Alpes-de-Haute-Provence

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative

Les Alpes-de-Haute-Provence (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>), appelées « Basses-Alpes » jusqu'en 1970, en provençal respectivement « Aups-d'Aut-Provenço » (prononciation : « Aw d'Awt'-prouvince ») et « Bassas-Aups » (prononciation : « Basse-Aw ») sont un département français de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 04. Sa préfecture est Digne-les-Bains.

Gentilé

Ses habitants se nomment les Bas-Alpins (Bas-Alpines au féminin), en référence au nom de « Basses-Alpes » que portait le département jusqu'au Modèle:Date-.

Géographie

Fichier:Alpes-de-Haute-Provence.jpg
Carte du département.

Modèle:Article détaillé

Modèle:Territoires limitrophes

Avec une superficie de Modèle:Unité, le département occupe la dix-septième place des plus grands départements<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Limitrophe de l'Italie, le département des Alpes-de-Haute-Provence est entouré par les départements des Alpes-Maritimes, du Var, du Vaucluse, de la Drôme et des Hautes-Alpes. Il peut être divisé en trois zones en fonction du relief, du climat, du peuplement et de l'économie :

  • les plateaux, collines et vallées de Haute-Provence, qui regroupent un tiers de la surface mais deux tiers de la population, la quasi-totalité de l'activité économique en dehors du tourisme de montagne et les villes les plus importantes du département. La vallée de la Durance, artère du département, coupe cette zone en deux moitiés ;
  • les Préalpes, zone de montagne intermédiaire aux vallées encaissées et aux villages très enclavés ;
  • les Grandes Alpes, qui regroupent là les vallées de l'Ubaye, de la Blanche et du haut Verdon (en amont de Colmars-les-Alpes), où l'économie s'est reconstruite autour du tourisme de montagne (stations de ski). En Haute-Ubaye, les sommets dépassent Modèle:Unité d'altitude et tous les cols avoisinent ou dépassent les Modèle:Unité d'altitude. Dans cette partie du département se trouve une des routes les plus élevées d'Europe : la route départementale D 64 atteint l'altitude de Modèle:Unité au-dessus du col de la Bonette (Modèle:Unité) et relie le pays de Barcelonnette à la Tinée et à la Vésubie.

Le relief compartimente la région : les vallées encaissées sont difficiles d'accès, divisant le pays en autant de terroirs ne communiquant que très peu avec l’extérieur. En 1877, Modèle:Nobr n’avaient pour seul accès que des sentiers ou des chemins muletiers<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P..</ref>.

L'aléa sismique est modéré (zone 3) à moyen (zone 4), différentes failles comme celle de la Durance étant situées dans le département<ref>Modèle:Pdf Décret de l'aléa sismique dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, 2010.</ref>.

Les villes de plus de Modèle:Unité sont Manosque, Digne-les-Bains, Sisteron, Oraison, Forcalquier et Château-Arnoux-Saint-Auban.

Environnement

Les prairies du département sont envahies par Xeropicta derbentina, un petit escargot blanc originaire des steppes allant du Caucase à la Croatie, qui monte par groupes sur les herbes. Généralement, il ne cause pas de dommages à la flore, mais il peut introduire des parasites dans les poumons des moutons<ref>Rose-Marie Pous, L'escargot, Chroniques de Haute-Provence, Digne-les-Bains, Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:Vol., Modèle:N°, 2010, Modèle:P. (Modèle:ISSN).</ref>.

Hydrologie

Fichier:Departement 04 4mo.svg
Hydrologie et topographie.

Modèle:Article détaillé La rivière principale est la Durance, qui s'écoule dans la moitié occidentale du département. C'est dans cette vallée qu'on trouve les axes de circulation les plus importants (autoroute A51, voie ferrée, nationale). La quasi-totalité du département se situe dans le bassin versant de la Durance, à l'exception de l'extrême sud-est (cantons d'Annot et Entrevaux) drainé par le Var. Ses principaux affluents dans le département sont l'Ubaye, la Bléone, l'Asse et le Verdon pour la rive gauche, le Buëch, le Jabron et le Largue pour la rive droite. La Durance et ses affluents ont un caractère torrentiel, avec une transition entre le régime nival des plus hautes vallées et le régime pluvial méditerranéen en moyenne montagne et plus bas. Les étiages estivaux sont sévères et les crues violentes surviennent lorsque de fortes précipitations s'abattent, souvent en automne. La Durance, le Verdon, la Bléone puis le Buëch ont été aménagés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la construction de plusieurs barrages, dont celui de Serre-Ponçon, à cheval sur la limite avec le département voisin des Hautes-Alpes, et la déviation d'une partie des cours d'eau pour l'irrigation et la production d'électricité.

Climatologie

Modèle:Article détaillé Le climat des Alpes-de-Haute-Provence est un climat méditerranéen dégradé par l'altitude et la latitude. De fait, si dans les basses vallées et plateaux de Haute-Provence règne un climat méditerranéen d'arrière-pays, plus contrasté que sur la côte, celui de la vallée de l'Ubaye est caractéristique des Alpes internes, avec une continentalité assez marquée : les hivers y sont très rigoureux et les étés orageux. Entre les deux, les deux influences se mélangent dans la zone des Préalpes. Les caractéristiques des deux tendances climatiques se retrouvent dans tout le département avec plus ou moins d'intensité :

  • un air sec et très peu de brouillard (moins de vingt jours par an) ;
  • des précipitations peu fréquentes (moins de quatre-vingt-dix jours par an) et brutales (cumuls annuels de Modèle:Unité) ;
  • des orages fréquents en montagne l'été ;
  • un excellent ensoleillement en toute saison (Modèle:Unité par an) ;
  • des amplitudes thermiques élevées, diurnes (plus de Modèle:Unité) et annuelles (Modèle:Unité) ;
  • des hivers frais et lumineux ;
  • des étés très chauds à peine tempérés par l'altitude.

De ce fait, la Haute-Provence est très intéressante pour tous les astronomes européens à la recherche d'un ciel nocturne souvent dégagé et épargné par la pollution lumineuse. De nombreux observatoires amateurs ont été construits, et l'observatoire de Haute-Provence, un des plus grands observatoires d'Europe continentale, est un centre de recherche en astronomie très actif.

Démographie

Victime de l'exode rural jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le département des Alpes-de-Haute-Provence a vu sa population augmenter depuis 50 ans, même si la population d'aujourd'hui se concentre dans les zones les moins enclavées et ne cultive plus la terre.

Un peuplement peu dense et très inégal

Le département des Alpes-de-Haute-Provence est l'un des moins densément peuplés de France avec Modèle:Unité. La population se concentre essentiellement dans les vallées de la Durance, de la Bléone (jusqu'à Digne) et sur les plateaux proches. Le reste du département est très peu peuplé (moins de Modèle:Unité sur la majeure partie du territoire).

La moitié des communes a moins de deux cents habitants, dix-sept communes en ont moins de cinquante, et de nombreux hameaux ont été abandonnés. Les villes sont petites : seules Modèle:Nobr sont considérées comme urbaines par l'INSEE et seules deux agglomérations, celles de Digne-les-Bains et Manosque, dépassent les Modèle:Unité. Les arrondissements de Barcelonnette et de Castellane sont les deux arrondissements les moins peuplés de France. Celui de Barcelonette est le seul de France avec moins de Modèle:Unité. La ville de Castellane est également la plus petite sous-préfecture de France.

Parmi les trente cantons du département, 11 ont une population résidente inférieure à Modèle:Unité et six autres une population comprise entre Modèle:Unité. Seuls cinq cantons comptent une population supérieure à Modèle:Unité : Digne Ouest, Forcalquier, Manosque Nord, Manosque Sud Ouest et Volonne.

Communes

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Communes de moins de 20 habitants

Modèle:Composition Division de France


Population bas-alpine par arrondissement

Modèle:Composition Division de France

Unités urbaines

Selon le découpage effectué en 2010 par l'INSEE, les Alpes-de-Haute-Provence comptaient onze unités urbaines, triées ici selon leur population en 2012 :

  1. Manosque : Modèle:Unité (quatre communes)
  2. Digne-les-Bains : Modèle:Unité (quatre communes)
  3. Sisteron : Modèle:Unité (une commune)
  4. Château-Arnoux-Saint-Auban : Modèle:Unité (trois communes)
  5. Forcalquier : Modèle:Unité (deux communes)
  6. Oraison : Modèle:Unité (deux communes)
  7. Villeneuve : Modèle:Unité (une commune)
  8. Les Mées : Modèle:Unité (une commune)
  9. Barcelonnette : Modèle:Unité (deux communes)
  10. Volx : Modèle:Unité (une commune)
  11. Peyruis : Modèle:Unité (une commune)
  12. Gréoux-les-Bains : Modèle:Unité (une commune)

Aires urbaines

Selon le découpage effectué en 2010 par l'INSEE, les Alpes-de-haute-Provence comptent sept aires urbaines. Cinq communes du département appartiennent aux aires urbaines de Gap (3) et Nice (2).

Rang Nom de l'aire urbaine Population municipale (2012) Nombre de communes
1 Manosque 37 332 8
2 Digne-les-Bains 25 702 23
3 Sisteron 7 593 2
4 Château-Arnoux-Saint-Auban 7 227 4
5 Oraison 6 625 2
6 Forcalquier 6 293 3
7 Barcelonnette 4 031 4

Histoire

La population était autrefois répartie assez régulièrement sur le territoire, y compris dans les zones montagneuses où l'agriculture de montagne était bien développée. Mais dès le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle commença à diminuer en raison d'un fort exode rural. De plus de Modèle:Unité en 1850, elle tomba à moins de 100 000 après la Première Guerre mondiale. Il fallut ensuite attendre 1960 pour que la tendance revienne à la hausse, assez fortement d'ailleurs, passant de moins de Modèle:Unité en 1954 à près de 140 000 en 1999 et 153 000 en 2005. Cependant, si ce chiffre se rapproche du nombre d'habitants qu'avait le département Modèle:Nobr plus tôt, la répartition et l'activité de la population sont très différentes. La population se concentre à présent dans la vallée de la Durance et le Sud-Ouest du département, et l'agriculture emploie bien moins qu'avant. Le tertiaire, essentiellement le tourisme et les services de proximité, est à présent le principal secteur d'activité.

En 2016 elle compte Modèle:Unité et une densité de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le département ne s’est jamais vraiment industrialisé ; il comptait Modèle:Nobr mines en 1870 (une de plomb, quatre de schistes bitumineux, et Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

Modèle:Pyramide des âges département de France

Un département de villégiature

Selon le recensement général de la population, 32,8 % des logements disponibles dans le département sont des résidences secondaires. Le tableau ci-dessous indique les principales communes des Alpes-de-Haute-Provence dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Allos 695 5 164 4 772 92,41 %
Uvernet-Fours (Pra Loup) 637 3 750 3 449 91,99 %
Enchastrayes (Le Sauze) 427 2 066 1 856 89,83 %
Saint-Julien-d'Asse 155 408 329 80,62 %
Montclar 458 1 074 844 78,57 %
Le Vernet 126 291 227 77,86 %
Villars-Colmars 238 553 429 77,59 %
Beauvezer 346 724 544 75,17 %
Thorame-Basse 202 415 307 73,95 %
Selonnet 430 700 507 72,43 %
Colmars (les Alpes) 384 717 504 70,33 %
Thorame-Haute 228 463 319 68,90 %
Gréoux-les-Bains 2 476 3 962 2 712 68,45 %
Saint-Paul-sur-Ubaye 228 327 215 65,75 %
Méolans-Revel 330 475 308 64,94 %
Esparron-de-Verdon 430 562 328 58,28 %
Jausiers 1 068 1 154 660 57,19 %
Seyne (les Alpes) 1 431 1 647 927 56,30 %
Montagnac-Montpezat 413 522 288 55,24 %
Barcelonnette 2 735 3 161 1 522 48,17 %
Simiane-la-Rotonde 568 488 212 43,38 %
Castellane 1 579 1 457 605 41,53 %
Moustiers-Sainte-Marie 710 633 263 41,48 %
Entrevaux 925 733 261 35,66 %
Saint-André-les-Alpes 937 769 258 33,61 %
Annot 1 028 832 274 32,91 %
Céreste 1 208 876 287 32,72 %
Saint-Étienne-les-Orgues 1 222 984 317 32,22 %
Reillanne 1 479 1 018 269 26,40 %
Banon 1 074 742 190 25,67 %
Riez 1 760 1 310 319 24,39 %
Valensole 2 875 1 764 272 15,39 %
Les Mées 3 591 1 871 245 13,12 %
Forcalquier 4 646 2 733 326 11,93 %

Sources :

Modèle:Boîte déroulante/fin

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Carte du département des Basses-Alpes - 1790-1793.tif
Carte des Basses-Alpes (1790).

Le département des « Basses-Alpes » est l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le Modèle:Date, en application de la loi du Modèle:Date. Il englobe le Nord-Est montagneux de la Provence, et a été amputé du canton de Sault lors de la formation de Vaucluse en 1793, puis du canton de Barcillonnette rattaché aux Hautes-Alpes en 1810.

Le département compte trois Poilus fusillés pour l'exemple, dont deux communes ont gravé les noms sur leur monument aux morts de la même façon que pour les autres morts de la commune (un à Saint-Michel et l'autre à Méolans-Revel, dont le nom figure également sur le monument de Barcelonnette), celle de Forcalquier s'en étant abstenu. En 2013, le conseil général a officiellement demandé leur réhabilitation<ref>« Réhabilitation des fusillés pour l'exemple », Conseil général Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°120, janvier 2014, Modèle:P.16.</ref>.

Le département des Basses-Alpes est occupé par l’Italie fasciste de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P.60.</ref>.

Modèle:Article connexe Le Modèle:Date-, son nom est changé en « Alpes-de-Haute-Provence »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Voici un extrait peu flatteur de l'article « Basses-Alpes » de l'Atlas Larousse publié au début du siècle dernier : "Semées de rochers blanchâtres sortant, comme des ossements, d’un mince sol végétal où languissent des buissons, quelques fleurs de montagne et des arbres rabougris…, ces montagnes forment presque partout un effrayant désert qui n’aura bientôt plus d’habitants : c’est le Sahara sans le soleil de l’Afrique, avec les neiges de la Sibérie." (P. Joanne). Sur ce sol élevé que le déboisement et les inondations qui en sont la conséquence ont frustré de sa terre nourricière, l’agriculture est des plus misérables. On n’y récolte qu’un peu de blé, du vin en petite quantité, mais bon, et des truffes en assez grand nombre. Dans la partie méridionale, qui bénéficie du climat de la Provence, apparaissent les oliviers, mûriers et orangers ; les plantes aromatiques y abondent, et on compte 250 000 ruches d’abeilles. Manosque doit à sa situation dans cette région privilégiée d’être de beaucoup la seconde ville du département (avec Modèle:Nombre). On trouve près de Manosque des mines de lignite et de gypse. Mais, malgré un commerce assez actif d’huiles, de vins et de soies grèges, ce département est aussi l’un des moins peuplés." (Atlas Larousse Illustré, Imprimerie Larousse, Paris, vers 1900).

Héraldique

Modèle:Article connexe

Fichier:Blason département fr Alpes-de-Haute-Provence.svg

Blasonnement :

D’azur à la fleur de lys d’or surmontée d’un lambel de gueules et soutenue d’une plaine denchée de trois pièces d’argent.
En toute rigueur, le blason est fautif pour le lambel de gueules sur champs d'azur. Mais le lambel est souvent considéré comme brochant par défaut « même quand en fonction de la conformation du blason, il ne bronche pas physiquement » (Amédée de Foras, Le Blason. Dictionnaire et remarques, p. 259).

Politique et administration

Modèle:Article détaillé Le département présente une tradition électorale marquée à gauche ancienne. On peut évoquer les solides traditions républicaines, comme le nombre de sociétés populaires pendant la Révolution française, ou la résistance au coup d’État de Napoléon III en 1851. La tradition de gauche s'est aussi manifestée dans le monde rural, puisque l'ensemble des cantons consacrés à l'agriculture ont, très tôt, manifesté une inclination à voter pour des candidats républicains. L’installation de la grande usine chimique de Saint-Auban a aussi eu un effet favorable sur le vote à gauche (cf. ci-dessous) et Modèle:Référence nécessaire La centrale électrique de Sainte-Tulle a également fourni de nombreux militants aux organisations de gauche.

Exceptions dans le département : les secteurs alpins, de Barcelonnette et de la haute vallée du Verdon, territoires d'émigration mais aussi lieu de garnison des chasseurs alpins pour le premier. Ces secteurs, profondément catholiques, ont longtemps opté pour des élus conservateurs dont l'un des plus connus est l'ancien ministre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République, Paul Reynaud. Une définition des choix politiques de la population départementale est souvent ainsi traduite : plus l'altitude s'élève, plus le suffrage populaire penche à droite…

Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, le département est le plus souvent représenté, tant au Sénat qu'à l'Assemblée Nationale, par des élus issus soit du PCF, soit, surtout, du courant socialiste, par la SFIO puis le PS, ou par le courant radical.

Haut-lieu de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, à la Libération, le département a marqué profondément son ancrage à gauche qui n'a pas vraiment été mis en question depuis. Une évolution, peut être temporaire, a toutefois été constatée en 2007, puisque, pour la première fois dans l'histoire politique locale, un député de droite élu lors du précédent scrutin (en 2002) a été réélu à l'Assemblée nationale.

L'autre siège est occupé par le président du conseil général, Jean-Louis Bianco, ancien ministre de François Mitterrand.

Au Sénat, le département est représenté par Jean-Yves Roux depuis le Modèle:Date-. Il succède à Claude Domeizel, ancien maire socialiste de Volx.

François Mitterrand a obtenu la majorité des suffrages des habitants du département en 1974, comme en 1981 et 1988, dépassant dans les deux derniers cas la barre des 53 % des voix. En 1995, Jacques Chirac est parvenu en tête au second tour de l'élection présidentielle avec un score légèrement supérieur à 52 %, quoique inférieur à son score national. En 2002, c'est Jean-Marie Le Pen qui est arrivé en tête au premier tour. Enfin, en 2007, c'est Nicolas Sarkozy qui est parvenu en tête au premier tour, avec près de 30 % des voix et 53,2 % au second tour.

Sur les référendums européens, le département a voté Non lors de la consultation sur le traité de Maastricht à 51,6 % (majorité de Modèle:Nombre) et Non lors de la consultation sur le Traité constitutionnel européen à 60,3 % (majorité de Modèle:Nombre).

Parlementaires des Alpes-de-Haute-Provence

Modèle:Article connexe

Pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }} législature de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} République (2022-2027), les députés suivants ont été élus dans les Alpes-de-Haute-Provence : Modèle:Députés par législature

Le département des Alpes-de-Haute-Provence est représenté par un sénateur, en la personne de Jean-Yves Roux, membre du groupe PS, et élu pour la mandature 2014-2020.

Conseillers régionaux des Alpes-de-Haute-Provence

Modèle:Article connexe

Le département des Alpes-de-Haute-Provence envoie 4 conseillers régionaux sur les 123 que compte le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence

Modèle:Article connexe

Fichier:Logo Alpes-de-Haute-Provence - 2015.svg
Conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence.

Le département est administré par le conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence, comprenant 30 conseillers départementaux, répartis sur 15 cantons. La présidente du conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence, élue le Modèle:Date-, est Éliane Barreille, élue LR du canton de Riez.

Pour la mandature 2021-2027, la composition du conseil départemental est la suivante :

Conseil départemental des Alpes-de-Haute-Provence (mandature 2021-2027).
Tendance Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PS 2 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| DVG 4 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| PCF 2 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVC 2 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| LR 20 Majorité

Découpage administratif

État actuel

Au total 198 communes et 15 cantons.

Arrondissements (actuels et anciens)

Modèle:Article détaillé

Communes et intercommunalités

Modèle:Article détaillé

Anciennes communes et modification du découpage administratif des communes

Modèle:Article détaillé

L'exode rural des {{#switch: XX

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}}

}} a eu des conséquences importantes sur la population des communes : certaines ont été presque complètement ou complètement abandonnées de leurs habitants, ce qui a entraîné la disparition d’une cinquantaine de communes depuis la création du département. Certains villages existent toujours et ont parfois donné leur nom à la nouvelle commune créée lors du rattachement (par exemple La Mure-Argens), d'autres ne sont plus que des tas de pierres (comme Levens sur la commune de Majastres), ne figurant parfois plus sur les cartes (par exemple Bédejun sur la commune de Chaudon-Norante). À sa formation, le département comptait 270 communes (262 après modification des limites du département), il en reste aujourd'hui 199. En dehors des huit communes rattachées, soit aux Hautes-Alpes (les trois communes du canton de Barcillonnette), soit au Vaucluse (le canton de Sault), de nombreuses communes ont disparu.

En 1854, l'état des communes du département était le suivant<ref>Modèle:Ouvrage </ref> :

au total 256 communes et 30 cantons.

Cas particuliers de rattachement et modifications des limites communales :

  • certaines communes ont choisi un nom sans filiation historique, par exemple Val-de-Chalvagne formée par la fusion de trois communes (Castellet-Saint-Cassien, Montblanc et Villevieille) ;
  • certaines communes en ont absorbé un grand nombre d'autres, c'est le cas de Digne, et de Castellane avec sept communes rattachées : Villars-Brandis, Taloire, Éoulx, Taulane, Chasteuil, et Castillon lors de la création du barrage homonyme.

Il faut aussi signaler d'autres cas atypiques :

Il existe encore des cas de communes associées depuis 1973 (certaines ont d'ailleurs disparu plus ou moins rapidement au profit d'une « fusion simple »). Un exemple La Mure-Argens, Argens bénéficiant de ce statut (avec un maire-délégué spécialement pour Argens, une mairie annexe, une section électorale...).

Cantons

Modèle:Article détaillé Voir aussi la Liste des anciens cantons des Alpes-de-Haute-Provence

Territoires de projets : les pays (loi Voynet)

Modèle:Article détaillé

Économie

Le département présente, de par ses caractéristiques propres (montagne et faible population), un caractère marqué par une relative faiblesse des activités industrielles, et une évolution vers la création d'emplois dans les domaines du commerce et des services.

Ainsi, selon l'enquête sur les besoins de main-d'œuvre des services de l'ASSEDIC, l'essentiel des offres d'emploi est aujourd'hui porté par les professions de l'animation socioculturelle et sportive (Modèle:Unité recensées sur 4 752 au total dans le département), de l'hôtellerie (Modèle:Nobr), du nettoyage (Modèle:Nobr), de la restauration (Modèle:Nobr).

Toutes ces offres étaient, pour les trois quarts au moins, proposées sur des emplois de caractère saisonnier.

Toutefois, des évolutions sensibles de la situation sociologique du département sont à attendre de l'implantation prochaine, au débouché de la vallée de la Durance du projet ITER.

Secteur primaire

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’agriculture a eu une place très importante dans l'économie, mais la monoculture vivrière a laissé place à une agriculture beaucoup plus spécialisée orientée autour des fruits, légumes, des céréales et de produits à haute valeur ajoutée (miel, parfums et huiles essentielles, cosmétiques, olives, viticulture). Les espèces cultivées sont tempérées, surtout en altitude, et méditerranéennes, surtout à basse altitude. La production est d'une grande variété. Depuis quelques années, une recrudescence de la culture de la lavande est apparue, notamment dans le secteur de Saint-André-les-Alpes et de Digne-les-Bains.

La surface agricole utile s'élevait à Modèle:Unité, dont la plus grande partie dévolue aux activités d'élevage sous forme de prairies en herbe pour plus de Modèle:Unité.

Modèle:Passage à actualiser C'est le secteur de l'arboriculture, notamment le long de la Durance, qui constitue le principal secteur en nombre d’exploitations (829 au total).

Il est suivi du secteur des grandes cultures (céréales notamment) avec Modèle:Nobr, et du secteur de l'élevage dont, et c'est l'une des spécificités du département, Modèle:Nobr dévolues à l'élevage d'autres animaux que les bovins. Il s'agit de l'élevage de brebis et de chèvres, notamment pour la production du lait utilisé pour la fabrication du fromage AOC Banon. Les éleveurs bovins ne sont, en 2013, que 38 pour l'ensemble du département<ref>Gabriel Allevard, L'avenir appartient aux exploitants locaux, La Provence, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Entre le plateau d'Albion et la montagne de Lure, sur la commune de Saumane, il existe une production de fromage de chèvre du Mont-Ventoux<ref>Fromage de chèvre du Mont-Ventoux.</ref>.

Les viticulteurs de Pierrevert ont, pour leur part, obtenu le classement de leur production en appellation d'origine contrôlée. Autres cultures permanentes, la lavande et le lavandin occupent plusieurs milliers d'hectares et fournissent plusieurs milliers d'emplois directs. La lavande, qui bénéficie d'une AOP, est concentrée sur le plateau d'Albion, dont l'altitude convient à la plante et qui offre un relief facile à cultiver en grandes surfaces. Le lavandin, cultivé plus bas, est très présent sur le plateau de Valensole, qui compte la moitié des cinquante distilleries du département. Outre la production d'essences aromatiques, la lavande joue un rôle important dans la production de miel : 60 % de la production départementale est du miel de lavande. Ces cultures ont également motivé la création de l'université européenne des senteurs et saveurs, à Forcalquier, et du Centre régionalisé interprofessionnel d'expérimentation en plantes à parfum, aromatiques et médicinales (Crieppam), à Manosque. Cette culture et les industries qui en dépendent est menacée par une invasion de cicadelle (Hyalesthes obsoletus plus précisément) depuis quelques années<ref>Laure Gareta, Les apiculteurs répondent au SOS des lavandiculteurs, La Provence, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Le département des Alpes-de-Haute-Provence est un département dont 49,1 % de la superficie est boisée soit Modèle:Unité, pour un taux moyen de 39,4 % pour la région Provence–Alpes-Côte d’Azur<ref>Modèle:Pdf Inventaire forestier du département des Alpes-de-Haute-Provence.</ref> ; l’ONF gère Modèle:Unité Les principales essences exploitées sont le pin sylvestre, le pin noir, le mélèze, le chêne pubescent (ou chêne blanc) et le hêtre. Le sapin et les épicéas sont moins répandus<ref>Lilian Micas, Mutation actuelle d’un paysage forestier, Verdons, Modèle:N°, décembre 2008, Modèle:P..</ref>. La canicule de 2003 a entraîné le dépérissement de plusieurs espèces d’arbres, accélérant par conséquent le retour des chênes méditerranéens, des alisiers et du tilleul<ref>Lilian Micas, op. cit., Modèle:P..</ref>.

Industrie

L'industrie constitue un ensemble relativement réduit en termes d'établissements mais comporte par contre plusieurs entreprises relativement importantes.

Le département compte fin 2004, Modèle:Nobr du secteur secondaire dont dix-sept dépassent cinquante salariés.

C'est notamment le cas de l'historique usine de Saint-Auban (usine Arkema, anciennement Elf-Atochem), l'usine Sanofi de Sisteron (au nord de la ville) et Manosque (usine de l'Occitane). Quelques fabriques plus spécialisées (huile d'olive, parfums, vins) produisent des produits à haute valeur ajoutée.

Fin 2006, selon les données ASSEDIC, l'industrie employait dans le département Modèle:Unité, soit un peu plus de 14 % des effectifs salariés du secteur privé.

Les secteurs de la chimie, avec Modèle:Unité et celui de l'agro-alimentaire avec Modèle:Unité, constituent les deux principaux pôles d'activité.

Le secteur de la chimie comprend les segments de la pharmacie (usine Sanofi, citée plus haut, avec plus de Modèle:Nobr), de la chimie de base (usine Arkema, avec plus de cinq cents salariés) et la cosmétique avec plus de Modèle:Nobr.

Pour autant, l'industrie a perdu près de quatre cents emplois depuis 2001, notamment dans le cadre de la réduction des effectifs chez Arkema, malgré la bonne santé financière du groupe Total, qui en est propriétaire.

Cette situation, évidemment, est appelée à connaître une évolution à la suite de l'implantation d’ITER.

Le secteur du Bâtiment et des travaux publics compte, pour sa part, Modèle:Unité actifs, dont plus de la moitié (758) sont des établissements sans le moindre salarié (artisans établis à leur compte). Fin 2006, ce secteur emploie plus de Modèle:Unité, dont près de 1 500 dans le secteur des travaux publics, particulièrement porté par la réalisation de grandes infrastructures (autoroute A 51 entre autres).

Tertiaire

Modèle:Article détaillé

Le secteur tertiaire recouvre des réalités extrêmement diverses.

Fin 2006, ce secteur emploie, entre autres, Modèle:Unité dans le domaine des transports, 3 425 dans celui des services aux entreprises et plus de 4 000 dans le domaine des services aux particuliers.

Ces secteurs connaissent une évolution à la hausse de leur activité.

Le flux migratoire positif du département, trouvant souvent son origine dans l'arrivée dans le département de ménages retraités, explique en particulier la progression sensible des effectifs dans les segments de l'accueil des personnes âgées et de l'aide à domicile.

Les activités de services recouvrent un ensemble de Modèle:Unité fin 2004 dont 4 323 (plus de 59 %) ne comptent aucun salarié. Pour autant, c'est ce secteur qui comporte, avec 96 établissements, le plus grand nombre de structures dépassant cinquante salariés.

Tourisme

le pont de la route Napoléon à La Garde
Le pont de la route Napoléon à La Garde.

Le secteur du tourisme est le premier employeur du département avec 16 % des emplois (soit 9 000) et un chiffre d'affaires de Modèle:Nobr d'euros. En 2012, le département a accueilli près de Modèle:Nobr de touristes, pour un total de Modèle:Nobr de nuitées (en baisse de 3,1 % depuis 2011) et Modèle:Nobr de jours-skieurs<ref>Philippe Dubernard, 2,4 millions de touristes ont choisi le département en 2012, La Provence, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Après la dépopulation provoquée par l’exode rural, le département a innové en inventant l’agritourisme dans les années 1950, même s’il n’est plus leader en France dans ce domaine. Environ Modèle:Nobr agricoles proposent une activité touristique (hébergement, restauration ou loisirs)<ref>Aurélie Volle, Agritourisme et productions biologiques dans les AHP, indicateurs de la redynamisation des campagnes ?, Méditerranée, 107/2006, Modèle:P..</ref> dont 70 labellisées<ref>Aurélie Volle, op. cit., Modèle:P..</ref>.

Les musées sont aussi un pôle d'attraction : en 2012, ils ont attiré Modèle:Unité<ref name="mag">« Fréquentation des musées », Le magazine Conseil général Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°, novembre 2013, Modèle:P..</ref>.

Commerce

Les activités commerciales ont connu de sensibles évolutions, et comptaient en 2004 Modèle:Unité dont 1 396 (plus de 56 %) ne comptent aucun salarié.

Fin 2006, ce secteur emploie cependant Modèle:Unité, au sein de plus d'un millier d'établissements employeurs, effectif employé en hausse sensible depuis 2001, puisqu'il a créé au total Modèle:Nobr supplémentaires (plus de 10 % des effectifs) depuis cette date. Ce nombre de salariés représente près de 22 % des effectifs salariés du secteur privé.

Elles sont marquées par le développement, notamment dans les agglomérations de Manosque et de Digne, de zones commerciales occupées par les grandes enseignes de distribution. Près de Modèle:Unité du secteur sont employés dans ces établissements.

Autres secteurs

Le secteur des transports compte une soixantaine d'emplois complémentaires mais c'est surtout le secteur des services aux entreprises et celui des services aux particuliers, et singulièrement le secteur de l'activité sanitaire et sociale qui ont connu une croissance spectaculaire et sensible.

Les chiffres sont clairs : le premier a accru sensiblement son importance dans l'économie avec plus d'un millier d'emplois de plus, notamment dans les segments de l'intérim, du gardiennage et de l'entretien, avec près de Modèle:Nobr complémentaires.

Cette situation trouve en grande partie explication dans le fait que les principales entreprises industrielles du département, comme les entreprises du secteur du bâtiment, ont recours au travail intérimaire, en lieu et place d'embauches à temps plein. Il conviendrait de fait de s'interroger sur le rapport entre l'évolution de l'emploi dans les secteurs industriels et celui de l'emploi intérimaire, par exemple. Ainsi, dans le canton de Volonne, où se situe l'usine de Saint-Auban, la réduction des emplois industriels (Modèle:Nobr perdus sur le site Arkema) est en partie compensée par l'accroissement de l'emploi intérimaire (cent emplois complémentaires).

De même, sur Manosque, première ville du département en termes d'emploi, et en développement sensible (Modèle:Unité de plus en cinq ans), la progression des emplois intérimaires est spectaculaire, atteignant en effet quatre cents postes de travail, ces salariés intervenant entre autres sur le secteur de la cosmétique (L'Occitane), mais aussi dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, et dans le champ des activités du commerce de détail, les grandes enseignes de distribution de la ville préférant ce mode de recrutement aux embauches définitives.

Dans le champ des activités sanitaires et sociales, création importante d'emplois aussi avec Modèle:Nobr de plus, portant à 13 % la part des salariés du secteur au regard du total de l'emploi privé.

Cette progression provient notamment des activités d'accueil et d'hébergement avec près d'un millier de salariés, en hausse de Modèle:Nobr environ depuis 2001 tandis que le secteur de l'aide à domicile emploie désormais Modèle:Nobr au lieu de 457 cinq ans plus tôt.

L'emploi associatif, avec près de mille postes de travail, est aussi très présent sur le département.

Culture

Modèle:... Le département est labellisé Terre de Jeux 2024, le label des territoires de Paris 2024 et accueillera le passage du Relais de la flamme sur son territoire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gastronomie

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Médias locaux

Presse quotidienne

La Provence, le Dauphiné libéré et La Marseillaise ont tous trois une édition locale.

Presse hebdomadaire

Presse gratuite

J'y vais Provence, revue bimestrielle gratuite d'informations culturelles et portraits d'artistes du département, créée par Véronique Basso, directrice de publication et Philippe Robert, webmestre de jyvais04.com (devenu jyvaisprovence.com), et diffusée à Modèle:Unité dans les mairies, les offices du tourisme et certains commerces.

Radios locales

  • Alpes 1 (basée à Gap, Hautes-Alpes), émet sur les régions de Digne-les-Bains, Sisteron, Barcelonnette et d'Allos ;
  • Durance FM (basée à Reillanne), émet sur les régions de Manosque, Digne-les-Bains et de Sisteron ;
  • Fréquence Mistral (basée à Manosque), émet sur les régions de Manosque, Digne-les-Bains, Sisteron et Castellane ;
  • Grimaldi FM (basée à Puget-Théniers (Alpes-Martimes)), émet sur les cantons d’Annot et d’Entrevaux ;
  • Là la radio, basée à Gap, émet sur les régions d'Allos, Barcelonnette et de Colmars-les-Alpes ;
  • Radio Oxygène (basée à Fréjus (Var)), émet sur les régions de Barcelonnette et du Val d'Allos ;
  • Radio Star (basée à Marseille (Bouches-du-Rhône)), émet sur les régions de Manosque, Digne-les-Bains et de Sisteron ;
  • Radio Verdon (basée à Saint-Julien-le-Montagnier (Var)), émet sur les régions de Manosque et de Castellane ;
  • Radio Zinzine (basée à Limans), financée par la coopérative Longo Maï, émet sur les régions de Manosque, Digne-les-Bains, Sisteron et de Forcalquier ;
  • France Bleu Provence (basée à Aix-en-Provence), émet dans le Val-de-Durance (de Manosque à Sisteron), sur les régions de Digne-les-Bains, du plateau de Valensole et du bas-Verdon.

Télévision locale

  • Télé Locale Provence (TLP) était accessible sur la TNT, sur la région de Manosque et Val de Durance, par satellite ou internet, sur Avignon et sa région. Elle a arrêté d'émettre le Modèle:Date-.
  • En mai 2018, DICI TV, la chaîne également des Hautes-Alpes où est situé le siège, a commencé à émettre dans les Alpes de Haute-Provence couvrant le secteur de Manosque, jusque dans le val d'Allos mais aussi dans le pays de Forcalquier et le Verdon.

Site Internet

  • Verdon Info : site d'information sur le secteur du [[Pays Asses-Verdon-Vaïre-Var|Pays AModèle:Unité]] (arrondissement de Castellane).

Transports

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Le réseau routier

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Beaucoup d'axes routiers des Alpes-de-Haute-Provence sont étroits et sinueux en raison du relief. Ces contraintes naturelles rendent l'accès à certaines parties du département assez difficile, surtout en hiver, et principalement les communes des arrondissements de Barcelonnette et de Castellane. Elles sont de ce fait assez isolées du reste du département et de la région.

La route nationale 85 entre Digne-les-Bains et Castellane traverse plusieurs clues dont celle de Taulanne, extrêmement étroite.

Le réseau ferroviaire

Les lignes de chemin de fer du département des Alpes de Haute-Provence se répartissent en :

Cette situation place Digne dans la liste des préfectures non ou mal desservies par le rail. La gare la plus proche, offrant des liaisons rapides et régulières par le rail avec d'autres gares (Gap, Aix-en-Provence, Aix-en-Provence TGV, Marseille) est celle de Manosque.

Le service ferroviaire se limite à quelques allers-retours par jour entre Marseille Saint Charles, Veynes-Devoluy, Gap et Briançon, additionné en heures de pointe de relations de banlieue prolongées depuis Marseille et Aix-en-Provence Ville vers Sisteron.

Plusieurs lignes ont été abandonnées :

La topographie des Alpes-de-Haute-Provence et les conditions de circulation sur le réseau routier rendent difficile l'accès à une gare pour de nombreux habitants du département.

Les ponts

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Modèle:Portail:Alpes-de-Haute-Provence/Personnages

Sociétés savantes, associations

Films et téléfilms tournés dans le département

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexe

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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