité par jour (Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'usine fait ensuite partie du groupe Lafarge et emploie 270 personnes. Ce groupe était aussi connu pour avoir racheté Redland en 1997.

Fichier:Roumaz tuil3.JPG
Tuilerie Monier, 2010

En 2008, Lafarge Couverture devient Monier SAS<ref name="monier">Modèle:Lien web</ref>.

En 2012, Monier compte huit usines en France avec 900 employés, dont 190 à Roumazières<ref name=cl_021112>Article Modèle:Article</ref>.

Regroupement de communes

En 1793, les communes de Roumazières, Laplaud, Loubert, Le Petit-Madieu, Chantrezac sont créées à partir des paroisses.

En 1845, les anciennes communes de Laplaud et du Petit-Madieu ont été rattachées à Loubert, qui s'est appelée Loubert-Madieu en 1961.

En 1970, Loubert-Madieu et Chantrezac ont fusionné avec la commune de Roumazières pour former la nouvelle commune de Roumazières-Loubert<ref name=Cassini/>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Rattachements administratifs

Jusqu'à 2014, Roumazières-Loubert faisait partie du canton de Saint-Claud. À la suite de la loi du 17 mai 2013 du redécoupage des cantons français, ce canton a été rattaché au nouveau canton de Charente-Bonnieure lors des élections départementales de 2015.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune fait partie de la communauté de communes de Haute-Charente qui regroupe 35 communes et dont le siège est à Roumazières.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

Modèle:Pyramide des âges

Modèle:Pyramide des âges

Remarques

En 1970, la commune de Roumazières a absorbé Loubert-Madieu et Chantrezac pour former Roumazières-Loubert<ref name="Cassini"/>.

Économie

Industrie

  • La tuilerie Terreal/TBF, située au sud de la voie ferrée, est le plus grand centre de production tuilier d'Europe, et la plus importante du groupe Terreal. Elle produit Modèle:Nombre par an (Modèle:Nombre). Elle exploite quatre carrières à ciel ouvert dans un rayon de Modèle:Unité avec six types d'argile et emploie 572 personnes<ref name="terreal2" />.
  • La tuilerie briqueterie CMPR, située au nord de la voie ferrée, qui fait partie du groupe Monier (anciennement Lafarge), emploie 272 personnes et produit Modèle:Nombre de tuiles par an<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est le siège de la direction régionale pour l'Aquitaine et le Centre-Ouest<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Commons-gallery

Équipements, services et vie locale

Enseignement

Sports et loisirs

Fichier:Roumaz base loisirs.JPG
La base de loisirs
  • Une base de loisirs avec étangs a été aménagée à partir des anciennes carrières d'argile, au sud du bourg de Roumazières, sur la crête séparant la vallée de la Charente à l'est et les sources de la Bonnieure à l'ouest.
  • Roumazières est l'un des points de départ du vélo-rail de Charente-Limousine. La gare vélo-rail se situe en prolongement des voies SNCF, sur la route de Manot. Cette portion de voie est exploitée par l'association du Chemin de Fer Charente-Limousine<ref>Chemin de Fer Charente-Limousine</ref>.

Lieux et monuments

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

Personnalités liées à la commune

(voir aussi Modèle:Cl)

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail